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Populations de grand gibier dans le Grand Parc de Rambouillet (1809-2001)

III- Un biopouvoir cynégétique : du gouvernement à la gestion du vivant

3- La gestion cynégétique 1965 et

La recherche sur la chasse se base parfois sur une bibliographie dépassée voire biaisée dans le pire des cas. La chasse est en France affaire de sociologues et d’anthropologues. Ils sont les principaux producteurs d’études scientifiques sur la chasse depuis 1982 et la parution du numéro d’Études rurales consacrées à la chasse et à la cueillette494. La réflexion sur la gestion

cynégétique permet de mettre au jour que certains auteurs ne s’appuient plus que sur cette bibliographie, innovante à sa parution, elle comporte un biais lorsque l’on s’intéresse à ces notions de gouvernement, de biopouvoir, de gestion et d’écologisation de la chasse495. En effet,

quasiment aucune étude – il a fallu la lecture de Paul Bourrieau pour s’en rendre compte – ne traite de cette évolution du gouvernement des chasseurs et de la chasse, et des évolutions de la chasse plus largement en France. Regardons ce que dit Xavier Perrot en 2015 sur la mort et le traitement de l’animal par le chasseur : « Le gibier vient d’être tué par le chasseur ! Immédiatement une première série d’opérations indispensables est exécutée, consistant à châtrer l’animal, le saigner, le vider496 ».

Cette analyse peut être nuancée car elle omet toute une série d’étapes qui ont lieu lors d’une chasse (l’auteur mentionne bien une chasse et non une destruction de sanglier497). Cette

description en oubliant les étapes mises en place par le plan de chasse neutralise tout un

494 Al., « La chasse et la cueillette aujourd’hui », Études rurales, n° 87-88, juillet/décembre 1982.

495 GINELLI Ludovic, « Chasse-gestion, chasse écologique, chasse durable… Enjeux d’une écologisation »,

Économie rurale, 327-328, 2012.

496 PERROT Xavier, « Passions cynégétiques. Anthropologie historique du droit de la chasse au grand gibier en France », Revue semestrielle de droit animalier, Observatoire des mutations institutionnelles et juridiques, Université de Limoges, 2015, 1, p. 331.

497 Depuis les années 1970 et 1980, les grands animaux chassés sont soumis au plan de chasse, c’est-à-dire qu’ils font partie d’un effectif évalué d’animaux que l’on peut chasser. Ils doivent être identifiés par une bague. Les destructions elles ne nécessitent pas cela, puisque l’animal est alors classé comme nuisible et non plus comme gibier. Il ne s’agit plus de chasser, mais de détruire, de faire disparaître.

processus de changement de la chasse en France débuté dans les années 1950 et véritablement amorcé depuis 1963 : celle du plan de chasse.

Après la Seconde Guerre mondiale le paysage rural se transforme498. La chasse connaît

de grands changements en parallèle de l’émergence de plus en plus fort d’une société capitaliste, technocratique et urbaine. A l’après-guerre et l’extermination de masse, aux difficultés économiques, à la crise coloniale viennent s’ajouter des crises environnementales considérables. La chasse est au cœur de ces crises écologiques du XXe siècle. Les chasseurs se

trouvent en première ligne de la disparition des espèces animales. Sont en cause l’usage massif des pesticides, le grand remembrement des campagnes et de la mécanisation des cultures qui font disparaître haies, biotopes, insectes et gibier. D’autre part, le mouvement d’écologie politique né aux États-Unis dans les années 1960 et 1970 se fait mondial et le chasseur devient un haut responsable de la destruction des habitats et des espèces : safaris africains, chasses traditionnelles, massacres d’animaux en sont les preuves. Ce processus amène à un bouleversement politique et institutionnel de la chasse en France. Ce changement s’opère et se lit dans le lexique, dans les textes de lois et aussi par une modification des pratiques et des mentalités cynégétiques. Ce changement est celui de la naissance d’un biopouvoir. Ce biopouvoir ne semble devenir conscient que depuis que Michel Foucault en a inventé le concept : la chronologie propose ainsi une archéologie du biopouvoir. La chasse ne prend en compte officiellement et n’applique le terme de population que depuis 1963, date de début de l’application des plans de chasse. Au niveau du lexique cela est aussi flagrant : avant 1963 pour la France et 1981 pour Rambouillet, ce sont les mots de gibier, nuisibles, cheptel, repeuplement et élevage, chasse, état et tableaux qui reviennent pour parler des animaux chassés. Le travail de Ludovic Ginelli est ici en écho direct. Le sociologue étudie l’écologisation des loisirs et précisément celle de la chasse dans un article paru en 2012499. Le chercheur pense que la chasse

