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INTERMEDE LE GENRE ET SES ACCEPTIONS.

« Genre, il y a vingt-cinq ans, dans son opposition à sexe, ce ne pouvait guère être que la catégorie grammaticale » écrit Michel Arrivé en 2008 dans « Genre grammatical et sexe : quel(s) rapport(s) ?»

« C’est donc, poursuit-il un peu plus bas, que le nom genre a connu, depuis cette époque, une mutation sémantique considérable. »

On ne peut le nier en effet. Pour autant, même si son nouveau sens a envahi l’espace médiatique dans sa conception qui vient de la toute puissante anglophonie et de son « gender », particulièrement présent à partir des Gender-studies, le mot « genre » en français n’a perdu aucun trait de son sémantisme précédent. C’est à ce passage en revue que nous nous livrons ici avec une volonté de nous écarter par le sourire de l’actuelle omniprésence du « Gender sens » !

Nous nous devons de reconnaître le mot « genre » avec ses multiples acceptions. Du latin

genus, generis, il signifie l’espèce. Le genre humain se traduit en anglais par the human kind ;

et a kind of… se traduit en français par une sorte de… une espèce de….

Il tient du classement, du rangement et de l’ordonnancement. Il peut donc désigner la classe ou la catégorie selon un point de vue qui diffère en fonction des époques et des objets concernés. Il est toujours masculin en français, puisqu’il commande ou il est commandé par l’article masculin le et entraîne l’accord et les substituts masculins (il, lui, celui-ci), et il se termine par la lettre que cette langue a dédiée au féminin - L’accord féminin se fait en effet avec la lettre e parfois accompagnée d’une nouvelle consonne, v ou il y avait f au masculin par exemple. Mais c’est l’accord des adjectifs ou des participes. Pour ce qui est des noms, des pronoms et des déterminants, l’alternance avec le masculin est toute différente - Et par ailleurs, la lettre e est loin d’être réservée au féminin, nous en avons la preuve avec le mot lui- même, le genre, où c’est la seule voyelle en présence, y compris dans le déterminant masculin.

Cependant, dans la poésie rimée où l’on distingue les assonances et les rimes riches ou pauvres en fonction du nombre de sons similaires en correspondance rythmique, l’on distingue aussi la rime féminine et la rime masculine et l’ordre classique veut que l’alternance se fasse entre rime féminine et rime masculine. Or la rime féminine qui doit revenir une fois sur deux, ou deux fois sur quatre, est identifiée par la lettre e qui termine le vers, mais c’est une lettre muette, une lettre pour l’œil seulement même si elle permet justement de faire entendre la consonne dont elle est accompagnée. Cette lettre en revanche doit être entendue à l’intérieur du vers, ou plutôt doit faire entendre sur une mesure supplémentaire le son consonantique qu’elle prolonge en l’accompagnant.

Il semble donc que cette voyelle soit consubstantielle de la langue française. La phrase précédente composée de 12 mots contient douze fois cette lettre. D’ailleurs, eux, qui désignent les hommes ou tout élément pluriel masculin, n’est que cette voyelle prononcée seule, même si, phonétiquement elle est traduite différemment puisqu’elle est un monème à soi tout seul, que l’on transcrira [Ø] alors que, en fonction de la prononciation qui la fait tomber ou non, e « muet » ou « caduc » sera transcrit [Ə], dit chva, écrit aussi schwa que nous déciderions de prononcer [ʃwa] le bien nommé puisque nous assumons régionalement sa prononciation comme dans la poésie classique à l’intérieur du vers.

