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L’influence de la prospérité et de la décadence de la communauté marchande de Hui

CHAPITRE 10 MAIS POURQUOI LE TOURISME ?

I. Circonstances historiques et sociales de Xidi

2. L’influence de la prospérité et de la décadence de la communauté marchande de Hui

Le district de Yi, où se situe Xidi, fut l’un des six districts de l’ancien territoire de Huizhou avant l’établissement de la République populaire de Chine. Ces dernières années, Huizhou devient connu grâce aux commerçants Hui, qui retrouvent leur origine sous la dynastie Jin de l'Est, puis devinrent actifs sous les dynasties Tang et Song et arrivèrent à l’extraordinaire épanouissement entre la dynastie Ming (notamment l’époque de Jiajing et Longqing) et la fin de l’époque de l’empereur Qianlong sous la dynastie Qing. Un retour sur la prospérité et la décadence des commerçants Hui, une communauté marchande réputée dans l’histoire chinoise, aidera à mieux comprendre les circonstances traditionnelles des évolutions sociale et économique du village de Xidi, et ainsi d’établir une connaissance générale sur le commencement de la trajectoire du développement touristique de Xidi.

(1) La prospérité de communauté marchande de Hui : circonstances géographiques

Huizhou disposait d’un environnement montagneux avec peu de terre cultivable, ce qui n’était pas un cas rare. D’autres endroits à proximité tels que l’Ouest du Zhejiang, le Sud du Zhejiang et Fujiang, étaient dans la même situation. Face à un tel environnement

défavorable à vivre, les solutions adoptées par les autochtones de ces régions étaient toutefois divergentes. Les habitants de Huizhou choisirent le commerce, ceux du Sud du Zhejiang s’appuyèrent sur l’éducation, tandis que ceux de la côte du Fujian naviguèrent sur les mers et océan. Mais une autre grande partie de la population n’eut plus d’autre choix que de travailler ailleurs, d’être servants, ou encore de se réunir dans les montagnes ou les forêts en devenant bandits. Ainsi, afin de bien comprendre Huizhou, tout comme ce que l’on fait pour les autres endroits, il faut connaître tant les conditions géographiques, que d’autres facteurs sociaux, tels que les migrants, les traditions culturelles, les coutumes, les sociétés, etc. pour trouver les explications et les raisons de la formation et de la prospérité des commerçants Hui.

Les auteurs des histoires locales considèrent que Huizhou, à cause de sa terre stérile, n’était pas un lieu favorable à l’agriculture, pourtant, la population augmenta et la convergence de ces deux causes donna naissance aux marchands Hui. Cette explication a été critiquée par Fujii Hiroshi (1987), qui n’était pas d’accord sur le fait que le paradoxe entre l’augmentation de la population et la capacité de charge de terre puisse expliquer entièrement la naissance des marchands Hui car pour lui, les marges de manœuvre dans le secteur du commerce étaient limitées et cela ne pouvait pas résoudre complètement la surpopulation causée par la capacité de charge restreinte. Néanmoins, même s’il n’était pas la cause essentielle de la naissance des marchands Hui, le manque de terre cultivable reste un facteur non-négligeable. Afin d’éviter une compréhension partielle sur le paradoxe entre l’augmentation de la population et la capacité de charge de terre en simplement focalisant sur le manque de terre cultivable, il est nécessaire de discerner la productivité réelle de Huizhou, aussi l’exposé suivant s’orientera sur la fertilité des terres et la productivité réelle. En ce qui concerne la fertilité des terres, il faut noter que les roches sédimentaires, essentiellement composées du calcaire, couvrent la majorité de la terre du district de Yi, et ainsi forment une chaine de montagnes escarpées de nord-est en sud-ouest et une vallée entre les montagnes. Les sols latéritiques s’étendent la majeure partie de cette région et contient un degré d’acidité élevé (jusqu’à 4.5 au maximum). Les endroits d’altitude élevée sont dominés par les sols bruns gris, une sorte de bon sol fertile, mais la couche de sol est trop fine ; les pentes et les pieds des montagnes sont dominés par les sols latéritiques et les sols latéritiques jeunes, la couche de sol est plus épaisse mais ce sont des sols maigres (Hu Zhaoliang, 1955). Cette composition des sols ainsi que leur fertilité respective déterminèrent cette région non propice à l’agriculture. En ajoutant un environnement montagneux avec peu de terres cultivables, Huizhou était obligé d’importer les plantes pour se nourrir (Li Zegang, 1982). Pourtant, entouré de montagnes, Huizhou bénéficia d’un climat humide, cela engendra des espèces diverses et de riches produits de montagne, tels que le bambou de Xiuning, le thé de Qimen, la sidérite, le cyprès et la laque de Wuyuan et Qimen, plus les articles artisanaux tels que le papier, le pinceau, l’encrier et l’encre. Ces produits de montagne avec la singularité locale, étaient la base du commerce des habitants de Hui, leur permettant de les échanger contre

