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Vers l’instrumentalisation de la culture off dans les politiques

B. Le 104 : symbole culturel et politique

2. Conduite de projet

La requalification des Pompes Funèbres en lieu culturel s’oriente rapidement vers la création. La Ville souhaite innover, inventer un lieu de création d’un nouveau genre. Cette exhortation se heurte à de nombreuses incertitudes architecturales, conceptuelles et artistiques et rencontre une limite fondamentale voire tautologique: Comment être innovant pour favoriser l’innovation ? Après avoir mobilisé des expertises variées, un projet de « Maison des Artistes » s’embourbait

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dans une logique un peu fourre-tout, d’un agencement de lieu de création et de production artistique. Pour faire avancer ce projet, la Ville change de méthode, et un nouveau chef de projet est nommé.

a. Un chef de projet charismatique

En juin 2003, Ricardo Basualdo, metteur en scène argentin, est nommé chef de projet sur le 104, auprès de la sous-direction des nouveaux projets de la Direction des Affaires Culturelles. Son rôle d’assistance à la maîtrise d’ouvrage consiste à approfondir les réflexions sur le devenir du 104 tout en garantissant une vision artistique forte. Il a également la responsabilité de l’animation des ateliers lors de la phase ouverte du marché de définition. Il a proposé l’orientation thématique du 104 autour de la notion « art et territoire », concept qu’il a déjà plus ou moins expérimenté dans ses aventures précédentes et que l’on peut comprendre à la fois comme l’intervention et l’inscription de l’art sur les territoires et comme l’articulation des échelles territoriales de la création artistique149. Au travers de nos entretiens, il est apparu que R. Basualdo est une personnalité assez charismatique150, au discours à la fois séduisant et obscur. Son dynamisme et son inventivité alimentent son rôle d’animateur du marché de définition, même si ses propositions urbaines sont parfois peu opératoires151:

L’enjeu du 104, c’est ça : rendre les êtres contemporains d’eux-mêmes dans les mutations qui sont en cours dans la ville152. [sic !]

Ricardo Basualdo, pilote du projet 104

Ce discours, flou mais poétique, dissimule-t-il le vide programmatique et le manque l’innovation et d’imagination ? En effet, le projet tel qu’il se profile aujourd’hui s’inspire très fortement d’autres expériences et n’est pas si innovant : Paris se dote enfin d’une friche requalifiée en lieu culturel ! Le discours (le concept « art et territoire », les choix architecturaux, la démarche de projet, etc.…) construit une image innovante et est producteur de sens pour un projet dont la principale innovation est sa localisation : à Paris.

b. Le marché de définition : une aide à la programmation

La méthode classique d’appel d’offres ou d’appel à projets sur la base d’un programme prédéfini nécessite, de fait, de savoir ce que l’on veut faire. Or, ici, la Ville reste dans le flou. C’est pourquoi elle a lancé une autre procédure de consultation : le marché de définition.

(1) Le marché de définition simultané : une procédure unique de marché public

Le marché de définition est une procédure de passation de marché public dans le cadre de la réalisation de projets urbains ou d’infrastructures. Cette démarche a deux particularités :

• En phase amont, il s’agit de faire travailler plusieurs équipes ensemble, simultanément, sur un même objet, afin « d’explorer les possibilités et les conditions d’établissement d’un marché ultérieur ».

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Il illustre ce concept par l’intervention artistique sur les lumières en villes (pour l’éclairage urbain ou des illumination monumentales).

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« J’ai rencontré il y a une semaine Ricardo Basualdo. C’est quelqu’un d’assez incroyable. » Laurence Heurteur 151

Comme par exemple créer un marché biologique dans un secteur où la population est à peine solvable. 152

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• Après la phase fermée, lors de laquelle les équipes peaufinent leur projet, celles dont le projet a été retenu peuvent se voir attribuer un ou des marchés ultérieurs, sans mise en concurrence (Meunier, Zetlaoui-Léger, 2004 : 5)

Pour la collectivité, la phase amont permet de débroussailler un problème complexe en faisant intervenir différents experts lors de réunions ou ateliers réunissant les membres de toutes les équipes. Cela permet également d’associer les équipes tout le long de l’opération (Roux, 2004). Le principe des ateliers peut leur permettre de mieux cerner les attentes du commanditaire.

