• Aucun résultat trouvé

23 pays, territoires

Dans le document CHANGÉ A TOUT (Page 37-40)

et régions

ont supprimé les restrictions de déplacement appliquées

aux personnes atteintes du VIH depuis 2008

Prévention de

1,4 million

de nouvelles infections à VIH parmi les enfants

11 pays

ont décriminalisé les rapports sexuels entre personnes de même sexe

depuis 2006

Suite à ces améliorations, le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a été réduit de 58 % depuis 2000. Bien que 520 000 [470 000–580 000] cas de nouvelles infections aient été enregistrés chez les enfants en 2000, ce chiffre a chuté à 220 000 [190 000–260 000] en 2014.

En 2011, les États membres se sont mis d’accord pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d’ici 2015. En juin 2015, Cuba est devenu le premier pays à être certifié comme ayant éliminé les nouvelles infections à VIH chez les enfants, et l’on compte aujourd’hui plus de 80 pays où le nombre total de nouvelles infections à VIH chez les enfants est inférieur à 50 cas.

Dans les 21 pays présentant un nombre élevé de femmes enceintes atteintes du VIH, la progression a été remarquable : le nombre de nouvelles infections chez les enfants a chuté de 48 % depuis 2009.

réducTion du nombre de décès liés au sida

La seconde mesure essentielle à l’évaluation du succès de l’OMD 6 est le progrès effectué dans l’arrêt et l’inversion du nombre de décès liés au SIDA. Quatre après les engagements de 2000, le nombre de décès liés au SIDA a continué à augmenter, car la plupart des personnes qui avaient le droit de bénéficier du traitement n’y avaient pas accès.

bref hisTorique des objecTifs des naTions unies relaTifs au TraiTemenT anTi-vih eT du criTère d’admissibiliTé à l’accès au TraiTemenT de

l’organisaTion mondiale de la sanTé Une appréciation exhaustive de la réussite du traitement anti-VIH serait incomplète sans une compréhension préalable de l’évolution des objectifs thérapeutiques au cours des 15 dernières années et de leurs interactions avec l’évolution des directives relatives au traitement anti-VIH formulées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les scientifiques et les responsables politiques ont parfois été en concurrence, mais en définitive, les gagnants sont les personnes atteintes du VIH. L’association des efforts du monde scientifique et politique a permis de sauver des millions de vies.

Lors de l’adoption de la Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH/SIDA de 2001, les États membres pouvait au mieux pu demander à la communauté internationale d’essayer d’étendre l’accès au traitement. Aucune donnée n’avait encore été collectée à l’échelle mondiale et aucun objectif chiffré de traitement n’avait été défini.

Fort heureusement, la barre de l’accès au traitement a

progressivement été placée haut. La première étape a été franchie par l’OMS et l’ONUSIDA lors du lancement de la campagne

« 3 millions de personnes avant 2005 » (fournir un traitement anti-VIH à 3 millions de personnes d’ici 2005), ce qui a permis l’accès au traitement des personnes atteintes du VIH et présentant une numération cellulaire de CD4 inférieure à 200. Peu de personnes croyaient à la possibilité d’atteindre cet objectif, encore moins dans les délais impartis, mais le seuil des 3 millions de personnes bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale a été dépassé en 2008 (soit 3 ans après l’échéance). Cet exploit a aussi permis d’infirmer l’hypothèse erronée selon laquelle les pays à faibles ressources ne sont pas en mesure de mettre en œuvre des programmes de traitement complexes.

La barre a encore été placée plus haut, à mesure de la

pour tous ceux qui en ont besoin d’ici 2010. Les avancées réalisées en vue d’atteindre cet objectif ont été rapportées pour la première fois dans le cadre du rapport sur les objectifs du Millénaire pour le développement de 2009.

Concrètement, l’accès universel supposait un traitement anti-VIH bénéficiant à 80 % des personnes dans le besoin. D’après nos connaissances actuelles de l’épidémie et sur la base de ces critères, l’objectif d’accès universel au traitement anti-VIH a été atteint en 2009.

En 2010, la référence pour l’admissibilité au traitement anti-VIH a été à nouveau révisée. De nouvelles preuves ont indiqué que le traitement anti-VIH devait être démarré plus tôt, lorsque la numération cellulaire des CD4 était à 350. Ce changement s’est traduit par l’ajout de 5,9 millions de personnes supplémentaires sur la liste des personnes admissibles à un traitement. Ces nouveaux critères ont alors entraîné une chute du taux de couverture du traitement d’environ 80 % à 47 % à la fin 2010, même si le nombre de personnes suivant un traitement en 2010 était 1,5 fois plus important qu’en 2008. Les attentes et les demandes de traitement se faisaient de plus en plus grandes.

