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Le Logos Préexistant dans les Ecritures et les écrits chrétiens

La préexistence et la manifestation historique de Jésus le Christ

B. Le Logos Préexistant dans les Ecritures et les écrits chrétiens

La preuve de la Préexistence divine du Verbe, pour être convaincante, doit reposer sur les témoignages prophétiques. Ils peuvent être soit des paroles prononcées par les prophètes sous la mouvance de l’Esprit prophétique et par Jésus lui-même, soit les Théophanies ou les diverses apparitions de Jésus dans l’Ancien Testament sous des figures incorporelles et corporelles (cf. Dial. 55,1ss).

7 Cf. P.PRIGENT, 1964, p. 117-133. 214-215 ; O.SKARSAUNE, 1987, p. 206. 8 Cf. D.BOURGEOIS, 1981, p. 70-71 (Dn 7 ; Ps 109 ; 71 ; 23 ; Ps 98 ; Ps 67). 9 Cf. PH.BOBICHON, 2003, p. 750, note 2 ; 1 Apol. 31-53

10 Cf. Dial. 60,4 ; 61,3 ; 113,5 ; 128,3 ; 1 Apol. 63,15.

1. Les annonces prophético-évangéliques de la Préexistence de Jésus

Parmi les expressions utilisées pour signifier cette réalité, le qualificatif « prwtÒtokoj12ou prîton g◊nnhma toà Qeoà prwtÒgonoj (1 Apol. 58,3) » est fréquent dans l’argumentation de Justin Martyr. Ainsi affirme-t-il : « Jésus le Christ seul a été engendré comme Fils de

Dieu au sens propre du terme, lui qui est son Logos, son premier-né (prwtÒtokoj) (…) »

(1 Apol. 23,2). Ce Fils, qui reçoit même adoration que le Père, est en outre le principe, le commencement, « ¢rcˇ »13

de la créature. Les sources scripturaires de cette thèse si chère à Justin Martyr sont multiples. Lorsque l’Apologiste dit de Jésus qu’il est « ¢rcˇ », il se réfère à ce qu’a dit le Verbe par l’intermédiaire de Moïse : « Au commencement Dieu créa

le ciel et la terre » (Gn 1,1-2 ; 1 Apol. 59, 2). Il appelle le Verbe de Dieu « principe avant

toutes les créatures », l’¢rcˇ de toute chose (cf. Dial. 61,1), qui a existé avant l’étoile du

matin. Cet attribut, il le tire aussi du Psaume 109 du prophète David : « (…) A toi le

commandement « ¢rcˇ » au jour de ta puissance, dans la splendeur de tes saints ; du sein je

t’ai engendré, avant l’étoile du matin » (1 Apol. 45,4 : Ps 109,3)14

.

Ces paroles de David soulignent l’antériorité du Verbe de Dieu. Cette interprétation christologique devient le point de départ d’une tradition qui voit dans les deux Psaumes 71 et 109 réunis15

, un raccourci de toutes les étapes de la révélation divine : Naissance éternelle et temporelle, Filiation divine, Passion, Mort, Résurrection, Ascension, et Glori- fication16

. En réunissant les deux Psaumes dans un même passage, Justin Martyr pré- sente deux étapes de la vie du Christ étroitement liées : la Préexistence du Christ et sa Naissance virginale17

. La condition céleste du Verbe de Dieu, que l’auteur traduit indis- tinctement par la Préexistence, la Filiation divine ou l’Antériorité du Verbe de Dieu, est attestée par l’évocation de certaines autres prophéties18

: « Avant le soleil, son nom demeure »19

; « avant l’aurore, je t’ai engendré »20

.

Selon un autre témoignage prophétique, le Christ existe « comme principe avant toutes

les créatures »21

. Cette expression provient du livre des Proverbes et l’auteur identifie le

12 Dial. 84,2 (Col 1,15; Prov 8,22) ; 85,2 (Col 1,15) ; 91,1 (Dt 33,17) ; 100,2 (Col 1,15.17 ; Prov 8,22) ; 116,3 ; 125,3 (Col 1,15.17 et Prov 8,22) ; 129,4 ; 138,2 (84,1) ; 1 Apol. 21,1.

