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ePeli nailaTiKau

Dans le document CHANGÉ A TOUT (Page 164-167)

Président de la République des îles Fidji

J'ai l'honneur de partager les enseignements tirés à Fidji au cours des 15 dernières années et les espoirs quant à l'avenir de la riposte mondiale au sida.

Enseignements

Le gouvernement fidjien a soutenu le traitement du VIH pour son peuple en dépit de priorités et demandes concurrentes. Fidji a été en mesure de couvrir entièrement la thérapie antirétrovirale gratuite pour tous avec le budget du gouvernement. Fidji a adopté l'Option B+, malgré les coûts supplémentaires associés à cette transition.

Le gouvernement fidjien a établi un cadre juridique et un environnement législatif pour abroger des lois punitives et mettre en place des lois protégeant les groupes marginalisés. Il a mis en œuvre des réformes juridiques en 2011, notamment la décriminalisation de l'homosexualité par le décret de 2009 sur la criminalité, la levée des restrictions sur les voyages pour les personnes vivant avec le VIH par le décret de 2011 sur le VIH/sida, et l'interdiction de toute forme de discrimination fondée, entre autres, sur l'orientation sexuelle, l'identité sexuelle et l'état de santé ou l'invalidité, par la constitution de 2013 de la République de Fidji.

Le gouvernement fidjien a renforcé les capacités des personnes vivant avec le VIH et les a positionnées au rang de partenaires clés dans la riposte au sida. Le réseau des personnes vivant avec le VIH à Fidji (FJN+) a obtenu des fonds du gouvernement pour ses programmes, y compris pour sa stratégie de dépistage et de traitement. Le gouvernement, à travers le ministère de la santé et des services médicaux, a également facilité la nomination de personnes séronégatives possédant des compétences et une expertise dans des domaines particuliers au Conseil du FJN+.

La création de la Coalition des entreprises de Fidji contre le VIH et le sida (BAHA), organisation caritative très dynamique, indique clairement la responsabilité du secteur privé, appelé à atteindre un taux de sensibilisation de 100 % à la prévention du VIH sur le lieu de travail. La BAHA fournit un soutien technique et consultatif pour permettre à toutes les entreprises de Fidji d'élaborer des politiques appropriées sur le VIH et de développer et gérer des ressources de formation pour former leur personnel sur les questions liées au VIH d'une manière adaptée à l'entreprise.

Espoir pour l'avenir

Mon plus grand espoir pour Fidji, ainsi que pour la région Asie-Pacifique et le reste du monde, est d'avoir une génération de jeunes sans sida. Ce vœu peut être exaucé à l'aide d'un large éventail de stratégies appliquées conjointement et systématiquement par toutes les parties prenantes, comprenant, entre autres, le gouvernement et les acteurs non étatiques tels que les organisations de la société civile, les groupes religieux, les organisations sportives, la communauté professionnelle, les populations clés affectées et les médias.

Ces stratégies doivent prévoir l'intensification et la redynamisation du programme de prévention du VIH destiné aux jeunes, la formation continue des groupes d'âge vulnérables et l'intensification de la campagne de sensibilisation visant à promouvoir l'utilisation du préservatif.

La prochaine génération de dirigeants communautaires et nationaux devra accepter cela dans le cadre de sa responsabilité envers la société. La nation entière doit continuer à lutter contre le VIH dans un cadre plus vaste et non comme s'il agissait d'un problème isolé lié à la santé.

Le VIH est un problème de développement qui doit être traité de manière globale.

Les dirigeants locaux ont transformé la réponse aux besoins des populations en matière de santé. La peur a peu à peu disparu et les modalités des prestations de soins et de services de santé ont évolué. Le militantisme s'est rapidement traduit par la définition du principe GIPA (Greater Involvement of People Living with HIV/AIDS, ou participation accrue des personnes vivant avec le VIH/sida), visant à ce que la personne vivant avec le VIH soit d'abord et avant tout considérée comme un être humain, plutôt que comme une maladie (7).

Face aux militants qui exigeaient que les dirigeants politiques prennent des risques et changent les méthodes existantes, c'est-à-dire fassent en sorte que les soins de santé puissent être dispensés de façon différente et innovante, l'espoir est revenu.

qu'esT-ce qu'un leadershiP efficace ?

Nombreux sont les exemples de leadership national transformateur, avec des styles aussi divers que les nations.

Certains pays se sont comportés comme des militants et ont refusé de considérer « Impossible » comme une réponse.