suite à son écologisation est passée de la chasse-gestion à la chasse durable ou écologique à partir de la loi chasse de 2000. « Le trait distinctif de cette chasse écologique par rapport à la chasse-gestion qui la précède est de considérer la gestion des espèces comme indissociable de celle de leurs habitats, voire de leurs écosystèmes500 » écrit-il. Ce paramètre est intéressant mais

il nous semble inexact. La considération des chasseurs pour l’espace chassé et le lien qui unit

498 BOURRIEAU Paul, op. cit.

499 GINELLI Ludovic, « Chasse-gestion, chasse écologique, chasse durable… Enjeux d’une écologisation », art.

cit.

l’espace et l’espèce est bien plus ancienne Un autre signe de la centralité de l’histoire dans ces phénomènes est de pouvoir réfléchir sur le long terme. Les chasseurs ont en effet compris le lien entre l’espace chassé et le gibier depuis un temps long historique : les parcs de chasse sont là pour en témoigner501. Il ne s’agit pas d’écologie, ce serait un anachronisme, puisque cette

science n’apparaît qu’au XIXe et XXe siècle. Mais il s’agit bien d’une compréhension des

relations entre l’espace et le gibier, en termes écologiques : entre le biotope et l’espèce ou plus simplement de l’écosystème. Des preuves supplémentaires sont apportées par le cas des réserves de chasse. Et François Vidron écrit en 1949 : « la réserve cynégétique est avant tout un lieu de quiétude où le gibier trouvera aussi l’eau et la nourriture502 ». Instaurée à partir de

1951, l’idée de la réserve de chasse existe déjà aux époques médiévales et modernes comme l’attestent le cas des domaines royaux503. Les hommes à Rambouillet ont aménagé et entretenu

les espaces en même temps que les espèces : la forêt de vénerie et les tirés en témoignent504. Ce

paramètre écologique n’est donc pas opérant. En revanche et nous l’avons également pointé, il y bien un changement dans la pensée et la pratique cynégétique : le processus d’écologisation de la chasse existe et se poursuit.

Le terme utilisé par Ludovic Ginelli qui atteste de ce basculement gouvernemental est celui de gestion. Il s’agit d’un vieux terme qui apparaît déjà dans l’Encyclopédie en 1757 : « GESTION, s. f. (Jurisprud.) signifie administration de quelque affaire, comme la gestion d’une tutelle, la gestion des biens d’un absent ou de quelque autre personne505 ». Le sens de

gestion, celui du XXe siècle c’est également administrer ou gouverner, mais le terme et le

concept semblent supplanter progressivement l’idée de gouvernement. Les gestionnaires de la nature sont plus répandus que les gouverneurs dans les institutions. Le terme de gestion est donc particulièrement révélateur de cette nouvelle conception de la nature, de la chasse et du gouvernement. La gestion semble être le nouveau concept de gouvernement de la nature à partir des années 1960 en France et 1981 pour Rambouillet. En 1981, s’opère ce changement à Rambouillet : les comptabilités des journées de chasse ne s’intéressent plus au nombre de gibier tués par chasseurs mais au nombre de gibier tués par battues. Avec cette idée, ce changement lexical, d’autres termes et d’autres outils apparaissent dans la gestion du vivant à Rambouillet.