13 Cf. 1 Apol. 64,2 (Gn 1,1) ; J.DANIÉLOU, 19912

, p. 255-257.

14 Cf. 1 Apol. 40,7 ; 58,3. Le Ps 109,3 et parfois 109,4 sont fréquemment utilisés : Dial. 45,4 ; 63,3 ; 76,7 ; 83,2.4. 15 En Dial. 45,4, les deux versets (Ps 109,3 et 71,5) sont associés : « (…) ce Christ, fils de Dieu, qui était ‹avant

l’aurore› et ‹la lune› (…) ». Ils sont commentés en Dial. 32,6 ; 34,3 ; 45,4 ; 63,3 ; 64,5-6. 16 Cf. PH.BOBICHON, 2003, p. 706-707.

17 Justin Martyr est le premier auteur chrétien qui cite directement Ps 109,3 (cf. autres citations en Dial. 63,3 ; 76,7 ; 83,4 ; 1 Apol. 45,4). Son interprétation est double : tantôt en rapport avec le thème de la Préexistence, tantôt comme prophétie de la naissance virginale du Christ.

18 Il s’agit de Dn 7,9-28 (Dial. 32,2 : la session à la droite) ; Ps 109 (Dial. 33 : le sacerdoce éternel du Christ) ; Ps 71 (Dial. 34,7-8 : la royauté du Christ sur les peuples) ; Ps 23 (Dial. 36,5-6) et Ps 67 (Dial. 39,5) : l’Ascension du Christ ; Ps 98 (Dial. 38,1) : le crucifié parlait avec Moïse et Aaron. Toutes ces références et citations des prophètes, concentrées aux chapitres 32 à 39 seront reprises aux chapitres 63,2 et 64 du Dia- logue avec Tryphon pour cette fois-ci démontrer l’éternité du Christ.

19 Ps 71,17 : Dial. 34,6 ; 64,5-6. 20 Ps 109,3 : Dial. 45,4 ; 63,3 ; 76,7 ; 83,4.

21 Dial. 61,1 : Gn 1,1 ; Prov 8, 2,21-36 (cité entièrement en Dial. 61,3-5) et Col 1,15. En Dial. 61,1 et 138,2, les expressions ¢rcˇ gennhma et prwtÒtokoj sont composites.

Christ au Verbe de la Sagesse. De même, par la bouche de Salomon, la Sagesse affirme : « Le Seigneur m’a établie principe (¢rcˇ) de ses voies pour ses œuvres. Avant l’éternité, il m’a fondée, dès le début, avant que de créer la terre, et avant que de créer les abîmes, avant que ne s’écoulent les sources des eaux, avant que les montagnes n’aient été formées ; avant toutes les

collines, il m’engendre » (Dial. 61,3 : Prov. 8,22-25)22

. Ces deux passages scripturaires soulignent l’Antériorité et la Préexistence du Verbe de Dieu.

Lorsque Dieu dit : « faisons un homme selon notre image et selon notre ressemblance (…) » (Gn 1,26 ; Dial. 62,1)23

, celui auquel Dieu s’adresse ici, souligne Justin Martyr, « est autre numériquement, et de nature verbale » (Dial. 62,2). Ensuite, lorsqu’au sujet d’Adam Dieu dit : « Voici, Adam est devenu comme l’un de nous pour connaître le bien et le

mal » (Gn 3,22 ; Dial. 62,3), il faut entendre par ‹nous›, précise l’auteur, « un nombre d’êtres qui sont réunis les uns avec les autres, et au moins deux » (Dial. 62,3). Dieu ne s’est

adressé ni à lui-même, ni aux éléments, ni aux anges comme expliquent les didascales juifs et les sectes. C’est au « rejeton, confirme Justin Martyr, réellement émis du Père avant

les créatures (qui) était avec le Père, et c’est avec lui que le Père s’entretient » (Dial. 62,4).

