• Aucun résultat trouvé

Nouvelle série de films d’animation de marionnettes (5min) prenant la suite de la

 3 Repères et approches méthodologiques

Hygea 7 Nouvelle série de films d’animation de marionnettes (5min) prenant la suite de la

série précédente La vie en toi, conçue pour les enfants de 10 à 12 ans et mettant en œuvre les aventures vécues à partir de la fusée spatiale Hygea 7. Cette série a été diffusée de septembre 1978 à 1980, sur TF1 le mercredi à 14h25, dans le cadre de l’émission de jeunesse « les visiteurs du mercredi ». [93 films, 13 visionnés]

La belle santé : Films destinés aux enfants d’une durée de 5 mn diffusés de 1980 à 1982 sur

TF1 le mercredi à 15h50. Cette série a succédé à Hygea 7. [63 films, 3 visionnés]

Jouer le jeu de la santé : Série destinée à toute la famille, sous forme d’énigme, d’une durée

de 5 mn. [73 films, 10 visionnés]

Prévention 20 : Films diffusés de 1979 à 1984 à l’intention des post-adolescents (16-20 ans),

d’une durée de 12 mn. [53 films, 7 visionnés]

Prévention Cadet : Films réalisés à partir de 1988 à l’intention des jeunes scolaires (12-15

ans) d’une durée de 12 mn. [13 films, 1 visionné]

Super doc : Films réalisés en 1986-1987 destinés aux enfants, d’une durée de 21/2 mn, traitant principalement de la prévention des accidents dont les jeunes enfants peuvent être victimes.

       

105

Fabio La Rocca, op. cit. 106

Natacha Laurent, La Cinémathèque de Toulouse : un lieu d’initiation à la recherche en histoire du cinéma, 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 41 | 2003, mis en ligne le 29 novembre 2007. [http://1895.revues.org/703]

Ces films étaient diffusés sur Antenne 2, le lundi, mardi, jeudi, vendredi entre 17h30 et 18h30. [115 films, 2 visionnés]

Objectif prévention : Films réalisés de 1979 à 1984 à l’intention des professions médicales

(médecins et personnel paramédical) d’une durée de 20 mn. [22 films, 2 visionnés]

Prévention Outre-mer : Films réalisés de 1979 à 1984 à l’intention des départements

d’Outre-mer d’une durée de 20 mn. [8 films (aucune consultation)]

Problèmes de datation

Nous cherchons ici à attirer l’attention sur les difficultés liées à une telle entreprise de reconstitution, notamment en termes de datation des documents. Certains films par exemple, sont coupés en début ou fin de bande et ne présentent pas le nom de la série auxquels ils appartiennent. La plupart d’entre eux, non datés ou mal datés107, nécessitent un croisement de données et une étude de contenus pour espérer évaluer la période de production. L’utilisation des documents papiers associés à la création des films, ou des courriers manuscrits des téléspectateurs est ici d’un grand secours et permet bien souvent de trouver des indices rendant la datation approximative voire exacte. En vain, nous avons essayé de contacter les principales sociétés de productions de l’époque afin d’obtenir un registre ou un classement de ces réalisations. D’autre part, des doublons présentant des dates différentes ou des intitulés proches amènent également un travail de croisement et de comparaison supplémentaire, dont l’issue est parfois sans solution. Malgré cela, peu de films restent sans date, la plupart d’entre eux étant reclassés dans un intervalle réduit de temps, dont les bornes sont affinées au plus près et signalées dans le manuscrit.

Conditions de visionnage des films

Les films de prévention, sous forme cinématographique108 ont été consultés dans deux lieux distincts : la Cinémathèque Nationale de Toulouse (Centre de Recherches de Balma), et la Bibliothèque Nationale de France (Centre National de la Cinématographie). Si une très grande majorité des séances de visionnage a eu lieu à la cinémathèque de Balma109, quelques

       

107

Les fichiers de classement du CARAN révèlent de nombreuses erreurs que nous avons du corriger. [A.N. 19990035 Art 1-2733 ; A.N. 19990081 Art 1-321]

108

Les films sont pour la plupart enregistrés sur des bandes de 16mm, parfois 35mm. 109

Le temps de consultation représente en cumulé près de cent heures de visionnage, dont plus de quatre vingt à la Cinémathèque de Balma.

films complémentaires ont été consultés à la BNF, sous forme numérisée et informatisée110. Ces derniers n’ont pas été pris en compte dans l’analyse (car n’appartenant pas aux séries hebdomadaires retenues) mais ils nous ont permis de mieux comprendre les connaissances et les arguments scientifiques ou physiologiques disponibles à la même époque. Les bandes vidéo de la Cinémathèque de Balma ont été visionnées en deux phases de six mois, à raison de six à dix films visionnés lors de chaque journée. Une journée unique de travail par semaine a été dégagée pendant cette période, soit près de trente journées de consultation au total, ce qui représente plus de cent heures de visionnage de films sanitaires. Le travail ne peut s’effectuer en autonomie complète, car le matériel doit être manipulé par les responsables de la cinémathèque : préparation et vérification des bandes 16mm, installation et rangement. Seul le temps de visionnage pouvait être géré à notre convenance, grâce aux tables de visionnage permettant les fonctions de lecture, pause, avance et retour rapide.

