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Les enjeux identitaires, conjugaux et sociaux de l’infertilité

4.2 L’infertilité : « un enfant si je veux, quand je veux mais si je peux »

4.2.4 Les enjeux identitaires, conjugaux et sociaux de l’infertilité

Les enjeux identitaires, conjugaux et sociaux liés à l’infertilité sont multiples et les remises en question qu’ils impliquent sont souvent vécues difficilement par la plupart des individus et des couples concernés. Les propos des participants illustrent concrètement ces difficultés et font aussi état d’une uniformité notable, voire surprenante, en ce qui a trait aux rôles sexuels et aux statuts (féminins et masculins) distincts en regard de la reproduction et de l’enfantement. Les enjeux reliés au vécu de l’infertilité sont abordés sous trois angles distincts : une première partie s’intéresse aux enjeux identitaires et à la question du genre dans la façon d’aborder et d’appréhender l’infertilité. Dans un deuxième temps, c’est la dimension conjugale qui retient notre attention, c’est-à-dire l’impact de l’infertilité sur le couple. Puis, finalement, une troisième partie explore la dimension sociale de l’infertilité et tente de déterminer en quoi celle-ci constitue

5 Dans bien des cas, c’est le début des procédures d’adoption qui marque un point tournant : c’est souvent à ce moment bien précis que le désir d’enfant du couple devient connu de l’entourage et qu’il revêt un caractère public.

une expérience publique qui doit être négociée avec la famille, le milieu de travail et l’entourage plus élargi.

4.2.4-a) L’infertilité comme cassure identitaire « genrée »

Dans une étude portant plus précisément sur la stérilité masculine, Perret (1994) souligne que le fait de se reproduire « renvoie immanquablement à ce qui touche à la descendance et au souci

que tout un chacun a d’échapper à la mort » (1994: 130). Ainsi, dans bien des cas, l’infertilité se

présente comme une cassure dans la suite des événements imaginés par le couple, une cassure d’autant plus importante que la contraception a laissé croire que le processus de reproduction était parfaitement prévisible et sujet au contrôle humain. Par conséquent, la perte de contrôle sous-jacente à l’infertilité est souvent difficile à gérer :

Quand on désire avoir quelque chose, souvent… ben en plus, notre génération, pas les autres générations, je te parle vraiment juste de notre génération, quand on veut quelque chose, on part et on va le chercher! Ou tu économises pour l’avoir parce qu’il y a des choses qui sont plus dispendieuses. Alors, à partir du moment où tu décides d’avoir un enfant (tu remarqueras que c’est pas mal ça) il faudrait que tu tombes enceinte pas mal là là, parce que LÀ, tu es prêt! Avant ça, tu n’en voulais pas tout de suite, tu n’étais pas prêt! Mais là, tu le veux et quand tu le veux, tu le veux là! Et là, tu n’arrives pas à avoir ce que tu veux. C’est dur de désirer quelque chose et de ne pas pouvoir l’avoir! (Laurence).

D’un côté, le contrôle de la reproduction via la contraception situe l’enfantement dans un espace prévisionnel (ou disons de calcul) et va dans le même sens que l’adage « un enfant si je veux et

quand je veux ». De plus, l’enfantement est abordé comme un phénomène naturel, comme une

capacité intrinsèque à chaque être humain. Il devient alors un ‘‘phénomène naturel contrôlable’’ : « L’infertilité te met devant la réalité que d’avoir des enfants… parce que souvent ça a l’air

d’être un droit acquis ou comme une normalité. Quand t’es confronté à ça (infertilité), tu dis ‘‘oups!’’ Ça te remet les yeux dans les trous. Ce n’est pas toujours comme dans le livre. Ça fait réfléchir différemment. Des enfants, on ne se pose pas la question ; ‘‘ça arrivera tu, ça arrivera tu pas? Ça va arriver’’. Point. C’est quand il n’arrive pas que ça chambarde bien des affaires »

(Jérôme).

