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l’éTaT de la riPosTe mondiale au sida

Dans le document CHANGÉ A TOUT (Page 105-117)

La riposte mondiale au SIDA continue de constituer peut-être l’exemple le plus motivant de ce que le monde peut réaliser au travers de la solidarité internationale et de l’action reposant sur des données probantes et les droits de l’homme. Pendant plus de trois décennies, la communauté internationale a élaboré une riposte au SIDA qui inspire la santé mondiale et le développement international. Ces progrès se sont poursuivis en 2015, alors que la communauté internationale s’apprête à établir de nouveaux objectifs ambitieux visant à un mettre un terme à l’épidémie de SIDA.

Mettre fin à l’épidémie exige non seulement de la communauté internationale qu’elle continue et mette à profit ces progrès, mais aussi qu’elle accélère le rythme de l’extension. La riposte au SIDA doit notamment accélérer les avancées dans les régions géographiques et parmi les populations auprès desquelles les progrès n’ont pas été partagés de manière équitable. Une vigilance particulière est de mise pour intensifier les efforts en faveur de régions et de populations auprès desquelles les résultats liés au VIH et l’accès à des services vitaux semblent se détériorer au cours

du temps.

PrévenTion de la Transmission sexuelle au sein de la PoPulaTion générale

Selon les résultats de sondages réalisés auprès de ménages en Afrique subsaharienne, nous constatons l’émergence au cours des 15 dernières années d’une tendance positive claire, bien qu’elle

ne soit pas universelle, à la réduction des risques sexuels.1 Les sondages les plus récents révèlent néanmoins que la tendance à l’adoption de comportements sexuels plus sûrs s’est inversée dans

nombre d'années vécues entre 15 et 100 ans

Source : Reniers et al, CROI 2015.

Figure 9

Tendances de l'espérance de vie des adultes, cohorte de la population générale de Kyamulibwa, ouganda, 1991-2012

1991-1993 1994-1996 1997-1999 2000-2002 2003-2005 2006-2008 2009-2012

Tous les hommes Hommes vivant avec le VIH

Toutes les femmes Introduction de la thérapie antirétrovirale Femmes vivant avec

le VIH Thérapie

antirétrovirale complète

Pourcentage

2000-2007 2008-2014

Source : Enquêtes auprès de ménages représentatifs au niveau national, 1999-2014.

Figure 10

Pourcentage de jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 24 ans qui ont eu des relations sexuelles avant l'âge de 15 ans

de nombreux pays, ce qui souligne le besoin de redynamiser les efforts de prévention du VIH et de sensibiliser de manière efficace les personnes n’ayant pas été prises en compte par les programmes de prévention.

Tendances miTigées concernanT la PrécociTé des Premiers raPPorTs sexuels

Bien qu’un nombre moins important d’hommes commencent à avoir des rapports sexuels avant 15 ans par rapport aux premiers stades de l’épidémie, nous constatons une hausse de la proportion de jeunes femmes ayant leurs premiers rapports sexuels avant 15 ans (Figure 10). En Afrique subsaharienne, cette proportion

diminue chez les jeunes femmes (reportez-vous à la section relative à l’Afrique subsaharienne, voir ci-dessous). Le report des premiers rapports sexuels est très important pour les jeunes filles d’Afrique subsaharienne, étant donné que les femmes de la région contractent le VIH en moyenne cinq à sept ans plus tôt que les hommes.

les connaissances des jeunesà ProPos du vih resTenT bien TroP faibles

Le faible niveau de connaissances à propos du VIH chez les jeunes constitue un important obstacle à la réduction effective des risques sexuels. Au cours des 15 dernières années, le pourcentage de jeunes disposant de connaissances approfondies et précises sur le VIH est resté bien trop faible (Figure 11). D’un point de vue global, nous constatons peu de changement du pourcentage de jeunes disposant de connaissances approfondies et précises sur la transmission du VIH.

PersisTance de comPorTemenTs sexuels à risque subsTanTiels Parmi les adulTes Parmi les personnes âgées de 15 à 49 ans, la proportion d’hommes affirmant avoir eu des partenaires sexuel(les) multiples au cours des 12 derniers mois a légèrement augmenté de 2000 à 2014 dans 31 pays rapportant des données de sondage comparables (Figure 12). Des hausses notables du nombre de relations sexuelles multiples ont été constatées dans de nombreux pays (Burkina Faso, Congo, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Guyane, Afrique du Sud, République unie de Tanzanie et Zimbabwe). En Europe de l’Est et en Asie centrale, le pourcentage d’adultes ayant des partenaires sexuel(les) multiples a diminué entre 2000 et 2014.

