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Chapitre 5 : L'engagement dans le milieu coopératif

5.6. L'économie locale

Cette façon de voir l'emploi en milieu coopératif et d'autres éléments du discours des répondants montrent qu'en fait, chez les répondants, le modèle coopératif apparaît plus comme un outil pour se réunir en communauté locale qu'une idéologie. En effet, l'idéologie, en elle-même, est plus large que le modèle coopératif. L'idéologie est basée sur la proximité et sur les petites structures. Ainsi, bien que les répondants aiment le milieu coopératif, ils semblent préférer les petites entreprises, même si elles ne fonctionnent pas selon le modèle coopératif, que les grosses entreprises, coopératives ou pas. Les grosses coopératives, pour leur part, sont vues comme des entités qui utilisent l'idéologie coopérative pour assurer l'engagement et l'adhésion des travailleurs à leur modèle : « Je pense que c'est autant que ça crée l'ambiance de travail plus intéressante parce que tu t'impliques. C'est très néolibéral comme truc, je pense. C'est une nouvelle manière de faire la responsabilisation de tes employés puis de l'attacher à ta… enfin autant à ton produit qu'à ton magasin, qu'à ta filiale là. » (Charles, MEC) Même une coopérative comme Zone, qui est somme toute assez modeste, peut apparaître comme trop grosse, comparée à de petites entreprises de proximité : « Coop Zone, admettons. Tu sais, même, je préfère aller dans des plus petites librairies, en tout cas. » (Charles, MEC) Par le fait même, d'autres entreprises locales, même si elles ne sont pas coopératives, sont considérées comme faisant partie de l'idéal local et indépendant : « Moi je vais pas chez Walmart, et je vais pas chez ClubPrice. […] Moi j'ai des convictions, puis je vis à la campagne, puis quand j'achète à ma petite quincaillerie du coin, et le dépanneur […] je le sais que ça me coûte plus cher qu'ailleurs, mais j'y vais parce que si je fais pas ça et qu'ils s'en vont, bien je vais probablement, tu sais, c'est un peu une culture coopérative ça aussi. Donner un service. » (Benoît, Zone)

Guillaume a aussi une vision semblable : « On avait notamment la librairie générale française qui était notre voisin, qui était juste à côté, qui a fermé ses portes il y a quelques années. Et les gens disaient, ah, mais oui, c'est pas votre compétiteur? Il est juste à côté. Nous, notre compétiteur, c'est les grandes chaînes. Je veux dire, la librairie générale française, c'est des collègues. C'est des confrères libraires. » (Guillaume, Pantoute)

On en revient ainsi aux théories sur le monde du travail. Certaines entreprises utiliseraient le modèle coopératif non pas dans l'idée d'une redéfinition du modèle économique et de la gestion de l'entreprise, mais dans le but de ressembler à une entreprise sociale, et ainsi s'assurer une plus grande implication de ses travailleurs, tout en apparaissant plus humaine. Cependant, dans les faits, de telles entreprises ne seraient pas bien différentes d'une entreprise à but lucratif : « J'ai plus l'impression que la coopérative est venue s'installer à côté de l'Université pour avoir des clients étudiants plus que c'est les étudiants qui ont ouvert une coopérative pour avoir accès à du matériel d'art de qualité pas cher, tu sais. Puis c'est la mentalité qui reste comme ça, tu sais. On parle tout le temps en termes de client. Oui, mais c'est pas des clients, c'est tes membres à toi, tu sais, c'est eux les respon… c'est eux les propriétaires, tu sais. » (Maxime, Zone) La structure est quelque peu différente, mais la finalité, elle, ne serait pas différente parce que les dirigeants sont formés ou habitués aux entreprises marchandes. Ainsi, les grandes coopératives, malgré leur respect des principes coopératifs, apporteraient une concurrence déloyale aux plus petites coopératives : « On s'est désaffilié de notre fédération en 2007. […] C'était rendu que les coops étaient au service de la fédération, et non pas l'inverse. […] Ça a monté en haut au Mouvement Desjardins. Un moment donné, ils voulaient même plus nous donner d'assurances collectives parce que les gens de la fédération siégeaient avec les gens du Mouvement Desjardins puis ont dit, bien regarde, on va se venger un peu de Zone. » (Benoît, Zone) Elles auraient donc un avantage sur les plus petites coopératives en raison de leur grosseur, tout en retirant des bénéfices par le fait qu'elles sont des coopératives. Ainsi, on en revient aux idées de Favreau (2008 et 2010). Les entreprises de changement social ne sont pas toutes nécessairement des coopératives ou des organismes sans but lucratif. De petites entreprises, qui n'ont pas les moyens de décider les règles du jeu et qui sont ancrées dans le local font aussi partie de ce changement. Les répondants le montrent bien, puisqu'ils préfèrent encourager de petites entreprises locales que de grosses entreprises, même si ces grosses entreprises sont des coopératives. La critique du modèle

