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approches participatives de production audiovisuelle pour l’appui au développement

Au travers de cette section nous allons voir comment l’avènement de la technologie vidéo s’est accompagné de l’ouverture de nouvelles perspectives d’utilisation pour les communicateurs pour le développement au sens large, des perspectives généralement élaborées par opposition à la pensée dominante de l’époque. Nous l’avons vu, en termes de pratiques du développement dans les années 70, la « bonne parole » est apportée dans les pays dits « sous-développés », où l’on essaie le plus souvent de reproduire à l’identique les schémas suivis par les civilisations occidentales (Cf. P1, Chapitre 1, § 1.1). A cet égard la télévision, mass media par excellence, apparaît comme un outil particulièrement efficace. Les produits audiovisuels et donc les messages véhiculés semblent totalement contrôlés par les chaînes de télévision (proches des élites au pouvoir) qui seules disposent des moyens techniques et financiers de production et de diffusion. En France, l’information est jugée par trop maîtrisée et standardisée par les militants dits de la « contre-culture ». Ceux-ci considéreront alors l’apparition de la vidéo comme une bouffée d’oxygène, comme un outil enfin capable de porter la contestation à l’égard de la télévision et de favoriser concrètement le changement social (Y. Mignot-Lefebvre, 1992). Ce sera le cas par exemple, pour n’en citer qu’un, de Jean-Luc Godard qui travaillera dès 1968 avec la vidéo.

La vidéo au sens large désigne « l’ensemble des techniques relatives à l’image

électronique », mais nous l’appréhenderons dans son sens restreint à savoir « les techniques miniaturisées de télévision, inventées au Japon » (Y. Mignot-Lefebvre, 1992). Alors que la

technologie vidéo était censée toucher avant tout le grand public, ce sont les artistes, les militants et les animateurs qui très vite s’en sont emparés. Et l’on a vu fleurir une multitude de producteurs semi-professionnels souvent réunis en groupes indépendants (Vidéo Out, Vidéo 00 et Vidéodéba, par exemple). Si aux premières heures la technique n’est pas au point, elle évolue très vite grâce à des synergies entre producteurs indépendants et constructeurs, et très vite des bancs complets de production sont bricolés. Le fait de pouvoir facilement transporter le matériel, de maîtriser l’ensemble de la chaine de production audiovisuelle et de pouvoir en diffuser les résultats n’importe où ouvre la voie à de nouveaux modes de fonctionnement dans les réalisations audiovisuelles. Y. Mignot-Lefebvre parle même du développement d’une véritable idéologie audiovisuelle qu’elle nomme « vidéologie ». Les deux principaux objectifs des ces producteurs indépendants sont :

« Produire de la contre-information pour rectifier l’orientation tendancieuse de l’information télévisée

Faire surgir la parole enfouie, celle des ouvriers, des paysans, des gens ordinaires, jamais médiatisés »

Selon Y. Mignot-Lefebvre, 1992

Au travers des activités de ces groupes, la vidéo vient appuyer une multitude de luttes sociales et permet de diffuser des points de vue et des opinions jusque là largement marginalisés. Les membres de ces groupes fonctionnent en totale autonomie ; ils sont tous à même de gérer l’ensemble des étapes de production d’une vidéo ; ils visent à établir des relations particulières avec les spectateurs en en faisant les principaux acteurs de leurs réalisations et en leur laissant le temps d’exprimer leurs convictions dans leurs propres mots ; ils proposent des diffusions locales suivies de débats entre les acteurs, les spectateurs et les réalisateurs pour poursuivre la réflexion ; leur travail s’inscrit dans une volonté affirmée de participer au changement social. L’idée maîtresse est alors de faire passer le spectateur d’un état de passivité à un état de participation active.