Par ailleurs, la tradition paulinienne offre à l’Apologiste l’occasion de conforter sa pensée sur la Préexistence de Jésus. Fréquemment, Justin Martyr rappelle cette idée : Jésus « est l’image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature, car en lui tout a été créé,

dans les cieux et sur la terre, les êtres visibles comme les invisibles (…) » (Col 1,15). Fils

éternel du Père, le Christ est l’expression parfaite du Père, de condition divine (cf. Ph 2,6) et, comme le suggère l’auteur de l’épître aux Hébreux, il est le « resplendissement de la

gloire du Père » (Héb 1,3)24

. L’idée est présente dans l’Evangile de Jean qui parle de la géné- ration éternelle du Verbe lorsqu’il écrit : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe

était tourné vers Dieu, et le verbe était Dieu. Il était au commencement tourné vers Dieu »

(Jn 1,1-2). L’auteur vise, non le début du monde, mais le commencement absolu car le Verbe existe de façon suréminente et éternelle comme il va le démontrer à travers les théophanies.

2. Les manifestations du Verbe de Dieu dans les Ecritures

En confessant que le « Verbe de Dieu est préexistant », l’Apologiste place son existence avant toute création et toute créature. C’est pourquoi il dit que le « Logos est aussi le

Premier-né de Dieu » (1 Apol. 33,6)25

. Pour illustrer cette condition céleste et éternelle

22 Voir la suite Dial. 61, 4-5 (Prov 8, 25-36 ; Si 24,1-22) ; 126,1 ; 129,3-4 ; J.DANIÉLOU, 19912

, p. 256. 23 Sur ce verset Gn 1,26, voir D.BARTHÉLEMY, 1978, Études d’histoire du texte de l’Ancien Testament,

Fribourg-Göttingen ; La Bible d’Alexandrie, T. 1 : La Genèse, 1996, p. 95 ; PH.BOBICHON, 2003, p. 951 ; K.HRUBY, 1973, « Exégèse rabbinique et exégèse patristique », RSR 47(1973), p. 359-360 ; F. MANNS, 1977, « L’exégèse de Justin dans le Dialogue avec Tryphon, témoin de l’exégèse juive ancienne », dans Essais sur le judéo-christianisme, Paris, p. 158-159.

24 Voir Dial. 84,1.2 ; 100,2 ; 125,3 ; 129,4 ; 138,2 ; 1 Apol. 21,1. 25 Cf. 1 Apol. 46,2 ; 53,2 ; 63,15.

du Christ26

. Trois épisodes vétérotestamentaires sont particulièrement exploités : le chêne de Mambré, le Buisson ardent et le combat de Josué27

. Selon Tryphon et les Juifs, sous le chêne de Mambré, Dieu est apparu, dans un premier temps, à Abraham, puis aux trois personnages appelés « hommes ». Ces derniers sont en réalité des anges dont deux se rendent à Sodome et le troisième annonce à Sara qu’elle doit enfanter28

. Celui qui est désigné à deux reprises sous le nom de « Seigneur »29

, disent les juifs, est en réalité l’un des deux anges descendus à Sodome.

(1) Contre les interlocuteurs juifs, l’auteur affirme que le Dieu apparu à Abraham30

est l’un des trois « hommes », comme les Écritures les désignent (cf. Gn 18,2). Il est appelé « Dieu » lors de l’annonce à Sarah (cf. Dial. 56,6-8), et « ange » parce qu’il transmet aux hommes les messages du Créateur de toute chose ; c’est auprès de lui qu’Abraham inter- cède (cf. Gn 18,16-33) ; c’est lui que Lot supplie (cf. Gn 19,16ss) ; c’est encore lui qui fait pleuvoir le feu d’auprès du Seigneur du haut du ciel dont il reste serviteur31

. Il est « Seigneur » des deux autres32

qui sont bien des anges33

puisque, dans plusieurs passages scripturaires, une distinction est établie (cf. Dial. 56,15)34