501 VIGNE Jean-Denis, « Domestication ou appropriation pour la chasse : histoire d’un choix socio-culturel depuis le Néolithique. L’exemple des cerfs (cervus) », art. cit., rappelons la date de parution : 1993.

502 VIDRON François, « Les réserves cynégétiques », Le Chasseur français, n° 634, décembre 1949, p. 771-773, cité par BOURRIEAU Paul, op. cit., p. 211

503 SALVADORI Philippe, « Territoire réservé », op. cit., 209-215.

504 BURIDANT Jérôme, « La gestion des forêts de vénerie au XVIIe siècle », dans Dix-septième

Siècle, n° 226, 2005.

Le gibier n’est plus pensé seulement en tableaux de chasse, en chiffre de morts et de vivants, ni même en cheptel, mais en tant que population animale de gibier. Arrive ainsi un véritable biopouvoir à Rambouillet, un gouvernement conscient des choses par la statistique, par le nombre et par les mots. Les éléments les plus flagrants, les plus révélateurs sont l’apparition de nouveaux outils de gouvernement ou plutôt de gestion justement.

Le premier élan concret à l’échelle nationale est celui de la mise en place du plan de chasse. « Après l’échec de sa proposition de loi, le député Comte-Offenbach reste attaché à la notion d’équilibre qu’il veut instituer entre le cheptel d’une espèce déterminée et le territoire sur lequel il vit 506». Cette préoccupation aboutit à la loi du 30 juillet 1963 qui garantit qu’

« aucun gibier des espèces désignées ne peut être tiré sans que le chasseur soit bénéficiaire d’un plan de chasse individuel507 ». La parution du décret d’application de 1965 permet d’appliquer

le plan de chasse dans 15 départements, en plus de la Moselle qui l’avait mis en place dès 1964. En 1966, ce sont 21 départements qui l’appliquent et en 1977, 76508. Le plan de chasse implique

de procéder à un comptage des animaux présents sur un territoire et à demander le nombre d’animaux chassable aux autorités, qui vérifient ce chiffre grâce aux gardes fédéraux et au personnel de l’Office national de la Chasse. Mais le contrôle ne s’arrête pas là. « Durant la saison de chasse, chaque animal tué doit être muni d’un dispositif de marquage, un bracelet métallique fixé autour de l’une de ses pattes arrière est délivré à cet effet par la préfecture509 ».

Le comptage que nous avons abordé dans la partie précédente évolue considérablement dans cette troisième phase. C’est un comptage conscient : on compte pour savoir mais surtout pour prévoir. Comme en témoigne le calcul du taux d’accroissement. Chaque année le comptage des animaux permet de connaître le cheptel-population de gibier. Les études des chasseurs et écologues permettent de connaître le taux moyen d’accroissement selon chaque espèce et de décider du quota chassable. Ce quota est calculé en fonction du nombre d’animaux estimé, de la surface du territoire et du taux d’accroissement, c’est-à-dire du nombre de nouveaux animaux qui vont naître à l’issue de la période de reproduction. Il faut bien préciser que ce biopouvoir réel et conscient n’en n’est pas moins aléatoire et que le vivant reste incontrôlable : une sécheresse, une inondation, un hiver trop rigoureux, une chasse trop intensive ou pas assez, un braconnage intensif ou une épidémie pouvant réduire à zéro tout le travail de gestion et annuler toute tentative de biopouvoir sur l’animal. Le passage de ce gouvernement cynégétique à la

506 BOURRIEAU Paul, op. cit., p. 318. 507 Ibid.

508 Ibid., p. 319.

gestion cynégétique transforme le monde de la chasse à partir des années 1950. Le grand seuil peut être placé entre la loi du plan de chasse de 1963-1965 et la loi relative à la protection de la nature du 10 juillet 1976. Ces lois et leurs applications transforment les pratiques, les obligations et les mentalités autour de la chasse en France. Le gouvernement ponction de la chasse et par la chasse, devient un véritable biopouvoir à ce moment précis du plan de chasse.

