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LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES ET MONÉTAIRES EN LETTONIE

Dans le document RAPPORT ANNUEL 2013 (Page 130-135)

L’ENTRÉE DE LA LETTONIE DANS LA ZONE EURO

1 LES ÉVOLUTIONS ÉCONOMIQUES ET MONÉTAIRES EN LETTONIE

Le 9 juillet 2013, le Conseil de l’UE a adopté une décision autorisant la Lettonie à adopter l’euro comme monnaie officielle au 1er janvier 2014, portant de dix-sept à dix-huit le nombre des pays membres de la zone euro. La décision du Conseil était fondée sur les rapports sur la convergence publiés par la BCE et la Commission européenne en juin 2013 et faisait suite à des discussions menées par le Conseil européen, à un avis du Parlement européen, à une proposition de la Commission européenne et à une recommandation de l’Eurogroupe. Le même jour, le Conseil a également adopté un règlement fixant le taux de conversion irrévocable entre le lats letton et l’euro.

Celui-ci a été fixé à LVL 0,702804 pour un euro, ce qui correspondait au cours pivot du lats letton durant toute la participation de la Lettonie au mécanisme de change européen (MCE II).

Au cours des quinze dernières années, le processus de convergence vers une économie de marché et une amélioration du niveau de vie en Lettonie s’est accompagné de variations importantes de l’activité économique. Au début des années 2000, la Lettonie a été l’une des économies d’Europe enregistrant la croissance la plus rapide, avec l’Estonie et la Lituanie. Son adhésion à l’UE en 2004 a donné un nouvel élan à la croissance, grâce au développement des échanges et à l’intégration financière dans l’UE. Une rapide transformation s’est opérée au niveau des secteurs vers une économie davantage axée sur les services. En 2006 et 2007, le PIB en volume affichait un rythme annuel de progression de 10 %, les coûts unitaires de main-d’œuvre augmentaient à un rythme deux fois plus rapide et le déficit du compte de transactions courantes avait atteint 20 % du PIB (cf. tableau 14).

La crise financière mondiale de 2008 a intensifié l’ajustement de l’économie lettonne après plusieurs années de surchauffe. À la suite du sauvetage d’une banque privée, la Lettonie a demandé l’aide financière de l’UE et du FMI à l’automne 2008. Au cours des deux années qui ont suivi, la production de la Lettonie a reculé de 20 %, son taux de chômage a atteint 20 % environ et le déficit du compte de transactions courantes s’est transformé en excédent principalement en raison de l’effondrement de la demande intérieure.

Une stratégie d’assainissement budgétaire particulièrement intensive dans sa phase initiale et crédible, ainsi que des réformes structurelles, ont posé les fondements d’une reprise durable.

Les craintes des marchés quant à une dévaluation se sont atténuées et le pays a réussi à maintenir son taux de change fixe vis-à-vis de l’euro. La croissance économique est devenue positive, en rythme trimestriel, vers fin 2009. Un important ajustement à la baisse des salaires a contribué à rétablir la compétitivité de la Lettonie, et ses exportations ont enregistré un rebond mi-2009. Bénéficiant du renforcement de la demande mondiale après la récession mondiale, la part de la Lettonie dans les exportations mondiales se développe depuis 2011. Par conséquent, le déficit commercial a représenté 2,2 % du PIB au cours de la période d’un an s’achevant au troisième trimestre 2013.

Le programme d’aide financière UE-FMI a été mené à bien en janvier 2012. Le prêt du FMI a été remboursé intégralement fin 2012, plus tôt que prévu. Au troisième trimestre 2013, la Lettonie a regagné près de la moitié du PIB en volume perdu lors de la crise.

Au cours de la dernière décennie, les évolutions de l’inflation en Lettonie ont été très volatiles.