Le Brésil a été le premier pays à offrir un traitement antirétroviral gratuit. Ce faisant, le Brésil a défié la sinistre prédiction de la Banque mondiale, selon laquelle les nouvelles infections par le VIH allaient augmenter. Ayant garanti l'accès universel au traitement du VIH, le gouvernement brésilien a engagé avec assurance des négociations avec des sociétés pharmaceutiques internationales afin de pérenniser l'accès aux médicaments antirétroviraux pour les Brésiliens qui en avaient besoin. Le succès de ces négociations et la poursuite d'une tradition d'âpres négociations avec l'industrie pharmaceutique ont contribué à maintenir les prix suffisamment bas pour que le gouvernement brésilien continue à offrir un accès universel au traitement.

Plusieurs pays ont remarquablement ouvert la voie en travaillant avec les populations marginalisées. Un engagement politique de haut niveau et des stratégies multisectorielles en Thaïlande ont mobilisé des fonds et conduit à la mise en œuvre de

programmes pour les professionnels du sexe et leurs clients. Grâce à ces programmes, le taux d'utilisation du préservatif dans les maisons closes, qui était quasiment nul, est passé à plus de 95 %.

Dans le même temps, l'incidence des infections sexuellement transmissibles a été réduite de 95 % et le taux de nouvelles infections par le VIH a chuté de 80 % (8). Plus récemment, en Moldavie, l'engagement des dirigeants a permis le déploiement de programmes de réduction des risques dans les prisons, prévoyant une thérapie de substitution aux opiacés, l'échange des aiguilles et seringues, des préservatifs, le dépistage volontaire du VIH et des conseils.

Nous avons également vu des exemples de leadership visionnaire au niveau régional. En février 2015, afin de réaffirmer son engagement et partenariat stratégique de longue date avec l'ONUSIDA, le Conseil des ministres arabes de la santé à la Ligue des États arabes a adopté un arrêté ministériel, l'Appel à l'action d'Alger, et a demandé que l'ONUSIDA et ses partenaires

soutiennent la mise en œuvre de la stratégie arabe de lutte contre le sida (2014-2020). Le Conseil a publié un décret ministériel pour appuyer la mise en place du premier Centre VIH régional en Algérie, en partenariat avec la Ligue des États arabes, l'ONUSIDA et le gouvernement de l'Algérie.

la PoliTique mondiale PeuT

raPidemenT déPlacer des monTagnes L'épidémie de sida sévissait déjà depuis 20 ans lorsque les dirigeants ont pris conscience de la crise mondiale qu'ils avaient sur les bras. Une fois la crise reconnue, en à peine trois ans, le monde a vu une action sans précédent au plus haut niveau, à une échelle assurant une riposte sans pareille.

Les architectures multilatérales ont assuré un leadership à des moments stratégiques clés au cours des 15 dernières années de la riposte au sida. Elles ont notamment apporté une vision globale, des objectifs et des mandats, tout en créant des partenariats avec les financements et ressources nécessaires pour œuvrer à grande échelle.

Le coup d'envoi a été donné en 2000, lorsque le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 1308, reconnaissant la gravité de l'épidémie. Cette résolution a été rapidement suivie par le Sommet du Groupe des Huit (G8) à Okinawa, au Japon, où la santé était inscrite à l'ordre du jour du forum des pays industrialisés du G8. Suite à l'engagement pris par la Banque mondiale de tripler le financement de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le communiqué d'Okinawa a reconnu l'importance de la riposte au sida en termes économiques et de santé, tout en soulignant la nécessité d'un changement radical dans la riposte (9). En septembre 2000, les Objectifs du Millénaire pour le développement ont été créés, dont l'Objectif 6 axé sur le sida, la tuberculose et le paludisme. En novembre 2000, la Déclaration de Doha a réaffirmé la flexibilité de l'Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), améliorant l'accès des pays aux médicaments antirétroviraux et autres médicaments essentiels pour protéger la santé publique (10).

En 2001, la Déclaration d'Abuja a été signée par les États membres de l'Union africaine, promettant d'augmenter à au moins 15 % la part des budgets nationaux consacrés à la santé. Au cours de la même année, lors de la Session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida, les États membres ont adopté la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida. En 2002, les ressources réelles à l'appui des engagements sont devenues disponibles lorsque le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) a ouvert ses portes.

Un an plus tard, le Président des États-Unis, George W. Bush, a lancé le Plan présidentiel d'aide d'urgence des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), avec un engagement initial de 15 milliards de dollars US pour fournir un traitement antirétroviral à 2 millions de personnes vivant avec le VIH dans des milieux défavorisés, éviter 7 millions de nouvelles infections et soutenir l'apport de soins à 10 millions de personnes (11).

Au début des années 2000, l'action portait sur la mise en place des objectifs et des ressources financières. Les années suivantes, elle a

La Commission des Nations Unies sur les droits de l'homme déclare que, dans le cadre de l'épidémie de sida, l'accès au traitement est une condition essentielle

de la pleine réalisation du droit à la santé.