Il est donc vrai que dans notre société, l’infertilité agit comme élément déstabilisateur et qu’elle est profondément en rupture avec la prévisibilité et l’organisation du présent et du futur du couple (Becker 2000). Ainsi, les problèmes d’infertilité font poindre une nouvelle réalité qui n’avait pas

été envisagée par les couples et qui, dans certains cas, affecte profondément les identités de genre:

C’est sûr que tu te demandes s’il y a un truc qui ne marche pas en toi. Tu te dis ‘‘bin voyons, est-ce que j’ai un défaut de fabrication?, Qu’est-ce qui se passe?’’ Et en plus, moi, j’avais tout le temps des belles courbes de température, fait que tu te dis ‘‘bin voyons il est où le problème?’’ C’est sûr que par rapport à ma féminité, j’ai eu des questionnements. Un moment donné tu te dis ‘‘Mais est-ce que je suis une vraie femme?’’ Ça fait ça dans ta tête un peu, parce que tu te dis que le lien de la femme avec la fécondité… ça fait partie de ton identité et même encore des fois, à chaque menstruation, je me dis ‘‘moi ça m’aura servi à rien dans ma vie d’avoir ça’’. C’est comme tout l’appareil que j’ai là, il n’aura jamais servi à rien, et j’ai enduré tous les maux qui vont avec […] Mais ça ne me manque pas d’avoir un bébé dans mon ventre. Ça, ça ne m’a jamais manqué. Non c’est vraiment plus par rapport à la féminité, c’est vraiment ça qui a été le plus eh… comme si t’étais pas une vraie femme parce qu’une femme pour moi, c’est complet dans la maternité (Josée).

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à soulever cette question et à insister sur l’importance de la maternité dans la définition identitaire féminine : « moi, quand j’ai eu mes

règles la première fois, j’étais contente; c’est ce qui allait me permettre d’être mère! Tu comprends-tu? Donc d’enfanter un enfant de mon conjoint, dans ma conception à moi… c’est peut-être d’une vieille génération, mais c’était de lui prouver l’amour que j’avais pour lui. Tous ces deuils-là, il a fallu que je les vive parce que je n’en créais pas moi d’enfant » (Danielle). Par

contre, les positions et les explications mises de l’avant par les participants entrent parfois en contradiction : d’un premier abord, l’infertilité masculine attaquerait plus directement la masculinité des hommes. Par contre, tant les hommes que les femmes s’accordent pour dire que l’infertilité et le fait de ne pas pouvoir enfanter ont un impact plus important pour la femme qui en plus de devoir renoncer à un enfant biologique, se voit refuser l’accès à la grossesse6 : « c’était

surtout de le porter, je voulais porter un enfant. Quand tu es une femme, tu as le goût d’avoir un enfant et de vivre une grossesse. Je ne sais pas… j’avais le goût de ça » (Catherine). Dans une

étude qui explore comment se pose la question de l’enfant chez des adultes de plus de 40 ans qui en n’ont jamais eu, Donati (2003) soutient que « les hommes semblent moins concernés par la

norme de la procréation » et que le fait « ne pas être père, ne porte pas atteinte à leur identité sociale » puisque la paternité est entrevue comme une « dimension secondaire de leur identité qui

6 Plusieurs participants (tant chez les hommes que chez les femmes) considèrent les problèmes d’infertilité de la femme moins lourds qu’un verdict d’infertilité masculine, dans la mesure où l’infertilité masculine est considérée plus irrévocable que les divers problèmes féminins : « j’étais préparé à l’idée que c’était peut-être ma faute et j’étais

prêt à entendre la nouvelle que c’était ma faute (l’infertilité). Quand j’ai entendu que non, c’était plutôt la faute des trompes de Fallope bloquées, j’ai tout de suite pensé, ‘‘ce n’est pas grave, on va trouver une solution’’ : je pensais comme ça tout le temps » (Robin)

la renforce mais qui ne la définit pas totalement » (2003 : 49). Selon l’auteur, la situation se pose

tout autrement pour les femmes sans enfant qui doivent subir des jugements plus négatifs en regard des normes sociales qui définissent le couple et la famille: « Notre société définit un temps

légitime pour l’amour autosuffisant, celui de la rencontre et de la mise en couple. Mais ce temps doit être dépassé et ouvrir sur le désir d’un lien plus altruiste : celui de la parentalité » (Donati

2003 : 50).

