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Une concertation déconcertante

Vers l’instrumentalisation de la culture off dans les politiques

E. Les affaires culturelles : une porte de sortie honorable

2. Une concertation déconcertante

Les Frigos sont-ils une sorte de phalanstère créatif où les artistes s’entraident face à l’adversité et vivent en harmonie ? La séduisante image d’Epinal est à relativiser : plus qu’une communauté, le 91, quai de la Gare est un immeuble occupé par des individus aux intérêts divergents face auxquels les acteurs institutionnels sont parfois décontenancés.

a. Phalanstère ou « nœud de vipères »132 ?

Les premiers occupants du 91, quai de la Gare sont arrivés au début des années 1980. Les plus anciens d’entre eux se côtoient et se connaissent depuis plus de vingt ans, ce qui crée des liens d’amitié … mais aussi des conflits. Si la lutte pour le respect de leurs droits et le maintien du bâtiment a pu fédérer les individus contre un « ennemi » commun (la Semapa), comme dans toute communauté humaine, des divergences apparaissent rapidement. Celles-ci sont accentuées par la promiscuité et la cohabitation, provocant des problèmes de voisinage et de relations interpersonnelles. Ces divergences entre individus sont également portées par les différences entre les associations : les objectifs de la lutte, le territoire d’intervention (le bâtiment ou la Zac), la présence (ou non) d’une idéologie supportant l’ensemble des actions de l’association, etc. Ces conflits, latents ou explicites, transparaissent fortement au cours des entretiens avec les responsables associatifs ; ils se cristallisent autour de plusieurs problèmes.

• Quelle est l’association la plus représentative et la plus légitime ?

Qu’est-ce qui fonde la légitimité d’une association : le nombre de ses adhérents (l’Apld 91) ou sa capacité à les représenter réellement et défendre les intérêts de ses membres (l’association des locataires) ?

J’ai fondé Apld, parce que dans la première association, il y avait des frileux qui n’osaient pas s’attaquer à Jaques Toubon, qui étaient prêts à signer un départ à condition qu’ils soient suffisamment rapidement reclassés ailleurs […] le public nous l’a bien rendu puisqu’il a compris que c’était pas non seulement nombriliste, et c’est comme ça que 900 personnes ont adhéré en payant une cotisation. Et 5000 personnes ont signé des listes.

[…] je ne parle pas de l’autre association, je parle de celle-là, Apld, qui est majoritaire ici, hypra majoritaire, l’autre ne m’intéresse pas. Donc, cette association a toujours retiré sa fierté du fait qu’elle était dans tous les débats, sur l’ensemble des jurys d’architecture, sur l’ensemble des débats, sur l’ensemble des préoccupations, et en particulier aussi, sur le 91.

Jean Paul Réti, fondateur et ex-président d’Apld 91

Il y a combien d’adhérents à l’association des locataires ?

Je dirai 35, quelque chose comme ça. Ils sont plus nombreux à Apld, je vais vous dire pourquoi. Parce que pour être membre de l’association des locataires, il faut être locataire, on ne prend pas les sous-locataires qui ont un statut précaire par essence, et il faut avoir un bail en état de validité, c'est-à-dire qu’on n’a pas pris, parce qu’on ne peut pas défendre avec un avocat quelqu’un qui n’a pas un bail, qui a perdu son bail. Donc, je veux dire qu’il y a des gens qu’on refuse parce qu’on ne peut pas honnêtement vous prendre votre argent si on ne peut pas vous défendre. Apld, n’importe qui peut s’inscrire. Alors, à une époque, Jean Paul me disait : on a 2000 adhérents. Je disais : ok, t’as 2000 adhérents. Et je ne trouvai pas très bien qu’il faisait signer quand on avait les portes ouvertes en

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Expression utilisée par Gilbert Carrère lors d’un entretien pour désigner les relations entre les associations des Frigos.

