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La répartition des témoignages archéologiques sur le sol viennois.

CHAPITRE II : Limites territoriales et géographie de la ciuitas des Allobroges

C. La répartition des témoignages archéologiques sur le sol viennois.

Vienne se caractérise notamment par de nombreux témoignages archéologiques aussi divers que variés. Etudier la localisation102 de ceux-ci permet, en outre, de cerner les lieux privilégiés du pouvoir politique et religieux du territoire, d’appréhender la société allobroge, et de connaître les grandes familles viennoises et les personnages importants de la cité.103

1. Les documents épigraphiques

Dans une cité marquée par un développement urbain certain, mais concentré très largement autour de quelques agglomérations, l’ensemble des découvertes épigraphiques de notre corpus semble proposer des caractéristiques géographiques liées à cet essor hétérogène.104

B. Rémy105 a dernièrement étudié la répartition de l’ensemble des inscriptions latines dans la cité de Vienne, avec un découpage lui permettant de mettre en relief la latinisation et la romanisation des campagnes. Il est instructif de garder en mémoire certaines de ses conclusions : l’essentiel du travail des lapicides se trouve dans la partie orientale du territoire et, globalement, les inscriptions se répartissent à part égale entre Vienna (31.1%), les différentes agglomérations urbaines (36,7%) et les campagnes (32,2%).

a. Inscriptions, dédicaces et épitaphes.

Ce ne sont pas moins de 50% des inscriptions qui ont été retrouvées dans la partie occidentale du territoire, dans une zone comprise entre Vienne, Aoste et Grenoble, dans l’actuel département de l’Isère. Seulement 19% ont été mis à jour en Savoie et 17% en Haute- Savoie. Il est toutefois intéressant de constater qu’un tiers des documents se trouve dans la partie orientale, entre Annecy et Genève, dans les pagi d’Apollon et de Genava. Cette répartition dans l’espace n’a rien de vraiment étonnant au regard de la prépondérance des principaux vici, et notamment de la capitale allobroge.

En effet, 20% du corpus appartiennent aux textes épigraphiques de l’agglomération viennoise, 11% de Cularo (Grenoble), et 14% de Genava (Genève). A eux trois, ces grands centres sont les lieux de découverte de 45% de la documentation. En affinant notre analyse, les trois agglomérations secondaires que sont Augustum (Aoste), Aquae (Aix-les-Bains), et

Boutae (Annecy), où plus d’une trentaine de documents sont recensés, représentent, à elles

seules environ 17% des inscriptions référencés dans le corpus. Ces six pôles urbains de la

civitas sont donc les sites regroupant les deux tiers des découvertes. Un certain nombre

d’inscriptions ont été également mises au jour dans de grands sanctuaires ou dans des lieux symboliques, stratégiques, comme dans la Combe de Savoie, le pagus de Diane, ou encore, par exemple, à Passy. Enfin, le reste de la documentation a été retrouvée, d’une manière éparse, dans des lieux plus isolés.

Les seules dédicaces, environ 75% des témoignages référencés de notre corpus, font logiquement apparaître une répartition géographique relativement semblable. 16% d’entre

102Se référer à l’Avant-propos du vol. 2 de cette thèse, où est expliqué le découpage géographique choisi pour une meilleure visualisation

des espaces, en gardant en mémoire que celui-ci ne relève pas d’un découpage antique.

103Cartes, p. 52 à 54. 104Carte, p. 52.

105B. Rémy, La répartition des inscriptions latines dans la cité de Vienne – un moyen d’appréhender la latinisation et la romanisation des

campagnes, La Pierre et l’Ecrit, 19, Revue d’histoire et du patrimoine du Dauphiné, Grenoble, 2008, p. 7 à 24. Il faut noter que B. Rémy qualifie, en dehors de la capitale, seize agglomérations urbaines : Aix-les-Bains (33 inscriptions), Albens (5), Annecy (20), Annemasse (5), Aoste (21), Châteauneuf (50), Genève (81), Gilly (6), Grenoble (92), Les Echelles (3), Moirans (2), Revel-Tourdan (2), Reventin-Vaugris (1), Seyssel (9), Thonon (1) et Viuz (1).

