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Chapitre 5 Situation de carrière actuelle : immigrants créateurs et repreneurs d’entreprise

5.2 Créateurs d’origine chinoise et leur intégration au travail

5.2.6 Conditions d’opération des créateurs : leurs réseaux

La prise de décision de se lancer en affaires n’est qu’un début pour les immigrants créateurs. Ils devront ensuite s’adapter à l’évolution des conditions commerciales d’opération, ajuster l’offre de service, affiner leurs connaissances de la clientèle tout en se confrontant aux obstacles financiers, linguistiques et interculturels. Les réseaux sociaux offrent aux créateurs de bonnes sources d’informations qui contribuent à la performance et à la compétitivité de l’entreprise sur le marché québécois. Dans cette section, les immigrants créateurs sont invités à parler de leurs réseaux sociaux avant, durant et après la fondation de leur entreprise. Ensuite, leur processus d’intégration aux réseaux sociaux ainsi que leur performance sur le marché du travail seront discutés.

5.2.6.1 Réseaux familiaux

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entre les immigrants et leurs proches qui s’installent dans le pays d’origine, au Québec, au Canada et dans la diaspora. Avant d’examiner le fonctionnement des réseaux familiaux dans l’opération des entreprises, le rôle des réseaux familiaux chinois, québécois et transnationaux ainsi que leur influence dans la vie quotidienne des immigrants seront dégagés. Les interactions des immigrants au sein de la famille avec leurs parents, leurs enfants et également entre les conjoints seront analysées. Parler du projet d’études et de travail dans le pays d’arrivée, c’est souvent parler du réseau familial et de son accompagnement. F6 explique que sa décision d’étudier dans la région de Québec n’a pas été facile à prendre. Quatre mois après son accouchement, elle a reçu une bourse prestigieuse. Elle était tiraillée entre le désir de profiter de cette occasion et celui de prendre soin de son enfant :

« Mes parents sont très ouverts. Ils respectent tous mes choix : ils m’encouragent à réaliser mes projets d’études et de travail ; ils m’ont offert de l’aide pour s’occuper de ma fille. Je n’ai reçu aucune pression de leur part. Je remercie mes parents pour leur ouverture d’esprit. Comme mes parents, je transmets aussi cette valeur, je suis très ouverte quand j’éduque ma fille. » (F6)

Pour la créatrice F10, des membres de la famille lui offrent beaucoup de soutien émotionnel malgré la grande distance géographique entre le Québec et la Chine.

« Malgré la distance géographique entre mes parents et moi, ils me soutiennent émotionnellement. Pour moi (quand je pense à mes parents), c’est l’amour, la nostalgie. Et la vie à Québec avec les enfants est différente de la vie de célibataire. Tu sens la culture et l’éducation québécoises à travers tes enfants. J’éduque mes enfants et en même temps, ils m’influencent. Beaucoup de réflexions me reviennent à la suite de confrontations culturelles entre mes enfants et moi. On se soutient et ils sont très importants dans ma vie. Je fais tout le temps la comparaison pour chercher les bons côtés des deux cultures. Cela me permet de trouver la meilleure façon d'éduquer mes enfants. » (F10)

Les parents de F6 ont pris la responsabilité de s’occuper de leur petite-fille; leur soutien permet à la jeune maman de poursuivre son projet d’études. Quant à F10, le soutien de la part du réseau familial a non seulement atténué le choc de l’immigration,

mais aussi favorisé la transmission culturelle et intergénérationnelle au sein de la famille. Malgré l’absence des grands-parents, les deux mères créatrices commencent à jouer ce rôle pivot de médiateur, elles passent aux enfants la culture du pays de départ.

L’impact des réseaux familiaux est tellement important, au point où le développement professionnel de plusieurs créateurs en dépend. Ce phénomène, assez commun, s’observe notamment dans les réseaux de famille transnationale. En plus d’offrir le soutien émotionnel, le rôle joué par la grande famille s’apparente à celui de partenaire qui, dans un esprit d’entraide, coopère avec les créateurs immigrants dans leur domaine de travail. Pour le créateur H7, son réseau familial joue un rôle de partenaire commercial.

