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Le Livre des connaissances du Dieu invisible (D1 [1]–D4 [4]; D1 a [1a]–D4 a

Chapitre 4 Le contenu

2. La structure des traités

2.2. Le Livre des connaissances du Dieu invisible (D1 [1]–D4 [4]; D1 a [1a]–D4 a

L’étude codicologique et paléographique de ce qu’on a traditionnellement pris pour l’introduction des « Livres de Iéou » nous pousse aujourd’hui à la considérer comme le début d’un autre traité tout à fait distinct386. Deux copies de cette introduction, chacune de quatre pages, sont parvenues jusqu’à nous transmises dans le même codex387.

2.2.1. L’incipit (D1 [1],1-3; D1a [1a],1-3)

Ces quatre pages correspondent bien à ce dont on s’attend du début d’un traité de type « gnostique ». On y trouve d’abord un incipit encadré par des chevrons : « Je vous ai

385 Pour éviter une confusion certaine, nous capitalisons le « IÉOU, dieu de la vérité », pour mieux le

distinguer de ses émanations à lui, les « Iéous ».

386 Voir p. 71. 387 Voir p. 62-63.

aimé388, j’ai voulu vous donner la vie389. C’est Jésus le vivant390, la connaissance de la vérité » (D1a [1a],1-3)391.

2.2.2. Le prologue (D1 [1],4-15; D1a [1a],4-17)

Cet incipit est ensuite suivi d’un prologue dans lequel l’auteur annonce ce dont traite l’ouvrage :

Voici le livre des connaissances [du] Dieu invisible392, par l’entremise des my[stè]res cachés

qui conduisent à la race élue393 dans le repos394, à la vie du Père par la venue du S[au]veur, le

rédempteur des âmes qui <recevront> auprès d’elles ce Verbe de vie supérieure à toute vie, dans la connaissance de Jésus le vivant, celui qui est venu par l’entremise de l’éon lumineux dans l’achèvement du plérôme, dans l’enseignement hors duquel il n’y en a pas d’autres, que

388 Cf. Jn 15,9 : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés ».

389 Cf., peut-être, Jn 17,2 : « Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel et dit : “Père, l’heure est

venue, glorifie ton fils, afin que ton fils te glorifie et que, selon le pouvoir sur toute chair que tu lui as donné, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés” ». Jésus considéré comme dispensateur de vie est un motif que l’on trouve dans le Traité tripartite, où il est dit qu’« un seul est destiné à donner la vie (le Sauveur), alors que tous les autres ont besoin d’être sauvés » (NH I 117,6-8). De même, l’Évangile selon Philippe affirme que « si la femme ne s’était pas séparée de l’homme, elle ne serait pas morte, non plus que l’homme. C’est la séparation de celui-ci qui fut le commencement de la mort. C’est pourquoi le Christ est venu pour réparer cette séparation survenue aux origines, réunir les deux, donner la vie à ceux qui étaient morts à la suite de la séparation, et les unir » (NH II 70,9-17).

390 Le qualificatif de « vivant » accolé à Jésus sert habituellement à noter le caractère postrésurrectionnel

d’une révélation. Il se retrouve dans un autre incipit, celui de l’Évangile selon Thomas : « Voici les paroles cachées que Jésus le Vivant a dites, et qu’a écrites le Jumeau, Jude Thomas » (NH II 32,10). Il se trouve également dans le Livre sacré du grand Esprit invisible où il est dit que le grand Seth a revêtu Jésus le vivant (NH III 64,1 et 65,17, ainsi que son parallèle NH IV 77,13-14). L’Apocalypse de Pierre se réfère aussi à Jésus le vivant : « Le Sauveur me (Pierre) dit : “Celui que tu vois se réjouir au-dessus du bois et sourire, c’est le vivant Jésus” » (NH VII 81,14-18). Jésus le vivant est enfin mentionné comme se trouvant sur l’eau vivante dans l’Anonyme de Bruce (61,26-27). Le contexte postrésurrectionnel des révélations de Jésus à ses disciples est un motif courant pour plusieurs textes apocryphes, particulièrement gnostiques. Irénée raconte comment, pour les ophites, Jésus demeura encore dix-huit mois sur terre après sa résurrection, séjour au cours duquel il révéla plusieurs choses à un petit nombre de disciples, ceux à tout le moins qu’il savait capables de comprendre de grands mystères (Contre les hérésies I,30,14).