32 elles viennent de Vienna, 8% de Cularo et 14% de Genava. Si on y ajoute les 6% de dédicaces retrouvées à Augustum, les 6% à Aquae et les 9% à Boutae ; ce ne sont pas moins de 60% d’entre elles qui ont été localisées dans les centres urbains.

Les épitaphes, dont nous reparlerons plus longuement dans le chapitre suivant, représentent 18% du corpus. 80% d’entre elles ont été trouvées en Isère. Sachant que 25% proviennent de Vienna, 30% de Cularo et 20% de Genava, il est indiscutable de remarquer, ici, le poids de l’urbanisation. Ceci est tout à fait cohérent, lorsque l’on sait qu’elles émanent le plus souvent des grandes familles ou des personnages importants de la cité, ceux-ci habitant très largement dans les grandes agglomérations, centres de pouvoir politique et religieux.106

b. Autels, ex-votos et formulaires votifs.

Dans une approche plus fine et plus structurelle, l’analyse de la répartition des autels, ou encore des ex-votos, sur le territoire reflète dans une certaine mesure une autre réalité géographique, celle de la dévotion des élites et leur intégration au sein de la hiérarchie provinciale. 25% des inscriptions du corpus ont été ainsi gravés sur des autels. 60% d’entre eux ont été érigés dans l’actuelle Isère, ce qui peut s’expliquer par la zone d’influence de la capitale et de Grenoble. En effet, 23% des autels sont attestés à Vienna et 11% à Cularo. Avec

Genava, c’est presque la moitié d’entre eux qui a été mise au jour dans les trois principaux

centres ; et plus de 60% si on ajoute ceux découverts dans les agglomérations secondaires. Le formulaire en ex-voto, qui concerne 20% des documents, apparaît très largement sur les dédicaces aux différents dieux et déesses. Une fois encore, la moitié d’entre eux ont été gravés dans la partie occidentale du territoire. Toutefois, ce n’est qu’un tiers des ex-votos qui sont référencés dans les trois grands pôles urbains (20% à Vienna, 2% à Cularo, 10% à

Genava). De plus, que ce soit Augustum (2% des occurrences), Aquae (5%), et Boutae (5%),

les pôles secondaires n’ont pas ici un poids prépondérant, car les ex-votos sont plus largement répartis, aux « quatre coins » de la cité. Ceci tient certainement au fait et à la volonté des évergètes, mais aussi à l’importance de différents sanctuaires, lieux de dévotion et de sacrifices, qui sont plus souvent présents dans les zones rurales, près des frontières, ou de lieux de passage parfois plus éloignés des agglomérations.107

Comme nous le verrons dans le chapitre suivant, d’autres formulaires votifs ont été gravés sur d’autres inscriptions. Parmi ceux-ci, l’un des plus couramment utilisés, en dehors des ex-votos, est le Votum Solvit Libens Merito (documents gravés volontiers et à juste titre). Ce formulaire est présent sur 15% du corpus. En étudiant avec précisions ces inscriptions, on retrouve, pour une fois, une grande homogénéité territoriale. 32% de celles-ci ont été trouvées dans l’Ouest, 38% dans les régions d’Aquae et de la Combe de Savoie, et 30% dans la partie orientale (16% en Haute-Savoie, 14% à Genava). Les trois grandes agglomérations ont également la même proportion : 14%. Si on ajoute les témoignages d’Augustum (2%), d’Aquae (14%) et de Boutae (2%), ce ne sont pas moins de 60% des V.S.L.M. qui proviennent des six pôles urbains.