Or, il est possible d’écrire un roman en français sans employer une seule fois cette lettre. La

Disparition337 de Georges Pérec en atteste. Mais Georges Pérec est-il encore identifiable si

337 Roman dont le titre renvoie au défi que l’auteur s’est donné pour l’écriture du texte : ne pas employer la lettre

e. C’est donc La Disparition du e. Peut-on prolonger avec la disparition de eux ? et de elles aussi ? Ce roman est-

il traduisible ? Toutes questions qui doivent être prises au sérieux, ne serait-ce que parce qu’il a été répondu à la première : c’est bien en effet la disparition de eux qui a motivé l’écriture du roman, cette disparition renvoyant à

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nous enlevons les e qui composent son nom ? Gorgs Prc. Peut-être une signature est ainsi possible, mais pas sa verbalisation orale. Or, si nous sommes entré·es dans la civilisation de l’écrit, nous n’avons pas quitté celle de l’oral. Et ce sont les deux faces d’une langue qui se nourrissent ou se détruisent mutuellement, provoquant l’évolution de notre langue, en l’occurrence romane.

Vous avez lu romane d’où le roman est né. Encore un genre. Un de ces genres que l’étude des Lettres s’est donné pour objectif de déterminer quand la culture de l’écrit a peu à peu remplacé pour une large part et consolidé à la fois celle de l’oral dont la musique était la structure et la mémoire la condition.

« Quelles sont les caractéristiques de la nouvelle338 au XIIIème siècle lors de sa naissance durant le Moyen Age français ? » était la question dont m’avait chargée mon professeur Michel Zink339, actuellement au Collège de France et ce à partir de La Fille du Comte de

Ponthieu, considérée comme la plus ancienne nouvelle, à comparer avec Le Vair palefroi de

Huon le Roi et Poème courtois de Gautier d’Aupais. Il m’en avait donné le cadre :

La nouvelle portait avec elle le sens de nouvelle comme on l’entend actuellement dans

information, actualité, dernière nouvelle, souvent anonyme, et elle était rédigée en langue romane. La brièveté du texte, que l’on distingue aujourd’hui de la longueur de celui du roman, n’était pas alors un indice du genre de la nouvelle. Cependant la nouveauté portait sur

la langue. Une nouvelle écrite en latin eût été le paradoxe-même, une contradiction dans les termes. Car la nouvelle ne pouvait être écrite ou dite que dans une langue compréhensible par la multitude non érudite. Et, dans la France du XIIIème siècle, c’était la langue romane. Et ce travail aurait été une reconstruction de l’origine de la nouvelle en lien avec sa langue.

Or, c’est de la langue romane que vient le nom de cet autre genre littéraire dont Marthe Robert a longuement disserté, à savoir le roman340.

Il vint un moment où l’un des deux genres se spécialisa du côté du contenu et de son rapport au réel quand l’autre travailla sa langue au service de l’imaginaire ou de l’expression individuelle dans la recherche de son propre style, - plus proche du « connais-toi toi-même » que du « apprends à connaître les autres », même si les deux se nourrissent réciproquement. Il me plaît de reconnaître un autre fil conducteur depuis le genre de la nouvelle sur lequel m’a demandé d’enquêter le maître en médiévisme qu’est Michel Zink jusqu’au genre narratif de l’information médiatique dont ma maître actuelle est la spécialiste.341

Le mot « nouvelle » en effet a les deux acceptions : non seulement comme genre littéraire dont les caractéristiques à présent sont bien la brièveté et l’homogénéité du récit, mais aussi comme synonyme d’information qui n’est qu’un fragment du monde raconté après sa survenue effective. Le sujet narrateur d’informations s’efface derrière son récit. L’information devient anonyme alors qu’elle est issue d’un témoignage. Le colportage de ce témoignage pourtant suscite commentaires et variations démultipliées342 par le nombre d’individus343 en

l’organisation méthodique de l’élimination d’une catégorie d’individus par le troisième Reich. Actuellement, il est procédé à l’élimination systématique, et avant leur naissance, d’une autre catégorie d’individus qui sont des

elles sur une partie de la planète. Pour le repos des morts et des mortes qui furent vivant·es un jour, l’économie

familiale a besoin d’un représentant humain mâle et comme la technique permet l’identification sexuelle avant la naissance, le choix de l’enfant à venir peut se faire selon son sexe, en éliminant avant sa venue celle qui n’a pas les attributs souhaités, dans les familles qui peuvent s’offrir le coût d’une interruption volontaire de grossesse. Selon certaines sources, c’est le rapport qualité/prix des individus qui est l’enjeu, mais l’interdiction pour les femmes qui ont leurs menstrues d’entrer dans les temples en dit assez sur la considération portée à celles-ci.