C’est justement pour contrer cette chute que les États-membres ont décidé en 2011 de définir un nouvel objectif ambitieux : 15 millions de personnes sous traitement contre le VIH d’ici fin 2015. Cet objectif représentait près du double du nombre de personnes suivant un traitement à l’époque et devait être atteint en l’espace de seulement quatre ans.

Alors que les pays établissait des plans afin d’atteindre l’objectif des 15 millions de personnes sous traitement, de nouveaux éléments de preuve attestant les résultats multiples du traitement anti-VIH ont vu le jour. En 2012, un essai clinique déterminant a clairement démontré que les personnes ayant atteint une suppression virale présentaient peu de risques de transmettre le VIH à d’autres personnes, ce qui a ouvert la voie à l’utilisation du traitement à des fins de prévention du VIH chez des couples sérodiscordants. Les critères d’admissibilité au traitement ont alors encore été assouplis afin d’inclure encore plus de personnes atteintes du VIH.

Avec de nouvelles preuves scientifiques, les critères d’admissibilité au traitement ont à nouveau été révisés en 2013. Les nouvelles directives recommandaient alors que les femmes enceintes atteintes du VIH aient accès à un traitement à vie et que les personnes présentant une double infection à la tuberculose (TB) et au VIH reçoivent immédiatement un traitement. Ces directives recommandaient également de démarrer plus tôt un traitement pour toutes les personnes atteintes du VIH, à un seuil de numération cellulaire de CD4 de 500.

Tandis que de nombreux pays se sont rapidement arrimés aux nouveaux critères de l’OMS, d’autres ont défendu l’idée de traiter en priorité les personnes affichant une numération de CD4 inférieure à 350. Une poignée de pays ont alors commencé à discuter d’une stratégie « épreuve-traitement » afin de tirer le meilleur parti du traitement en l’utilisant à des fins thérapeutiques et préventives.

Le nombre de personnes commençant à suivre un traitement anti-VIH a augmenté, alors même que les critères d’admissibilité avaient rapidement été modifiés. Le nombre de personnes suivant une thérapie antirétrovirale est alors passé de 7,5 millions en 2010 à plus de 15 millions en 2015.

L’effet Lazare du traitement a été clairement visible et pris pour acquis. Les files d’attente pour le traitement anti-VIH redoutées

adultes recevant une thérapie antirétrovirale

35 30 25 20 15 10 5 0 Adultes bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale (millions)

Objectif d’accès universel à la couverture de l’ART, adultes (15+) atteints du VIH - CD4<500

Adultes (15+) atteints du VIH pouvant bénéficier d’un ART conformément aux directives de l’OMS de 2013

Adultes (15+) suivant un ART

2000 2014

CouVERTuRE D’APRèS LES DIRECTIVES DE 2013

Source : estimations de l’ONUSIDA de 2014

35 30 25 20 15 10 5 0 Adultes bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale (millions)

Objectif d’accès universel à la couverture de l’ART, adultes (15+) atteints du VIH

Adultes (15+) atteintes du VIH pouvant bénéficier d’un ART Adultes (15+) suivant un ART

2000 2014

CouVERTuRE PARMI TouS LES ADuLTES (15+) ATTEInTS Du VIH

35 30 25 20 15 10 5 0

2000 2014

Adultes bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale (millions)

Objectif d’accès universel à la couverture de l’ART, adultes (15+) atteints du VIH - CD4<200

Adultes (15+) atteints du VIH pouvant bénéficier d’un ART conformément aux directives de l’OMS de 2003

Adultes (15+) suivant un ART

2009

CouVERTuRE D’APRèS LES DIRECTIVES DE 2003

Objectif atteint

2000 Mars 20

15

2014

35 30 25 20 15 10 5 0 Adultes bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale (millions)

Objectif d’accès universel à la couverture de l’ART, adultes (15+) atteints du VIH - CD4<350

CouVERTuRE D’APRèS LES DIRECTIVES DE 2010

Adultes (15+) atteints du VIH pouvant bénéficier d’un ART conformément aux directives de l’OMS de 2010

Adultes (15+) suivant un ART Objectif atteint

Dans le document CHANGÉ A TOUT (Page 37-40)