(2) Le déroulement du marché de définition simultané sur le 104, rue d’Aubervilliers

Trois équipes pluridisciplinaires, menées par trois cabinets d’architectes : Reichen et Robert, Chemetov, et l’atelier Novembre, ont été présélectionnées pour participer à la phase amont du marché de définition. Basée sur un préprogramme153, la phase ouverte s’est déroulée de juillet à octobre 2003, au terme de laquelle les équipes ont rendu leur projet architectural et programmatique en mars 2004. Lors de la phase ouverte, sept ateliers ont été organisés et animés par R. Basualdo154, afin de déterminer la vocation du site et de préciser conjointement le programme. Participaient à ces ateliers : les équipes, les représentants des différentes directions concernées (affaires culturelles, patrimoine et architecture, urbanisme, développement économique, commerce, finances….) et des élus (notamment le maire et l’adjoint à la culture du 19ème arrondissement). Les experts sollicités intervenaient sur trois registres :

• Le diagnostic territorial et les projets urbains aux alentours. Ont été particulièrement soulignés : la paupérisation du quartier, les problèmes de sécurité155, la possible articulation avec d’autres projets.

• Les contraintes architecturales liées au site.

• Des récits d’expériences de responsables de lieux culturels. Beaucoup sont des lieux de création innovants recensés par le rapport Lextrait (La Belle de Mai à Marseille, L’Antre-Peaux à Bourges, Culture Communes à Loos en Gohelle, le Lieu Unique à Nantes, l’association des Arts de la rue Hors les Murs…)156. Ces axes de réflexions montrent que le projet de requalification du 104 rue d’Aubervilliers est plus qu’un simple projet culturel : il s’inscrit dans le cadre plus global de la requalification du quartier Chapelle-Stalingrad. Il pose également la question du renouvellement conceptuel des lieux culturels publics. Le montage très spécifique de cette procédure est apprécié par les participants que nous avons interrogés (Ricardo Basualdo et Bernard Comby de l’équipe de maîtrise d’oeuvre). Ils ont découvert de nouvelles manières de concevoir des lieux culturels dont ils pourront s’inspirer par la suite ; cela agit comme un mode de diffusion de nouveaux modèles. La personnalité de l’animateur et le choix des intervenants participent à la construction de ces modèles. Ici, l’influence des travaux menés sur les nouveaux territoires de l’art parait assez

153 Le préprogramme a été réalisé en assistance à maîtrise d’ouvrage par un bureau d’étude de programmation, SR programmation.

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C’est lui qui choisissait les intervenants. 155

Un parallèle a été fait avec le Parc de la Villette, situé à proximité, où la gestion des publics et de la sécurité sont des questions très importantes : comment faire un lieu attractif et sécurisé dans un environnement difficile ?

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La plupart de ces intervenants sont souvent sollicités dans le cadre de journées de réflexion menées par le ministère de la culture, la Datar ou le Puca. Il semble qu’un cercle privilégié d’intervenants culturels sur les nouveaux territoires de l’art se dessine.

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évidente. Les expériences présentées ont été étudiées par le Ministère et le titre même du concept « art et territoire » y fait explicitement référence. Par contre, si lors de la phase ouverte les équipes sont censées travailler ensemble pour assister la Ville dans la définition de son projet, elles restent en compétition : chaque équipe veut garder ses idées pour son projet, et les échanges s’avèrent limités.