338 La nouvelle qui n’était justement pas appelée ainsi puisque « le mot « nouvelle » a été repris au XV°s. de

l’italien novella (récit d’un événement réel et récent) » (Pierre-Louis Rey « Le roman et la nouvelle »)

339 Que je salue et remercie pour m’avoir réconciliée avec le Moyen Age.

340 Mais la tradition anglaise « appelle le roman « novel ». Et « le roman défini par Littré se rapprocherait plutôt

du «romance » qui est fondé sur l’imaginaire. » Roman des origines et origines du roman, p. 19, note1

341 Coulomb-Gully La télévision Que sais-je ? 342 C’est l’accord de proximité qui est ici utilisé 343

La graphie employée pose ici problème dans la mesure où elle correspond à un sens différent selon les dictionnaires: je l’utilise dans l’acception donnée par le Petit Larousse et le Littré et non celle du Petit Robert.

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charge de la parole rapportée. C’est en quoi le dispositif internautique344

concurrence, ou du moins relativise le pouvoir informationnel des chaînes télévisuelles qui, de leur côté, peuvent remplacer et/ou amplifier les discours ecclésiastiques et donc religieux qui étaient à l’époque médiévale les plus uniformisants. Une parole en chaire prononcée devant mille paires d’oreilles a mille fois moins de chance d’être transformée que la même parole rapportée mille fois d’oreilles en oreilles, toutes circonstances étant égales par ailleurs, ce qui, dans la réalité, est tout simplement impossible puisque l’impact de chaque parole est lui-même modifié par la relation des sujets en présence. Mais les yeux sont tout autant sollicités que les oreilles par l’abstraction du langage ; et des signes s’inscrivent dans nos rétines en lien avec les objets du monde dans une inconscience généralisée. Même si les sciences de l’information et de la communication ou celle de l’histoire moderne essaient de décrypter les mécanismes de cette « société du spectacle », elles sont elles-mêmes engluées dans le langage qu’elles utilisent, véhiculant des valeurs à remettre elles-mêmes en question. C’est donc le champ épistémologique qui est lui-même à travailler. Le langage est bien la source des outils de l’épistémologie comme de ceux de toutes sciences. Ainsi nous souhaitons labourer ce champ de la source en utilisant un point de vue peu usité, si ce n’est non usité.

Un point de vue nouveau qui se situe au cœur de la mouvance du langage, entre écrit attesté et principes énoncés, à la recherche d’une stabilité transmissible de sens, un peu comme la nouvelle naquit au XIIIème siècle dans une langue qui faisait transition.

Il y a aussi, dans la saisie du sens de nouvelle, une notion de fait avéré. Mais quel que soit le fait, les mots changent de sens non seulement d’un temps T à un autre mais d’une énonciation à une autre, c’est pourquoi les signes écrits sont à la fois le lieu et la raison des controverses mais aussi le lieu et la raison des accords tangibles. Car enfin les mots ont aussi force de loi. Ainsi quand, pour la désignation du genre humain, un mot unique est adopté et que ce mot correspond à la désignation d’une partie seulement de ce genre humain, l’autre partie est donc exclue de sa représentation. Quand cette partie exclue utilise au même titre que l’autre la non- désignation d’elle-même pour se désigner quand-même, elle intègre sa non-existence comme une existence ou son existence comme une sous-catégorie du genre humain.