391 Les deux versions ont un texte un peu différent. Dans la première (D1 [1]), nous avons :

ⲁ ⲟⲩⲱϣ [ⲉϯ] ⲛⲏⲧⲛ ⲡⲱⲛϩ ⲡⲉⲧⲟⲛϩ ⲡⲉⲧⲥⲟⲟⲩⲛ ⲧⲙⲉ (Jésus le vivant, celui qui connaît la vérité); tandis que dans la seconde (D1a [1a]), nous trouvons : ⲁ ⲙⲉⲣⲉⲧⲏⲩⲧⲛ ⲁ ⲟⲩⲱϣ ⲉϯ ⲛⲏⲧⲛ ⲡⲱⲛϩ

ⲡⲉⲧⲟⲛϩ ⲡⲉ ⲡⲥⲟⲟⲩⲛ ⲧⲙⲉ (« c’est Jésus le vivant, la connaissance de la vérité »).

392 Le Dieu invisible apparaît comme le personnage le plus élevé de ce traité. En tant que tel, on ne le trouve

que dans l’Ogdoade et l’Ennéade (NH VI 56,10-12) : « Dieu invisible, à qui l’on s’adresse en silence »; et dans la Pistis Sophia, où Barbēlos est une des puissances du Dieu invisible (141). Pourrait-il être identique à l’Esprit invisible de la triade barbéliote?

393 Pour la race élue, cf. l’Évangile selon Philippe NH II 75,36 (quoique dans une lacune). Dans les Extraits

de Théodote, Clément précise que la race élue (to; gevno~ to; ejklektovn), c’est l’Église (4,1).

394 Le repos est un motif important dans la « littérature gnostique », qui sert généralement à décrire de façon

Jésus le vivant a enseigné à ses apôtres en disant : « Voici l’enseignement dans lequel toute la connaissance réside »395 (D1a [1a],4-17).

Puis s’amorce un entretien entre Jésus et les apôtres – Matthieu, Jean, Philippe, Barthélémy et Jacques sont nommés396 –, au cours duquel quatre sujets principaux, tous liés les uns aux autres, sont brièvement traités avant l’interruption du récit.

2.2.3. La crucifixion du monde (D1 [1],15-24; D1a [1a],17–D2a [2a],1)

Jésus aborde d’abord le thème de la crucifixion du monde : « Bienheureux celui qui a crucifié le monde et qui n’a pas laissé le monde le crucifier » (D1a [1a],19-20; cf. D1 [1],16-17). Après que les apôtres eurent demandé à Jésus de leur enseigner comment crucifier le monde, ce dernier leur révèle que « celui qui l’a crucifié, c’est celui qui a trouvé ma parole et l’a <accomplie> dans la volonté de celui qui m’a envoyé » (D1a [1a],26–D2a [2a],1; cf. D1 [1],22-24)397.

2.2.4. Le don de l’intellect à l’âme (D1 [1],24–D2 [2],29; D2a [2a],1–D3a [3a],24)

Les apôtres, qui affirment avoir tout abandonné pour suivre Jésus398, lui demandent de leur enseigner la vie de son Père. La vie de son Père, dit Jésus à ses disciples, « c’est que vous receviez, par la race, l’intellect pour votre âme, qu’elle cesse d’être terrestre399 et

395 Pris dans son ensemble, ce qu’annonce le prologue du Livre des connaissances du Dieu invisible se

rapproche de ce qu’on trouve à la fin de l’hymne naassène, rapporté par Hippolyte : « Je descendrai portant les sceaux, je traverserai la totalité des éons, je révélerai tous les mystères, je montrerai les formes des dieux, je transmettrai, sous le nom de gnose, les secrets de la sainte voie » (Réfutation de toutes les hérésies V,I,10).

396 Les mêmes personnages se trouvent tous dans la Pistis Sophia. Matthieu, Philippe et Barthélémy figurent

parmi les interlocuteurs de Jésus dans la Sagesse de Jésus Christ (NH III, 4 et BG 3). Les cinq disciples font également partie de ceux mentionnés par Épiphane dans son Panarion 20,4,2.

397 Ce motif vient de l’Épître aux Galates 6,14. On le trouve aussi dans l’Évangile selon Philippe :

« L’eucharistie est Jésus car on l’appelle en syriaque “Pharisatha”, c’est-à-dire “l’étendu”. En effet, Jésus est venu pour crucifier le monde (notre traduction en italique) » (NH II 63,21-25). Irénée fait également mention d’une exégèse gnostique de ce passage de Paul dans sa description de la Croix/Limite du système de Ptolémée (Contre les hérésies I,3,25; cf. Épiphane, Panarion 31,15,5). Pour une étude du motif, voir Minear, 1979.

398 Mt 19,27-30; Mc 10,28-31; Lc 18,28-30. Voir aussi le Livre du grand discours mystérique (B18 [56],11-

17), de même que l’Épitre apocryphe de Jacques NH I 4,25-28, la Pistis Sophia 136 et Irénée, Contre les hérésies IV,8,3.