. Il est, comme eux, envoyé par le Dieu des régions supra-célestes (cf. Dial. 56,1), mais il les domine manifestement, et sa tâche est distincte de la leur (cf. Dial. 56,17-21). Le Verbe est apparu sous l’aspect de Dieu et de Seigneur qui sert celui qui est dans le ciel (cf. Dial. 56,22). Ici, Justin Martyr introduit un fait nouveau. Le Nouveau Testament, les auteurs ecclésiastiques des deux premiers siècles n’appellent pas le Christ « Serviteur » (Øphr◊thj) et ne le décrivent pas comme « servant » (Øphrete√n) ; Justin Martyr souligne que l’autre Dieu sert le Dieu créa- teur ou Sa volonté35

. Il accorde à l’autre Dieu, le titre de serviteur (cf. Dial. 57,3) parce qu’il est appelé à remplir plusieurs missions successives. C’est pourquoi les Écritures soulignent qu’il disparaît après chacune d’elles36

.

(2) Après s’être manifesté à Abraham (cf. Dial 56: Gn 18,1ss), à Jacob (cf. Dial. 58 : Gn 31.32.35.28), l’autre Dieu s’est manifesté et a parlé à Moïse en flamme de feu (cf. Dial. 59-60)37

. Il est l’ange qui, étant Dieu, lui dit qu’il est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et

26 Génération éternelle du Verbe: Dial 128,4 ; Christ chef : Dial. 19,4 ; 52,6 (Ps 109,3) ; 61,1 (Gn 1,1 ; Prov 8,22 ; Col 1,15) ; 61,3 (Prov 8,22.23) ; 62,4 (cf. Col 1,15) ; 65,5 (Is 42,10) ; 129,2.3 (Prov 8,22.23) ; 138,2 (cf. 84,1). Pour une analyse des théophanies chez Justin Martyr, voir B.KOMINIAK, 1948, The

Theophanies of the Old Testament in the Writings of Justin Martyr, Washington, D. C. ; G.AEBY, 1958, Les

missions divines de Saint Justin à Origène, p. 6-15 ; G.DORIVAL, 2000, « Exégèse juive et exégèse chrétienne »,

dans M.-O.GOULET-CAZÉ (éd.), 2000, Le Commentaire entre tradition et innovation, p. 169-181. 27 Cf. Dial. 55-62 ; Dial. 113,4 ; D.BOURGEOIS, 1981, p. 93-125.

28 Cf. Gn 18,2 : Dial. 56,5. 29 Cf. Gn 18,16-33 et Gn 19,16ss. 30 Cf. Dial. 56,9.10 : Gn 18,1. 31 Cf. Gn 19,23 ; Ps 109,1 ; Ps 44,7-8. 32 Cf. Gn 19,16 : Dial. 56,19.

33 Cf. Dial. 56,22 ; Gn 18,1 (Dieu) ; Gn 18,20.33 (Seigneur) ; Gn 19,1.15.16 (Seigneur de deux anges). 34 Cf. Dial. 56,17-21 : en particulier Gn 18,16 et 17 ; Gn 18,20 et 22 ; Gn 18,33 et Gn 19,1 ; Gn 19,16. 35 Cf. Dial. 58,3 ; 60,5 et Dial. 60,2 ; 61,1 ; 125,3 ; 126,5 ; 127,4.

36 Cf. Gn 18,10.14 : Dial. 56,5 ; Gn 18,33 : Dial. 56,19.22 ; G.AEBY, 1958, p. 6-15 ; D.C.TRAKATELLIS, 1976, p. 72 ; PH.HENNE, 1997, p. 63.

de Jacob38

. Pour les Juifs, « celui qui s’est fait voir en flamme de feu était ange, et Dieu celui

qui parlait à Moïse, de sorte qu’il y eut alors en même temps, dans cette vision, un ange et

Dieu » (Dial. 60,1 ; cf. Dial. 60,4)39

. Selon Justin Martyr, c’est le Christ qui a pris l’appa- rence du feu sortant du buisson lorsqu’il adressa la parole à Moïse40

