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NEUVIÈME QUESTION: COPING IN SITU ET COPING MESURÉ PAR UN QUESTIONNAIRE

“SCORE DE CONFRONTATION”

V.10 NEUVIÈME QUESTION: COPING IN SITU ET COPING MESURÉ PAR UN QUESTIONNAIRE

Afin de pouvoir comparer le coping dans un contexte expérimental, avec le coping tel qu’il est mesuré de façon plus traditionnelle, nous avons tenu à mettre en relation les résultats de notre expérience avec ceux d’un questionnaire de coping.

Plus précisément, nous avons pour cela administré aux participants un questionnaire de stress et de coping, développé sur la base de deux outils fréquemment cités dans la littérature, et qui ont déjà été utilisés dans différents pays : le CASQ et le Problem Questionnaire (Seiffge-Krenke, 1995 ), voir aussi au chapitre méthode pour plus de détails sur ces questionnaires.

Ne sachant pas au préalable, quels seraient les types de coping qui ressortiraient des conduites observées tout au long du jeu expérimental, nous n’avons pas formulé d’hypothèses précises sur la nature des relations entre les données issues de ce contexte et du questionnaire.

A posteriori cependant, c’est à dire après le traitement des questions de recherche précédentes, il semble possible d’établir un certain parallèle entre le coping actif et le coping stratégique d’une part, et entre le coping de protection et le retrait d’autre part.

En effet, si le coping stratégique a pour particularité de s’attaquer au problème qui est à l’origine du stress, et de chercher à modifier les conditions de l’environnement dans ce sens là, les stratégies comprises dans le coping actif du modèle de Seiffge-Krenke vont dans le même sens puisqu’elles consistent à tenter de manière active à résoudre le problème (Seiffge-Krenke, 1995).

Le coping de protection, quant à lui, semble caractérisé par le fait qu’il permet à la personne de se retirer du jeu et de la pression continue qui en résulte, ne serait-ce que pour quelques secondes, ce qui nous semble proche au niveau sémantique, des conduites d’évitement et de retrait comprises dans le troisième facteur de Seiffge-Krenke (Seiffge-Krenke, 1995).

Il serait difficile de chercher à établir un parallèle entre le coping interne décrit par cet auteur, et des conduites observées dans le jeu expérimental, étant donné que la présente méthode ne permet précisément pas de mesurer des stratégies qui se déroulent à un niveau purement cognitif, et qui ne se traduisent pas par des comportements.

Inversement, comme déjà discuté plus haut, le coping de base observé dans le jeu expérimental ne semble pas directement lié à un concept central qui pourrait être retrouvé dans des types de coping décrits dans la littérature.

Malgré ces derniers éléments, nous avons voulu vérifier si les types de coping mis en évidence dans notre contexte expérimental entretiennent des liens avec les styles de coping décrits par Seiffge-Krenke, et mesurés par le présent questionnaire.

Afin de voir si les personnes qui ont un coping dit “fonctionnel” dans le contexte expérimental, ont également un coping “fonctionnel” lorsqu’ils rapportent verbalement ce qu’ils feraient dans des situations de stress hypothétiques, le score de confrontation a été comparé au rapport entre les styles de coping actif et interne, et le retrait.

Nous avons également vérifié si les sujets qui appartiennent aux trois différents groupes mis en évidence lors de la deuxième question de recherche, diffèrent quant à la fonctionnalité de leur coping telle qu’elle est mesurée par le questionnaire.

Bien que dans le contexte expérimental le score d’adaptation ne soit pas lié au score de confrontation, nous avons également recherché des liens entre la capacité d’adaptation dans le jeu et la fonctionnalité du coping telle qu’elle est mesurée par le questionnaire.

Finalement, nous avons voulu voir si le stress engendré par le jeu expérimental est lié au stress que les personnes pensent percevoir si elles devaient affronter les situations décrites dans le questionnaire.