l’alimentation quotidienne telle que les céréales, l’huile et le sel. Beaucoup de marchands Hui commencèrent leur carrière par la vente des produits locaux. Bien que les routes de montagne cahoteuses rendent la circulation difficile dans la région de Huizhou, le réseau hydraulique, principalement les ouvrages hydrauliques sur le fleuve de Xin’an, qui couvre l’ensemble de cette région, rend facile la navigation des radeaux et des bateaux, satisfaisant le besoin en trafic de marchandises de montagne. En somme, le développement économique de Huizhou ne fut pas basé sur le développement agricole, mais sur la plantation des plantes d’utilité économique ainsi que le développement de l’artisanat. Ce développement économique fut étroitement lié aux montagnes (Cui Sidi, 1978).

La surpopulation et le manque de terre provoquèrent une augmentation de la valeur de la terre. Le mode archaïque de l’exploitation des terres incultes, à l’époque anarchique, fut supprimé progressivement. Les annexions et les centralisations des terres ne cessèrent de se produire, cela entraîna la double-transformation des champs libres au régime foncier féodal de redevances, et des champs individuels aux champs claniques (Yao Bangzao, 2000:62). Mais le régime foncier de Huizhou n’exerçat pas seul une influence sur l’économie sociale, il se lia en effet très étroitement avec le régime foncier féodal de redevances. Ce régime correspond à une relation de production économique dans les espaces ruraux. Les caractères du régime foncier féodal de redevances de Huizhou se présentent comme suit : le serf donnait à son propriétaire (qui était aussi un commerçant Hui) non seulement en grains, mais aussi en corvée, certains propriétaires n’acceptèrent plus que la corvée (Ye Xian’en, 1980). Les commerçants Hui obtinrent les produits locaux tels que cyprès, thé et laque en faisant travailler leurs serfs, ces derniers prirent également en charge le transport des marchandises, l’opération des affaires et la surveillance de la sécurité. Ainsi, les mains-d’œuvre serviles se rajoutèrent au capital commercial initial et jouèrent un rôle important au développement des capitaux des commerçants Hui (Ye Xian’en, 1980).

Stricto sensu, les aspects analysés précédemment, y compris l’augmentation de la

population, la capacité de charge de terre, la fertilité de terre, la production réelle de terre, le régime foncier, le régime de redevances, formèrent ensemble les conditions de l’apparition des commerçants Hui. Ils constituèrent de même l’environnement en ressources naturelles et conditions socio-économiques à l’intérieur de Huizhou. Mais pour démystifier d’une manière plus précise ou plus visée la prospérité de la communauté marchande de Hui, il est nécessaire de s’intéresser aux circonstances politiques de la période spécifique du milieu de la dynastie Ming au milieu de la dynastie Qing ainsi que les échanges économiques entre Huizhou et d’autres endroits.