Après avoir suivi une tendance baissière entre le milieu des années quatre-vingt-dix et 2003, l’inflation mesurée par l’IPCH s’est nettement accentuée en 2004, a oscillé entre 6 % et 7 % jusqu’en 2006 et a atteint un pic à 17,5 % au deuxième trimestre 2008, reflétant les tensions sur la demande, l’harmonisation avec le reste de l’UE de sa législation relative à la fiscalité indirecte ainsi que le relèvement des prix administrés et les hausses des cours internationaux des matières premières. Quand l’économie est entrée en récession, l’inflation s’est considérablement ralentie, pour partie en raison de l’incidence de l’ajustement à la baisse des salaires. Sous l’effet d’une hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie à l’échelle mondiale et d’une augmentation de la fiscalité indirecte (constituant une des mesures d’assainissement), l’inflation a recommencé à s’accentuer vers fin 2010. Au cours des deux dernières années, les évolutions de l’inflation ont été plus modérées toutefois, reflétant la dissipation de l’incidence des augmentations passées des cours internationaux des matières premières, le ralentissement de la hausse des prix administrés et les réductions de la fiscalité indirecte. Sous l’effet d’un maintien de la progression des salaires et d’une amélioration de la productivité, les tensions d’origine interne sur les coûts sont également demeurées faibles.

Tableau 14 Principaux indicateurs économiques de la Lettonie

(variations annuelles en pourcentage, sauf indication contraire ; moyenne sur la période, sauf indication contraire)

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Croissance du PIB en volume 2,9 5,7 7,3 7,1 7,7 8,8 10,1 11,0 10,0 -2,8 -17,7 -1,3 5,3 5,2 4,7 1)

Contribution à la croissance du PIB en volume (en points de pourcentage) Demande intérieure

(hors stocks) 2,8 5,9 8,4 8,9 7,8 12,2 14,3 18,9 13,6 -7,7 -27,0 2,3 4,8 5,8 ..

Exportations nettes 0,1 3,3 -3,8 -0,2 -4,5 -5,3 0,4 -8,9 -6,4 7,4 12,3 -7,9 1,1 -0,2 ..

Inflation mesurée par l’IPCH 2,1 2,6 2,5 2,0 2,9 6,2 6,9 6,6 10,1 15,3 3,3 -1,2 4,2 2,3 0,0

Rémunération par tête .. .. 4,3 2,8 11,0 14,5 25,1 23,2 35,1 15,7 -12,7 3,2 5,0 7,3 ..

Coûts unitaires de main-d’œuvre en

termes nominaux .. .. -1,6 -1,2 5,2 6,5 15,4 16,5 27,2 20,1 -7,9 -9,9 1,2 3,5 ..

Déflateur du PIB 2,2 4,3 2,0 3,1 3,8 7,0 10,2 11,4 20,3 12,4 -1,3 -0,9 6,0 3,3 ..

Déflateur des importations -4,2 6,0 0,9 4,4 6,2 8,5 11,3 9,9 6,8 10,4 -4,9 5,8 5,7 7,2 ..

Taux de chômage

(en pourcentage de la population

active) 14,1 14,3 13,5 12,5 11,6 11,7 10,0 7,0 6,1 7,7 17,5 19,5 16,2 15,0 ..

Emploi total 2) .. .. 1,2 2,9 1,9 1,2 1,6 4,9 3,6 -5,6 -14,3 -6,7 1,5 1,4 ..

Solde des comptes de transactions courantes et de capital

(en pourcentage du PIB) -8,7 -4,3 -7,2 -6,5 -7,6 -11,8 -11,2 -21,3 -20,4 -11,7 11,1 4,9 0,0 0,5 ..

Solde des administrations publiques

(en pourcentage du PIB) 2) -3,8 -2,8 -2,0 -2,3 -1,6 -1,0 -0,4 -0,5 -0,4 -4,2 -9,8 -8,1 -3,6 -1,3 -1,4 Dette publique

(en pourcentage du PIB) 2) 12,4 12,4 14,1 13,6 14,7 15,0 12,5 10,7 9,0 19,8 36,9 44,4 41,9 40,6 42,5 Taux d’intérêt nominal à trois mois

du marché monétaire

(en pourcentage) 8,5 5,4 6,9 4,4 3,8 4,2 3,1 4,4 8,7 8,0 13,1 2,0 1,0 0,9 0,4

Taux de change nominal

contre euro 3) 0,6 0,6 0,6 0,6 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7

Sources : BCE, Eurostat et Commission européenne 1) Estimation rapide

2) Les données présentées pour 2013 sont tirées des prévisions de l’automne 2013 de la Commission européenne.