V.10.1 MESURES

Pour représenter le coping dans le contexte expérimental, nous avons repris les mêmes cinq variables que pour les questions précédentes, à savoir les scores obtenus par les sujets sur les trois types de coping, leur score de confrontation, et leur score d’adaptation (variables nos. 552, 554, 555, 596 et 867). La variable no. 59 représente, quant à elle, le stress engendré par le jeu expérimental, et la variable no. 556, la classification des sujets obtenue lors de la deuxième question de recherche10.

Pour le questionnaire de stress et de coping, les variables employées (nos. 1501 à 1652) se trouvent dans le fichier no. 8, voir annexe no. 6.

10 Sur la base de l’usage que font les sujets des types de coping stratégique et de protection, trois groupes ont été constitués : Groupe I = simple (N = 35), groupe II = stratégique (N = 8), groupe III = évitement (N = 5), cf. partie V.3.3.

V.10.2 MÉTHODE D’ANALYSE

Avant de décrire les analyses, menées pour rechercher des liens entre le coping dans le jeu expérimental et tel qu’il est mesuré par le questionnaire, il est nécessaire de préciser par quelle démarche les scores de coping ont été calculés pour ce dernier.

Comme déjà dit plus haut, ce questionnaire est une synthèse de deux questionnaires de Seiffge-Krenke (Seiffge-Seiffge-Krenke, 1995) qui comprend six situations. Pour chacune d’elles, le sujet doit d’abord indiquer combien il serait stressé s’il rencontrait pareille situation, et ensuite dire pour chacune des vingt stratégies de coping qui lui sont proposées, combien il est probable qu’il l’emploie s’il devait y faire face.

Sur cette base un score de stress perçu a été calculé, qui correspond à une moyenne du stress perçu dans les six situations du questionnaire (variable no. 1627 = moyenne des variables nos. 1501, 1522, 1543, 1564, 1585, 1606).

Conformément à la méthode décrite par Kavsek et Seiffge-Krenke (Kavsek & Seiffge-Krenke, 1996), pour chacune des 20 stratégies de coping une somme a été calculée sur l’ensemble des situations du questionnaire. Notons que dans le questionnaire CASQ employé par ces auteurs, les sujets répondent par oui (= 1) ou par non ( = 0) pour dire s’ils utiliseraient chacune des 20 stratégies proposées pour chaque situation de stress.

Dans le questionnaire de coping que nous avons employé (voir en annexe no. 8), le format des réponses a été modifié afin d’obtenir des scores plus nuancés, et de pouvoir calculer sur cette base, un score quantitatif : pour chaque stratégie, le sujet indique, sur une échelle Likert à 4 points, dans quelle mesure il l’utiliserait (1 = certainement pas, 2 = c’est peu probable, 3 = c’est très probable, et 4 = certainement).

En dépit de ce changement entre le questionnaire original et notre version synthétique, c’est la méthode décrite par Kavsek et Seiffge-Krenke (Kavsek & Seiffge-Krenke, 1996) qui a été employée, les six réponses du sujet pour chaque stratégie de coping proposée ont donc été sommées, aboutissant à des scores dont la valeur se situe entre 0 et 18.

Toujours selon la méthode décrite par ces deux auteurs, une analyse en composantes principales (ACP) a été menée sur la base des 20 variables ainsi obtenues (variables nos. 1628 à 1648), sans, puis avec rotation Varimax, et limitant le nombre de facteurs à trois.

Des scores de coping actif, interne et de retrait ont ensuite été calculés sur la base du modèle théorique décrit par Seiffge-Krenke (Seiffge-Krenke, 1995) (variables nos. 1649- 1651), et un alpha de Cronbach a été calculé pour chaque facteur issu de ce questionnaire.

Une variable supplémentaire a été créée (no. 1652), qui correspond à la relation entre la somme des scores de coping actif et de coping interne par rapport au coping de retrait (variables nos. (1649 + 1650) / 1651). Nous nous référerons à cette variable en termes d’indice de fonctionnalité.

Suite à ces différentes démarches, des corrélations ont été calculées entre le stress dans le jeu et le stress dans le questionnaire (variables nos. 59 et 1627). Puis les scores de coping issus de ce questionnaire (variables nos. 1649 à 1652) ont été mis en relation de la même manière, avec les cinq scores de coping issus du jeu expérimental (variables nos. 552, 554, 555, 596 et 867).