Grâce aux efforts continuels des lettrés et élites migrant vers le sud, Huizhou devint une région soutenant fermement le néoconfucianisme. Basé sur l’ancien modèle du clan patriarcal et en intégrant le néoconfucianisme, Huizhou développa un système clanique

féodal renforcé (Ye Xian’en, 1980). Formés sous ce système, les lettrés assidus et les fonctionnaires probes d’origine de Huizhou protégèrent et guidèrent les commerçants Hui lors de leurs voyages aux quatre coins du monde (Fujii Hiroshi, 1987). A partir de la dynastie Song, influencés par le fond intellectuel et la place politique rituelle des lettrés et des élites migrant du nord à Huizhou, et soutenus par les profits commerciaux des commerçants Hui, de plus en plus d’habitants de Huizhou entrèrent dans une carrière mandarinale grâce à la réussite éducative ou à la récompense des dons aux projets urgents impériaux, ou encore à la vénalité, et bénéficièrent conséquemment de nombreux avantages sur leurs affaires (Ye Xian’en, 1980). Du milieu de la dynastie Ming au milieu de la dynastie Qing, les pouvoirs des habitants de Huizhou à l’administration locale et centrale s’accrurent, les soutiens politiques loyaux et les avantages économiques discrets renforcèrent davantage la capacité d’accumulation des richesses des commerçants Hui. Prenons le cas de l’industrie du sel. La réussite des commerçants Hui dans la vente exclusive du sel contrôlée par le gouvernement dépendit majoritairement du permis de l’empire du monopole du commerce de sel issu du bassin de la rivière Huai et du Zhe. Ainsi les commerçants Hui formèrent la communauté marchande la plus puissante sous la dynastie Ming (He Jie, 1987). Certes, ce genre de soutien de l’administration centrale s’attacha à une considération de la situation générale de l’ensemble du pays. Par exemple, le milieu de la dynastie Ming (XVe siècle) était une période particulière où l’administration centrale eut besoin en urgence de fournir à la garnison aux frontières du nord des matériaux pour les militaires tels que les céréales. C’était un grand défi à la capacité financière de l’empire et au management de l’économie sociale (Song Hanli, 1987), mais en même temps, les commerçants Hui devinrent puissants et influants à l’échelle nationale sur le commerce de l’alimentation et des produits locaux, cela attira l’attention de l’administration centrale et facilita l’obtention de l’exclusivité de la vente du sel.

En outre, la situation géoéconomique de Huizhou favorise également la prospérité des commerçants Hui. Au niveau du commerce domestique, les empires de Jin de l’Est, Song, Qi, Liang et Chen localisèrent tous leur capitale à Jianye (Nanjing) et un grand nombre de migrants de la Plaine centrale s’installèrent dans la région de Jiangnan (sud du fleuve de Yang Tsé). Ainsi le besoin en matériaux quotidiens des nouveaux arrivants favorisa successivement le développent des villes stratégiques aux Zhejiang, Jiangsu et Anhui, qui entourèrent Huizhou, ce dernier eut également besoin d’échanger des matériaux avec les villes aux alentours. Les commerçants Hui germèrent naturellement à la dynastie Jin de l’Est et à la période du Nord et du Sud (Li Zegang, 1982). Au niveau du commerce maritime international sous les dynasties Tang et Song, il y eut deux routes principales reliant le port de Canton (port principal du commerce maritime international chinois à l’époque) et l’arrière-pays : la première route traversa la chaîne de montagnes Dayu en passant par la rivière Gan, le lac Panyang et le fleuve de Yang Tsé via les voies d’eau pour arriver à Nanjing et Yangzhou ; la deuxième route traversa la chaîne de

montagnes Dayu en passant par Fuliang, Qimen et Shexian via les voies de terre pour arriver à Nanjing et Yangzhou. Grâce à la position de Huizhou situé sur la voie principale de Nanjing à Canton, le thé, un de ses produits locaux, se diffusa à cette époque vers tout l’empire voire à l’international (Hu Zhaoliang, 1955). Tout cela apporta aux produits locaux commercialisés de Huizhou des canaux de distributions plus importants, les marchands du nord au sud faisant affaire facilement avec les commerçants locaux de Huizhou. Parallèlement, vu que Huizhou devint progressivement un centre d’échanges de produits et d’informations commerciales à l’échelle régionale, les commerçants Hui formèrent consciemment une parcellisation des tâches sociales afin de concurrencer les autres régions au niveau du commerce. Ainsi, les produits locaux se spécialisèrent et occupèrent les parts de marché d’une manière plus efficace et les activités commerciales de Huizhou se développèrent. De plus, les activités interrégionales des commerçants Hui favorisèrent non seulement le prolongement des routes de commerce vers l’intérieur de Huizhou, mais aussi la transformation des activités des habitants de Hui vers des activités non-agricoles (Shiba Yoshinobu, 1987) ce qui permis aux structures d’économie et d’emploi de se stabiliser.