Dans le cas de la présente recherche, il est aussi possible que les difficultés vécues par les hommes sur le plan identitaire ou émotif soient tout simplement moins bien exprimées par ces derniers, comme le soulève d’ailleurs Alain : « C’est des bouts difficiles. Je ne peux pas te dire

lequel des deux prend ça plus mal que l’autre. Je pense que pour le côté féminin, c’est peut-être plus dur parce que la femme le sent peut-être en elle. Ce sont des grosses déceptions et peut-être qu’elles l’expriment plus que nous autres » (Alain). La même observation est relevée par une

internaute dans une discussion au cours de laquelle les femmes partagent les difficultés qu’elles rencontrent dans leurs démarches : « Hum... moi les filles je pense que vos copains sont juste

comme tous les gars... nous les filles, on sent le besoin de débattre du sujet en long et en large mais pas eux. Moi non plus mon chum n'a jamais vraiment voulu qu'on en parle...et c'est encore comme ça. Des fois j'ai l'impression qu'il préfère oublier »7. Chose certaine, en contexte d’entretien (et cela est probablement aussi dû au fait que ces hommes sont aujourd’hui devenus pères adoptifs), les hommes demeurent assez discrets sur ce sujet et hésitent à s’exprimer directement sur l’effet de l’infertilité sur leur identité masculine ou encore sur l’importance qu’ils accordaient au départ au fait d’avoir un enfant biologique. Par exemple, lors d’une situation en particulier, alors que l’homme avait quitté temporairement l’entretien pour aller coucher l’enfant, sa femme a mentionné que son mari tenait un peu plus qu’elle à entreprendre des démarches en clinique d’infertilité, et qu’il souhaitait beaucoup avoir un enfant biologique, du moins initialement. Pourtant, plus tard en cours d’entrevue, l’homme, ayant alors réintégré la discussion, soutenait que la ‘‘provenance’’ de l’enfant lui importait peu: « moi je voulais un enfant:

biologique, pas biologique, ça ne me dérangeait pas » (Christian). Dans ce cas-ci, l’homme

n’aborde pas du tout la question du désir d’enfant biologique ni les difficultés identitaires liés aux

échecs médicaux et n’eût été des premiers propos de sa femme, il aurait été impossible de connaître cette version antérieure: une réaction qui peut s’expliquer par une tendance masculine à demeurer plus discret sur ces questions, mais qui peut aussi être associée à un désir de protéger sa femme d’un quelconque sentiment de culpabilité (infertilité féminine). Certes, d’un premier abord, cette situation (Laurence et Christian) semble passablement contradictoire : par contre, l’analyse des trajectoires des participants montre comment leurs représentations et leurs définitions de la reproduction, de l’enfant et de la famille dans son ensemble se sont modifiées et transformées au fil du temps et des expériences vécues. L’entretien, ayant lieu dans un cadre ponctuel, met davantage en évidence les représentations qu’ils entretiennent à ce moment précis de leur trajectoire et rend plus difficilement accessibles les représentations primaires.