Ce mouvement observé dans les sociétés occidentales (Amérique du Nord et Europe essentiellement) va trouver un écho favorable auprès de certains communicateurs pour le développement : ils vont s’approprier ce nouvel outil et développer leurs propres méthodologies participatives afin de favoriser le changement social et le développement des pays et régions défavorisées. C’est ce que nous allons voir au travers des trois expériences relatées ici, qui font réellement figures de pionnières, fondatrices de ce que certains appellent aujourd’hui la « Vidéo Participative ». L’idée de cette sous-partie est ainsi de montrer en quoi ces nouvelles technologies audiovisuelles, plus légères, plus mobiles et moins coûteuses, ont permis le développement de méthodologies participatives de construction d’une information adaptée aux besoins des futurs spectateurs et orientée vers le changement social.

NB : l’influence indéniable de l’anthropologie audiovisuelle sur la naissance des pratiques de Vidéo Participative, et la proximité des questionnements sous-jacents à ces deux approches sont abordées en annexe 2.

3.1 Une expérience pionnière de Vidéo Participative : le

« Fogo Process »

On ne peut pas traiter de la communication pour le développement sans évoquer l’œuvre de l’un de ses principaux pionniers et praticiens, le canadien Donald Snowden (1928-1984). Ce journaliste de formation, devenu par la suite fonctionnaire du ministère des affaires nordiques du Canada, fut l’un des principaux moteurs d’une expérience innovante de recours à la vidéo pour appuyer le développement d’une région marginalisée. La philosophie guidant cette expérience était totalement à rebours des idées répandues à l’époque (marketing social, planification descendante). Si Snowden a peu écrit sur ses travaux, préférant l’action de terrain à l’écriture, cette expérience du Fogo Process a tout de même fait couler beaucoup d’encre dans le cercle des communicateurs pour le développement. Nous prendrons le temps de décrire de façon relativement détaillée cette expérience car elle constitue, sans que nous n’en ayons jamais eu conscience au début de notre travail (il nous faut le reconnaitre), le socle sur lequel nous avons bâti notre recherche. Nous avons constaté l’existence dans la littérature de versions quelque peu différentes de cette histoire, et avons décidé d’accorder un plus grand crédit aux écrits de P.G. MacLeod qui a travaillé aux cotés de D. Snowden pendant plus de 15 ans. Selon MacLeod, Snowden « était un activiste et un théoricien qui croyait profondément que la

substantielle moelle du développement résidait dans la capacitation - « l’empowerment » -, et que la clef de la capacitation était la communication » (P.G. Macleod, 2004).

3.1.1 Une intervention vidéo de communication pour le développement qui se révèle et s’élabore spontanément sur le terrain

En 1967 l’Office National du Film Canadien (NFB) lance un vaste programme de production cinématographique intitulé « Challenge for Change » dans l’idée de donner la parole aux habitants des milieux les plus défavorisés par l’intermédiaire de films documentaires, et de montrer ainsi aux canadiens les multiples facettes de ce que l’on qualifie « d’état de pauvreté ». C’est dans ce contexte que le réalisateur Colin Low décide de tourner un documentaire sur l’île de Terreneuve au large de la côte atlantique du Canada. Il y rencontre Donald Snowden, alors directeur du Département de Vulgarisation de l’Université Mémorial de Terreneuve qui lui suggère de travailler au Nord-Est sur la petite île Fogo, en proie à de profondes difficultés économiques. Fogo abrite un peu moins de 5 000 personnes réparties sur une dizaine de zones d’habitation. A la population dispersée il faut pour compléter le tableau ajouter des infrastructures de communication très peu développées, à l’instar des services sociaux et médicaux. L’économie de l’île repose depuis plus de 300 ans sur la pêche au cabillaud, mais à la fin des années 60 la concurrence est devenue de plus en plus importante, les réserves de poissons se sont réduites et l’activité de pêcheur individuel s’est révélée de moins en moins rentable. Les habitants de l’île Fogo se sont peu à peu enlisés dans le chômage et la pauvreté. Face à cette situation jugée catastrophique, la politique du gouvernement canadien se veut paternaliste et autoritaire et ne semble pas prêter attention à l’avis des principaux intéressés. Le gouvernement considère que la sortie de crise passe nécessairement par un déplacement des populations, et donc un abandon de l’île. Il faut dire que l’absence de toute forme d’organisation et d’un véritable gouvernement local ne facilite pas la protestation des habitants.

