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LIMITES MÉTHODOLOGIQUES DANS LA RECHERCHE SUR LE COPING

Selon Scherer (Scherer, 1990), malgré les progrès importants qui ont été réalisés dans la recherche sur le coping, on relève un certain mécontentement quant à l’avancement des recherches dans ce domaine, et il semblerait que la méthode d’évaluation soit un des aspects les plus controversés (Compas et al., 2001).

Les questionnaires de coping ont, entre autres, été critiqués pour leur manque de base théorique, pour leur utilisation d’items trop larges et qui prêtent à confusion, pour le fait qu’ils ne constituent pas une manière adéquate de mesurer des stratégies d’ordre cognitif, parce qu’ils ne parviennent pas à évaluer le coping dans une perspective transactionnelle et parce qu’ils ne prennent pas en compte le coping anticipateur (Compas et al., 2001).

Il semble en effet qu’à ce jour, peu d’attention ait été accordée aux questions de mesure, ce qui aurait eu pour résultat qu’il existe une pléthore d’instruments pour mesurer le coping, mais que la fidélité et la validité de ces instruments laissent à désirer (De Ridder, 1997).

Aussi, il semblerait que ces problèmes d’ordre méthodologique ne soient pas isolés, et qu’ils reflètent un flou conceptuel sous-jacent (De Ridder, 1997). A titre d’exemple, le fait que de nombreux questionnaires proposent chacun des dimensions de coping différentes, met en évidence l’absence de consensus entre les chercheurs quant aux propriétés de base du concept de coping (De Ridder, 1997).

Parmi les problèmes méthodologiques qui limitent actuellement l’avancement de la recherche dans ce domaine, certains portent sur la façon générale de procéder, d’autres sont liés au fait que la majorité de ces outils sont basés sur le rapport verbal des individus, et enfin, certains sont spécifiques à l’étude du coping chez les adolescents.

Relevons que parmi les problèmes décrits dans des revues de littérature au sujet de la recherche auprès des adolescents, certains concernent probablement aussi les mesures destinées aux adultes;

nous nous sommes dans ce cas permis de les citer en rapport avec leur objet et non pas comme étant spécifiques à l’adolescence.

II.3.1 PROBLÈMES D’ORDRE GÉNÉRAL

Le grand nombre de mesures existantes pour évaluer le coping fait qu’il est très difficile d’une part de synthétiser l’ensemble des résultats obtenus, et d’autre part de discuter de façon individuelle des

qualités et des défauts de chaque type de mesure (Compas et al., 2001). De manière générale cependant, on peut dire que la plupart des recherches sur le coping sont concernées par un ou plusieurs des problèmes suivants qui sont fréquemment mentionnés dans la littérature:

• Au moyen d’études transversales, la direction des liens trouvés entre le coping et certains dysfonctionnements ne peut pas être connue, pour cela il faut des études longitudinales (Compas et al., 2001; C. R. Snyder, 1999 ).

• Des variables situationnelles et de style sont rarement mesurées au cours d’une même recherche (Parker & Endler, 1996).

• Bien que le coping soit souvent considéré comme un style et mesuré en tant que tel, il est rare qu’il soit mesuré à différents moments et face à différents types de stresseurs comme ce devrait être le cas (Compas et al., 2001; Watson, 1999 ).

• La mesure du coping porte souvent sur la fréquence d’utilisation de différentes stratégies, ce qui ne nous apprend rien du contexte où elles sont réalisées, de leur adéquation à celui-ci, et du succès obtenu (Zeidner & Saklofske, 1996).

• Les échelles employées comprennent aussi beaucoup d’items qui ne sont pas applicables à certains individus et à certaines situations (Parker & Endler, 1992).

• De nombreuses échelles de coping comprennent différentes sortes de stratégies ce qui les rend peu claires et peu spécifiques (Compas et al., 2001).