Il faut revenir aux différentes étapes qu’implique l’application du plan de chasse pour comprendre cette forme de biopouvoir et le changement des pratiques de chasse au XXe siècle.

Nous prenons exemple d’une chasse au grand gibier, dont traite le texte de Xavier Perrot et nous basons ce récit sur le terrain que nous avons effectué durant la saison de chasse 2018-2019 dans différentes forêts domaniales dans le département des Yvelines. Lors d’une chasse au grand gibier, les chasseurs sont postés sur des miradors pour garantir que les tirs soient fichants, c’est-à-dire que la balle tirée aille se ficher dans le sol. Souvent la ligne de tireurs encadre une parcelle de bois dans le cadre d’une battue traditionnelle. Il existe aussi la pratique du Drücken ou battue silencieuse qui varie un peu : les postes sont disséminés dans l’espace chassé. Lorsque l’enceinte est fermée par les lignes de tireurs et que ces derniers sont prêts, un son de cor de chasse marque le début de la battue. Une fois la traque achevée, les rabatteurs restent au pied de la ligne de tireurs par mesure de sécurité. La parcelle ou l’espace chassé – là où tirent les postés – est considéré comme un véritable no man’s land : il ne faut pas y pénétrer. C’est dans ce no man’s land que le gibier tué se trouve. La première étape du tireur lorsqu’il a tiré c’est de rester en place. Personne ne bouge tant que le signal de fin de battue n’a pas retentit. Il peut se passer plusieurs minutes sinon des heures avant que le chasseur n’entre en contact avec le gibier. A la fin de la battue, les rabatteurs vont chercher le gibier touché. Une fois retrouvé, il est interdit de déplacer toute pièce de gibier soumise au plan de chasse avant de lui avoir apposé son bracelet de marquage. Le bracelet comporte l’espèce de gibier, il est tout à fait impossible de chasser le cerf avec une bague de faon, de biche ou de sanglier : chaque bague correspond à un gibier précis (espèce, sexe, classe d’âge). Le chasseur doit préciser la date du jour de chasse sur la bague, un système de découpage du bracelet facilite cette micro-étape. Il doit être placé sur une des pattes postérieures de l’animal. Le chef de ligne informé, le chasseur peut ramener les pièces au tableau pour comptabiliser le nombre d’animaux tués, le nombre de balles tirées et s’il y a des animaux blessés. Précisons, qu’il n’est toujours pas question de dépeçage. Souvent une chasse est composée de plusieurs traques, le même rituel se répète jusqu’à la fin de la journée de chasse. Le gibier de plus ne sera dépecé qu’après cela. Il est compliqué de dépouiller les animaux directement sur place en forêt domaniale où en cas de location du droit de chasse. Cela s’explique pour des raisons de normes d’hygiène, de propreté et de matériel. Souvent et

chaque cas est particulier, le chasseur emmène l’animal tué sur un site qui facilite le dépeçage et le nettoyage de l’animal : un garage, une « boucherie ». Les normes d’hygiène interdisent de laisser les viscères dans l’espace chassé, ce qui change les pratiques de vidage. La pratique est bien sûr différente selon chaque localité et chaque chasseur et le respect des normes est toujours sujet à caution. Mais c’est ce que les lois sur la chasse ont encouragé si ce n’est imposé, depuis l’établissement du plan de chasse à partir de 1963-1965. Dans tous les cas, la pose du bracelet est le premier acte que réalise le chasseur lorsqu’il récupère l’animal tiré. Avant même de le déplacer et de le vider. Il peut se passer plusieurs heures entre les étapes du tir, de la découverte, de la pose de bague, du transport et du dépeçage. La chasse gestion est une véritable rationalisation de la pratique cynégétique. Il faut également mentionner que dans les domaines de chasse où les populations font l’objet d’un suivi, le vidage est le moment de la prise en compte de diverses mesures : poids plein de l’animal, poids vidé, taille, dentition, maladies.