Une analyse de variance a par ailleurs été menée avec pour variable dépendante l’indice de fonctionnalité (variable no. 1652) décrite ci-dessus, et pour variable indépendante la classification des sujets en trois groupes réalisée lors de la deuxième question (variable no. 556).

V.10.3 RÉSULTATS ET DISCUSSION

L’ACP, réalisée sur les données du questionnaire de coping, a résulté en une solution relativement proche du modèle théorique décrit par l’auteur du CASQ (Seiffge-Krenke, 1995). Cependant, alors que les deux premiers facteurs correspondraient assez bien au modèle théorique, le dernier comprend deux stratégies (nos. 2 et 5) qui n’ont rien à voir avec les autres (nos. 7, 9, 14 et 16) ce qui le rend difficile à interpréter.

Ceci étant, et bien que les alphas de Cronbach obtenus sur ces facteurs soient plus élevés que ceux des facteurs “théoriques” (.77, .65 et .73 versus .77, .66 et .58), ce sont ces derniers qui ont été conservés en raison précisément de leur fondement théorique et empirique, et de la clarté de sens offerte par chacun d’eux.

La table no. 28 ci-dessous comprend donc les trois styles de coping décrits par Seiffge-Krenke (Seiffge-Krenke, 1995), et les alphas de Cronbach y relatifs, obtenus sur les données du présent échantillon au moyen du questionnaire de stress et de coping. La solution factorielle obtenue au moyen de l’ACP, se trouve quant à elle en table 1 de l’annexe no. 9.

Table no. 16 : Reproduction sur la base de nos données, du modèle tri-factoriel décrit par Seiffge-Krenke.

Facteur de coping &

Alpha de Cronbach Stratégies

1. Je discute du problème avec mes parents ou avec d’autres adultes

2. Je parle tout de suite du problème dés qu’il apparaît et je ne m’inquiète pas trop

3. J’essaie d’obtenir de l’aide auprès de professionnels (bureau de placement, consultation pour jeunes) 6. J’essaie de parler du problème avec la ou les personnes concernées

15. Je recherche de l’information dans des magazines, des encyclopédies ou des livres

18. J’essaie de me faire aider ou/ et réconforter par des personnes qui sont dans une situation semblable

Coping actif α = .77

19. J’essaie de résoudre le problème avec l’aide de mes copains 4. Je m’attends au pire

5. J’accepte mes limites

10. Je réfléchis au problème et j’essaie de trouver différentes solutions 11. Je fais des compromis

13. Je me dis qu’il y aura toujours des problèmes

Coping interne α = .66

14. Je ne pense au problème que quand il survient 7. Je me comporte comme si de rien n’était

8. J’essaie de laisser sortir mon agressivité en me défoulant (avec de la musique forte, en conduisant mon vélomoteur, en dansant, en faisant du sport etc.)

12. Je laisse sortir ma colère ou mon désespoir en criant, pleurant, claquant des portes, etc.

16. J’essaie de ne pas penser au problème

17. J’essaie d’oublier le problème avec de l’alcool, des drogues ou des médicaments

Retrait α = .58

20. Je me retire dans ma coquille parce que je ne peux de toute façon rien y changer

La distribution des scores obtenus par les sujets de notre échantillon sur ces trois styles de coping et présentée en table 29. Ces résultats montrent que le coping actif est le style de coping le plus utilisé par les sujets, suivi du coping interne, le retrait étant le style auquel les adolescents du présent échantillon ont eu le moins recours.

Table no. 17 : Distribution des styles de coping dans notre échantillon (n = 48)

Min. Max. M (SD)

Coping actif 42 138 103.34 17.63

Coping interne 36 121 90.79 15.21

Retrait 36 89 65.95 11.99

Note : les scores minimum possibles pour ces trois styles de coping, sont respectivement de 42, 36, et 36. Les scores maximum possibles pour ces mêmes scores sont 210, 180, et 180. (Comme on peut le voir ci-dessus en table 28, l’échelle de coping actif comprend 7 items, tandis que le coping interne et le retrait sont représentés par 6 items chacun.