• En plus du fait que le nombre et la nature des dimensions de coping retenues varie d’un auteur à l’autre, des mêmes items peuvent faire partie d’une dimension ou d’une échelle de coping dans un instrument, et être rattachés à une autre dimension ou échelle de coping dans un autre instrument de mesure (Semmer, 2003).

• Souvent les items inclus dans les questionnaires ne distinguent pas suffisamment entre la stratégie de coping réalisée et le but sous-tendu par celle-ci, ce qui pose de nombreux problèmes d’interprétation (Compas et al., 2001).

• Il existe un chevauchement entre des mesures de coping et de psychopathologie, comme par exemple le fait de pleurer, de crier, de casser des choses, etc. Ceci entraîne des corrélations positives entre certaines formes de coping et des mesures de problèmes émotionnels ou comportementaux (Compas et al., 2001). De plus, ces corrélations sont souvent utilisées pour valider des mesures du coping, ce qui n’est pas correct car la validité de ces mesures devrait être établie tout à fait indépendamment de leur lien avec des symptômes (Compas et al., 2001).

• Dans les études portant sur des stresseurs hypothétiques, ou sur des styles de coping, les aspects sociaux et économiques des situations rencontrées sont rarement pris en compte (Rosella, 1994) ; ce type d’informations serait pourtant nécessaire pour évaluer l’influence du contexte tant sur la façon de gérer le stress que sur la relation entre coping et ajustement psychologique (Compas et al., 2001).

En plus de ces problèmes d’ordre général, qui concernent surtout la façon dont la recherche est conçue, beaucoup de travaux sur le coping sont limités par les faiblesses psychométriques des échelles de mesure employées, impliquant que leurs résultats sont difficilement généralisables (Endler & Parker, 1990; Parker & Endler, 1992).

Parmi ces faiblesses psychométriques on peut citer un manque de validation empirique, des structures factorielles instables, une fidélité interne faible, le fait que beaucoup d’échelles aient été construites sur la base d’échantillons faits uniquement d’hommes ou de femmes, et enfin, un manque de validité de construit (Parker & Endler, 1992, p. 339). Certains de ces problèmes sont probablement liés au fait que les auteurs manquent d’outils de référence auxquels ils pourraient comparer leurs résultats; chacun compare alors son questionnaire à un autre, pas forcément plus valable, voire à des mesures de psychopathologie, ce qui constitue un biais supplémentaire (De Ridder, 1997).

Aux nombreuses difficultés déjà citées, s’ajoute encore un certain nombre de problèmes inhérents au fait de se baser exclusivement sur le rapport verbal des individus, comme c’est le cas de la majorité des outils employés pour la recherche sur le coping.

II.3.2 LIMITES DES MESURES BASÉES SUR LE RAPPORT VERBAL

Le rapport verbal est de loin la façon la plus populaire de mesurer le coping (Beehr & McGrath, 1996). Ce terme fait référence à tout rapport direct fait par des individus sur leurs propres réponses de coping, ce rapport étant provoqué en général par des questionnaires ou par des entretiens (Beehr

& McGrath, 1996). Se baser sur le rapport verbal des individus a pour avantage d’être peu coûteux (Beehr & McGrath, 1996), mais comprend aussi beaucoup d’inconvénients.

En effet, même si les mesures basées sur le rapport verbal constituent une voie d’accès importante pour mesurer des réponses cognitives non observables par autrui, le fait de se baser exclusivement sur ce type de mesures semble problématique (Compas et al., 2001). Parmi les inconvénients propres aux mesures basées sur le rapport verbal, certains sont valables uniquement pour les questionnaires, d’autres concernent également les entretiens.

Pour commencer, bien que la majorité des auteurs soient d’accord d’inclure dans la définition du coping seulement des efforts conscients, l’hypothèse selon laquelle les individus sont capables de se rappeler et de verbaliser les efforts de coping qu’ils ont faits par le passé n’a pas été traitée correctement, et il faut y prêter plus d’attention (De Ridder, 1997).