3) Lats letton pour 1 euro

Grâce à un marché du travail relativement flexible, le taux de chômage a nettement diminué par rapport aux niveaux élevés atteints durant la crise. Par rapport au pic de 20,8 % enregistré au premier trimestre 2010, le taux de chômage est retombé à 12,1 % au troisième trimestre 2013.

Au cours des cinq dernières années, un grand nombre de salariés ont émigré vers d’autres pays de l’UE et la population active a diminué de façon significative. Toutefois, ces toutes dernières années ont été marquées par un recul de l’émigration, ce qui laisse présager une stabilisation des perspectives d’évolution de la population active. Dans le même temps, des disparités régionales sur le plan de l’emploi et du chômage ainsi que des inadéquations entre offre et demande de travail persistent. Une situation tendue sur le marché du travail et un taux de chômage naturel élevé pourraient générer des pressions à la hausse sur les salaires et réduire à l’avenir le potentiel de croissance de la Lettonie. Par conséquent, de nouvelles politiques destinées à améliorer le fonctionnement du marché du travail sont essentielles.

Des politiques budgétaires procycliques ont été suivies durant la phase d’expansion qui a précédé la crise. Au cours de la période allant de 2000 à 2007, le déficit global est demeuré inférieur à 3 % du PIB, mais dans le même temps, la situation budgétaire structurelle sous-jacente s’est détériorée, évolution qui a été masquée par le dynamisme de la croissance économique. Selon les estimations de la Commission européenne, la politique budgétaire a été fortement expansionniste de 2005 à 2008 et les recettes exceptionnelles ont été affectées à des dépenses supplémentaires plutôt qu’à une réduction plus rapide des déficits. Lorsque l’activité économique s’est brutalement contractée en 2008, les recettes publiques se sont effondrées et le déficit budgétaire s’est creusé, dépassant 4 % du PIB en 2008 et atteignant près de 10 % du PIB en 2009 (cf. tableau 14). À l’été 2009, le Conseil Ecofin a décidé d’engager une procédure de déficit excessif à l’encontre de la Lettonie et a fixé à 2012 la date butoir pour la correction de celui-ci. L’intensité de l’assainissement entrepris par la Lettonie sous la surveillance de l’UE et du FMI a été exceptionnelle. En termes nominaux, la consommation et l’investissement publics ont reculé de près d’un tiers en 2010 par rapport à 2008. S’agissant des dépenses, l’assainissement a consisté essentiellement en des diminutions importantes de la rémunération des fonctionnaires et des consommations intermédiaires. En ce qui concerne les recettes, il a essentiellement pris la forme de relèvements des taux de TVA ainsi que d’une augmentation, pour les ménages, de l’impôt sur le revenu et de la fiscalité de l’immobilier, associée à un élargissement de l’assiette des cotisations de sécurité sociale. En 2009 et 2010, les injections de capitaux dans le secteur bancaire en difficulté ont fait peser de nouvelles tensions sur les finances publiques. Néanmoins, les efforts d’assainissement ont permis de faire reculer le ratio du déficit rapporté au PIB de 9,8 % en 2009 à 1,3 % en 2012. Les évolutions de la dette publique ont été relativement maîtrisées jusqu’en 2007 ; par la suite, la dette publique a enregistré une augmentation rapide pour atteindre un pic à 44,4 % du PIB en 2010.

Les évolutions les plus récentes observées en Lettonie s’agissant du renforcement de la gouvernance budgétaire ont été favorables. La Lettonie est signataire du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire, qui est entré en vigueur en janvier 2013. Dans ce contexte, le cadre budgétaire national a été renforcé avec l’adoption de la Loi de discipline budgétaire, qui prévoit un budget à l’équilibre au cours du cycle économique ou à moyen terme, ainsi que la création d’un Conseil budgétaire. Selon les prévisions de l’automne 2013 de la Commission européenne, le ratio de déficit public rapporté au PIB en Lettonie devrait rester modéré, à quelque 1 % en 2014 et le ratio de dette publique rapportée au PIB devrait demeurer globalement inchangé à 39 % en 2014.