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bas des adhésions. […] c’est très ambigu le fait de faire signer tout le monde. Je suis contre les pétitions et contre ce genre de truc parce que ça n’a pas de sens. Je crois que les gens doivent se battre où ils sont.

[…] Et ils sont nombreux dans cette association [Frigos Arts] ?

[…] ils ont assez vite ratissé des adhésions parce que c’était 10 euros, et puis que les gens se sont dit, dans le bâtiment les gens sont un peu irresponsables malgré les informations qu’on leur donne par les papiers ou en assemblée générale, parce qu’on leur dit, on est des artistes, frigos-art, 10 euros. Mais les adhérents, quand on discute, ont tout de suite compris qu’ils n’ont toujours pas de bail et que c’est pas avec Frigos art qu’ils vont en avoir un, et ainsi de suite. C’est un truc pour le moins très très ambigu leur histoire.

Jacques Limousin, président de l’Association des Locataires

• Quels sont les objets et les moyens de la lutte ?

Faut-il se concentrer sur le problème du 91, quai de la Gare (association des locataires) ou s’intéresser à l’ensemble de la Zac (Apld 91) ? Faut-il procéder de manière festive et « citoyenne » par des happenings politico-artistico-territoriaux (Apld 91) ou mobiliser le droit et la justice à l’aide d’un avocat (les deux associations mais surtout l’association des locataires) ?

Il y a eu à un moment donné un clash entre je pense une partie des gens de l’association et, entre autres, Jean Paul, qui avait une position beaucoup plus … idéologique. Il y a eu un clash et il a créé Apld. Ce qui a eu en même temps le mérite, parce que je reconnais vraiment son travail, de nous rapprocher du quartier et des associations autres, ça c’est bien.

[…]Mais, il y a des trucs auxquels je ne crois pas comme action. Alors que Apld était plus sur les actions de « terrain », qui sont sans doute efficaces quand même. D’occupation, comme on dit, enfin d’occupation… occupation du terrain devant, avant qu’Holloway s’installe, mais, je trouve quand même très misérable de planter trois arbres et, parce qu’une occupation au bout de deux jours, c’est la zone. Je crois qu’il faut, même si je pense que ce n’est pas des mauvais moyens, mais, il faut se battre avec les moyens qu’on a. Et encore une fois, je crois qu’on a très très très longtemps, et Jean Paul nous disait encore y’a pas longtemps : faut pas prendre un avocat. Et je lui dis : tu déconnes, parce que moi, mon autocritique c’est qu’on aurait du depuis très très longtemps prendre un avocat, parce que, et d’ailleurs quand Jean Paul dit ça, il est en contradiction avec ses positions parce que quand on a fait des recours, c’était avec avocat. Les recours, c’est avec avocat, je veux dire, y’a pas de secret. Donc, je pense que et sur la concertation, et sur toutes ses actions-là, je fais mon autocritique.

Jacques Limousin, président de l’Association des Locataires

Doit-on s’arc-bouter sur une ligne dure et politisée (Apld 91) ou peut-on faire quelques concessions face à des réalités économiques (association des locataires) ?

On s’est battu pour l’histoire Holloway. Et à un moment donné, étant donné que c’est là qu’on voulait mettre nos 4000m², évidement, en angle de rue et en bord de Seine, la Ville n’aurait pas suivi. Donc, il était possible, la Semapa avait proposé, que derrière, au sud, on mette les 4000m² d’un tenant. A l’époque, Apld, qui voulait pas lâcher Holloway, dont l’analyse que nous faisions était que ce n’était pas jouable, n’a pas voulu donner suite.

Jacques Limousin, président de l’Association des Locataires

Les associations ont quand même des avis assez différents, entre elles, les deux associations ne sont pas d’accord non plus sur la méthode qui faut appliquer pour les installer ces ateliers.

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• Dans quelle mesure les conflits de personnes interviennent-ils dans la concertation ?

Les rapports de voisinages et la promiscuité alimentent des reproches voire des rancunes entre les occupants.