Cependant, presque 25% des épigraphes faisant apparaître ce formulaire ont été découverts en dehors des zones peuplées. Il faut aussi noter que 10% viennent de la seule Combe de Savoie, aux aires sacrées nombreuses, dont certaines sont essentielles pour

106B. Rémy, La répartition des inscriptions latines dans la cité de Vienne – un moyen d’appréhender la latinisation et la romanisation des

campagnes, La Pierre et l’Ecrit, 19, Revue d’histoire et du patrimoine du Dauphiné, Grenoble, 2008, p. 7 à 24. L’auteur précise que 67,8% de l’ensemble des inscriptions de la cité ont été retrouvées dans les agglomérations.

107C. Mermet, Châteauneuf-les-Boissons : un sanctuaire d’agglomération secondaire, in Le catalogue de l’exposition du Musée dauphinois

de Grenoble, Gollion, 2002, p. 158 et 159 ; J. Serralongue, Le sanctuaire de Viuz-Faverges, in Le catalogue de l’exposition du Musée dauphinois de Grenoble, Gollion, 2002, p. 160 à 163 ; B. Helly, Le sanctuaire de Lachar à Varces-Allières-et-Risset, in Le catalogue de l’exposition du Musée dauphinois de Grenoble, Gollion, 2002, p. 164 et 165.

33 appréhender la religiosité viennoise et le degré d’intégration de certaines personnalités de la cité. Il faut enfin remarquer, qu’exceptionnellement ce n’est pas la partie occidentale qui est la plus richement dotée.

C’est l’inverse pour les témoignages du type « consacré à ». En fait, le formulaire

sacrum est beaucoup plus présent sur les inscriptions retrouvées dans la partie occidentale, à

hauteur de 73%. Néanmoins et proportionnellement, peu de celles-ci proviennent des différentes agglomérations : 20% à Vienna, 8% à Cularo, 7% à Genava, et 3 ou 4% à

Augustum, Aquae, et Boutae. En outre, en Isère même, en dehors des zones urbanisées, ce ne

sont pas moins de 40% des inscriptions qui sont mises au jour dans des lieux relativement isolés.

2. Les documents iconographiques

Comme nous le verrons ultérieurement, les témoignages figurés sont également nombreux (plus de cent trente) et relativement hétérogènes sur le territoire. La cité se distingue notamment par la richesse de sa statuaire. L’ensemble de ce corpus iconographique propose des caractéristiques géographiques spécifiques.108

a. L’ensemble de la documentation.

Presque la moitié des témoignages a ainsi été mise au jour dans la partie occidentale, alors qu’à peine 15% de ceux-ci ont été découverts en Savoie, et plus de 38% dans la partie orientale de la cité. A première vue, une plus grande homogénéité géographique, par rapport au corpus épigraphique, semble se dégager.109

Cependant, lorsque l’étude se porte sur les principales agglomérations, Vienna, la capitale, apparaît encore une fois comme le pôle principal des découvertes archéologiques (27% du corpus).

C’est un état de fait logique quand on se souvient que cette colonie devait compter environ quarante mille âmes à l’époque impériale, qu’il était le symbole de la puissance allobroge, le centre politique et religieux, l’une des plus importantes agglomérations de la

Provincia Narbonensis. D’autres centres urbains de la cité sont beaucoup plus pauvres en

documents figurés comme Cularo (4%) ou encore Aquae (2%). En réalité, la particularité essentielle réside dans la richesse des témoignages iconographiques du bassin annécien. En effet, ce ne sont pas moins de 25% d’entre eux qui ont été mis au jour autour de Boutae.

Pour résumer, même si ce sont 60% du corpus qui ont été retrouvés dans les principaux centres urbains, Vienna et Boutae sont à eux seuls les lieux de plus de 50% des découvertes. Les autres documents figurés ont été trouvés, d’une manière éparse, dans des lieux plus isolés, sur des domaines à l’écart des agglomérations, le long de certaines routes commerciales, ou encore dans les sanctuaires ruraux.110

b. La statuaire, les bronzes et les marbres.