Au fil du temps, le taux d’utilisation du préservatif signalée chez les personnes âgées de 15 à 49 ans a augmenté de manière générale et nous constatons des hausses notables chez les femmes (Figure 13). Le taux d’utilisation du préservatif signalée reste néanmoins extrêmement faible, même dans les régions où ce dernier a augmenté depuis 2000. Malgré d’importantes hausses du taux d’utilisation du préservatif entre 2000 et 2014, deux femmes sur trois ayant des partenaires sexuel(les) multiples ont encore rapporté ne pas avoir utilisé de préservatif lors de leurs derniers rapports sexuels en 2014.

Source : Enquêtes auprès de ménages représentatifs au niveau national, 2000-2014.

2000-2007 2008-2014

Figure 12

Pourcentage de femmes et d'hommes âgés de 15 à 49 ans qui ont eu des relations sexuelles avec plus d'un partenaire au cours des 12 derniers mois

20

Pourcentage de femmes et d'hommes âgés de 15 à 49 ans qui, au cours des 12 derniers mois, ont eu plus d'un partenaire ayant utilisé un préservatif lors de son dernier rapport sexuel

1 Les données sur les tendances des comportements sexuels proviennent

Source : Enquêtes auprès de ménages représentatifs au niveau national, 2000-2014.

1999-2007 2008-2014

Pourcentage

Figure 11

Pourcentage de jeunes âgés de 15 à 24 ans qui savent comment empêcher la transmission sexuelle du vih et réfutent les principales idées fausses concernant la transmission du vih

40

Progression vers l’objecTif

d’éliminaTion des nouvelles infecTions à vih chez les enfanTs

En décembre 2014, 73 % [68–79 %] des femmes enceintes atteintes du VIH ont reçu des médicaments antirétroviraux afin de prévenir une transmission du VIH à leur(s) nouveau-né(s). Ce pourcentage tranche avec la couverture de 36 % [33–39 %] de médicaments antirétroviraux efficaces (à l’exception de la névirapine à dose unique) destinés à prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant en 2009, ce qui traduit une extraordinaire extension des services qui a permis à la communauté internationale de se rapprocher de l’objectif d’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

En 2014, environ 1,5 millions [1,4 millions–1,6 millions] de mères atteints du VIH ont donné naissance. Près de 1,2 millions [1,2 millions–1,3 millions] de ces mères vivent dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne considérés comme prioritaires par le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le Plan mondial).

Ainsi, bien que le nombre de femmes vivant avec le VIH soit plus élevé que jamais, le nombre d’enfants ayant contracté le VIH sur le plan global en 2014 (220 000 [190 000–260 000]) représentait moins de la moitié du nombre d’enfants ayant contracté le VIH en 2000.

La rapide extension des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant a exercé un impact sanitaire énorme sur les enfants du monde entier et a contribué aux efforts internationaux de réduction de la mortalité des enfants de moins de cinq ans. Depuis 2000, les médicaments antirétroviraux ont permis de prévenir environ 1,4 millions d’infections à VIH parmi les enfants.

L’impact des services de prévention augmente de manière significative au fil du temps. Parmi les 1,4 millions d’infections évitées grâce à la fourniture d’antirétroviraux destinés à la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, 1,2 millions d’infections ont été prévenues entre 2009 et 2014.

(Consultez le profil régional de l’Afrique subsaharienne ci-dessous pour obtenir de plus amples informations sur l’impact du Plan mondial). Le nombre de nouvelles infections à VIH parmi les

Source : GARPR 2015.

Zimbabwe Namibie

République unie de Tanzanie Malawi

Swaziland Kenya

Rwanda Botswana

Zambie Mozambique

Ouganda Lesotho

Afrique du Sud Éthiopie

Figure 14

nombre de circoncisions masculines médicales et volontaires effectuées par an et par pays, 2008-2014

3 500 000

nombre de circoncisions

2 Ce rapport résume les données sur l’intensification de la circoncision volontaire médicalisée dans les pays suivants présentant des taux élevés de transmission sexuelle du VIH : Afrique du Sud, Botswana, Éthiopie, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, Rwanda, Swaziland, Zambie et Zimbabwe. La République centrafricaine et le Soudan du Sud ont également été iden-tifiés comme hautement prioritaires pour l’intensification de la circoncision volontaire médicalisée, mais ces pays n’ont pas encore lancé de programmes de circoncision ; par conséquent, aucune donnée n’est disponible pour la République centrafricaine ni pour le Soudan du Sud.