399 L’âme qualifiée de terrestre trouve écho dans les Extraits de Théodote : « “Prenant du limon de la terre”,

non de la terre sèche, mais une portion de la matière (u{lh) multiple et complexe, il confectionna une âme “de terre”, âme “hylique”, irrationnelle, consubstantielle à celle des bêtes : c’est l’homme “à l’image” » (50,1; trad. Sagnard, 1970); cette race d’homme « terrestre » (coi>kov~) à l’image appartient à Caïn (54,1-2).

qu’elle devienne intellective400 » (D2a [2a],11-15; cf. D2 [2],1-3). Lorsque les apôtres auront accompli la parole de Jésus, ils seront sauvés de l’archonte de cet éon et de ses pièges401. Ils seront alors libres et saufs grâce à la liberté de l’Esprit Paraclet402.

2.2.5. La connaissance de la parole de Jésus (D2 [2],29–D3 [3],21; D3a [3a],24–D4a [4a],25)

Jésus enchaîne alors en disant à ses apôtres : « Bienheureux l’homme qui a connu ces choses, il a amené le ciel en bas et il a soulevé la terre, il l’a envoyée au ciel et il est devenu le milieu403 <car> c’est un rien404 » (D3a [3a],25– D4a [4a],3; cf. D3 [3],1-3).

400 Pour Porphyre, l’âme intellective (yuch; noerav) est la partie supérieure de l’âme « par quoi l’on perçoit la

vérité des choses intelligibles qui n’ont rien de semblable aux corps » (Porphyre, Le retour de l’âme, fragment 2, p. 28*,4-5; trad. Bidez, 1913).

401 Cf. Épiphane, Panarion 26,17,6.

402 Jn 14,16-17; 15,26; 16,13. Dans les textes dits gnostiques, l’Esprit Paraclet est le plus souvent identifié à

Jésus. Il apparaît dans la Prière de l’apôtre Paul (NH I A,15-18) : « [Accorde-]moi tes dons sans les regretter, par le Fils de l’homme, de l’Esprit, le Paraclet [de vérité] ». Le Traité tripartite en fait un des titres du Fils (NH I 87,9). Dans son exposé sur la doctrine de Ptolémée, Irénée vient ajouter à cette identification : « Lors donc que leur Mère fut ainsi passée par toutes les passions et qu’elle en eut émergé à grande-peine, elle se mit, disent-il, à supplier la lumière qui l’avait abandonnée, c’est-à-dire le Christ. Celui-ci, remonté au Plérôme, n’eut sans doute pas le courage de descendre une seconde fois. Il envoya vers elle le Paraclet, c’est- à-dire le Sauveur » (Contre les hérésies I,4,5). Les Extraits de Théodote précisent, dans la même veine, que « les sectateurs de Valentin appellent Jésus le Paraclet » (23,1); voir aussi Extraits de Théodote 32,3.

403 Le milieu est un motif qu’on trouve fréquemment dans les textes gnostiques. Il s’agit du lieu intermédiaire

entre le monde supérieur et le monde inférieur. Dans les cercles valentiniens, le milieu est le lieu réservé à la race des psychiques. Il est mentionné dans l’Évangile de la vérité (NH I 17,34-35); dans le Traité tripartite (NH I 119,20-21); dans l’Évangile selon Philippe (NH II 66,8.15.20; 76,36); dans l’Écrit sans titre (NH II 98,20); dans la Paraphrase de Sem (NH VII; plusieurs occurrences); et dans les Trois stèles de Seth (NH VII 120,26). Le milieu est un motif également très présent dans la Pistis Sophia, qui se réfère soit à la voie du milieu, soit à ceux du milieu, dans un contexte qui se rapproche beaucoup de celui du Livre des connaissances du Dieu invisible (voir, entre autres, 84; 86; 93; 103; 111-112; 127-128; 136-138; 147). La Pistis Sophia affirme de surcroît que les archontes des éons appellent le grand Iaō le grand chef du milieu, et qu’y demeurent les quinze assistants des sept vierges (86). Dans sa notice sur Ptolémée, Irénée décrit le milieu comme le lieu situé sous le plérôme et au-dessus des sept cieux. Le milieu (ou l’intermédiaire) est l’espace occupé par la Mère (Contre les hérésies I,5,3-4; cf. Épiphane, Panarion 31,18,12; 19,6; 26,5). À la consommation finale, elle quittera l’intermédiaire pour le plérôme et y sera remplacée par le démiurge (I,7,1; cf. Épiphane, Panarion 31,21,11-13). L’intermédiaire est aussi le lieu que les psychiques pourront atteindre s’ils pratiquent la continence et les œuvres bonnes (I,6,4; 7,5; cf. Épiphane, Panarion 31,21,10; 23,2-3). Lors de la consommation finale, les âmes des justes auront leur repos, d’une manière psychique, dans le lieu de l’intermédiaire (II,29,1). Dans son traitement des docètes, Hippolyte parle des éons issus de la première semence. Ces éons, dit-il, se réunirent tous en un seul éon et engendrèrent, « de l’unique vierge Marie, un fruit commun, Sauveur de tous ceux qui sont au milieu » (en grec tw`n ejn mesovthti swth`ra pavtwn; Réfutation de toutes les hérésies VIII,I,9). Enfin, bien que dépendant d’Irénée pour les notices où se trouvent la plupart des références au milieu, Épiphane parle des « enfants du milieu » (Panarion 31,6,5), des psychiques à mi-chemin entre les matériels et les spirituels (31,20,1) et attribue au démiurge le titre d’« intermédiaire », c’est-à-dire entre Dieu et le diable (33,7,4).