Plus précisément, deux questions devraient être approfondies (De Ridder, 1997, p. 427):

1) dans quelle mesure l’évaluation rétrospective du coping affecte-t-elle la validité des réponses ?

2) dans quelle mesure les individus sont-ils forcés de réfléchir sur leurs efforts de coping passés, et de les reconstruire afin qu’ils soient socialement acceptables ?

En d’autres termes, cet auteur pose le problème de la mémoire et de la désirabilité sociale, à savoir dans quelle mesure les individus se rappellent-ils réellement de tout ce qu’ils ont fait pour gérer un événement, et à quel point peuvent-ils, ou ont-ils réellement envie de dire tout ce qu’ils ont fait, y compris ce qui a échoué et ce qui est mal considéré.

Ces différents éléments constituent une limitation importante des mesures basées sur le rapport verbal (Compas et al., 2001). On sait effectivement que même lorsque le coping est mesuré dans les quelques jours qui suivent le stresseur, la capacité de rappel est aussi pauvre que la volonté des individus de rapporter l’utilisation de stratégies qui n’ont pas abouti au résultat escompté, ou dont la désirabilité sociale est faible (Compas et al., 2001).

De plus, lorsque les sujets doivent décrire les stratégies qu’ils ont mises en œuvre pour gérer un événement stressant qui a eu lieu dans le passé récent, parfois la période temporelle incluse dans ce qui est “récent” n’est pas précisée, d’autres fois il est spécifié que l’événement doit avoir eu lieu dans la semaine ou dans le mois qui vient de s’écouler (Rosella, 1994).

Or, même quand il est dit que l’événement stressant doit avoir eu lieu dans le mois précédent par exemple, ceci implique qu’il peut avoir eu lieu entre un et trente et un jours avant la récolte de données (Rosella, 1994), ce qui pose un problème car les personnes qui se rapportent à un événement qui a eu lieu trente jours plus tôt, ont forcément eu le temps de faire plus de choses pour gérer cet événement, que les personnes qui décrivent un événement qui a eu lieu la veille (Rosella, 1994).

Par ailleurs, il est souvent demandé aux individus de dire “combien” ils ont employé les différentes stratégies de coping décrites (Compas et al., 2001). Une recherche a eu lieu à ce propos, au cours de laquelle des étudiants ont été interviewés après avoir répondu à un questionnaire de coping (Compas et al., 2001). Il semble que leurs réponses à la question aient été basées sur la fréquence,

sur la durée, sur l’efficacité et sur l’effort fait pour réaliser chacune des stratégies décrites, 68% des étudiants ayant basé leurs réponses sur l’ensemble de ces critères (Compas et al., 2001). Ce problème viendrait entre autres du fait qu’au cours d’un même événement stressant, certaines stratégies de coping peuvent être réalisées plusieurs fois, tandis que d’autres pas (Compas et al., 2001).

La méthode d’auto-observation développée par Reicherts et Perrez (Perrez et al., 1998; Perrez, Schoebi, & Wilhelm, 2000; Reicherts, 1999) semble offrir une solution à certains des problèmes mentionnés ici, notamment à ceux qui sont liés au délai entre l’événement et la récolte des données, et aux effets potentiels de la mémoire sur la qualité de ce qui est rapporté. Cette méthode ne résout cependant pas les autres problèmes propres au rapport verbal, et qui sont liés à l’absence d’informations objectives sur ce qui s’est réellement passé.

L’observation directe est souvent mentionnée comme une méthode adéquate pour obtenir des données scientifiques (Beehr & McGrath, 1996) et pourrait résoudre un bon nombre de problèmes inhérents au fait de se baser sur le rapport verbal. Certains auteurs considèrent qu’une telle méthode n’est pas appropriée pour la recherche sur le coping, notamment parce que l’observation ne donne pas accès à des processus d’ordre cognitif (Beehr & McGrath, 1996). Pour d’autres, l’observation serait un complément nécessaire aux méthodes basées sur le rapport verbal (Compas et al., 2001 ; C. R. Snyder, 1999).