Guidé par Fred Earl, l’agent de terrain du département de vulgarisation travaillant dans l’île Fogo et connaissant parfaitement la problématique locale, Colin Low se lance dans un tournage somme toute assez classique. Mais au moment du montage, sans doute impressionné par la force des interviews, Low décide de procéder à un découpage de type vertical, c’est-à-dire interview par interview, et monte ainsi une série de films24 correspondant à autant de points de vue particuliers. En laissant le temps aux interviewés de détailler dans leurs propres mots leur vision de la situation, Low autorise que se tisse avec les spectateurs une relation de quasi intimité, restituant toute la sincérité et la force des discours. Au total plus de 25 films sont montés, parmi lesquels nous pouvons citer « Billy Wells talks about the

Island » ou encore « Andrew Brett at shoal bay ». Au cours de ces interviews, pour chaque

personnage ce sont donc des points de vue différents sur les difficultés traversées par les habitants de l’île qui sont présentés, et desquels se dégagent un certain nombre de constantes, comme par exemple le manque d’organisation, l’opposition au déplacement de la population et un sentiment de colère face à un gouvernement qui semble ne rien faire pour les écouter. Face à la richesse de ces enregistrements Snowden et Low décident de diffuser largement ces messages au sein de l’île. Ils organisent au total 35 projections, suivies chaque fois d’un débat. Ceci leur permet de toucher près de 3 000 personnes sur l’île, qui une fois passée la première réaction d’amusement et les rires qui l’accompagnent, prêtent finalement assez vite et assez naturellement une oreille attentive à ces voisins, connus ou non, qui s’expriment dans le langage local sur des sujets d’intérêts locaux. C’est ainsi que les habitants de l’île Fogo prennent progressivement conscience d’être tous confrontés aux mêmes difficultés et commencent à réfléchir ensemble, et avec le Département de Vulgarisation de l’Université Mémorial, aux alternatives envisageables pour améliorer la situation économique des pêcheurs et permettre à la population de rester sur l’île. En ce sens ce travail de recueil de points de vue

24 Précisons qu’à cette époque le seul matériel audiovisuel disponible fonctionnait avec des pellicules cinématographiques (16 mm). Ce matériel était volumineux, lourd, et surtout imposait un laps de temps incompressible de développement et de montage avant de pouvoir visionner le résultat du tournage. Les premiers systèmes portatifs dits de « vidéo légère » sont apparus en 1965 aux Etats Unis (les fameux « portapack ») mais ne se sont réellement répandus dans le monde qu’au cours des années 70 (Y. Mignot-Lefebvre, 1992).

et de restitution locale au plus grand nombre favorise l’émergence - ou la prise de conscience de l’existence - d’une véritable identité collective et la mobilisation de toutes les forces locales pour un objectif commun : trouver les moyens de rester sur l’île et d’y vivre mieux. Selon Snowden et Macleod, les films et leurs projections ont joué le rôle de déclencheur puis de catalyseur d’un mouvement collectif de recherche de solutions.

Mais cette expérience prend également une tournure politique lorsque Snowden décide de montrer le contenu de certains films au Ministre de la pêche. Ainsi les petits pêcheurs illettrés et marginalisés de l’île Fogo ont l’occasion d’exprimer directement leurs opinions et de les faire parvenir en l’état aux oreilles des principaux décideurs politiques. Loin de se sentir offusqué par la démarche, le Ministre décide de répondre aux insulaires à son tour par une interview filmée, portant donc le point de vue du gouvernement vers les pêcheurs. Une communication à double sens est ainsi mise en place et permet l’instauration d’un dialogue totalement nouveau.