A l’issu du marché de définition, l’équipe du cabinet Novembre a été sélectionnée pour réaliser la maîtrise d’œuvre de l’opération157. Cette équipe est sans doute celle qui avait le mieux perçu les attentes de la Ville au travers des ateliers car leur proposition prend vraiment en compte les données apportées par les réunions. Ce sont par exemple les seuls à avoir proposé que le site s’organise autour d’un passage couvert et ouvert, traversant l’îlot entre les rues d’Aubervilliers et Curial. Leur projet permet une véritable souplesse et pluralité des usages. Enfin, le programme peut s’ajuster au fur et à mesure de l’avancée du projet, permettant sa « montée en

charge ». Autrement dit, la destination de tous les espaces n’est pas prédéfinie, en particulier

pour les espaces commerciaux ; et les ajustements restent possibles, dans une logique de projet itératif et réflexif.

c. Le projet aujourd’hui

Si l’ouverture du 104 n’est prévue qu’en 2008, les principales lignes directrices du projet sont tracées en 2004. Le 104 ne sera pas un lieu de diffusion stricto sensu car il en existe déjà beaucoup à Paris. Les salles de spectacles serviront à la présentation des projets élaborés sur place. De même, il ne sera pas un simple lieu de résidence d’artistes, mais un lieu de résidence de projets artistiques, dans une logique de création multidisciplinaire, sélectionnés après appel à projet : les artistes ne seront pas hébergés en fonction de leur réputation ou de leur démarche mais parce que leur projet sera en adéquation avec la programmation du 104. Toutes les étapes du projet doivent pouvoir être hébergée au 104 : l’écriture (dans un sens large), la production, l’expérimentation, les répétitions, les créations, l’exposition au public. L’ambition est de « faciliter le bouillonnement culturel » et qu’il devienne « un lieu de création artistique de

dimension internationale »158. En un sens, les promoteurs de ce projet espèrent que le 104 devienne un « cluster », un « système productif local » artistique où la proximité créée par l’agencement architectural permettra l’innovation, la stimulation, l’effervescence artistique. Le lieu deviendrait un facilitateur et un médiateur d’innovation ; l’espace de la création, de la diffusion et de la consommation de l’œuvre.

Cependant, le risque est grand que le 104 soit un « lieu provocateur » (selon Joel Houzet, maire adjoint à la Culture du 19ème arrondissement), perçu comme un îlot d’oisiveté et de richesses (et d’investissements publics) parachuté dans un océan de pauvreté et de misère159. Pour permettre aux riverains de l’accepter, d’y aller et de s’approprier ce site, d’autres fonctions doivent être installées. Une réflexion autour de l’animation commerciale est menée160 ; la création d’un

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Par décision de la commission d’appel d’offres du 13 mai 2004. 158

Communication du Maire de Paris au Conseil de Paris du 27 janvier 2003 : « Le projet culturel pour la mandature ».

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Beaucoup d’interviewés ont cité l’exemple du Palais de Tokyo pour évoquer les travers à éviter. Toutefois, l’analogie est hasardeuse car l’environnement urbain du Palais de Tokyo (16ème arrondissement) est très différent. 160

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hammam a été évoquée, s’inspirant de la Maison Folie de Wazemmes (créée à l’occasion de Lille 2004). Une partie du bâtiment est également réservée pour l’installation d’un équipement de proximité. L’insertion urbaine du 104 est accentuée par l’organisation du site autour d’un passage couvert de 220 mètres de long, ouvert au public, traversant l’îlot. Un certain nombre de questions restent cependant en suspend (en 2005) :

• Le financement. Les investissements sur le bâtiment sont publics, pour un montant estimé de 60 millions d’euros. Le budget de fonctionnement est par contre très incertain, et la Ville souhaiterait trouver des partenaires financiers privés. Lesquels ?

• La gestion. Se fera-t-elle directement en interne par la Direction des Affaires Culturelles (dans un système de régie) ou par une Délégation de Service Public ? Ou créera-t-on pour l’occasion un Etablissement Public Commercial et Culturel (comme à la Villette) ?

• La nature de l’équipement de proximité.

3. Les enjeux du projet

Par son caractère innovant, son poids symbolique, et sa localisation, ce projet comporte des risques et représente un certain nombre d’enjeux pour la Ville et la majorité municipale.

a. Un lieu innovant pour une nouvelle modalité d’action publique culturelle et artistique ?