N’empêche que dans l’ensemble, les participants sont nombreux à croire que les problèmes d’infertilité ne sont pas vécus de la même façon par les hommes et par les femmes. D’une part, les hommes exprimeraient moins leurs sentiments et seraient plus enclins à endosser le rôle du ‘‘supporteur qui épaule sa conjointe dans cette épreuve’’. Plusieurs hommes admettent avoir ressenti le besoin de protéger leurs femmes des souffrances vécues et renouvelées (presque chaque mois pendant parfois plusieurs années):

Une autre conséquence pour moi qui, je pense, était dans ma tête, c’est que c’était important pour moi d’être comme… je ne sais pas… d’être plus fort, d’être le gars fort de notre couple parce que j’ai vu qu’elle était dans une situation délicate au début. Elle était tellement déçue qu’on ne puisse pas avoir d’enfant, sa famille était vraiment détruite aussi par la nouvelle, alors pour moi eh… moi j’ai réagi moins que tout le monde, pas parce que je le voulais, mais parce que je me suis mis la pression d’être solide émotionnellement. Mais à ce moment-là, je me disais qu’il fallait que je sois stable et solide, que je sois fort pour elle, pour sa famille aussi. (Robin)

H: Pendant des années, à chaque mois, il faut que tu la remontes parce qu’elle a le moral à terre. Faut pas que tu… moi je me l’étais dit au début ‘‘Faut que tu montres que…’’

F: Il me frustrait dans ce temps-là, c’était encore pire!

H: Ouin, mais si j’étais tombé dans le même pattern que toi, ç’aurait été démoralisant F: Oui c’est vrai

Q: OK, toi t’essayais de garder le moral pour pas…

H: Oui, je me l’étais tellement dit au début qu’il ne fallait pas que ça paraisse, que je me suis fait une carapace et ça me faisait plus rien.

Q: Fait que toi t’essayais de garder un peu le contrôle de la situation?

H: Tu n’as pas le choix, elle, elle est à terre, ça prend quelqu’un pour la remonter là! F: T’as bien fait ça [rires] » (Jeanne et Paul)

Christian, il m’a tout le temps dit ‘‘Laurence, toi ça t’affecte beaucoup plus que moi fait que si moi aussi je panique, comment je pourrai faire pour te rassurer ?’’. Et en plus Christian,

c’est un tempérament comme ça là, toujours calme et qui ne parle pas beaucoup. Il est comme ça Christian, ce n’est pas une personne stressée de nature, très rarement des problèmes et pas mal juste des solutions. Il est vraiment comme ça, mais des fois ça me fâchait, je venais en maudit après parce qu’il n’était pas assez stressé, il n’était pas assez sur les nerfs: ‘‘Comment ça donc, tu ne m’en parles jamais et c’est toujours moi qui t’en parle, comment ça donc?!’’ ‘‘Ouin mais Laurence, s’il fallait que je sois comme toi, c’est sûr que ça ne marcherait pas’’ Fait que de par sa façon d’être, il me rassurait (Laurence).

À plusieurs égards, les rôles sexuels en contexte d’infertilité semblent assez marqués : si c’est souvent à l’homme qu’incombe la tâche de supporter les déceptions vécues par les femmes (déceptions prétendument plus intenses pour elles que pour eux) et de conserver une attitude optimiste et forte, celles-ci sont tout de même loin de se poser dans un rôle de victime. Dans plusieurs cas, c’est la femme qui entreprend de nouvelles démarches, qui émet des propositions et qui pousse la réflexion vers d’autres alternatives8: « Ça a été difficile pour Fabrice parce que…

lui il fallait qu’il donne son sperme, et ce n’est pas naturel et les gars là… Fabrice en tous cas, lui il disait ‘‘Bin laisse donc faire la nature!’’. C’est toujours moi qui l’amenais vers les eh… lui il aurait laissé faire la nature. Comme pour l’insémination, c’est moi qui amenais des solutions possibles. Je pense que je forçais plus que lui; en même temps, il embarquait fait que j’imagine que je ne forçais pas tant que ça » (Odile).