Classement des films retenus

Rappelons ici que sur l’ensemble des films recensés, le nombre total de productions visionnées s’élève à plus d’une centaine, pour un panel final de soixante sept réalisations analysées précisément. Face à un corpus général aussi conséquent, nous avons fait le choix de ne visionner que les films portant sur la question de l’activité physique, dans le but d’illustrer la problématique principale de la thèse. Concrètement, en partant des titres présentés dans les inventaires réalisés, nous avons retenu une première sélection dont le thème paraissait en rapport avec la problématique de la sédentarité, de la promotion des modes de vie actifs ou d’une manière plus large sur des scénarios traitant de l’effort physique, ainsi que de la question du sport comme remède ou comme pathologie. Après avoir examiné le contenu, un deuxième tri a révélé un ensemble plus restreint, conservé pour l’analyse thématique et qualitative. Certains des films identifiés comme appartenant à notre corpus, n’étant pas disponibles au visionnage, ont été signalés dans le manuscrit. Autant que possible, quand ils étaient disponibles dans les archives examinées, nous avons consulté les scénarios écrits (schéma ou découpage) pour analyser le discours et identifier l’argumentaire engagé.

       

110

Liste des films visionnés à la B.N.F. : « A pleins poumons » (Réf. NUMAV-124754. Réal. Ministère de l’éducation – CNDP, 1979) ; « Avoir bon dos » (Réf. NUMAV-123456. Mutualité agricole, 1992) ; « Activité physique et diabète » (Réf NUMAV-124071. Association Française des Diabétiques, 1993) ; « La cassette du dos » (Réf. VK-17985. Sisma, 1992) ; « Vivre le sport » (Réf. NUMAV-119891. CREPS Aquitaine – CRDP Aquitaine, 2002) ; « Sport et femmes » (Réf. NUMAV-114180. CNED, 2001) ; « Bien dans son corps » (Réf. VDVD-3252. CNDP – MGEN, 2001) ; « A notre santé » (Réf. NUMAV-102671. CPAM, 1988) ; « Apprendre son corps de la naissance à la marche » (Réf. NUMAV-70787. Fédération des activités aquatiques d'éveil et de loisir, 1994).

Dans un deuxième temps, pour réaliser le classement général par thèmes sanitaires, permettant d’obtenir une vue d’ensemble des priorités de santé d’une époque, nous avons utilisé les résumés ou notes trouvés dans les archives ou inventaires dépouillés. En croisant avec les titres relativement explicites, nous avons pu catégoriser une partie importante des productions recensées. Une catégorie « divers » où sont classés tous les films non identifiés111 n’apparaît pas dans le calcul des répartitions par thèmes. Il faut donc lire les proportions (pourcentages) avec précaution.

Grille d’analyse

Le matériau audiovisuel est incontestablement la source inédite et originale de notre analyse. Notre travail d’analyse a donc nécessité un cadre préalable et la mise au point d’une grille d’analyse standardisée, applicable à l’ensemble de notre corpus audiovisuel. A l’instar des entretiens effectués ou de nos analyses de sources textuelles, l’étude de films nécessite une construction analytique préalable, afin d’en saisir le contenu et de faciliter la retranscription ultérieure. Cet exercice d’un genre nouveau n’a pas permis de trouver de modèle préalable et nous a donc amené à construire une manière spécifique de comprendre les films propres à notre étude. La grille qui en résulte, destinée à retenir les grands traits de chaque film visionné, facilite les comparaisons « inter-films » et les observations « intra- film ». Sans pour autant être sommaire, cette grille ne devait pas nécessiter un temps de remplissage considérable. Elle se décompose en quatre parties.

Descriptif technique. Un premier cadre dans notre grille de lecture, le descriptif technique,

permet de recenser tous les traits caractéristiques du document, facilitant l’identification, le classement et le stockage de manière efficiente dans notre base de données. Différentes informations sont ici retenues, afin de donner à chaque fiche une trame, une lisibilité commune. Les déterminants essentiels sont : Le titre de l’œuvre, la collection, la cote du

document112, la date du (ou des) visionnage(s), la date de production du document original 113 , le réalisateur, le producteur (ou société productrice),

       

111

Certains titres évocateurs, mais ambigus, ont été automatiquement inscrits dans cet ensemble « divers ». 112

Cote interne au classement de la cinémathèque de Toulouse. 113

La datation des documents a été, d’une manière générale, assez problématique. Le croisement de nombreuses sources a été nécessaire à une reconstitution de la temporalité. Cependant, certains films n’ont pu être datés avec précision, comme nous l’avons signalé.

l’institution/organisation/association ayant collaboré, la durée du film (mètres, minutage)114, la qualité de la bande115.