économique par les travailleurs du mouvement coopératif ne semble pas tant axée sur la gestion des profits, mais sur une critique plus large de la mondialisation et de son modèle de gouvernance, qui n'est pas axé sur la communauté locale :

Quand on entend parler des actionnaires à la bourse, ces gens-là qui possèdent une partie de l'entreprise, mais qui ne sont pas à l'intérieur, eux, tout ce qu'ils voient, c'est le profit. Donc peu importe la manière dont on va forcer les employés, peu importe la manière dont on va appliquer un plan d'action qui est rigide, qui est implacable, qu'on va forcer, même, un patron à être plus dur que même eux voudraient l'être. […] Quand on pense à tout le stress, à tous les montants de dépression, de burnout, parce que justement les gens se sentent pris dans un cadre, parce qu'ils sentent qu'ils sont pas soutenus, parce qu'ils ont pas cette voie au chapitre, là. (Guillaume, Pantoute)

On peut voir que le modèle coopératif n'est pas vu comme une solution aux externalités produites par un capitalisme global, mais comme un moyen d'arriver à un modèle ou une structure plus axée sur le local.

Conclusion

Cette recherche montre que le milieu coopératif, malgré l’institutionnalisation qu’il a subie au courant des années (comme cela a été exposé dans le chapitre un) a tout de même gardé sa perspective de changement social. En effet, le discours de douze travailleurs de quatre coopératives de la ville de Québec le montre par l’engagement que ceux-ci ont envers le modèle coopératif et les valeurs qu'il véhicule. Cependant, pour bien cerner la particularité de l’engagement envers le modèle coopératif, il est nécessaire de revenir aux deux questions de recherche.

D’abord, cette recherche visait à répondre à cette question générale : envers quoi les travailleurs du milieu coopératif se sentent-ils engagés et s'impliquent-ils, et de quelle manière cet engagement et cette implication ont-ils changé depuis leur embauche dans une coopérative?

Les entrevues ont permis de montrer que l’engagement des travailleurs dans le modèle coopératif n’est pas, à première vue, différent de l’engagement qu’on peut retrouver dans une entreprise traditionnelle. On y retrouve les trois types d’engagements (affectif, en continu et normatif) tels que théorisés par Meyer et Allen en 1997. En effet, les travailleurs s’engagent dans l’entreprise parce qu’ils y sont attachés, parce qu’ils auraient beaucoup à perdre en la quittant, ou encore par un sentiment de devoir moral envers elle.

Par contre, les cibles de l’engagement semblent différer de celles qu’on retrouve dans les études sur des entreprises traditionnelles. Cela reste cependant à approfondir, puisqu’aucune entreprise à but lucratif n’a été incluse dans cette recherche. Ainsi, cette distinction n’a pu être observée directement. C’est plutôt les résultats de mon étude qui diffèrent de ce qu’on retrouve dans la littérature. Ainsi, même si l’attachement à la profession reste semblable, les valeurs véhiculées par le modèle coopératif (ou, du moins, par des petites entreprises) font que les travailleurs se sentent plus à l’aise dans leur rôle, notamment dans le fait d’avoir pour tâche de conseiller le client (ou le membre) plutôt que celui de tenter de conclure une vente. De la même manière, le fait que les employés partagent les mêmes valeurs, qui ont été adoptées en groupe (dans le cas des coopératives de travail par exemple), fait que l’attachement envers les collègues de travail semble plus grand que dans une entreprise traditionnelle. Le rapport aux superviseurs est aussi vu de

manière différente, puisque les prérogatives ne sont pas dictées par celui-ci, mais par le collectif. Ainsi, le superviseur ou le gestionnaire est vu, dans bien des cas, comme un collègue, au même titre que les employés au même niveau hiérarchique. En ce sens, l’engagement des travailleurs du milieu coopératif se fait davantage envers l’entreprise et la communauté de cette entreprise qu’envers le supérieur immédiat.