« Ma sœur qui habite en Chine m’aide à acheter toutes les pièces dont j’ai besoin pour travailler. L’usine ne reçoit pas les dollars canadiens, donc elle paye en yuan [devise monétaire chinoise]. Elle achète directement à l’usine et le prix est inférieur comparativement à mes concurrents. En fait, les pièces qu’elle a achetées sont de bonne qualité et elles sont remboursables si jamais il y en a qui ne marchent pas. » (H7)

Des fois, l’influence des réseaux familiaux est la raison principale menant à occuper un certain secteur d’activité dans la société d’accueil, comme c’est le cas de F5.

« Dans ma famille, tous mes ascendants travaillent dans le domaine de médecine chinoise. Mon père lui est médecin et il nous a beaucoup appris. Mon mari a étudié aussi durant deux ans l’acupuncture en Chine. Nous deux connaissons et aimons la médecine. Nous leur demandons de l’aide au cas où il y a certains symptômes médicaux complexes. » (F5)

F8 a terminé ses études et a trouvé son emploi dans une entreprise québécoise. Le fait de fréquenter un centre de soins de santé chinois et d’avoir été soignée par des acupuncteurs a stimulé son projet de créer un centre d’acupuncture. F8 a fait des études pour concrétiser son plan et elle a fait venir ses parents au centre et ces derniers travaillent pour leur fille.

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ménage pour mon entreprise et ils cuisinent pour moi chaque jour. L’aide de leur part est nécessaire surtout durant le moment où je reçois un grand nombre de clients. » (F8)

Comme F8, au sein des entreprises créées par les immigrants chinois, la majorité de la main-d’œuvre vient de la famille. F5 est fière de son projet d’entrepreneuriat avec son conjoint. À travers la création d’entreprise, son conjoint et elle ont développé une posture à la fois amoureuse et professionnelle. Elle éprouve un sentiment de solidarité et d’appartenance familiales. Selon elle, les membres familiaux sont soudés ensemble depuis la création de l’entreprise.

« Quand j’étais au pays, mon mari et moi travaillions chacun dans notre domaine. Maintenant, on a créé ensemble notre propre entreprise. Et on coopère et on se voit chaque jour. Notre famille est unie et solide. J’aime bien ce sentiment familial. » (F5)

Pour F7, la mise en place du projet d’entrepreneuriat s’avère presque impossible sans l’aide de son conjoint. Il contribuait sur les plans de la gestion et du service à la clientèle.

« Je coopère avec mon conjoint et il m’aide à gérer l’entreprise. Il travaille aussi au service à la clientèle, il communique avec les clients par téléphone ou par courriel. » (F7)

L’aide de la part du conjoint durant les premières années d’immigration et durant la période préparatoire de la fondation d’entreprise est très appréciée par F8 :

Mon mari m’aidait beaucoup quand je faisais mes études. Il me donnait beaucoup de soutien. [...] Quand j’ai décidé de lancer mon projet de création d’entreprises et que j’ai refait des études en dehors de la ville de Québec, il s’occupait de mes parents. Cela a été très difficile pour lui, parce qu’il est Québécois et qu’il possède une mentalité différente de nous37. (F8)

Les immigrants et leur famille entretiennent des liens forts. Ces réseaux au Québec, en Chine ou ailleurs dans le monde leur permettent de retrouver des repères, des

37F9 a fait venir ses parents pour qu’ils puissent habiter dans le même foyer qu’elle et son conjoint. Lorsqu’elle partait pour

faire des études, son mari s’occupait de ses parents. D’ailleurs, habiter avec les parents dans la même maison est un choix commun en Chine. Elle affirme que cela était difficile pour son mari, un Québécois qui n’était pas habitué avec la culture chinoise.

références et de la sécurité. Plusieurs créatrices avouent que leur conjoint les accompagne dans la préparation et le développement du projet. Les membres familiaux de la région de Québec contribuent aux tâches ménagères de l’entreprise et à l’accompagnement quotidien. Cette aide très concrète va de pair avec le soutien émotionnel. Les réseaux familiaux transnationaux leur procurent de l’aide matérielle dans la garde des enfants ou dans l’achat de pièces de rechange, ils possèdent aussi un rôle de porteurs de l’idée de la famille ensemble - valeur appréciée par les créatrices mères, médiatrices entre les cultures chinoise et québécoise.