Combien de fois j’ai entendu cette réflexion, aussi bien de journalistes, Tonino Serafini de Libération, […] dit : oui mais moi je connais tout le monde chez vous. Oui, il connaît France Mitrofanoff bourgeoisement installée avec un architecte de mari très connu, Mitrofanoff. Ce journaliste connaît, comme les gens de la culture connaissent un certain nombre de gens où ils sont reçus avec Whisky sur la table, avec tapis brodé et tout le merdier.

Jean Paul Réti, fondateur et ex-président d’Apld 91

Et donc, avec Jean Paul, on a beaucoup de points communs, même si je pense qu’il faudrait beaucoup plus de rigueur et beaucoup plus de…, c’est quand même un peu le bordel ici, aussi, avec les gens, c’est quand même assez hallucinant. Jean Paul, que j’aime bien, Jean Paul stocke son bois en bas de l’escalier qui est une vraie cheminée, et s’il y a un feu, s’il y a un con, parce qu’il y a des gens un peu qui zonent. Mais Jean Paul stocke du bois en bas de l’escalier. Je dis : Tu déconnes parce que un con met le feu, et qu’est-ce que tu fais, là ? C’est une cheminée cet escalier rond. Bon, bref, chacun un peu ici bidouille, ce qui n’est pas bien. C’est pas que ce n’est pas bien, c’est que si on a au moins un minimum de conscience collective, on ne fait pas ça, parce que c’est tellement… Les gens ne se rendent pas compte.

[…] Y’a vraiment des cons ici. Il ne faut pas enjoliver ce lieu. Et Jean Paul n’aime pas trop ce discours, mais ce lieu est, comme n’importe quel espace parisien, dans sa diversité. C’est embêtant parce que quand vous menez un combat déjà tellement difficile ou des combats tellement difficiles, ça fait chier de voir des gens comme ça qui sont irresponsables.

Jacques Limousin, président de l’Association des Locataires

• Quelle est la conception du 91, quai de la Gare que l’on souhaite promouvoir ?

S’agit-il d’un « site de production et de création » qu’il faut protéger et développer (Apld 91 et association des locataires) ou d’une « cité d’artistes » (association Arts Frigos) ? Il existe, en effet, une nouvelle association qui a pour objectif de promouvoir les événements et activités artistiques aux Frigos (Arts Frigos), sans intervenir dans la concertation. Cette mise en exergue du caractère « artistique » du lieu déplait fortement aux autres associations ; d’autant plus que cette association est à l’initiative du site Web des Frigos, où il n’est plus question du « site du 91, quai de la Gare », et qui présente le lieu comme une cité « d’artistes ».

[Jean Paul Réti] est tout à fait d’accord avec nous pour cette espèce de dérive des artistes ici, qui d’ailleurs sont souvent des gens qu’ont pas de statut, il y a une dérive ici de gens un peu, sur un avis que je partage pas du tout, pensant que la société a des devoirs par rapport à des artistes qu’auraient des droits. C’est complètement faux.

[…] C’est pour ça que les Frigos c’est trop réducteur. C’est pour ça que ces imbéciles de Frigos-Arts n’ont toujours pas compris ça, entre autres.

Frigos Art, ils sont là depuis longtemps ?

Oh, c’est une association de gens d’ici, qu’ils ont créé y’a pas longtemps, et là, on est franchement très très très très en désaccord, y compris Apld, avec eux. Et en faisant un truc Frigos Art, ils ont rien compris. Justement, il ne faut pas dire Frigos

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Ni art. Alors en plus, ils ont créé un site internet qui s’appelle les Frigos. Ce que je trouve vraiment abusif. Evidement, ils ont le droit. Maintenant, on n’a pas le droit, nous, parce qu’ils étaient avant. C’est quand même un scandale. On peut pas les attaquer mais il faut qu’on aille leur casser la gueule parce qu’ils ne peuvent pas s’approprier avec une technologie passe-partout, un nom pareil.