Si jusque-là les problèmes décrits concernent la recherche sur le coping en général, certaines difficultés viennent s’y rajouter lorsque le coping est étudié auprès des adolescents.

II.3.3 PROBLÈMES SPÉCIFIQUES À L’ÉTUDE DU COPING CHEZ LES ADOLESCENTS

La plupart des mesures employées pour l’étude du coping à l’adolescence ont été développées pour des adultes et appliquées aux adolescents, souvent sans modification, et sans que l’on sache à quel point ces mesures sont capables de représenter adéquatement le coping tel qu’il a lieu à l’adolescence (Compas et al., 2001). Ces mesures souffrent donc d’un certain nombre de limites supplémentaires à celles qui ont été décrites, et qui empêchent encore sensiblement le progrès dans ce domaine (Compas et al., 2001). Elles sont résumées ci-dessous relativement aux différentes méthodes qui ont déjà été employées auprès des adolescents.

De manière générale, la validité des instruments employés dépend beaucoup de l’adéquation des items d’un point de vue développemental, et de la façon dont ces items sont présentés et peuvent être compris par les adolescents (Compas et al., 2001). On ne sait pas dans quelle mesure les

adolescents sont capables d’agréger leurs réponses de coping sur plusieurs situations de stress différentes lorsqu’il leur est demandé de rapporter un style de coping général (Compas et al., 2001).

De plus, les problèmes liés à la capacité de rappel et à la désirabilité sociale, qui ont été décrits plus haut relativement au rapport verbal, semblent encore plus importants chez les adolescents que chez les adultes (Compas et al., 2001).

Lorsque des corrélations significatives ont été trouvées entre des mesures de coping et de la détresse émotionnelle, elles sont généralement faibles, et restent tempérées par un grand nombre de relations non significatives (Compas et al., 2001). Enfin, il existe peu de recherches ayant comparé le coping des adolescents face à différentes sortes de stress (Compas et al., 2001).

Les entretiens pourraient constituer une méthode propice pour obtenir des informations sur le contexte, et sur la façon dont les différentes réponses sont ordonnées dans le temps et combinées entre elles (Compas et al., 2001). En ce sens, on serait tenté de dire qu’ils sont une bonne alternative aux questionnaires. Cependant, la capacité des adolescents à se rappeler et à générer des réponses au cours d’un entretien semble bien limitée (Compas et al., 2001): le nombre moyen de réponses fournies varie entre une et trois, ce nombre étant bien inférieur au nombre de réponses données dans des questionnaires. Ainsi, dans leur forme actuelle, les entretiens ne permettraient pas de rendre compte de la diversité et de la complexité du coping à l’adolescence (Compas et al., 2001).

Quelques instruments ont été développés pour observer des comportements de coping ou pour que ceux-ci soient rapportés par des personnes de l’entourage proche des adolescents (Compas et al., 2001). Ces méthodes paraissent adéquates pour une analyse des réponses de coping à un niveau micro, et dans des situations spécifiques (Compas et al., 2001). Jusqu’à présent cependant, peu d’efforts ont été accordés pour développer de telles méthodes (Compas et al., 2001). Celles-ci ont surtout été employées dans le cadre de procédures médicales standardisées, et le nombre de comportements possibles dans ces situations est relativement restreint, ce qui réduit les difficultés liées à l’observation et au codage de ces comportements (Compas et al., 2001).

L’observation du coping à la maison ou en milieu scolaire semble plus difficile à réaliser puisqu’elle n’offre pas les avantages de ces situations standardisées, et ne permet pas d’accéder aux aspects cognitifs du coping (Compas et al., 2001). Comme indiqué plus haut, l’observation du coping serait donc un moyen complémentaire à employer en plus des questionnaires et des méthodes basées sur le rapport verbal (Compas et al., 2001).