En approfondissant notre analyse, il est aussi intéressant de poser un regard sur la localisation des nombreuses statuettes et statues.

Les statuettes représentent pas moins de 40% du corpus iconographique. 52% d’entre elles ont été trouvées dans l’actuel département de Haute-Savoie, et notamment autour de

Boutae (33%). Lorsqu’on s’aperçoit qu’à peine la moitié a été mise au jour dans les centres

108Carte, p. 53. 109Cartes, p. 52 et 53. 110Carte, p. 53.

34 principaux et secondaires, l’importance du bassin annécien apparaît encore plus probante. En effet, seulement 5% des statuettes proviennent de Vienna, 7% de Cularo et 2% d’Aquae. Il faut enfin remarquer que 24% proviennent du reste de l’Isère et 10% de la Savoie.

La localisation des statues (15% du corpus) présente des aspects bien différents. Souvent monumentales, en bronze ou en marbre, elles ont été trouvées avant tout dans les grands centres urbains de l’Isère : 62% à Vienna et 9% à Cularo. Aucune n’a été découverte à

Boutae. 9% ont été mises au jour à Aquae et 9% à Lemencum (Chambéry). Ce sont donc 90%

des statues qui sont localisées dans ces quatre agglomérations. Il faut remarquer que ces statues ont été essentiellement découvertes dans les domus cossues de la capitale, dans ses thermes ou aux abords des grands monuments. A Aquae, les quelques éléments monumentaux ont aussi été mis au jour dans les grands thermes, mais aussi dans le temple de Diane.

La géographie de la statuaire montre donc des particularismes liés à l’essor urbain, à la topographie du territoire, à l’importance des zones rurales et isolées.

Parallèlement à la statuaire, la situation des « objets » en bronze et en marbre permet de préciser encore un peu plus nos propos.

Les métaux sont largement utilisés dans la cité, et les pièces iconographiques en bronze représentent environ 35% du corpus. Ces documents ont été découverts un peu partout sur le territoire : 35% en Isère, 28% en Savoie et 37% en Haute-Savoie. A la différence des témoignages épigraphiques, l’iconographie offre, sans doute, un autre visage. En effet, la partie occidentale de la cité n’a pas la même prépondérance archéologique. De plus, à peine 40% des témoignages figurés en bronze ont été mis au jour dans les centres principaux et secondaires : 5% à Vienna, 8% à Cularo, 4% à Aquae, mais surtout 22% à Boutae. Par rapprochement, il est possible d’affirmer ici que le bassin annécien est le lieu de découverte de nombreuses statuettes en bronze. 60% des autres bronzes ont été localisés sur le reste de la cité viennoise.

Les marbres111 sont moins nombreux, 15% de notre documentation. A l’inverse des

bronzes, ils ont été très largement retrouvés dans la partie occidentale du territoire (70% environ) et aussi dans les pôles d’urbanisation (à hauteur de 75%). Plus de la moitié des marbres proviennent de Vienna, 13% d’Aquae et 7% de Boutae. Il est aisé de comprendre que la capitale est le lieu de découverte de bustes, torses ou statues monumentales en marbre. Ce matériau permettait à l’élite de la cité d’afficher sa puissance et sa réussite économique et politique, au cœur de l’Empire romain.

La répartition géographique des documents figurés ressemble globalement à la répartition épigraphique, avec une concentration certaine autour des agglomérations. Toutefois, la prééminence de Vienna est encore plus marquée dans le champ iconographique, comme c’est le cas pour Boutae dans la partie orientale de la cité.

3. Monuments, édifices et sanctuaires

A l’image des témoignages gravés et des documents figurés, la cité des Allobroges propose, parallèlement, une certaine profusion d’édifices et de sanctuaires (une quarantaine référencée dans notre étude). Les traces archéologiques sont multiples, et quelques monuments sont encore parfaitement conservés aujourd’hui.112

111Voir chapitre suivant, CHAPITRE III : La diversité des témoignages archéologiques viennois. 112Annexes, p. 463 à 475 – Carte, p. 54.