. L’Apologiste se réfère aux textes scripturaires41

dans le but de démontrer que Jésus le Christ est le Fils de Dieu et son Envoyé, parce qu’il est d’abord son Logos. A ce titre, il s’est manifesté tantôt sous l’apparence d’un feu, tantôt sous une figure incorporelle (cf. 1 Apol. 63,10). Ces deux faits ont un parallélisme : le « feu ». La valeur particulière accordée au feu dans le

Dialogue trouve ici son paroxysme. Cette image est employée pour exprimer la relation

du Verbe au Père (cf. Dial. 61,1-2) ; elle est encore l’apparence que prend le Verbe lors de la théophanie du Buisson ardent. Il n’est donc pas surprenant que ces deux apparences soient reprises et associées ultérieurement (cf. Dial. 127,4 ; 128,1). En fait, c’est dans le Logos « feu » que ces différents passages trouvent leur cohérence et leur unité.

(3) Justin Martyr voit aussi dans le personnage historique de Josué la figure type de Jésus. Se référant au livre de l’Exode, il dégage le parallélisme entre le nom de Jésus et Josué : « Le Seigneur dit à Moïse : ‹Dis à ce peuple : Voici que j’envoie mon ange devant toi,

pour qu’il te garde en chemin, afin de t’introduire dans le pays que je t’ai préparé. Donne-lui attention, et écoute-le ; ne lui sois point rebelle. Il ne t’abandonnera point, car mon nom est sur lui » (Dial. 75,1). Parce que cet épisode annoncé a été accompli dans l’histoire du

peuple d’Israël et qu’il coïncide avec les annonces prophétiques, Justin Martyr peut bien rappeler qu’il s’agit de Jésus, auparavant appelé Ausès, qui a été le héraut de cet événe- ment. Celui qui s’adresse à Moïse en disant « Ônom£ mou œstπn œp’ aÙtù,mon nom est sur lui » n’est autre que Jésus (Josué), appelé aussi Israël (cf. Dial. 75,2).

Pour arriver à ce parallélisme, l’auteur se réfère à l’étymologie de ces deux noms : « ’Ihsoàj », Sauveur42

et « ’Israˇl », homme vainqueur d’une puissance (cf. Dial. 125,3-4). C’est grâce à la puissance de chacun de ces deux noms et à la dimension rédemptrice de celui qui les porte que le rapprochement est établi. En soulignant ce fait, il est aisé de comprendre que Jésus est en définitive un des noms de Dieu et Josué la figure prophé- tique du Verbe incarné43

. Josué fut un prophète puissant et grand, profˇthj ≥scurÕj kaπ m◊gaj qui a arrêté le soleil pendant son combat livré contre Amalek44

.

L’intention de Justin Martyr, en abordant et en développant la question de la Préexis- tence divine du Christ, est de prouver la Messianité et la Divinité du Christ dans sa relation avec le Père Créateur et avec les hommes. Et c’est dans le rapport de Jésus avec les hommes, que Jean le Baptiste se présente comme le précurseur.

38 Dial. 59,3 : Ex 3,16 ; cf. Ex 2,24.25 ; 3,6.11-15.

39 Cf. Dial. 60,4 : Ex 3,2-4 et Ac 7,30. Pour la même interprétation juive, voir aussi 1 Apol. 63,1.11.14. 40 1 Apol. 62,3 et aussi en Dial. 63,7.10.11.16 ; 1 Apol. 62,4.

41 Cf. Ex 3,2.14-15.10.

42 Cf. 1 Apol. 33,5.7 ; 2 Apol. 6,3-5.

43 Josué, figure du Christ, est encore évoquée en Dial. 24,2 ; 49,6-7 ; 61,1 ; 62, 4-5. Cf. La Bible d’Alexandrie, Jésus (Josué), 1996, T. VI, p. 28-29 (J.MOATTI-FINE, éd.).

II. Jean le Baptiste : Prophète et Précurseur,

Jean est une figure charnière. Mettant fin à une période, celle de l’Ancien temps, il ouvre une nouvelle ère, celle de l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés.

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