Et nous abordons alors le nouveau sens du mot genre, celui que Marlène Coulomb Gully écrit avec une majuscule. C’est un mot qui traduit l’anglais Gender lui-même inspiré par le français

genre et qui qualifie un type d’études, les Gender studies, portant sur la distinction de

traitement et de représentation entre les femmes et les hommes dans l’histoire, dans les sociétés et dans l’imaginaire individuel ou collectif, déconstruisant les rôles et attributions plus ou moins définies345 d’une identité sexuée, au moment où la génétique, la médecine et la biologie font des découvertes qui ébranlent les anciennes certitudes - ce qui est, à notre avis, la raison d’être des sciences.

En France, ce type de questionnement a émergé en histoire en lien avec la sociologie sous l’appellation de « rapports sociaux de sexe », le mot genre en français étant réservé plus précisément à la linguistique et au champ littéraire, comme nous l’avons vu plus haut et comme nous le précisons ci-dessous.

L’école française, en effet, a intégré le mot genre dans l’apprentissage et la description de sa langue et des langues du monde. Nicolas Beauzée, cité par la Grammaire générale des grammaires françaises de l’édition 1856 (que nous abrègerons en GGGF), distingue les genres

déterminé, douteux, commun, épicène et hétérogène346 dans la description grammaticale du français, valables aussi pour la langue latine. Il est dit de l’anglaise qu’elle n’a qu’un genre347, mais il n’est pas dit si ce genre est « déterminé », « douteux », « commun » « épicène » ou « hétérogène ». Pourtant la langue anglaise a trois sortes de pronoms et de déterminants possessifs pour l’instance 3 au singulier, celle dont « je » parle : l’une pour l’humain féminin (she, her), l’autre pour l’humain masculin (he, his, him), et une autre pour ce qui n’est pas

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J’emploie internautique en tant qu’adjectif face à internaute qui désigne les individu·es (pour adopter la graphie dont il sera question plus bas)

345 J’ai utilisé ici l’accord de proximité 346

GGGF, p. 220 à 222

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l’humain (it, its). L’animal étant d’un genre douteux, pour utiliser un mot de Beauzé, mais que nous pourrions dire instable, eu égard à son statut différent suivant la place qu’il occupe dans la sphère de l’humain. « Je » est l’instance 1 (I), et tu ou vous l’instance 2 (you).

L’espéranto se présente, lui, comme n’ayant pas de genre parce qu’il ne fait pas varier la terminaison des mots, mais il est caricaturalement représentatif de ce que Michèle Causse a appelé l’androlecte. Se présentant comme une langue de communication internationale qui serait libre d’une culture territoriale, elle est au contraire fortement marquée par le conditionnement culturel de son initiateur. Celui-ci, étant médecin homme, a pris le corps masculin (c’est-à-dire celui qui ressemble au sien) comme parangon de l’être humain, en utilisant, pour désigner la femme, un mot dérivé du vir latin ! Viro en espéranto désigne l’homme et virino la femelle de l’homme, autrement dit l’hommelette ou la mâlette, le corps sorti de la « cuisse de Jupiter » ou de la « côte d’Adam », Jupiter et Adam étant à la fois les

viri, les homines et les mâles types. Cependant cette vision a le

mérite de mettre à nu ce qui se passe dans l’utilisation de la langue française quand elle adopte la doctrine du « masculin, comme (étant) le plus noble348 des deux genres compris dans l’espèce»349. Ainsi l’on comprend mieux la citation suivante où ce n’est pas la langue le sujet mais bien les individus mâles qui sont donnés comme représentants de l’espèce, citation encore extraite de la GGGF qui semble citer Duclos350: « Les Grecs351 et les Latins avaient trois genres ; nous352 n’en avons que deux ; et les Anglais n’en ont qu’un ». Mais journalistes et universitaires adoptent avec une quasi-égale unanimité cette façon de s’exprimer quand il est question pour les un·es des sondages effectués dans la population française, pour les autres de la population étudiante qui est restée

masculine dans sa désignation comme elle l’était autrefois dans sa

réalité. Notre corpus est là pour le vérifier : sur l’affiche ci-contre, par exemple, nous avons un « Cercle d’Etudiants Pour l’Etude du Langage ». (En gras le mot dont le genre est apparent)