(1) Renforcer la création à Paris

Le dynamisme de la création artistique dans une ville est souvent perçu comme le révélateur de son dynamisme économique et social. Or Paris s’est longtemps contenté d’un appui à la représentation artistique plus qu’à la création, avec pour conséquence un affaiblissement de la création au profit d’autres villes : l’art contemporain à Londres, la mode à Milan, le théâtre en Allemagne ; Paris devenant une ville de représentation plutôt que d’innovation et de création (Grésillon, 2002). Les artistes eux-mêmes diffusent l’image de cet endormissement créatif, par exemple, à travers le cinéma, où Paris (que ce soit dans des productions américaines ou françaises) s’embourbe dans une image mythique datant des années 1950. Ce mouvement se retrouve également dans l’innovation technologique : les voitures Renault sont imaginées à Barcelone, les créateurs de jeux-vidéos français se sont installés à Montréal. Le 104 sera-t-il le lieu du renouveau de la création à Paris ? Il a comme ambition première de favoriser la création artistique contemporaine à Paris par l’accompagnement de projets artistiques tout le long du processus de création et de diffusion, en offrant des espaces de travail évolutifs. Les projets en résidence ne seront pas sélectionnés selon les critères classiques des résidences d’artistes (qui tendent à fidéliser les artistes à un site et une démarche) mais suite à des appels à proposition de projet autour d’une problématique sur les rapports entre art et territoire161. Il s’agit également de favoriser des formes artistiques émergentes et innovantes qui ne trouvent pas forcément leur place dans les lieux de production et de diffusion classique. Ainsi l’objectif du 104 n’est pas de

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résoudre le problème du manque d’ateliers mais de proposer un nouveau type de lieux de création pour les artistes. Cette question des ateliers doit être l’objet d’une politique spécifique. Cependant, dédier près de 30 000m² à la culture et à la création artistique, cela attise les convoitises. Beaucoup d’artistes ou d’associations culturelles ou artistiques ont manifesté leur intérêt. Certains se sont mobilisés au sein d’une association, les Actionnaires du 104, mais leurs divergences d’intérêt ont limité l’implication de l’association dans la définition du projet : tous espèrent bénéficier d’un espace de travail, bien que cette forme d’appropriation de l’espace ne corresponde pas à la logique du projet. Les principes de fonctionnement n’ayant pas encore été bien explicités, cela risque de provoquer des frustrations.

Enfin, l’articulation des différentes échelles territoriales est au cœur du concept artistique du projet. Le 104 devra devenir un lieu de création international, par le développement des échanges internationaux et l’accueil d’artistes étrangers. Le renforcement de la position de Paris dans le champs villes créatives est ici en jeu (Florida, 2003). Pour autant, ce projet d’envergure municipale (si ce n’est métropolitaine) doit s’inscrire également dans son quartier pour attirer un nouveau public vers la création contemporaine.

(2) Innover en matière de politique culturelle

Lors des ateliers de la phase ouverte du marché de définition, l’essentiel des expériences présentées étaient des expériences associatives, avec plus ou moins de moyens financiers, pas toujours dans la légalité, où l’accent était porté sur la création et la pluridisciplinarité. Ces lieux

off ont tous été visités par la mission Lextrait sur les « Nouveaux Territoires de l’Art ». Les

caractères de ces expériences off retenus à l’issue du marché de définition correspondent aux conclusions du rapport Lextrait. Cette influence du travail du Secrétariat d’Etat à la Décentralisation Culturelle est confirmée par l’adjoint à la culture :

D’abord, on était encore, à une époque, ça a duré un an, où il y avait une certaine synergie entre la politique de l’Etat, du gouvernement, et celle de la Ville. Et d’autre part, on était dans la continuité d’un travail qui avait été fait par Dufour, sur les lieux alternatifs, sur les friches urbaines.