accéléraTion du nombre de circoncisions volonTaires

La circoncision volontaire est une mesure relativement nouvelle qui s’ajoute aux stratégies de prévention du VIH. Des études par modélisation indiquent que le fait d’atteindre une proportion de 80 % d’hommes adultes dans 14 pays hautement prioritaires en Afrique subsaharienne, soit environ 20 millions d’hommes, d’ici 2015, permettrait de prévenir plus de 3,3 millions de nouvelles infections à VIH pendant 15 ans et de réaliser donc plus de 16 milliards de dollars US d’économies en termes de frais de santé futurs (3).

Le nombre d’hommes adultes vivant dans les 14 pays prioritaires et ayant bénéficié de services de circoncision médicale volontaire continue de croître.2 De 2008 à décembre 2014, environ

9,1 millions d’hommes vivant dans des pays prioritaires ont subi une circoncision médicale volontaire et nous avons constaté une hausse de 85 % au cours de la période 2012–2014 (Figure 14).

Rien qu’en 2014, 3,2 millions d’hommes vivant dans ces pays ont été circoncis, et nous remarquons une progression apparente dans tous les pays prioritaires. Bien que la communauté internationale soit pour le moment loin d’atteindre l’objectif de couverture de circoncision médicale volontaire de 80 %, l’Éthiopie et le Kenya ont d’ores et déjà dépassé leurs estimations du taux de couverture de 80 %. Dans ces deux pays, des programmes de circoncision médicale n’ont pas été mis en œuvre au plan national, mais se sont au contraire concentrés sur certaines provinces (Gambela en Éthiopie, Nyanza au Kenya) présentant une prévalence élevée du VIH ainsi qu’une faible prévalence de circoncision.

% ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel

Année déclarée à l'onuSIDA

Figure 16

Tendances régionales du taux d'utilisation moyen du préservatif parmi les professionnels du sexe lors du dernier rapport sexuel, 2011-2014

100

Asie et Pacifique (N = 23) Caraïbes (N = 5)

Europe orientale et Asie centrale (N = 11)

Moyen-Orient et Afrique du Nord (N = 11)

Afrique subsaharienne (N = 37)

enfants a baissé de 24 % entre 2000 et 2009, et de 41 % entre 2010 et 2014 (Figure 15).

Dans la mesure où l’échéance de l’objectif du Plan mondial d’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants expire dans moins d’un an, il nécessaire d’étendre davantage la couverture des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. L’intensification et la mise en œuvre d’efforts innovants sont notamment requis afin de fournir des services de prévention aux enfants risquant de contracter le VIH au cours de l’allaitement.

Sur les 220 000 [190 000–260 000] nouvelles infections à VIH chez les enfants en 2014, il est estimé qu’environ 60 % d’entre elles ont lieu au cours de l’allaitement, lorsque les femmes ne reçoivent souvent pas des médicaments capables de réduire la transmission du VIH à l’enfant et d’améliorer la santé de la mère.

saTisfacTion des besoins de PrévenTion du vih des PoPulaTions délaissées

Les prostitués continuent d’afficher les taux les plus élevés d’utilisation de préservatif signalée dans le monde (Figure 16).

Les résultats récents de dépistage du VIH et la connaissance du statut sérologique restent néanmoins faibles parmi les prostitués, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en Asie et dans la zone Pacifique (Figure 17).

Le taux de couverture des services de distribution d’aiguilles et de seringues stériles reste inférieur aux taux recommandés.

Les directives internationales recommandent la mise en œuvre de programmes de réduction des risques afin de permettre la distribution d’au moins 200 aiguilles et seringues par an à chaque personne consommant des drogues injectables, mais la quantité d’aiguilles et de seringues distribuées était nettement inférieure à

cette recommandation dans de nombreuses régions. Néanmoins, 6 pays sur 16 en Asie et dans le Pacifique, 3 pays sur 10 d’Europe de l’Est et d’Asie centrale ainsi que 6 pays sur 23 d’Europe occidentale ont dépassé cette recommandation au moins une fois au cours des quatre derniers cycles du Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le sida (GARPR) (Figure 18).