Après que ses disciples lui aient demandé de leur expliquer comment amener le ciel en bas, Jésus leur répond qu’il suffit de connaître sa parole. Quant à envoyer la terre au ciel, c’est « celui qui écoute la parole de ces connaissances » (D4a [4a],21-22; cf. D3 [3],16-17). Son intellect a alors cessé d’être celui d’un homme terrestre, mais il est devenu céleste (D4a [4a],24-25; cf. D3 [3],18-19)405.

2.2.6. La chair de l’injustice et l’ignorance (D3 [3],21–D4 [4],29)

Après avoir révélé à ses disciples que les principautés et les autorités mauvaises lutteront contre eux, car eux savent que Jésus ne vient pas du monde (D3 [3],24-27), Jésus aborde le quatrième et dernier thème de l’introduction406. Il affirme à ses disciple que « celui qui . [ . . . ] dans la chair de l’injustice n’a pas par[t au] royaume de mon Père » (D4 [4],1-3). Il ajoute encore que « quiconque [me connaîtra] selon la chair407 n’a pas d’espoir [en vue du roy]aume de Dieu le Père » (D4 [4],3-5). Les apôtres, troublés par ce que vient de dire Jésus, lui demandent s’ils ont été engendrés et s’ils l’ont connu selon la chair. Jésus leur répond que ce n’est pas de la chair dans laquelle ils séjournent qu’il parle, « mais de la chair de l’[injustice] et l’ignorance qui est dans l’inconnaiss[ance, c’est-à-]dire celle qui égare une multitude loin de [la vie de] mon Père » (D4 [4],11-14).

Les apôtres demandent ensuite à Jésus de leur préciser ce qu’est l’ignorance, de sorte qu’ils puissent se tenir éloignés d’elle. Jésus leur répond que : « qui[conque] porte ma virginité, ma . [ . . . ] et mon vêtement408 sans m’avoir compris, en me [méprisant] et en

405 Ce passage rappelle, sans qu’il y ait toutefois mention de l’intellect, ce qu’on trouve dans les Extraits de

Théodote 15,1 et 80,3, qui identifient au pneumatique l’image du céleste dont parle Paul dans la Première épître aux Corinthiens 15,49.

406 Sans parallèle dans la deuxième copie, qui se termine à la ligne 20 de la troisième page de la première

copie, il est assez difficile de combler les lacunes et de dégager une image claire des thèmes abordés.

407 Le fait de connaître Jésus selon la chair rappelle le thème de la polymorphie du Christ, qui revient dans

certains textes gnostiques, comme l’Évangile selon Philippe (NH II 57,28–58,10) et le Deuxième traité du grand Seth (NH VII 56,21-32). Voir aussi l’Ascension d’Isaïe 10,16-31; de même que le Commentaire sur le Diatessaron : « Celui donc qui s’approchait de lui corporellement éprouvait un contact corporel, et celui qui s’approchait spirituellement touchait, à travers l’humanité palpable, la divinité impalpable » (VII,5; trad. Leloir, 1966).

408 Le vêtement est un motif récurrent dans la littérature gnostique. Son interprétation est double. La première

est négative : le vêtement est utilisé pour représenter métaphoriquement le corps charnel. La seconde est positive, à l’instar vraisemblablement du Livre des connaissances du Dieu invisible : c’est le Christ ou le baptême qui est revêtu comme vêtement. Le Traité tripartite, dans une terminologie qui se rapproche de celle qui apparaît ici, affirme que : « le Fils du bon plaisir des Touts se posa sur eux comme un vêtement, au moyen duquel il donna la perfection (ϫⲱⲕ) à celui qui était devenu déficient et il raffermit les parfaits » (NH I 87,1-

blasphémant mon nom409, c’est à la corruption que je l’ai [ . . . . ], et encore, est-il devenu un fils blapshé[mateur parce qu’]il n’a pas connu ma parole avec <certitude>, c[es choses qu]e le Père a dites, afin que, pour ma part, j’[instruise] ceux qui me connaîtront dans l’achèvement du pl[érôme] de celui qui m’a envoyé » (D4 [4],18-26). Le traité se clôt sur Jésus qui commence à enseigner aux apôtres l’achèvement.

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