Le questionnaire comprend 6 situations et tous ces items sont évalués dans chacune d’entre elles, au moyen d’une échelle Likert allant de 1 = pas du tout à 5 = tout à fait).

Une comparaison11 de ces données avec la distribution de ces scores dans l’échantillon décrit par Seiffge-Krenke (Seiffge-Krenke, 1995) a montré que si l’usage proportionnel des trois styles de coping va globalement dans le même sens pour les deux échantillons (actif > interne > retrait), les sujets du présent échantillon utilisent plus de retrait, et moins de coping actif.

Les analyses de corrélation entre le coping dans le contexte expérimental et les données issues de ce questionnaire sont présentées en table no. 30. La majorité de ces corrélations sont cependant nulles et non significatives, et aucun lien direct n’a pu être trouvé entre un type de coping extrait des données expérimentales, et son éventuel équivalent dans le questionnaire. Plus précisément, le coping stratégique n’entretient aucun lien avec le coping actif, et le coping de protection n’est pas lié au retrait, bien que comme vu plus haut, il existe, à notre avis, un certain parallèle, au niveau sémantique, entre les comportements qui en font partie.

Table no. 18 : Données expérimentales vs. questionnaire de coping.

Données questionnaire

Données expérimentales Coping actif Coping interne Retrait

Indice de fonctionnalité

Coping de base -.034 -.086 .046 -.135

Coping stratégique -.066 .105 .054 -.028

Coping de protection -.375* -.039 .154 -.535**

Score de confrontation .056 .149 -.099 .540**

Score d’adaptation -.353* .128 -.067 -.116

Notes : t = tendanciel ; * = p ≤ .05 ; ** = p ≤ .01 ; *** = p ≤ .001. Fond Gris = significatif à p ≤ .05.

Parmi les liens significatifs toutefois, on note que le coping de protection est corrélé négativement avec le coping actif, ce qui paraît sensé : les personnes qui, face à une situation de stress quotidienne, disent avoir recours à des stratégies qui visent à résoudre le problème, ont eu moins recours à des comportements de protection dans le cadre du jeu expérimental.

La relation négative entre le score d’adaptation et le coping actif est difficile à comprendre. On pourrait s’attendre en effet à ce que les personnes qui sont capables d’adapter leurs conduites aux circonstances, adoptent un style de coping actif dans les situations de la vie quotidienne. Il faut dire cependant que le questionnaire de coping ne fournit pas une mesure de l’adéquation des stratégies employées face aux situations spécifiques, ce qui rend difficile de juger de l’adéquation de ces stratégies, au contexte de leur application. Il n’est donc pas possible sur la base des présentes données de comprendre ce résultat.

11 Voir en annexe no. 9 pour les détails concernant cette comparaison.

La corrélation la plus élevée et la plus significative trouvée entre les données expérimentales et celles du questionnaire, est celle qui relie le score de confrontation à l’indice de fonctionnalité, c’est à dire à la proportion entre coping actif et interne par rapport au retrait. Notons que cette corrélation est également très significative chez les filles et les garçons séparément (rgarçons = .683 (p ≤ .05) ; rfilles = .523 (p ≤ .05)12).

Ce lien montre que, même si à titre individuel, aucun type de coping dans le jeu n’est lié avec son équivalent potentiel, en termes de fonctionnalité, les deux types de mesures se rejoignent.

Ainsi, les personnes qui dans le jeu, ont eu un style de coping caractérisé par la confrontation au problème, et par une moindre proportion de comportements de protection, adopteraient des conduites dites “fonctionnelles” pour gérer des situations de la vie quotidienne. Inversement, les personnes qui, dans le jeu expérimental, se caractérisent par un recours excessif à des comportements de protection, auraient, face à des situations stressantes de leur vie quotidienne, un coping dit “dysfonctionnel”.