Joel Houzet, adjoint à la culture du 19ème arrondissement

Pour autant, la Ville souhaite aller plus loin en définissant un nouveau modèle de politique publique culturelle locale qui se différencierait de celle du Ministère de la Culture. Il s’agit de mettre en œuvre une nouvelle politique d’équipements culturels publics, qui se démarque de la politique passée et présente du Ministère, tout en prolongeant les réflexions du rapport Lextrait. Comme le souligne R. Basualdo, le 104 s’inspire fortement des exemples décrits dans le rapport. Mais la plupart de ces expériences sont des initiatives associatives, c'est-à-dire privées, qui sont des solutions mises en œuvre pour résoudre les problèmes de locaux de leurs initiateurs. Si beaucoup mettent en avant leur inscription territoriale et leurs actions avec ou à l’attention des populations locales, c’est avant tout un discours de légitimation permettant de qualifier leur présence d’« intérêt général » pour obtenir des financements publics. L’intérêt public n’est pas leur préoccupation principale, c’est un moyen instrumentalisé pour atteindre d’autres finalités : la reconnaissance artistique et sociale par les autorités publiques afin de pérenniser des occupations souvent précaires et d’obtenir des financements.

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Parce qu’en réalité, on n’invente rien. Là, une ville en fait une finalité d’intérêt général. Parce que les friches, c’est une finalité d’intérêt privé : c’est des gens qui n’ont pas de la place qui en trouvent une et squattent. Bien souvent, ceux qui défendent les friches et qui les portent, utilisent l’argumentaire du rapport entre l’art et les habitants, ils disent pas territoires, comme un moyen de légitimer leur présence auprès de l’Etat et d’avoir des moyens financiers. Mais quand on va vraiment dans les friches, on se rend compte que ce sont des arguments plutôt de communication que de véritables pratiques. Il y en a, mais ces friches-là sont plutôt marginales. Donc, on passe d’un domaine où chacun fait des efforts à titre privé à un domaine où une ville comme Paris prend à bras le corps la question d’art et territoire et met les moyens publics et définit ça comme une finalité d’intérêt général, c’est neuf, en termes de politique publique, c’est nouveau. C’est, paradoxalement, la seule possibilité qu’ont les villes aujourd’hui pour ne pas répéter ou être la photocopie des politiques publiques telles qu’elles sont définies rue de Valois. Je pense que Paris inaugure là probablement une nouvelle génération d’établissements publics qui ne sont pas ni des scènes nationales ni des centres dédiés à une écriture artistique particulière, mais vraiment un établissement qui met au cœur de sa stratégie l’écoute du territoire.

Ricardo Basualdo, pilote du projet 104

Le passage du off au in se caractériserait alors par un déplacement des intérêts poursuivis : d’intérêts privés (off) à l’intérêt général (in).

b. Une gestion centralisée

Articuler les échelles territoriales constitue un des objectifs délicats du 104. En effet, les enjeux à chaque échelle sont différents, ce qui se ressent en matière de portage politique du projet. Pour la mairie centrale, le 104 est un projet métropolitain, qui doit participer à la promotion de Paris comme place internationale de l’art et de la création. Alors que pour le maire d’arrondissement, il s’agit de répondre aux attentes et aux besoins des habitants de l’arrondissement. Les risques de rejet et de non appropriation du lieu par les riverains sont importants, ce qui pourrait entraîner des dégradations. Pour éviter cela, il faut d’une part que les riverains y trouvent des équipements qui répondent à leurs besoins (crèche, centre social ou médical, centre d’animation….), et d’autre part qu’un travail d’information et de médiation soit réalisé sur le long terme. Or, en matière de gouvernance du projet, il semble que le « local » soit peu écouté. Le dossier est géré directement par le cabinet de Christophe Girard ; et l’adjoint à la culture du 19ème arrondissement, Joel Houzet (Parti Communiste), se plaint de n’être ni écouté, ni même informé de l’évolution du dossier. C’est pourtant lui qui doit présenter le projet et répondre aux

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