On peut dire qu’à partir du milieu de la dynastie Ming, alors que de nombreux habitants de Huizhou participèrent à la production des produits locaux et au commerce, une structure économique dépendant au commerce s’établit. Cette structure eut une influence sur la production, la vie et la philosophie de la société ; cette influence persiste jusqu’à aujourd’hui malgré les nombreuses mutations et révolutions depuis trois ou quatre siècles.

(2) La décadence de communauté marchande de Hui : le parcours de Xidi

Le district de Yi, où se situe Xidi, restait assez marginal au milieu de la dynastie Ming, à l’époque où les commerçants Hui prospérèrent, « peu d’habitants, les productions de terre purent satisfaire les besoins, les habitants soit allèrent à l’école, soit travaillèrent la terre, personne alla à l’extérieur pour le commerce »159. Jusqu’aux époques de Kangxi et de Qianlong sous la dynastie Qing, « le nombre d’habitants augmenta, certains commencèrent à partir au loin pour apprendre le commerce, connaître le marché, distinguer les occasions d’achats et de ventes, et devinrent commerçants et retirèrent des profits, au fur et à mesure des exercices commerciaux, l’accumulation de l’argent permit de soutenir les consommations quotidiennes de leur famille ». Les commerçants Hui du district de Yi se concentrèrent sur secteur financier. Au milieu de la dynastie Qing, le dialecte Xiuning (le dialecte du district de Yi) était la langue la plus utilisée dans les boutiques de prêt sur gage et dans les banques privées chinoises

démodées (Hu Zhaoliang, 1955), ce qui montre le développement rapide et l’influence importante des commerçants Hui.

Malheureusement, au moment où les commerçants du district de Yi intégrèrent le courant principal des commerçants Hui, l’ensemble de la communauté marchande de Hui entra à la phase du déclin. Ye Xian’en (1982) a retiré des explications de la décadence des commerçants Hui sous l’angle de la relation entre les commerçants Hui et l’administration de l’empire. Les commerçants Hui se développèrent à l’abri des pouvoirs impériaux, en bénéficiant de nombreuses conditions commerciales avantageuses et privilégiées, ils subirent également des exactions et extorsions de l’administration. Les « dons » deviennent un lourd fardeau pour les commerçants Hui. Cela correspond à la raison principale de la décadence des commerçants Hui. Prenons l’exemple des marchands du sel, le secret de la réussite des commerçants du sel de Hui s’expliqua par la pénétration et la transformation aux officiers impériaux, qui favorisèrent l’obtention des privilèges de commerce et retirèrent par conséquent des profits de ce monopole. Cependant, à la fin de l’époque de Qianlong sous la dynastie Qing, avec l’alourdissement progressif des impôts et des dons, en ajoutant de nombreuses exactions et extorsions et avec une administration incapable d’interdire la contrebande du sel, la capitale du sel de Huizhou perdit sa place dominante (Zhong Tiande, nom initial inconnu, 1987). Ainsi, la suprématie des commerçants Hui à l’est et au milieu de la Chine branla et fut remplacée par les commerçants de Ningbo et de Shaoxing. Il faut noter que le capital commercial de Hui s’accumula en fonction de la pénétration et la transformation aux officiers impériaux. A partir de l’époque de l’empereur Jiaqing de la dynastie Qing, l’influence des officiers de Hui diminua aussi bien sur les affaires d’administration que sur les pouvoirs locaux ; il y eut un déclin des officiers d’origine de Hui en termes d’effectif et des postes hiérarchiques qu’ils occupaient. Notamment pendant l’époque de l’empereur Xianfeng, la force des officiers impériaux connut un contre-coup fort de la révolte des Taiping. La diminution de la puissance des officiers de Hui fit perdre le soutien des commerçants de Hui, la décadence de cette communauté marchande devint inévitable.