II.3.4 NÉCESSITÉ D’UNE APPROCHE DIFFÉRENTE

Pour conclure nous retiendrons que malgré les efforts (insuffisants) qui ont été faits pour diversifier les façons de mesurer le coping, la recherche dans ce domaine, que cela soit auprès des adultes ou auprès des adolescents, se fait encore principalement au moyen de questionnaires. Ces derniers étant basés exclusivement sur le rapport verbal, et donc grandement limités par celui-ci, la plupart des recherches n’ont pas pu accéder à des informations essentielles sur le contexte des situations stressantes rencontrées, ni ne permettent de savoir ce que font réellement les individus lorsqu’ils sont confrontés à ces situations.

Le fait que les recherches soient basées quasi exclusivement sur le rapport verbal constitue un problème majeur et il semble qu’actuellement il soit nécessaire de trouver d’autres sources de données (Compas et al., 2001; C. R. Snyder, 1999) et de nouvelles approches, tant pour la récolte de données que pour leur analyse (Boekaerts, 1996). Certains changements ont déjà lieu dans ce sens, quelques auteurs ayant déjà commencé à se baser sur des indices comportementaux et même physiologiques, mais ces efforts restent minoritaires et beaucoup reste à faire dans ce domaine (C.

R. Snyder, 1999).

La recherche future devrait se baser sur des méthodes qualitatives pour examiner le processus de coping tel qu’il a lieu face à différents types de stresseurs, et non pas face à une seule situation, ni relativement à des stresseurs hypothétiques (Rosella, 1994). Les instruments de mesure devraient idéalement être capables d’évaluer le coping à différents niveaux, entre autres, relativement aux buts, aux préférences, à la sélection et au timing des réponses (Boekaerts, 1996).

Afin de pouvoir mieux comprendre les aspects contextuels du coping, des recherches en milieu naturel sont nécessaires, et doivent être complétées par des études contrôlées en laboratoire (Compas et al., 2001 ; De Ridder, 1997). Notons à ce propos qu’en termes de validité écologique, aucune procédure d’évaluation ne peut pour le moment remplacer les événements stressants de la vie réelle des individus (Schwarzer & Schwarzer, 1996).

Une microanalyse du processus de coping semble nécessaire si l’on veut aboutir à une meilleure compréhension de son fonctionnement (Cheng, 2001). De même, il serait utile d’adopter une méthode inductive pour catégoriser la variété des comportements ainsi mesurés : au lieu de les regrouper à priori en fonction des théories ou des dimensions déjà existantes dans la littérature, il faudrait classer ces comportements au moyen d’analyses de contenu ou factorielles (Rosella, 1994).

Au vu de tous ces éléments, il semble que pour faire progresser la recherche sur le coping, il ne soit pas suffisant de chercher à améliorer les qualités psychométriques des instruments de mesure déjà

aient déjà mentionné l’importance d’étudier le coping en tant que processus qui a lieu dans une situation donnée, il semblerait qu’ils aient négligé la mise au point de méthodes qui permettraient de le faire (De Ridder, 1997). Or, si le développement de méthodes alternatives est difficile, il n’est pas impossible, et n’a pas encore été suffisamment exploré (De Ridder, 1997).

Il paraît donc nécessaire actuellement de développer des méthodes complémentaires à celles qui existent déjà, et qui permettraient d’évaluer le coping tel qu’il a lieu dans un contexte donné, et non pas seulement tel que la personne s’en souvient et veut bien le dire, ce qui demande peut-être de sortir des sentiers balisés par les approches traditionnelles de la recherche sur le coping.

Avant de dire comment nous pensons qu’il serait possible de répondre à une partie de ces problèmes, notons que quelques chercheurs ont adopté une approche différente de celles qui ont été décrites jusqu’ici, c’est-à-dire qu’ils ont étudié le coping en le comparant au processus de résolution de problèmes. Cette approche nous paraît prometteuse, même si les méthodes employées par ces chercheurs comportent également des limites.

II.4 UNE APPROCHE ALTERNATIVE: L’ÉTUDE DU COPING EN TANT

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