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Chapitre 2 Techniques de recueil des données

1) Les enquêtes

271 Cf. Chapitre 2 I 1 Les enquêtes.

272

Cf. Figure 9 : Carte de localisation des sites d’étude (Boudières, Bray, Cemagref).

273Cf. Figure 20 : Cartes des sites de la Haute Tarentaise : Val d’Isère et Tignes (Boudières, Bray, Cemagref)

274 Cf. Figure : Cartes des sites de l’Oisans : Venosc, Saint Christophe en Oisans et La Grave (Boudières, Bray, Cemagref).

275Cf. Figure 20 également.

276

Cf. Figure 39 : Carte du site de Risoul (Boudières, Bray, Cemagref). Ce site contrairement à tous les autres, n’est abordé que sous l’angle de la gestion des risques d’avalanches dans les domaines skiables. Ce cas a pour but, en effet, d’enrichir l’analyse comparative relative à cet axe de réflexion. Tous les autres cas ont fait l’objet d’une approche intégrée et globale de la prise en compte des risques, à l’échelle des espaces urbanisés, des accès et des espaces de pratiques sportives (domaine skiable et hors domaine skiable).

Guillestrois. Enfin, l’analyse s’est poursuivie en Haute Savoie avec la commune de

Chamonix277

2) Le choix des terrains d’étude

Le choix de ces terrains n’a pas été guidé par une volonté de tendre vers une exhaustivité des cas possibles, mais bien d’essayer de rendre compte d’une diversité de

situations et de « territoires de l’action » (Gumuchian et al, 2003, p. 94)278. Si au départ

du projet, l’identification de toutes les communes touristiques n’était pas totalement précisée, la zone d’étude globale était quant à elle déjà identifiée, dans le but de proposer un panel de configuration important. Ensuite le choix des communes se fit parallèlement au développement de la problématique. Ainsi, l’enjeu central qui était l’approche territoriale du risque d’avalanches, en désectorisant la régulation relative aux routes, aux espaces urbanisés ou aux domaines skiables, nous a conduit à privilégier des communes concernées par ces trois espaces de vulnérabilité. A cela, s’est ajoutée la question de savoir quels étaient les dispositifs de gestion finalisés ou en cours sur ces communes. En fonction de ces variables nous avons choisi des communes présentant des situations contrastées pour élargir au maximum le champ d’analyse. Si toutes les communes on fait l’objet d’enquêtes, toutes ne font pas l’objet du même niveau de restitution d’analyse. Les arbitrages en la matière correspondent à une volonté de mettre en exergue certains déterminants de gestion, soit parce qu’ils caractérisaient des types facteurs de vulnérabilité, soit parce qu’ils témoignaient d’approche alternative de gestion,

notamment en termes de vulnérabilité. A postériori, nous pouvons identifier différentes

variables qui ont de manière inductive orienté le choix des terrains d’études : -Contexte territorial :

La variable est ici celle de la tonalité de gestion qu’elle soit communale, départementale ou régionale. D’un territoire à l’autre ces différentes tonalités vont au gré des contextes locaux changer qu’elles soient d’ailleurs le fruit des actions des collectivités locales ou des services étatiques à ces mêmes échelons.

-Type de tourisme :

On touche ici au modèle touristique, c’est-à-dire au type de station, de clientèle ou de pratiquant, son niveau de pratique, les modes de gestion spécifique, le niveau de structuration et l’organisation de l’offre touristique et de gestion (des risques).

-Les modalités de réponse au problème "risque" :

On évoque ici la manière dont localement les risques et leurs traitements sont considérés. Il s’agit notamment de rechercher la diversité dans les modalités d’engagement des acteurs dans l’action. Au moment des choix relatifs aux terrains d’études, cette variable n’est pas véritablement identifiable puisque l’identification de ces registres d’engagement fait l’objet de l’analyse. En revanche à travers le type de gestion, le type de dispositif en présences, on peut identifier un intérêt pour tel ou tel terrain.

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Gumuchian H, Grasset E, Lajarge R, Roux E. 2003. Les acteurs, ces oubliés du territoire. Paris: Economica. 186 pp.

-Configuration des systèmes d’acteurs :

Cette variable est celle de la diversité des systèmes d’acteurs. D’un territoire à l’autre les systèmes d’acteurs ne présentent pas les mêmes caractéristiques organisationnelles. Les configurations sont distinctes parce que d’un territoire à l’autre, la nature de l’offre touristique et des protagonistes elle-même est différente. Nous le verrons dans les analyses, un même acteur "générique" (le service RTM, par exemple) peut d’un département à l’autre sur une même mission, jouer un rôle et bénéficier d’une place différente dans les modes de gestion.

Chapitre 2 Techniques de recueil des données

La question des techniques de recueil des données ne constitue pas seulement un passage académique obligé dans le développement de la méthodologie de recherche. Cette question est de notre point de vue une question centrale, dans la mesure où elle participe à la traçabilité de l’analyse. Elle nous permet de situer notre analyse et d’en comprendre les rouages. Elle nous permet de préciser "d’où on parle", de rendre compte de l’appareillage d’analyse sans lequel les résultats qui vont être présentés n’auraient pas de sens. C’est pour ces raisons que le développement de ce chapitre est important dans la mesure où il informe le lecteur sur la pratique de recherche. Ceci nous semble déontologiquement incontournable, dans la perspective de recherche qui est la nôtre, à savoir l’identification des implicites de gestion, par l’analyse des pratiques.

I Les outils de recueil de données

Le choix de la méthode pour le recueil des données dépend essentiellement de la nature des objectifs de recherche, du questionnement et des hypothèses retenus. Ainsi, pour chaque recherche il faut se doter d’instruments et de techniques adaptés. Selon le

géographe britannique P. Hagget (1977)279, on peut identifier 3 grandes catégories de

collectes de données qui renvoient chacune à des méthodes particulières : -Les données par enquête

-Les documents administratifs et d’archives -Les observations de terrain

Pour ce programme de recherche, dont l’approche est qualitative, on privilégie majoritairement un recours à l’enquête. L’analyse de documents (contrats, actes administratifs, documentation touristique, documentation cartographique...) n’en n’est pas pour autant anecdotique et constitue plus qu’une source d’information, mais bien une véritable entrée d’analyse, notamment en terme d’instrumentation dans le champ de

l’action publique280. L’observation de terrain (photos d’aménagement) représente dans ce

même but une des techniques de recueil de données utilisée et appréciée pour l’analyse des pratiques de gestion des risques dans les domaines skiables notamment.

1) Les enquêtes

A chaque catégorie de collecte de données correspondent des techniques particulières. Pour l’enquête on recense plusieurs méthodes. Le choix de telle ou telle

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Hagget P, al. 1977. Localisation Analysis in Human Géography. Londres: Edwards Arnolds. 258 pp.

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