35 La moitié des vestiges retrouvés l’a été dans la partie occidentale du territoire, 25% en Savoie, et 25% dans la partie orientale. Comme nous pouvons le constater, cette répartition géographique est à l’image de celle de l’ensemble de la documentation recensée. Les traces laissées dans les trois grands centres représentent environ 40%. Mais, en réalité, Vienna est le principal lieu de découverte (un tiers des vestiges monumentaux et/ou sacrés). Ceci peut s’expliquer par son importance stratégique au sein de la cité, à son développement démographique, et à son poids politique et économique dans la province. De plus, monuments et édifices ne sont pas aussi nombreux que nous aurions pu le penser, par exemple, à Cularo et à Genava, et les deux agglomérations ont corrélativement fait l’objet de moins de chantiers de fouilles. En élargissant la répartition aux six pôles urbains, la proportion monte à 60%. Le reste (40%) des autres témoignages architecturaux et sanctuaires a été découvert un peu partout dans la cité, en dehors des agglomérations.113

Néanmoins, plusieurs remarques s’imposent ici. En dehors de Vienna, Boutae apparaît également assez richement dotée : temple, théâtre, basilique et sanctuaires (plus de 10% des traces archéologiques). Dans les autres centres secondaires, Aquae se distingue par ses thermes et son temple, Augustum par un arc. Enfin, il faut noter les nombreux sanctuaires émaillant la Combe de Savoie : Châteuneuf114, La Rochette, Gilly-sur-Isère115

A travers les différentes recherches menées à ce jour pour tenter de délimiter la cité de Vienne, plusieurs faits s’imposent : au-delà de la difficulté d’établir des frontières très précises, le territoire des Allobroges s’étend sur une partie non négligeable des Alpes du Nord, notamment dans les Savoie actuelles et sur la totalité de l’Isère. L’influence de la cité dépasse parfois même les frontières naturelles comme certaines voies fluviales.

L’urbanisation du territoire semble avoir débutée notablement à l’époque d’Auguste et s’être poursuivie durant plus d’un siècle. Cela relève bien entendu du souhait spontané des notables locaux et municipaux de vivre dans un cadre agréable et de l’incitation des autorités civiques à tendre vers un mode de vie à la romaine. Nous pouvons ainsi constater que dès les Julio-Claudiens, la moitié des notables réside en zone urbaine.116

La géographie de la documentation, comme nous le pressentons, et comme nous le verrons ultérieurement, épouse le développement urbain, l’essor économique et la promotion sociale de la cité, autour de ses trois pôles principaux (Vienna, Cularo et Genava) et des centres secondaires (Augustum, Aquae et Boutae). Corrélativement, dans le large espace rural du territoire, plusieurs zones se distinguent par leurs découvertes archéologiques comme la Combe de Savoie, le pagus de Diane, ou encore le sanctuaire de Passy.

113Carte, p. 54.

114B. Rémy, La répartition des inscriptions latines dans la cité de Vienne – un moyen d’appréhender la latinisation et la romanisation des

campagnes, La Pierre et l’Ecrit, 19, Revue d’histoire et du patrimoine du Dauphiné, Grenoble, 2008, p. 7 à 24. B. Rémy souligne que quarante neuf graffites ont été retrouvés dans l’enceinte même du sanctuaire indigène.

115H. Barthélémy, Un site gallo-romain alpin : Gilly (Savoie), R.A.N., t. 19, 1986, p. 211 à 244.

116Ph. Leveau, B. Rémy, Présentation du dossier : les agglomérations urbaines de la cité antique de Vienne. Les éléments d’une

36 Cité de Vienne au Haut-Empire

Cartographie : Nora Esperguin, conservation du patrimoine de l’Isère

Carte des limites de la cité de Vienne

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CHAPITRE III : La diversité des témoignages