5.2.6.2 Réseaux ethniques

Les réseaux ethniques possèdent une place unique dans les trajectoires d’entrepreneuriat chez les immigrants. On perçoit une mise en commun des ressources ethniques chez les immigrants d’origine chinoise qui se trouvent confrontés d’une part au changement du marché du travail, d’autre part aux occasions d’affaires et au contexte favorable à l’entrepreneuriat. Les échanges dynamiques au sein des réseaux ethniques leur offrent du soutien et les initient à de nouvelles manières d’entreprendre. Ainsi, un créateur insiste sur le fait que les réseaux ethniques sont un vecteur de savoirs coconstruits dans la migration. Il se considère très chanceux d’avoir profité de toutes ces ressources et d’avoir bénéficié des conversations avec les immigrants les plus expérimentés.

J’ai quatre camarades de classe38 qui vivent maintenant dans différentes

provinces canadiennes. La première personne a immigré et il nous a annoncé que notre spécialité universitaire était très demandée au Canada. Puis nous trois avons émigré ensemble. Un camarade a ouvert une entreprise dans le domaine de la réparation et il nous a proposé de nous y installer. Nous avons un blogue en ligne. Si quelqu’un a résolu un nouveau problème de réparation, il va le mettre dans notre blogue et tout le monde maîtrise les nouvelles techniques. (H7)

Les réseaux ethniques, en tant qu’espace d’échange, sont en même temps nourris par

38H7 a immigré en suivant la vogue de ses quatre camarades de classe. Ces cinq personnes qui avaient étudié dans la même

université chinoise ont immigré au Canada l’un après l’autre. Présentement, ils travaillent tous dans le secteur de la réparation dans différentes provinces canadiennes.

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les liens construits par les immigrants avec la société québécoise. Les femmes créatrices sont des pionnières dans l’élargissement du réseau de l’Association des Chinois de Québec. Elles font appel aux ressources externes pour encourager les échanges et l’entraide entre le réseau des immigrants chinois et la société québécoise. Plusieurs femmes se sont approprié la capacité d’échanger avec la société québécoise comme valeur construite sur l’importance de l’intégration sociale et de la richesse interculturelle.

« J’inculque l’idée de participation à la société locale aux immigrants chinois et aux différentes associations chinoises. » (F10)

« Je participe à toutes les activités des immigrants chinois, je communique avec les autres personnes en chinois, je trouve des solutions à leurs problèmes. Je fais partie des organisateurs au sein de l’association des Chinois de Québec. Et j’essaie d’élargir nos réseaux ethniques pour qu’ils puissent tisser plus de liens avec la société québécoise. Je fais mes efforts pour organiser des activités interculturelles. Par exemple : l’association des commerçants chinois a souvent des conflits avec les employés québécois. La dernière fois, j’ai contacté l’Association des marchands dépanneurs et épiciers du Québec et le gouvernement du Québec pour organiser une conférence sur les lois locales. Vingt-sept immigrants chinois étaient venus. J’en étais très fière. Notre association doit être ouverte pour avoir plus d’information. » (F4)

Alors que l’Association des Chinois de Québec est devenue un lieu de rassemblement, un endroit où les immigrants manifestent leur attachement à la culture et à la communauté chinoise, une créatrice remarque qu’une partie des membres de l’association vivent dans la société québécoise sans jamais participer aux activités locales. Et elle indique l’importance de comprendre le système québécois et de faire entendre la voix des immigrants chinois dans la société d’accueil.