[…] ils sont très ambigus, ils nous ont mis tous dessus, mais on est dessus mais on n’est pas dessus, on est dessus un peu, mais pas beaucoup. Et ils passent leur temps à écrire des conneries, des conneries et à être complètement dans l’ambiguïté par rapport à ce qu’on essaye ici de défendre, en se disant on voudrait être aidé… Alors, eux, ils demandent l’aide des gens dont on ne veut pas l’aide. Donc, ça ne se passe pas bien avec eux. Et ils continuent, ils continuent comme si ils n’entendaient rien.

Jacques Limousin, président de l’Association des Locataires

• Quelle est la nature de l’intérêt que l’on défend : général, collectif ou individuel ?

Pour défendre un intérêt collectif (la sauvegarde et la conservation du bâtiment et de ses occupants), les associations ont mobilisé un discours de légitimation basé sur la notion d’intérêt général, par exemple autour du thème de la conservation du patrimoine industriel. Mais les individus poursuivent également des objectifs plus personnels en fonction de leurs intérêts personnels et professionnels. En effet, les différences de statuts (voir plus haut) entre les occupants peut expliquer un manque d’empressement à voir le dossier conclu et les nouvelles conventions signées car cela impliquerait que les plus anciens occupants (qui sont également les plus mobilisés) paieraient un loyer plus élevé qu’actuellement. Dans un autre registre, certains occupants sont très impliqués dans la bataille sur les 4000m² car ils espèrent en tirer profit pour développer leurs propres activités. Par exemple, Stéphane Gérard, artisan, a proposé de créer un centre de formation autour des nouveaux matériaux dans les locaux à créer, que son entreprise gérerait133.

• Qui participe réellement aux actions des associations ?

Ceux qui se mobilisent, interviennent, participent à la concertation y sacrifient beaucoup de temps et d’énergie. Ils se lassent et s’agacent de ceux qui ne s’impliquent pas et attendent passivement que la situation s’améliore. Mais il semble également qu’ils sont ceux qui ont le moins intérêt à ce que le problème des statuts soit réglé rapidement (leur loyer serait réévalué).

Qui va prendre la relève ici ? Nous, on connaît les dossiers. Moi, c’est un peu proche des boulots que je fais, mais je me rends bien compte. Il y a pleins de gens ici qui me disent : alors, ça en est où ? Dis donc, tu ne nous tiens pas au courant. Alors, le plus con, c’est : ah dis donc, on n’est pas informé. Le mec qu’est pas là, qui s’en fout, qui cotise même pas les 30€ qui font qu’on peut faire des photocopies, bosser. Je vous dis pas, moi ça me coûte cher d’être présent à l’association, les milliers de téléphone, de portable, de machin, sans compter le temps, c’est hallucinant.

Jacques Limousin, président de l’Association des Locataires

Ces désaccords et divergences transparaissent lors des réunions du groupe de travail, et d’une manière générale entravent le bon déroulement de la concertation et le règlement des problèmes. Relativement unanimes pour définir ce à quoi elles s’opposent, les associations peinent à se rassembler autour d’un projet commun. Pourtant, ayant bien compris que la Ville n’oserait pas les déloger, les occupants peuvent se permettre de faire durer la concertation.

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b. Les états d’âme d’un aménageur

Face à ces blocages, les institutions aménageuses se trouvent désarmées. Il est plus difficile de discuter voire négocier avec des interlocuteurs développant des propositions contradictoires134. L’image du phalanstère se retourne pour faire place à celle du « salmigondis […] dans lequel

plus personne ne retrouve ses petits » (Préfet Carrère). Les blocages et l’opposition systématique, d’une part, et le faible portage politique, d’autre part, placent l’aménageur dans une position délicate, alors qu’il souhaiterait un soutien plus fort et une prise de décision plus tranchée de la part de la Ville.

Après 2002, il n’y a pas eu de réunion ?