2001

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L'Union africaine considère le sida comme une urgence et crée AIDS Watch Africa.

porté sur l'intensification. De nombreux programmes mondiaux ont alors répondu à la demande d'accès aux services VIH, notamment l'Initiative Clinton pour l'accès à la santé (Clinton Health Access Initiative), visant à assurer un traitement antirétroviral abordable, et l'initiative « 3 millions de personnes avant 2005 », ayant pour objectif global de permettre à 3 millions de personnes dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire d'accéder à la thérapie antirétrovirale avant la fin de 2005.

Étant donné qu'il est devenu clair que les ressources engagées pourraient rapidement se transformer en actions sauvant des vies, le financement a continué d'augmenter et l'ampleur du soutien s'est chiffré non plus en millions mais en milliards de dollars. Le programme de développement économique de l'Union africaine, à savoir le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), note que le G8 a concrétisé ses promesses de financement et de mécanismes de prestation novateurs ; en conséquence, l'Afrique a réussi à réduire l'impact du VIH et de la tuberculose, à augmenter les taux de vaccination et à améliorer la riposte au paludisme (12).

À la lumière des progrès réalisés dans la riposte au sida et de la possibilité d'étendre le traitement du VIH, la réunion du G8 de 2005 à Gleneagles, au Royaume-Uni, s'est traduite par un engagement à réaliser l'objectif d'une « génération sans sida » et à assurer l'accès universel au traitement pour tous ceux qui en avaient besoin, avant la fin de 2010. Un autre engagement d'une importance cruciale a été pris lors de cette réunion, à savoir fournir les ressources nécessaires, y compris par le réapprovision-nement du Fonds mondial (13).

En 2006, le monde voyait des résultats et les dirigeants étaient prêts à fixer des objectifs plus ambitieux. Des plans dirigés au niveau national et soutenus au niveau international étaient en place, et la Déclaration politique des Nations Unies de 2006 sur le VIH/SIDA reflétait le nouveau modèle de partenariat et « la nécessité urgente d'intensifier sensiblement les efforts pour atteindre l'objectif de l'accès universel aux programmes de prévention du VIH et aux services de traitement, de soins et d'appui d'ici à 2010 ». (14). Dans le cadre de cette ambition motrice, le nombre de personnes ayant accès au traitement du VIH est passé de 3 % [3-3 %] en 2001 à 32 % [30-35 %] en 2012.

La part des ressources nationales de la riposte a également augmenté. Cette évolution se reflète dans la Feuille de route de 2012 de l'Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique. Structurée autour de trois piliers stratégiques (gouvernance de la santé, financement diversifié et accès aux médicaments), cette feuille de route a proposé un ensemble de solutions africaines pratiques pour améliorer durablement la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme (15). En 2010, le financement intérieur total de la riposte a dépassé le total des contributions internationales.

En 2014, l'Afrique du Sud avait investi près de 1,6 milliard de dollars US dans sa riposte (16).

Dans cet environnement très dynamique, il est important de noter l'impact sur les dirigeants locaux. La capacité des communautés locales à influencer les politiques à tous les niveaux (mondial, national et local) a transformé la prestation des services. Tout aussi essentiel est le rôle de chef de file que la société civile continue de jouer pour amener les parties prenantes à rendre compte de leurs engagements.

chemin d'accès à une réalisaTion Plus large

L'utilisation des résultats de la riposte au sida en tant que plate-forme a permis de réaliser des changements significatifs dans des domaines de développement connexes. Les technologies et infrastructures qui ont transformé le suivi de la santé des personnes vivant avec le VIH, dont bon nombre sont des mères avec des enfants, ont également permis aux prestataires de services de santé de rester en relation avec les femmes enceintes et leurs enfants. Les services de santé maternelle, néonatale, infantile et génésique se sont considérablement améliorés, notamment grâce à l'augmentation des engagements financiers et aux synergies des prestations de service.

En février 2015, le Président Uhuru Kenyatta a annoncé que le Kenya prêcherait par l'exemple en augmentant les ressources nationales pour la riposte au sida et en améliorant les services de prévention du VIH, de traitement, de soins de santé essentiels et de conseil pour les adolescents. Bien que la couverture antirétrovirale des adultes vivant avec le VIH ait atteint 57 % [50-66 %],

seulement 41 % [37-47%] des enfants vivant avec le VIH au Kenya ont accès aux médicaments vitaux. Notant que l'épidémie de sida parmi les adolescents a menacé de priver le Kenya de la promesse d'une croissance sans précédent, le président Uhuru Kenyatta a chargé le ministre de l'Éducation de réexaminer le programme national pour mieux soutenir les jeunes vivant avec le VIH et mettre fin à la stigmatisation et la discrimination dans les écoles :

« J'ai demandé aux ministères de l'éducation et de la santé de lancer des programmes garantissant l'accès de tous les enfants séropositifs aux médicaments vitaux. La question des enfants vivant avec le VIH qui ne sont pas sous traitement antirétroviral doit être traitée immédiatement », a-t-il déclaré.