Cet échange a considérablement modifié la relation entre les habitants de l’île Fogo et le gouvernement canadien qui a finalement décidé de les soutenir dans leur recherche d’alternatives pour assurer le maintien de la population sur l’île. A l’issue de ce processus, les pêcheurs se sont organisés en coopératives de pêche et de construction de bateaux, ce qui permit de relancer l’activité économique de l’île et assura le maintien sur place des habitants.

Pour résumer cette expérience, on peut dire que l’échange des points de vue entre pêcheurs au travers des films et des réunions de projection-débat a permis de construire une parole commune, leur permettant alors de participer à un dialogue, par écran interposé tout d’abord, avec les principaux responsables politiques. Ce dialogue assaini et plus ou moins équilibré par « l’arbitre vidéo » a ouvert les portes de la recherche collective d’alternatives à une situation potentiellement conflictuelle. Mais il est difficile d’évaluer avec précision parmi ces résultats ceux réellement imputables au recours à la vidéo et à la démarche suivie. D’ailleurs à ce propos D. Snowden écrira en 83 : « Ces films n’ont fait aucune de ces choses : ce sont les

gens qui les ont faites » (cité par D. Richardson, 1999). Ce qui semble sûr aux yeux de

Snowden est que la démarche utilisée a favorisé une certaine prise de conscience et le renforcement de l’estime de soi chez les habitants de l’île Fogo qui pour la première fois ont eu le sentiment d’être réellement écoutés et compris. A la question de savoir si les discussions autour des films ont permis, favorisé ou accéléré l’élaboration de l’alternative coopérativiste, la réponse n’est pas évidente. Ce que l’on sait en revanche c’est que Snowden militait depuis de nombreuses années déjà et dans de nombreuses régions pour l’organisation de coopératives en milieu rural. Il semble donc probable que l’idée n’ait pas surgi spontanément de la réflexion collective entre habitants de l’île, mais soit le fruit d’une proposition de Snowden. Néanmoins celle-ci a fait l’objet par la suite d’intenses discussions et de négociations internes. La démarche n’est donc pas nécessairement productrice d’idées nouvelles, mais elle a fourni un cadre où l’expression et l’écoute de tous ont été rendues possibles et dans lequel les réflexions, qu’elles soient individuelles ou collectives, furent mises en synergie.

Convaincu du potentiel de cette approche d’appui au développement reposant sur la création de nouveaux circuits de communication, en particulier au travers de l’utilisation de la vidéo, Snowden monta une équipe vidéo au sein de son département. Après cette expérience il mit en application et développa cette démarche sur différents terrains de par le monde : en Alaska, en Arctique, en Afrique, en Asie. Il mourut en Inde en 1984 alors qu’il travaillait sur un projet. Après sa mort fut créé le « Don Snowden Centre for Development Communication » à l’Université Mémorial de Terreneuve, qui fut ensuite transféré à l’Université de Guelph, Ontario. L’objectif de ce service est de « promouvoir au travers de formations, de recherches et

mobilisation de ressources humaines dans les régions en développement du Canada, et dans les pays en voie de développement » (D. Richardson, 1999).

3.1.2 Première identification du potentiel de l’outil vidéo en termes de

communication pour le développement, et formalisation des premières méthodes d’intervention

Le dernier écrit de Snowden « Eyes see ; Ears hear » (1983) permet d’entrevoir plus précisément les principes de sa démarche couramment appelée « Fogo process » en référence à l’expérience de 1967. Ce qui le séduit c’est la force de l’outil vidéo en matière de communication.

• La vidéo rend les informations accessibles à tous, même ceux qui ne savent ni lire ni écrire

Elle facilite la libération de la parole, par rapport à des rencontres « face à face » toujours empreintes de rapports de force, de craintes plus ou moins conscientes, de timidité, etc.