Non. […] Il n’y en a pas eu. Parce qu’il y a un moment, je veux dire, ça sert plus à rien. Il faut arrêter. Moi je ne suis pas maso.

[…] A nouveau je suis content de vous témoigner de l’âpreté des débats. […] parce que je peux vous dire que quelques fois on repartait avec le moral dans les chaussettes, en se disant mais peut-être qu’on a tort en fait. Peut-être c’est nous qui avons tort. […] Franchement, je vous assure, il y a des moments, on se disait : mais, est-ce qu’on se goure pas ? Est-ce que c’est pas nous qui sommes dans l’erreur ? Peut-être ils ont raison finalement. Ce projet, ce n’est pas bien, ce n’est pas comme ça qu’il faut le faire. Ce n’est pas bien. La bibliothèque est moche, les bâtiments sont moches, l’urbanisme est nul, les espaces publics sont à chier, rien ne marche. Bon, et à nouveau, c’est vrai, je me souviens d’avoir lu, quand je lis dans le Monde que Raymond Barre fait le rêve à la Martin Luther King, en disant qu’il a rêvé de Lyon Confluence, mais on rêve. On rêve qu’un politique porte un projet comme ça.

Gilles de Montmarin, directeur délégué de la Semapa

Ses doutes et questionnements sont partagés par le garant qui, face aux associations, se sent perdu, ne sachant plus vraiment ni ce qui les motive ni ce qui les sépare.

Oui, ce n’est pas clair parce qu’ils s’entendent pas très bien entre eux. […] Les deux associations elles-mêmes sont partagées entre elles d’une part, et d’autre part entre les anciens et les nouveaux : les anciens connaissent tout, ont envie de rester, etc. Il y a tout un salmigondis là-dedans dans lequel plus personne ne retrouve ses petits. Les associations non plus d’ailleurs, je crois. Et la Ville de Paris, pas du tout. Et elle veut se dégager de tout ça.

[…] Là-dedans, il y a le point dur, à mon avis c’est le seul point dur qui reste, celui des Frigos. […]L’association Limousin est constituée plutôt d’anciens. A mon avis, ce sont les anciens de l’affaire, plutôt. Maintenant, un homme comme Gérard, qui est un actif de l’affaire, et un des partenaires difficiles pour la Ville de Paris, lui est là aussi de tout temps, et je ne crois pas qu’avec Limousin ça marche très bien. Je vais vous dire : j’ai renoncé à essayer de comprendre ce qui se passe entre eux. Et pour la raison que tout ce monde-là vit ensemble, et que vient un moment où on ne peut plus démêler ce qui les sépare vraiment d’objectif, et ce qui les sépare ou ce qui les unit sur un plan beaucoup plus personnel, subjectif et autres. Ça, j’arrive plus à savoir. Et puis, ils ont renouvelé leur bureau en plus. Il y a eu quelques changements, à des dates assez récentes, et, l’autre association, Apld 91, m’a paru avoir renouvelé son bureau en le rendant plus perméable à la négociation avec la Ville de Paris. J’ai cru comprendre ça. Et je croyais que c’était ça, jusqu’au moment où on nous a ressorti l’histoire de l’emphytéose. Je me suis dit : alors ça, je comprends plus rien. C’est un peu triste de vous dire ça, mais j’en suis là.

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Les difficultés pesant sur la concertation avec les associations du 91 ressemblent à celles rencontrées lors de négociations avec les collectifs d’artistes squatters (divergences des intérêts, des objectifs et des idéologies).

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Vous, le garant, neutre, vous êtes face à des acteurs dont vous n’arrivez pas à comprendre finalement les objectifs ?

Oui. J’arrive plus à comprendre très bien. Oui.

Préfet Carrère, Garant de la concertation

Cette incompréhension des objectifs poursuivis par les associations perturbe la concertation et freine la résolution des problèmes ; d’autant plus qu’elles se contredisent et changent parfois

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