La compétence dans l’utilisation des capitaux des commerçants Hui ainsi que leur gestion expliquent également la décadence de cette communauté marchande. Au regard des circonstances historiques du village de Xidi, le secteur où se concentra la majorité des commerçants Hui fut le secteur du prêt sur gage (Wu Xiaoqing, 2002 ; Lu Lin, 2004). On note deux risques dans ce secteur : premièrement, les capitaux commerciaux furent longtemps mis à la circulation sans être transformés en capitaux industriels, cela fut défavorable aux prémices du capitalisme (Wang Tingyuan, 1986) ; deuxièmement, ce secteur dépendit sévèrement des profits opérationnels des autres secteurs. Le secteur du prêt sur gage fut sensiblement touché par les crises des autres secteurs, pendant lesquelles les commerçants du prêt sur gage récupérèrent difficilement ou ne purent plus récupérer de l’argent prêté, et furent donc proche de la faillite. Après l’éruption de la guerre sino-

japonaise, un grand nombre des commerçants du district de Yi déménagèrent leurs boutiques au bord du fleuve Yang Tsé vers l’intérieur du district ou voire les fermèrent. Le commerce du district ne put se relever de sa chute à cause du tarissement des marchandises (le comité des annales du district de Yi, 1988:315). Les commerçants de prêt sur gage de Xidi, après avoir connu la double-crise de la perte des pouvoirs à la fin de la dynastie et de la révolte des Taiping, perdirent totalement la capacité de faire circuler les capitaux et cette fois-ci, se déclarèrent l’un après l’autre en faillite. Certes, regardons sous un angle plus objectif, même si les commerçants Hui possédèrent une capacité solide de fonctionnement des capitaux, ils ne s’en sortirent guère dans un environnement politiquement et économiquement difficile. En effet, à partir du milieu de la dynastie Qing, les commerçants Hui obtinrent peu de profits fonciers, face à un environnement fiscal de plus en plus cruel, ils n’investirent guère dans la production agraire, les impôts se transférèrent ainsi à la population pauvre ce qui les mit dans une situation encore plus difficile (Fujii Hiroshi, 1987). La tradition de la production agraire se marginalisa progressivement, les commerçants Hui ne purent plus retourner à l’agriculture et avec des activités commerciales de plus en plus difficiles, telles que la vente du sel et le prêt sur gage, ils ne purent faire autrement que d’investir la production des produits économiques, tels que le thé, la soie et les bois (Zhong Tiande, nom initial inconnu, 1987). Ce qui les surprit est que l’exportation des produits économiques tels que le thé fut mise en difficulté et leur apporta une grande perte. De nombreux paysans furent obligés d’abandonner leurs champs de thé et de couper des arbres pour le chauffage. La production du thé se baissa à 50 mille dans (unité de poids, = 50 kilogrammes) après l’établissement de la République populaire de Chine, ce qui n’en représenta qu’un cinq avant la guerre sino-japonaise, l’industrie de la sériciculture s’arrêta totalement (Hu Zhaoliang, 1955). Les produits économiques ne purent apporter à la population de Hui une relance économique, l’économie générale de Huizhou fut loin derrière les régions de proximité, telles que le Zhejiang et le sud du Jiangsu.

Avoir retiré des profits commerciaux abondants, les commerçants Hui durent comme tous les commerçants de la société féodale, investire d’un côté de l’argent gagné du commerce à l’immobilier, afin de consolider leu richesse et de l’autre côté, ils consacrèrent une partie de leur fortune aux bonnes actions, telles que l’édification des temples des ancêtres, la rédaction de la généalogie de famille, l’achat des champs de

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