Pour être plus proche de ce qui semble être le sujet d’étude des dites « Gender Studies », il semble finalement que l’expression « Kind studies » eût été plus appropriée, car pour avoir évacué la distinction sexuée et animale qui est en effet au centre d’une hiérarchie à éclairer pour en discerner les origines et les mécanismes, il semble que la voie ait été ouverte pour une dictature du sexe qui s’officialise dans les Porn Studies où nous assistons à une fuite en avant dans la course à l’aliénation dont est capable l’humain.

Après réflexion et retour sur rédaction, il me semble impossible à l’évidence d’utiliser le mot « genre » pour traduire ce « Gender ». Et finalement, je me rangerai à la définition qu’en a donnée Maud Léguistin dans son introduction à l’atelier sur les préjugés sexistes et de genres à l’université populaire de philosophie de Toulouse, selon laquelle

« le concept de genre recouvre l’ensemble des caractéristiques psychologiques, des attitudes, des savoirs être et des savoirs faire attribué aux individus en fonction de leur sexe biologique et qui sert de support à une hiérarchisation des individus ».

Et, s’il fallait transposer en français les « Gender Studies », il me semblerait plus juste de les dénommer « étude du sexisme » car en effet, n’est-ce pas au système de construction et de déconstruction du sexisme que s’attaquent les « Gender Studies » ? Et, dans la foulée d’une « étude du sexisme », je proposerais une « étude du classisme » pour tenter de comprendre

348 Ici c’est moi qui souligne. 349 GGGF, p. 222.

350

Ibid. p. 223 : la citation en effet est entre guillemets mais le nom du sujet énonciateur n’est pas rapporté. Cependant, quelques lignes plus tôt, c’est l’académicien Duclos qui est cité.

351 C’est moi qui souligne les noms propres. 352

Ici, je me reconnais comprise dans ce « nous » que j’expliciterai comme étant les Françaises et les Français, plus justement synthétisé par les francophones et/ou les francographes

CORPUS IMAGE 1 : ETUDIANTS

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comment s’installent et se (re)construisent les représentations de classes, et comment elles peuvent se déconstruire.

Enfin, le mot genre est si commun en français qu’il est devenu récemment un phatème353 dans la langue des adolescent·es354, c’est-à-dire un mot vidé de son sens, employé comme une ponctuation à la fonction uniquement phatique, celle qui permet de garder le contact, de garder la parole aussi tout en se reconnaissant d’un groupe identifié par ce type d’expression, « genre » !

Il semblerait que la fréquence d’utilisation de ce phatème soit en régression, aux dires de mon informatrice. Celle-ci l’interprète comme la fin d’une mode. Mais toute mode a une origine et, comme une vague en mouvement, une hauteur quantifiable dans sa croissance et sa décroissance. Il serait intéressant de vérifier le moment de son acmé en relation avec le ou les sème(s) dont est porteur le signifiant.

En l’occurrence, pour genre, il est possible d’identifier une première utilisation du mot en relation avec la locution discursive « ou du genre » ou « dans le genre » pour exprimer une approximation de langage liée à une approximation d’idée ou de situation. Puis l’idée même de cette approximation s’atténue jusqu’à disparaître mais la locution réduite à son expression monosyllabique, [ʒãr], reste et se répand d’autant plus qu’elle s’est vidée de sens pour n’être plus qu’une émission phatique. Et c’est le moment de son acmé, que l’on ne peut cependant déterminer qu’une fois la décroissance de la courbe amorcée. J’envisagerais volontiers