En plus de faire le point sur le processus d’émergence de biopouvoir, cette description permet de relativiser une historiographie sur la chasse. Passer outre, faire comme si ces étapes du plan de chasse n’existaient pas pour se concentrer sur les phases pensées comme plus rituelles, c’est passer à côté de la chasse en France. Ce que semble souligner la lecture de la bibliographie et ce type d’oublis, c’est plus une quête du sauvage dans le chasseur français qu’une analyse complète des rites cynégétiques. Un refus de modernité qui peut favoriser cette idée que le chasseur ne peut être qu’un sauvage.

Apparaissent également des outils cynégétiques de suivi et de contrôle partiel des populations. Le plan de chasse se base sur ces ICE, ces indicateurs de changement écologique, pour fixer le nombre d’animaux chassables. Ils sont véritablement un outil de chasseurs pour les chasseurs mais ils sont basés sur des concepts d’écologie du vivant. Il serait intéressant de connaître le rôle de chacune de deux sciences dans l’apparition de cet outil. Le colloque « Vers une nouvelle gestion du grand gibier : les Indicateurs de Changement Écologique » des 20 et 21 mai 2015, qui s’est déroulé à Chambord, en est une preuve supplémentaire. Les ICE rassemblent les comptages de prélèvements, c’est-à-dire les anciens états de nuisibles et tableaux de gibier et les comptages des animaux vivants. Associés avec d’autres types de suivis ils permettent d’évaluer une population, de l’estimer et de convenir du taux de prélèvement annuel sur le territoire concerné et par chasseurs510. Ces ICE semblent apparaître au plus tard

510 ONF et al. , Gestion des populations de cervidés et de leurs habitats, Guide Technique, 1999 ou MORELLET Nicolas, « La gestion des grands herbivores par les indicateurs de changement écologique », Faune Sauvage, n° 282, octobre 2008.

en 1981 à Rambouillet. Le manque de sources antérieures empêche pour le moment de remonter plus avant. Les archives domaniales de Rambouillet permettent de suivre les volontés de comptabilités, de calcul du nombre d’animaux présents dans le parc et le nombre d’animaux morts. Cette comptabilité est innovante puisqu’il s’agit d’une gestion consciente de la population. Il ne s’agit plus seulement d’une mise en chiffre de la réalité, comme aide-mémoire ou pour faire circuler l’information. Les archives antérieures à cette nouvelle gestion n’en sont pas moins riches de sens. Elles sont centrales dans l’émergence de ce savoir animal à Rambouillet. Les responsables cherchent à établir le nombre d’animaux présents. Ils en calculent le taux d’accroissement pour connaître les possibilités de chasse de la saison à venir. L’élevage et les reproductions naturelles sont donc suivis avec attention pour connaître les possibilités cynégétiques, comme le résume Jean-Paul Widmer en 1989 :

La population de chevreuil conduit à un accroissement annuel de l’ordre de 65/70 animaux, ce qui permet un prélèvement de 45 à 50 animaux pour tenir compte des mortalités naturelles ou accidentelles. Le prélèvement est effectué par :

-des tirs de sélection pour une majeure partie des mâles

-des reprises d’animaux vivants pour les femelles et le reste des mâles

Les animaux repris sont relâchés dans différentes forêts domaniales selon les besoins de l’Office National des Forêts. »

[…] Au niveau qualitatif on constate, d’une part une amélioration dans la qualité des trophées des mâles et, d’autre part un déséquilibre notable des sexes en faveur des femelles ce qui pourrait poser, à terme, quelques problèmes »

[…] le plan de gestion prévu pour 1989-1990 tient compte de ceci puisqu’il a été fixé à 18 mâles et 30 femelles511.

Ou bien les objectifs précisés lors d’une réunion du personnel du Service des chasses du 18 novembre 1985 :

Gestion des cheptels grand et petit gibier de Rambouillet Exploitation de la chasse

Méthode de la licence dirigée

Profiter de la souplesse de ce mode d’exploitation de la chasse pour assurer une bonne gestion et

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