• Elle participe du renforcement de l’estime de soi des populations locales, en montrant que l’on s’intéresse à elles, que l’on attache de l’importance à leurs points de vue. Etre filmé donne plus de valeur au discours, sans doute grâce au sentiment qu’il pourra ainsi être transmis

• L’image permet d’ancrer le message dans la réalité, ce qui renforce encore sa crédibilité et son impact

• Enfin le support vidéo permet de dépasser les obstacles sociaux, hiérarchiques et spatiaux à l’instauration d’un dialogue

Ainsi Snowden est convaincu qu’utilisé de manière créative et souple, l’outil vidéo peut favoriser la mise en œuvre d’un processus « d’empowerment » et jouer le rôle de « catalyseur

de l’action communautaire » (D. Snowden, 1984). Il voit également dans ce recours à l’outil

vidéo un moyen de résoudre des conflits grâce à l’instauration d’un type nouveau de dialogue entre partie prenantes. Il écrira d’ailleurs au sujet d’une intervention menée à l’extrême Nord du Canada en 1981-1982, autour d’un conflit entre les Inuits et le gouvernement au sujet de la préservation des troupeaux Kaminuriak de caribous :

"Dès le début, il a été montré qu'une grande qualité technique et des moyens de productions sophistiqués n'étaient pas les points importants de ces vidéos. Ce qui était important, c'était les messages de ces vidéos, messages qui jouent sur la façon dont les gens percevaient la crise qui touchait le troupeau Kaminuriak et son avenir. Quelle que fût l'importance de ces messages, ils n'étaient d'aucune utilité s'ils restaient en vidéo, ni vus ni entendus par quiconque. De la distribution de ces vidéos dépendait l'avenir du projet, et peut-être la possibilité et la volonté des deux parties à essayer d'appréhender la résolution de cette crise avec une nouvelle perspective, une perspective dans laquelle les perceptions supplémentaires, les informations et les idées présentées sur les vidéos seraient prises en compte dans les décisions finales. Le projet vidéo lui-même n'apporta pas ces changements. Les habitants et des fonctionnaires non conventionnels s'attachant à trouver une issue au problème Kaminuriak furent à la base de tous les changements qu'on observa. Mais le projet de communication s'avéra être utile en ce qu'il aida à remplacer l'émotion par la logique, le discours par l'écoute, la rhétorique par une réflexion posée et l'ignorance et le manque d'implication par la compréhension et l'engagement. Dans ce processus, les deux parties conservèrent leur sens de la dignité; personne n'y perdit rien et chacun fut gagnant."

Snowden défend l’idée d’un travail de proximité et de longue durée permettant d’acquérir une connaissance profonde de la situation locale et d’établir des liens intimes avec les populations, ainsi qu’une confiance mutuelle indispensable au bon déroulement de la démarche. Il insiste également sur l’importance de susciter et d’animer des discussions après chaque visionnage public, de manière à faire avancer les réflexions des populations locales mais aussi des intervenants vidéo, de définir ensemble ce qui devra être fait ensuite, et finalement de renforcer ce lien de confiance. En avance sur son époque, et conformément aux tendances actuelles de la communication pour le développement, Snowden insiste sur l’intérêt à long terme de définir publiquement, avec les populations locales, ce que devront être les formes d’exploitation du support de communication collectivement élaboré. Pour lui ce n’est pas tant le produit vidéo final qui est intéressant, mais le processus de construction de la ou des vidéo au travers d’une collaboration tripartite entre populations locales, techniciens audiovisuels et communicateurs (ou intervenants vidéo). A cette époque, les moyens techniques dits de « vidéo légère » étaient encore tout juste balbutiants, et restaient assez coûteux et pointus. De fait la mise en œuvre de ces projets nécessitait une équipe technique à part entière constituée de deux personnes au minimum (un caméraman et un preneur son), d’un communicateur professionnel (D. Snowden par exemple) et d’une personne-ressource autochtone connaissant parfaitement à la fois le dialecte local et la problématique.

Finalement pour Donald Snowden le « Fogo Process » est susceptible de poursuivre trois

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