La politique monétaire a joué un rôle important dans le déroulement du processus de convergence de la Lettonie au cours de la décennie écoulée. L’objectif de la Latvijas Banka est depuis longtemps la stabilité des prix, inscrite dans la loi depuis 1992. Afin d’y parvenir, la Latvijas Banka a conservé un régime de taux de change fixe, tout en autorisant la libre circulation des capitaux. Le lats letton avait été rattaché aux droits de tirages spéciaux (DTS) en 1994. Après son adhésion à l’UE en 2004, la Lettonie devait rejoindre l’Union monétaire dès qu’une convergence durable serait réalisée. En vue de sa participation au MCE II, la Lettonie a ancré sa monnaie à l’euro le 30 décembre 2004 au taux de LVL 0,702804. En mai 2005, le pays a rejoint le MCE II, définissant unilatéralement une marge de fluctuation de ±1 % par rapport au cours pivot correspondant au taux fixé en décembre 2004. Lorsque les premiers signes de surchauffe sont apparus en 2004, la Latvijas Banka a commencé à durcir sa politique monétaire afin de limiter la croissance du crédit.

Cette action n’a, toutefois, pas été suffisante pour empêcher l’accumulation de déséquilibres excessifs et le cycle d’expansion-récession, notamment sur le marché de l’immobilier résidentiel.

Une fois l’ajustement commencé, la Latvijas Banka a commencé à assouplir sa politique monétaire.

Après des réductions progressives au cours des dernières années, elle a encore abaissé son taux de refinancement à 0,25 % en novembre 2013 pour assurer une transition en douceur vers la politique monétaire de la BCE à compter du 1er janvier 2014.

Le système bancaire letton représente une part du PIB relativement faible par rapport à la plupart des autres pays de l’UE. Toutefois, plusieurs banques aux capitaux majoritairement nationaux ont recours à des dépôts de non-résidents comme source de financement. Tandis que l’activité de prêt de ces banques au niveau national est plutôt limitée, leurs avoirs en dépôts de non-résidents représentaient près de la moitié de la base totale de dépôts au second semestre 2013. Une forte dépendance à l’égard des dépôts de non-résidents est porteuse de risques pour la stabilité financière et crée des engagements conditionnels pour l’État. Un modèle d’activité fondé sur des services financiers aux non-résidents peut accentuer un certain nombre d’autres risques, comme le risque de crédit, de concentration, de liquidité, de marché et de recapitalisation. Pour faire face aux risques potentiels, les autorités lettonnes ont adopté des exigences prudentielles additionnelles, beaucoup plus strictes, pour les banques ayant retenu ce modèle d’activité (des exigences de fonds propres et de liquidité supplémentaires dans le cadre du pilier 2, ainsi qu’un renforcement des contrôles sur pièces et sur place). Les autorités lettonnes doivent continuer à suivre les évolutions dans ce domaine et doivent mettre en œuvre une large panoplie d’outils de politique tant microprudentielle que macroprudentielle, et l’améliorer, le cas échéant, afin de limiter ces risques.

Afin de profiter pleinement des avantages de l’euro et de permettre aux mécanismes d’ajustement de fonctionner efficacement au sein de la zone monétaire élargie, la Lettonie doit poursuivre ses efforts de réforme. Elle doit conduire des politiques économiques ayant pour objectif d’assurer la soutenabilité du processus de convergence et une croissance durable à long terme. À cet égard, il est essentiel d’assurer un environnement de faible inflation, notamment en continuant à aligner la progression des salaires sur les évolutions de la productivité. En outre, le fonctionnement du marché du travail doit être amélioré afin qu’il puisse développer l’ensemble de ses potentialités.