Les entrevues ont d’ailleurs montré que, contrairement à leurs emplois passés, la plupart des répondants se sentent beaucoup plus engagés envers l’entreprise coopérative qu’envers une autre entreprise. Cela est dû aux valeurs véhiculées par l’entreprise coopérative et à la proximité des personnes dans ce milieu. Pour cette raison, les coopératives plus grosses semblent avoir un peu plus de difficulté à susciter l’engagement des travailleurs, puisqu’elles peuvent apparaître moins ancrées dans la communauté locale. Cependant, les valeurs qu’elles véhiculent permettent tout de même aux employés de développer un sentiment de loyauté envers l’entreprise, même s’ils sentent qu’ils pourraient se sentir plus engagés dans un plus petit milieu de travail, coopératif ou non. Le fait d’offrir une bonne opportunité d’engagement dans l’entreprise coopérative fait que certaines personnes, qui ne se sont jamais impliquées dans leur travail par le passé, vont avoir le goût de le faire dans cette entreprise, faisant naître une nouvelle forme d’engagement chez ces individus.

Cet engagement qui peut être créé dans la coopérative nous amène à la deuxième question de ce mémoire : est-ce que le fait de travailler dans le milieu coopératif se traduit par d’autres formes d’engagements à l’extérieur de l’entreprise coopérative?

Malheureusement, le faible échantillonnage de cette recherche m’empêche de donner une réponse claire à cette question. Il me permet cependant de développer certaines pistes de réponses à celle-ci. Parmi les répondants, ceux qui s’impliquaient à l’extérieur de leur coopérative le faisaient déjà avant de travailler pour la coopérative. En ce sens, le fait de travailler dans une coopérative, pour eux, n’a pas suscité d’autres formes d’engagements à l’extérieur de l’entreprise coopérative. Dans certains cas, par contre, le travail dans la coopérative implique de s’engager à l’extérieur de la coopérative (dans des festivals de bière pour la Barberie ou des émissions de radio pour la librairie Pantoute, par exemple). Cependant, cette implication dans la communauté ne peut être vue comme étant détachée de la coopérative, puisque celle-ci est effectuée en tant qu’employé de la coopérative. En ce sens, il ne s’agit pas d’un engagement à l’extérieur de la coopérative, mais bien d’un

engagement pour la coopérative, qui a lieu à l’extérieur des murs de l’entreprise. Ainsi, la réponse que je peux donner à cette question est la suivante : le milieu coopératif semble fournir, dans bien des cas, les outils nécessaires aux employés pour qu’ils soient en mesure de s’engager dans la communauté, à l’extérieur de la coopérative. Cependant, l’engagement dans le travail, qui peut prendre plus de place que dans une entreprise à but lucratif en raison du fort sentiment d’appartenance de l’employé, fait que celui-ci ne semble pas trouver le temps de s’impliquer à l’extérieur de la coopérative, même si les outils sont à sa disposition pour le faire. Dans ces conditions, certains répondants ont dû faire le choix entre s’impliquer dans l’entreprise ou s’impliquer à l’extérieur de celle-ci, puisque faire les deux demanderait un trop fort investissement. En ce sens, le défi du milieu coopératif est d’arriver à mieux arrimer l’engagement au travail avec l’engagement dans la communauté. Parmi les douze répondants, seul l’un d’entre eux (Benoît) semble être arrivé à bien effectuer cet arrimage. Cependant, il s’agit aussi du répondant ayant travaillé le plus longtemps dans le milieu coopératif, occupant un poste de gestionnaire et ayant le meilleur salaire. Plus qu’une raison de personnalité, cette capacité pourrait être basée sur sa classe sociale et son expérience dans le modèle coopératif, ce qui ne serait pas nécessairement possible pour un employé sur le plancher.

Le cas des répondants de la librairie Pantoute permet aussi de nuancer les résultats de cette étude. En effet, les éléments d’engagements provenant des travailleurs de cette coopérative semblent avoir été présents avant le changement institutionnel. Même s’ils disent se sentir plus engagés depuis qu’ils se sont regroupés sous le modèle coopératif, ils associent, dans les faits, peu d’éléments nouveaux à leur travail depuis le changement structurel. De plus, il ne faut pas oublier que ce changement organisationnel, en plus d’apporter une structure coopérative, a aussi amené une direction plus jeune et plus ouverte. Il est ainsi difficile de savoir si le seul changement à la direction aurait été suffisant pour développer ce plus fort sentiment d’appartenance. Pour cette raison, on peut penser qu’une entreprise à but lucratif bien ancrée dans sa communauté locale et s’assurant de la participation de la communauté aux décisions pourrait amener autant d’engagements qu’une entreprise coopérative. Une autre étude, qui approfondirait davantage cette question permettrait de voir s’il y a bel et bien une distinction entre l’engagement des travailleurs d’entreprises coopératives comparativement à d’autres modèles de regroupements non coopératifs.

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