Soulignant que les femmes vivant avec le VIH sont quatre à cinq fois plus susceptibles de contracter le cancer du col de l'utérus que celles qui ne vivent pas avec le VIH, le partenariat novateur Pink Ribbon-Red Ribbon a associé les besoins des femmes en matière de traitement du VIH au dépistage vital du cancer du col de l'utérus et à l'éducation pour la prévention du cancer du sein.

Reconnaissant que la violence conjugale peut augmenter d'environ 50 % le risque d'infection par le VIH, la riposte au sida a également servi de plate-forme pour lutter contre la violence à l'égard des femmes. Les programmes visent la nécessité d'assurer, ou de rendre disponible, un accès universel à des services intégrés d'information, d'éducation et de prestations dans le domaine de la santé génésique, fondé sur l'égalité des sexes et à la tolérance zéro pour la violence sexiste.

Le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, propose un fonds mondial pour lutter contre le VIH et

d'autres maladies infectieuses lors d'un sommet des

Vivre avec le VIH a été pour moi un parcours avec des hauts et des bas. En 1998, lorsque j'ai découvert ma séropositivité, ce diagnostic m'a dévastée et je me suis retrouvée à attendre la mort. Au cours des premières années, ma plus grande peur était la peur elle-même. Je craignais la stigmatisation. Mais j'ai commençai à chercher des informations sur le VIH et j'ai constaté qu'il ne s'agissait rien d'autre que d'un virus. J'ai compris que je n'avais rien fait de honteux. Je pense que le plus grand problème qui se pose quand on vit avec le VIH est la difficulté à amener les autres à parler du sexe et de la sexualité de façon ouverte et honnête, sans porter de jugement.

Au début, je craignais d'en parler. Puis, en 2002, j'ai assisté à la quinzième Conférence internationale sur le sida à Barcelone, en Espagne. J'ai alors compris que je n'étais pas seule. J'ai rencontré des personnes qui avaient vécu avec le VIH pendant 20 ans, mais cela ne se voyait pas. J'ai vu des militants contester ouvertement la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH et interpeller des sociétés pharmaceutiques qui se souciaient plus de réaliser des profits que de sauver des vies humaines. Cela m'a aidée à voir le VIH sous un jour différent.

Deux mois après la conférence de Barcelone, j'ai trouvé la force de reprendre ma vie en main et de me débarrasser des choses sans intérêt. J'ai commencé à parler ouvertement du VIH. J'en avais assez du silence qui me rendait folle.

J'attendais plus de choses de la vie. J'en avais assez de porter cette croix de honte et de peur.

Au Nigeria, comme dans d'autres pays africains, plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH sont des femmes et des jeunes filles. C'est une situation déplorable. Cette

« féminisation » du sida m'a incitée à fonder Positive Action for Treatment Access (PATA), qui a pour mandat d'assurer l'accès aux informations sur le VIH et aux services porteurs de dignité, notamment le traitement et les

soins. Notre plus grand projet à ce jour, Mary's Home qui s'adresse aux adolescentes vivant avec le VIH, propose les réseaux sociaux durables et les compétences dont les jeunes filles et les femmes ont besoin pour devenir des militantes émancipées et communautaires. Une femme plus indépendante et plus stable sur le plan économique est mieux à même de s'exprimer, de créer des réseaux sociaux, d'agir à titre de mentor et d'encourager les autres femmes à s'exprimer. La PATA a également mis en place un système de parrainage pour aider les militants communautaires à devenir des acteurs économiques plus forts en lançant leur propre entreprise.

Nous devons toutefois posséder notre réponse en tant que pays africains. Mon pays, sixième plus grand producteur de pétrole dans le monde, dépendait de partenaires internationaux pour financer la riposte au sida. Lorsque les fonds se sont asséchés, nous avons pris conscience de la nécessité d'assumer la responsabilité de notre peuple. Cela dit, les entreprises du Nigeria doivent aller plus loin, en commençant par les principaux employeurs. Les employeurs ne peuvent pas se contenter de ne pas licencier leurs employés vivant avec le VIH ou de ne faire preuve d'aucune discrimination à leur égard. Il leur incombe de payer pour leurs soins et leur traitement. Nous ne pouvons pas ralentir. Nous devons continuer à intensifier et à accélérer nos efforts.

La jeune fille que j'étais, qui a grandi au Nigeria, ne rêvait

La jeune fille que j'étais, qui a grandi au Nigeria, ne rêvait

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