« La plupart des Chinois vivent dans leurs propres réseaux et ils n’ont pas de vraie communication avec le monde extérieur. C’est possible qu’ils aient vécu au Québec pendant 20 ans, mais sans être allés à l’école de leurs enfants, sans être allés voter... Pour eux, vivre dans un pays développé est déjà suffisant. Ils abandonnent leurs droits de participation, même l’Association des Chinois de Québec ne réussit pas à faire entendre sa voix dans la société québécoise. » (F10)

La profession de la créatrice F4 lui permet de mettre en lien les immigrants chinois et les Québécois.

« J’ai beaucoup de liens sociaux. Les acheteurs sont généralement des immigrants chinois, les vendeurs sont Québécois. Quand je travaille sur leur dossier, je représente deux cultures et deux mentalités. Je suis médiatrice entre eux. » (F4)

5.2.6.3 Réseaux transnationaux

En plus de fréquenter les réseaux ethniques, certains créateurs d’origine chinoise ont gardé une flexibilité et une liberté pour aller chercher des partenaires transnationaux. Trois créatrices dont les secteurs d’activité portent une couleur interculturelle ont donné leurs commentaires sur les liens maintenus avec la communauté d’origine transnationale.

F8, spécialiste en acupuncture, aspire retourner en Chine pour faire une formation. En parlant de son projet, elle mentionne ses contacts et ses liens avec des professeurs de Chine.

« Je compte voyager en Chine pour étudier avec les autres acupuncteurs chinois. J’ai étudié avec un professeur de Beijing qui donne des cours durant 4 jours. Je trouve que sa technique est difficile, mais très efficace. » (F8)

F4 et F10 souhaitent trouver des clients ou des assistants commerciaux du pays de départ, avoir la possibilité de saisir les occasions d’affaires entre le Québec et la Chine, et ensuite développer le marché international.

« Je présente aux Chinois les avantages d’investir au Québec et j’utilise ma connaissance sur la Chine pour développer des échanges entre le Québec et la Chine. Au début de l’année, il y a deux entreprises chinoises qui m’ont contactée. De plus, il y a des acheteurs chinois qui s’intéressent au secteur des mines et aux terrains agricoles du Québec. » (F4)

« J’ai beaucoup de contacts avec la Chine. Je développe le marché québécois et celui de Chine. J’ai besoin de partenaires chinois pour prendre des photos et pour faire des négociations. Je renforce progressivement mon partenariat entre la Chine et la région de Québec. »

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(F10)

Le fait de mettre en œuvre un projet d’entrepreneuriat en lien avec la culture et la langue chinoise a des impacts sur les réseaux transnationaux que les immigrants ont développés. Les ressources transnationales sont utilitaires, voire prennent une importance toute particulière. Elles paraissent essentielles pour augmenter l’habileté des entrepreneurs chinois et pour créer un réseau d’entraide en dehors de la région de Québec.

5.2.6.4 Réseaux virtuels

Les nouvelles technologies sont utilisées par les immigrants afin d’atteindre différents objectifs et les réseaux virtuels sont de plus en plus nombreux et fréquentés par les créateurs d’entreprise (Folliet et al., 2013 : 185). Dans la présente recherche, on observe que tous les créateurs d’entreprises ont leurs sites et diffusent leurs publicités sur Internet; ils ont tous des connaissances technologiques et pratiques et ils mettent beaucoup d’efforts pour garder leur profil à jour et pour en compléter constamment le contenu. Internet paraît être un moyen efficace et permanent qui leur permet de présenter des offres de services et de se faire connaître du grand public. En plus de faire de la publicité en ligne, le créateur H7 a développé ses stratégies pour connaître ses concurrents par l’intermédiaire des réseaux virtuels.