Les personnes consommant des drogues injectables font état de faibles taux d’utilisation de préservatif au cours de leur dernier rapport sexuel. Dans l’ensemble des régions, moins de la moitié des personnes consommant des drogues injectables avaient rapporté avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. Dans deux régions, un tiers ou moins des personnes consommant des drogues injectables ont signalé avoir utilisé un préservatif pendant leur dernier rapport sexuel au cours de l’année passée (Figure 19).

Le taux de dépistage du VIH chez les personnes consommant des drogues injectables varie substantiellement d’une région à une autre.

Plus de la moitié des personnes consommant des drogues injectables ont signalé avoir eu accès un test de dépistage du VIH et avoir reçu leurs résultats au cours des 12 derniers mois en Amérique du Nord et en Europe occidentale et centrale, tandis que de très faibles taux de dépistage ont été signalés chez les personnes consommant des drogues injectables en Asie et dans la zone Pacifique, en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique du Nord (Figure 20).

Parmi les homosexuels et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, l’utilisation du préservatif au cours du dernier rapport anal (Figure 21), les résultats récents du dépistage du VIH ainsi que la connaissance du statut sérologique (Figure 22) sont inférieurs aux objectifs suggérés de 80 % et 90 % respectivement.

La connaissance du statut sérologique était inférieure à 50 % dans toutes les régions sauf une en 2014.

Figure 15

nombre de nouvelles infections par le vih chez les enfants dans le monde, 2000-2014

700 000

% dépistés et informés de leur séropositivité au VIH

Année déclarée à l'onuSIDA

Figure 17

Tendances régionales du taux moyen de

professionnels du sexe ayant effectué un test de dépistage du vih et pris connaissance de leur état sérologique au cours des 12 derniers mois, 2011-2014

Asie et Pacifique (N = 24) Caraïbes (N = 6)

Europe orientale et Asie centrale (N = 11)

Amérique latine (N = 18)

Moyen-Orient et Afrique du Nord (N = 9)

Afrique subsaharienne (N = 37)

Europe occidentale et centrale et Amérique du Nord (N = 20)

nombre de seringues distribuées par consommateur de drogues injectables

Année déclarée à l'onuSIDA

Figure 18

Tendances régionales du nombre moyen de

seringues distribuées par consommateur de drogues injectables et par an, 2011-2014

180

Asie et Pacifique (N = 16) Europe orientale et Asie centrale (N = 10)

Moyen-Orient et Afrique du Nord (N = 4)

Afrique subsaharienne (N = 7)

Europe occidentale et centrale et Amérique du Nord (N = 22)

% ayant déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel

Année déclarée à l'onuSIDA

Figure 19

Tendances régionales du taux d'utilisation moyen du préservatif parmi les consommateurs de drogues injectables, 2011-2014

2011 2014

Source : GARPR 2015.

Asie et Pacifique (N = 19) Europe orientale et Asie centrale (N = 11)

Amérique latine (N = 3)

Moyen-Orient et Afrique du Nord (N = 5)

Afrique subsaharienne (N = 13) Europe occidentale et centrale et Amérique du Nord (N = 23) 50

Année déclarée à l'onuSIDA

Figure 20

Tendances régionales du taux moyen de consommateurs de drogues injectables ayant effectué un test de dépistage du vih et pris

connaissance de leur état sérologique au cours des 12 derniers mois, 2011-2014

2011 2014

Source : GARPR 2015.

Asie et Pacifique (N = 18) Europe orientale et Asie centrale (N = 11)

Amérique latine (N = 3)

Moyen-Orient et Afrique du Nord (N = 11)

Afrique subsaharienne (N = 13) Europe occidentale et centrale et Amérique du Nord (N = 28) 100

aTTeindre les 90 Premiers Pour cenT en maTière de connaissance du sTaTuT sérologique

En 2014, environ 19,8 millions de personnes atteintes du VIH, soit 54 % [49–58 %], connaissaient leur statut sérologique.

Les obstacles au dépistage du VIH sont souvent bien plus grands pour les enfants exposés au VIH au cours de la grossesse, de la naissance ou de l’allaitement, étant donné que le diagnostic d’une infection à VIH chez de très jeunes enfants nécessite des analyses plus sophistiquées pour déterminer la présence d’ADN ou d’ARN viral. Environ 55 % [50–60 %] des adultes atteints du VIH connaissent leur statut sérologique, mais seuls 32 % des enfants atteints du VIH ont été diagnostiqués.