Description du scénario par séquences. Après une première phase exploratoire des films et

n’ayant obtenu un rendu que très peu satisfaisant par une analyse globale, notre méthode s’est portée vers une analyse « séquentielle ». Il nous est apparu en effet opportun de scinder les documents en fonction des séquences filmées. Notons ici qu’il ne s’agit pas d’une analyse par plans. Celle-ci aurait été trop fastidieuse et son aspect parfois microscopique n’aurait pas apporté l’effet attendu. A un niveau de détails moins élaboré, notre choix consiste à découper le film en fonction des différentes scènes, des moments-clés : changement de décor, de personnages, d’argumentaire... Ainsi, d’une manière générale, chacun d’entre eux est décrit par une quinzaine (films de 10 minutes) ou une dizaine (films de 5 minutes) de séquences. Une séquence décrit l’essentiel du visible, de l’explicite, sans se perdre dans les détails superflus. Caractériser la scène, les personnages présents, leurs statuts, leurs relations, leurs actions, leurs paroles, les formes de pratiques, etc.… Ainsi, chaque séquence est décrite en une dizaine de lignes au maximum. Cette trame est un repère qui va permettre de saisir l’organisation de la pensée et des idées des producteurs des films. Cette première étape est relativement descriptive. Si elle ne permet pas toujours une compréhension précise du message proposé, elle a toutefois l’intérêt de pouvoir donner le contexte de sa diffusion. Elle doit être croisée avec une partie plus analytique, cherchant à décortiquer le contenu.

Questionnement analytique. Cette partie concerne les contenus discursifs, à l’aide d’un

questionnement sous-jacent gardé en mémoire tout au long du visionnage, à l’instar d’une grille de lecture ou d’entretien. Certains thèmes majeurs, directement tirés de notre problématique de recherche, sont ici particulièrement observés.

Le statut des personnages est un élément prépondérant. Observer qui s’exprime, sa fonction et sa manière de s’exprimer revient à caractériser, dans un second temps, les registres argumentaires (scientifiques et moraux) mobilisés. Il faut donc être attentif aux formes rhétoriques utilisées. Ensuite, il faut cerner les caractéristiques du discours éducatif en matière de santé publique par l’exercice physique, ce qui revient à identifier les stratégies d’incitation        

114

Les professionnels des matériaux audiovisuels comptent une bande (16 ou 35 mm) en termes de « métrage », plutôt qu’en minutage. Dans un souci pratique et de lisibilité, nous avons, pour chaque film, retenu les deux mesures.

115

L’évaluation de la qualité de l’image et de la bande cinématographique faisait partie inhérente des conditions d’accès aux films de la Cinémathèque de Toulouse. Une échelle de l’état matériel allant d’un niveau 1 (meilleure qualité) à un niveau 5 (qualité la plus médiocre) permet de classifier les films en fonction de plusieurs paramètres prépondérants : qualité des couleurs, présence de collages, de trous, qualité du son, présences de rayures…

à l’exercice physique, les formes conseillées, les arguments associés. Ici résident les enjeux du discours, renvoyant à des stratégies de responsabilisation des individus ou groupes sociaux spécifiques, ou stigmatisant certaines attitudes jugées irresponsables. Il faut donc relever les indices permettant de caractériser les traits normatifs, coercitifs, incitatifs ou encore informatifs d’un discours.

Cette partie doit permettre d’identifier comment les films vont inciter et donner la possibilité aux téléspectateurs de s’inscrire dans une démarche active, donc observer si les discours renvoient vers des structures spécifiques, ou donnent des indications précises.

Résumé. Afin de pouvoir conserver les éléments du scénario en mémoire et d’identifier plus

aisément chaque film visionné, il est nécessaire et utile de conserver un résumé d’une dizaine de lignes, en reprenant les grandes idées observées. De plus, notre convention signée avec la Cinémathèque de Balma nous engage à fournir un résumé de chacun des films visionnés. Aussi, en conserver une trace, accompagnée de quelques mots-clés permettant un classement analytique, nous a semblé judicieux.

Visuel de la grille

DESCRIPTIF TECHNIQUE COTE DU DOCUMENT

TITRE

DATE DU DOCUMENT DUREE TEMPS METRES

AUTEUR Collection QUALITE MISE EN SCENE

Scénario par séquences

ANALYSE (action sectorielle : pathologies/ action catégorielle : public spécifique) Publics, Personnages, Argumentaires, Ton du message, Forme du discours...

RESUME

Récapitulatif des documents audiovisuels consultés (à la Cinémathèque de Toulouse)

Période Durée

moyenne Public Produits Visionnés Retenus

Je voudrais

savoir 1963-1976 10 min Adultes 203 16 9

Objectif santé 1976-1988 10 min Adultes 403 36 23

La vie en toi 1976-1978 5 min Enfants 102 16 9

Hygea 7 1978-1980 5 min Enfants 93 13 6

La belle santé 1980-1982 5 min Enfants 63 3 3

Jouer le jeu

de la santé 1981-1984 5 min Tous 73 10 6

Outline

Documents relatifs