« J’ai publié plusieurs messages sur le site Kijiji Québec et j’ai d’autres affiches collées aux panneaux d’affichage d’épiceries et d’universités. Quand tu cherches sur Google, c’est facile de trouver ma boutique. De plus, en faisant des recherches sur Internet, je sais que j’ai trois concurrents dans la ville de Québec, dont un a déjà fermé ses trois boutiques deux mois après que j’aie commencé. Je le sais par la publicité sur Internet et par les clients. » (H7)

F6 a parlé d’Internet et de page Facebook comme moyens de communication commerciale et elle a signalé l’importance d’animer le forum de son propre site. Elle s’intéresse beaucoup à ces nouvelles pratiques qui facilitent la circulation de l’information :

« J’ai un site web pour mon restaurant et j’ai aussi une page Facebook. J’ai suivi des cours pour créer les réseaux virtuels pour l’entreprise quand je faisais mes études d’EMBA. Dès que je finissais mes études, j’allais faire de l’animation sur la page de mon restaurant. » (F6)

5.2.6.5 Réseaux locaux

Une partie des créateurs rencontrés ont clairement identifié les réseaux de ressources externes qu’ils entretiennent dans la société d’accueil. Les réseaux de ressources externes sont formés dans leur cadre du travail, avec les partenaires, les clients ainsi que les organismes de formation et d’accompagnement. Ce sont des liens faibles noués dans le cadre de leur projet d’affaires.

« J’ai mes clients, j’ai mes fournisseurs qui transportent à mon restaurant des légumes, des fruits, etc. Aussi, j’ai besoin des gens pour nettoyer ou pour réparer des machines. Ce sont des réseaux de travail. Il est possible que l’on se parle au téléphone pendant plus de dix ans et que l’on ne se soit jamais rencontrés. On n’a que des contacts dans le cadre du travail. » (F6)

Pourtant, plusieurs se sont rendu compte que le réseautage au Québec est l’une des clés de la réussite chez les gens d’affaires. On peut entrevoir que des créateurs fréquentent activement des conférences, des chambres de commerce, des associations et des groupes professionnels pour axer le réseautage sur le monde professionnel local. Ils reconnaissent l’importance de développer des réseaux, de se faire connaître, d’établir des partenariats et de trouver les premiers clients qui ensuite peuvent les référer (Folliet et al., 2013 : 185). F4 développe ses réseaux de travail locaux en faisant du bénévolat, elle est contente de ses liens fortement tissés avec des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux ainsi que des associations d’affaires. Elle souligne à la fin de son récit l’importance d’avoir des références dans le cadre de son travail.

« Je travaille souvent avec les centres de services gouvernementaux. Ils me connaissent bien parce que je travaille avec eux tous les jours et que mes dossiers de transactions immobilières sont très bien préparés. Je leur dis que si leurs clients d’origine chinoise ont des difficultés linguistiques, je peux aider à faire la traduction. Je veux bien leur montrer un bon

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exemple d’immigrante chinoise. Je travaille avec les ministères, les notaires et je participe souvent à diverses expositions. Je suis membre de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, membre de l’AMDEC (Association des marchands dépanneurs et épiciers du Québec), je vais à des tournois de golf, je représente mon entreprise, etc. Ce n’est pas n’importe qui qui puisse avoir ces occasions, je me sens très bien, très fière. Si quelqu’un ne me connaît pas et s’il hésite au cours de notre coopération, je me fais référer par d’autres personnes pour dissiper leurs inquiétudes. » (F4)

H7 a décidé de reprendre une épicerie après avoir rencontré des difficultés pour mettre en œuvre son projet d’études. La reprise l’a aidé à connaître l’environnement commercial de la société d’accueil et à accumuler des fonds de démarrage pour son prochain projet commercial. Un an après, il a quitté le secteur de l’épicerie et a ouvert un magasin de réparation. H7 mentionne que la reprise d’une épicerie était en fonction de ses situations de transition et qu’elle lui a offert d’autres opportunités d’exploitation. Depuis qu’il a créé son entreprise, H7 a beaucoup plus d’occasions de

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