La connaissance du statut sérologique chez les personnes atteintes du VIH a augmenté au cours du temps. Lorsqu’on compare les résultats de sondages entre 2003 et 2008 à des sondages ultérieurs menés entre 2009 et 2014, il est estimé que la proportion de personnes atteintes du VIH en Afrique subsaharienne était en moyenne supérieure de 26 % dans le cadre des sondages ultérieurs (Figure 23).3

% ayant effectué un test de dépistage du VIH et pris connaissance de leur état sérologique

Année déclarée à l'onuSIDA

Figure 22

Tendances régionales du taux moyen

d’homosexuels et d’autres hommes ayant des rapports sexuels avec des personnes de même sexe qui ont effectué un test de dépistage du vih et pris connaissance de leur état sérologique au cours des 12 derniers mois, 2011-2014

Asie et Pacifique (N = 25)

Amérique latine (N = 19)

Moyen-Orient et Afrique du Nord (N = 9)

Afrique subsaharienne (N = 34) Europe occidentale et centrale et Amérique du Nord (N = 32) Europe orientale et Asie centrale

(N = 11) Caraïbes (N = 11)

3 Ces estimations proviennent de 17 pays où ont été menées des enquêtes auprès de

En 2013, seuls 42 % des nouveau-nés exposés au VIH ont bénéficié de services précoces de diagnostic infantile au cours de leurs deux premiers mois de vie. L’échec de la prise en charge de nouveau-nés exposés au VIH grâce à la réalisation d’un diagnostic infantile précoce contribue de manière substantielle à la persistance du taux élevé de mortalité liée au SIDA chez les enfants : la moitié de tous les enfants atteints du VIH décèdent avant d’atteindre l’âge de deux ans en l’absence d’un traitement anti-VIH, et la mortalité atteint un pic à l’âge de six à huit semaines. Parmi les 21 pays prioritaires du Plan mondial, seuls 15 pays ont communiqué des données pour l’année 2014 relatives à la couverture du diagnostic infantile précoce, ce qui indique que les besoins des enfants exposés au VIH doivent donc être considérés comme prioritaires. Parmi les 15 pays qui communiquent des données sur le diagnostic infantile

précoce, cinq ont signalé une baisse du nombre d’enfants testés au cours des deux premiers mois de leur vie.

Dans la mesure où près de la moitié des personnes atteintes du VIH ignorent encore leur statut sérologique en 2015, le dépistage

du VIH constitue un obstacle essentiel à l’atteinte des objectifs 90–90–90 : 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90 % des personnes se savant séropositives ont accès au traitement et 90 % des personnes sous traitement présentent un taux de charge virale indétectable et restent donc en bonne santé. Bien qu’il se dégage une claire tendance à l’amélioration du taux de connaissance du statut sérologique chez les personnes atteintes du VIH, des avancées substantiellement

Année déclarée à l'onuSIDA

Figure 21

Tendances régionales du taux moyen d’homosexuels et d’autres hommes ayant des rapports sexuels avec des personnes de même sexe qui ont utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel anal, 2011-2014

% ayant déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel anal 0

Source : GARPR 2015.

Asie et Pacifique (N = 25)

Amérique latine (N = 19)

Moyen-Orient et Afrique du Nord (N = 8)

Afrique subsaharienne (N = 29) Europe occidentale et centrale et Amérique du Nord (N = 31) Europe orientale et Asie centrale

(N = 11) Caraïbes (N = 6)

Source : estimations de l’ONUSIDA de 2014.

Figure 25

nombre de personnes sous traitement antirétroviral, 2014

Afrique du Sud Zimbabwe Kenya Ouganda Nigeria Inde

Mozambique

République unie de Tanzanie Autres

Zambie

Figure 24

nombre de personnes sous traitement antirétroviral, décembre 2000 - mars 2015

16 14 12 10 8 6 4 2

0 2000 2015

Source : Estimations ONUSIDA, 2014. Le nombre de personnes sous traitement antirétroviral jusqu'en mars 2015 a été estimé sur la base des chiffres fournis par certains pays d'Afrique subsaharienne.

Personnes sous traitement antirétroviral (en millions)

Monde 15 millions de personnes

Figure 23

connaissance de la séropositivité au vih parmi les personnes âgées de 15 à 49 ans vivant avec le vih

connaissance de la séropositivité au vih parmi les personnes âgées de 15 à 49 ans vivant avec le vih

Dans le document CHANGÉ A TOUT (Page 105-117)