L’appartenance des sujets aux différents groupes (simple, évitement, stratégique) issus de la deuxième question de recherche sur la base des scores de coping stratégique et de protection, n’a pas d’effet significatif sur l’indice de fonctionnalité du coping établi sur la base du questionnaire (F (2, 31) = .271, p >.10, η2=.017).

Figure no. 11: Indice de fonctionnalité mesuré sur la base du questionnaire

5 3

26 N =

Classification des sujets en 3 groupes

Groupe III Groupe II

Groupe I

Coping actif + interne / retrait

4,5

4,0

3,5

3,0

2,5

2,0

1,5

1 15 34

12L’ensemble des corrélations trouvées auprès de ces deux sous-groupes se trouvent en table 4 de l’annexe no. 7.

Cependant, comme le montre la figure 18, et même si les moyennes de ces trois groupes ne sont pas significativement différentes, la distribution de ce score a tout de même une apparence très différente pour chacun de ces groupes. Cette figure montre en effet que, si les médianes des trois groupes sont relativement proches, celle du groupe évitement (II) est inférieure aux deux autres, et surtout, les sujets des groupes simple et stratégique (I et III) ont pour la plupart un score plus élevé, impliquant que leur coping est de manière générale plus fonctionnel.

Au vu des différents résultats apportés pour répondre à cette question, on serait tenté d’émettre l’hypothèse que les comportements observés dans le contexte expérimental restent très différents des stratégies susceptibles d’être employées dans des situations de la vie quotidienne, raison pour laquelle aucune relation directe n’est observée entre ces styles, mais qu’en termes de fonctionnalité, il existe un recoupement entre ces deux contextes.

Notons que, comme le montre la table 31, dans le jeu expérimental, la proportion du coping de protection est très faible pour la majorité des sujets, atteignant même des proportions ridicules pour quelques-uns uns d’entre eux, tandis que pour les données issues du questionnaire, les sujets du présent échantillon se situeraient pour la majorité, en dessous de la relation qualifiée de

“fonctionnelle” par Seiffge-Krenke (Seiffge-Krenke, 1994). A ce stade, nous manquons d’éléments pour expliquer ce dernier résultat, nous le considérerons comme une particularité de notre échantillon.

Table no. 19 : Scores proportionnels de coping : données expérimentales et questionnaire

Min. Max. M (SD)

Score de confrontation 2.86 64 13.75 13.84

Indice de fonctionnalité 1.82 4.30 3.02 .62

De ce qui précède, nous conclurons que, si les stratégies de coping observées dans ces deux contextes sont probablement trop différentes pour être liées entre elles, une relation importante a cependant été mise en évidence entre la fonctionnalité du coping dans le contexte expérimental, et face à des situations de la vie quotidienne.

Cette relation confirme par ailleurs une des hypothèses de base, implicite mais sous-jacente à l’élaboration du présent jeu expérimental, à savoir que, même si ce qui se passe dans un micromonde est très différent de ce qui se passe dans la réalité quotidienne, les personnes qui se trouvent face à ces deux sortes de situations sont les mêmes, et leurs conduites dans un environnement devraient être, dans une certaine mesure, en rapport avec leur façon d’aborder les situations rencontrées dans l’autre environnement.

Autrement dit, les adolescents qui ont participé à cette recherche ont leurs préférences et leurs façons de faire habituelles lorsqu’ils font face à des situations stressantes de la vie quotidienne.

Nous avons postulé que ces préférences et ces habitudes auraient un effet sur la façon d’aborder les situations du jeu expérimental, sans quoi celui-ci n’aurait pas de raison d’être, et les résultats de la présente question ont montré qu’en termes de fonctionnalité des habitudes de coping, cette hypothèse est vérifiée.

Ces éléments nous amènent à la question de la validité externe de la présente méthode, et afin que celle-ci puisse être discutée, la dernière question de recherche consiste à décrire quelques liens trouvés entre les données expérimentales, et d’autres mesures externes.

V.11 DIXIÈME QUESTION : EXPLORATION DES LIENS AVEC DES

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