D’autre part, les hommes seraient plus attachés à la fierté liée au fait de se reproduire : « je pense

que pour un homme c’est différent aussi. Pour eux, l’infertilité, ça vient comme affirmer que leur testostérone de mâle n’a pas marché et qu’ils n’ont pas été capables de faire un bébé à leur femme. Leur virilité mâle est remise en question » (Danielle). Cette position est clairement

exprimée dans un forum de discussion traitant de l’infertilité et dans lequel plusieurs femmes échangent au sujet de la réticence de leur conjoint à recourir à l’insémination artificielle avec donneur de sperme : « Tout d'abord tu dois savoir qu’un homme et une femme ne ressentent pas

le besoin d'enfant de la même manière. Un homme voit ses enfants comme une preuve de virilité, des descendants de sa lignée si je peux dire. Il n'arrive pas à faire son deuil de ça, c'est tout. Nous les femmes, un enfant peu importe le père, tant que c'est un enfant en santé qu'on pourra

8 D’ailleurs, dans presque tous les cas (comme nous le verrons ultérieurement dans la section 5.1), le projet d’adoption est proposé par la femme.

aimer. L'amour d'un père passe par la fierté : certains sont capables de ça envers des enfants qui ne sont pas les leurs et d'autres ont plus de difficulté»9

Quoique les rôles et identités de genre occupent une place importante dans l’expérience de l’infertilité, il importe quand même de montrer la flexibilité de ces rôles : ce ne sont pas toutes les femmes qui faisaient intervenir la maternité et la grossesse dans la définition de leur identité féminine; dans certains cas, les femmes ressentaient le désir d’avoir un enfant, mais n’étaient pas attirées par la grossesse. Évidemment, le rapport des femmes à l’enfantement a une conséquence sur le vécu de l’infertilité ; les femmes ayant un rapport plus distant à la gestation et à l’enfantement sont aussi celles qui ont vécu le moins difficilement leur infertilité :

Et moi en plus, ça tombe bien parce que je ne suis pas la fille qui toute sa vie a voulu être enceinte. Ce n’était pas ‘‘je m’imagine en bedaine, et je trippe là’’. Les gens trouvent les femmes enceintes belles; moi je les trouve belles jusqu’à temps qu’elles soient énormes : là je trouve que ça n’a pu l’air trop confortable (rires). Ç’aurait été correct si j’avais été enceinte, mais ce n’est pas quelque chose qui me manque, je ne peux pas te dire ‘’j’aurais voulu porter un enfant, j’aurais voulu une bedaine…» fait que tant mieux que ça l‘ait tombé sur une fille comme moi d’avoir de la difficulté à avoir un enfant. Imagine la fille à qui ça arrive et qui elle toute sa vie a voulu porter un enfant et l’allaiter (Félicia).

F : En fait, moi l’accouchement, ça ne me disait rien du tout du tout du tout du tout Q: Ça te fait peur?

F: Oui, oui, ça ne me dit rien du tout du tout. Ça me fait peur et je ne pouvais pas m’imaginer être 9 mois à être stressée de ne pas savoir comment ça va se passer à l’accouchement et tout ça (Laurie).

Il apparaît donc pertinent de mentionner que malgré l’importance qu’accordent certaines participantes à la maternité et plus précisément à la grossesse, d’autres se distancient de cet élément de définition de l’identité féminine. Une réflexion relativement banale, mais qui démontre que l’accomplissement de la féminité ne passe pas nécessairement et invariablement par le processus d’enfantement.

4.2.4-b) Infertilité et conjugalité

Sur le plan médical, l’infertilité est la plupart du temps attribuée à l’un ou l’autre des membres du couple et plus rarement aux deux. Parallèlement, l’infertilité est aussi vécue à sens unique en

milieu clinique puisque le corps de la femme demeure le principal lieu d’investigation médicale, et ce même lorsque les causes d’infertilité demeurent inconnues ou qu’elles sont attribuables à l’homme.

Par contre, dans le quotidien, la situation se présente différemment et l’infertilité est la plupart du

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