Il est indispensable que d’autres domaines que la politique monétaire donnent à l’économie lettonne la capacité de faire face aux éventuels chocs spécifiques au pays et d’éviter la réapparition de déséquilibres macroéconomiques. Les autorités lettonnes ont affirmé publiquement que leur objectif principal était d’éviter les politiques procycliques et d’améliorer encore la qualité de leurs institutions, l’environnement économique et la gouvernance pour garantir la stabilité et la compétitivité de l’économie. En outre, les autorités ont fait part de leur engagement de respecter intégralement le Pacte de stabilité et de croissance et le pacte budgétaire de façon permanente,

de poursuivre les réformes structurelles et de renforcer encore les politiques relatives au secteur financier. Le respect et le maintien à long terme de ces engagements sont essentiels pour garantir un environnement économique propice à une croissance durable de la production et de l’emploi à moyen et long terme, dans un contexte de conditions macroéconomiques équilibrées et de stabilité des prix.

Encadré 8

LES INCIDENCES STATISTIQUES DE L’ÉLARGISSEMENT DE LA ZONE EURO à LA LETTONIE

L’entrée de la Lettonie dans la zone euro le 1er janvier 2014 a une incidence sur l’établissement des statistiques dans ce pays ainsi que dans les autres pays de la zone. C’est la sixième fois que les séries statistiques relatives à la zone euro doivent être modifiées afin d’inclure de nouveaux pays membres. L’élaboration des statistiques couvrant la zone euro élargie a été coordonnée, le cas échéant, avec la Commission européenne. Avec l’entrée de la Lettonie dans la zone euro, les résidents lettons, y compris les personnes morales, sont devenus des résidents de la zone. Cette situation a une incidence sur les statistiques relatives aux transactions (flux) et aux positions des résidents de la zone euro entre eux et vis-à-vis des non-résidents de la zone, notamment les statistiques monétaires, de balance des paiements et de position extérieure, ainsi que sur les comptes financiers. Par conséquent, les transactions et les positions entre les résidents de la Lettonie et les autres résidents de la zone euro doivent à présent être « consolidées » afin de disposer d’une définition appropriée de la notion de résidence dans la zone euro pour toutes les statistiques concernées.

Depuis janvier 2014, la Lettonie a l’obligation de respecter l’ensemble des exigences statistiques de la BCE, c’est-à-dire de fournir des données nationales totalement harmonisées et comparables1. L’élaboration de nouvelles statistiques nécessitant un long délai, la Latvijas Banka et la BCE ont commencé à y travailler avant que la Lettonie n’adhère à l’UE. Après être devenue membre du SEBC en 2004, la Latvijas Banka a intensifié ses préparatifs pour satisfaire aux exigences de la BCE en ce qui concerne les statistiques monétaires et financières, les statistiques sur la stabilité financière et les détentions de titres ainsi que les statistiques extérieures et de finances publiques et les comptes financiers. Elle a également dû préparer l’intégration des établissements de crédit lettons dans le système de réserves obligatoires de la BCE et se conformer aux exigences statistiques dans ce domaine. Elle a en outre dû procéder aux préparatifs nécessaires pour satisfaire aux besoins statistiques du Comité européen du risque systémique et répondre aux besoins d’informations du nouveau mécanisme de surveillance unique.

En raison de l’élargissement de la zone euro, les organismes soumis à déclaration et les BCN des autres pays membres de la zone ont dû déclarer, à compter de janvier 2014, leurs transactions et leurs encours vis-à-vis des résidents de la Lettonie comme des données relatives à la zone euro, et non plus comme des statistiques ne ressortissant pas à la zone.

De plus, la Lettonie et l’ensemble des autres pays de la zone euro ont fourni des données rétrospectives présentant un degré de ventilation géographique et sectorielle suffisamment détaillé, et remontant au moins à 2004, année où la Lettonie a adhéré à l’UE. Ces données

1 Les exigences statistiques de la BCE sont résumées dans le document intitulé ECB statistics : an overview, avril 2010

2 LES ASPECTS JURIDIQUES DE L’INTÉGRATION

Dans le document RAPPORT ANNUEL 2013 (Page 130-135)

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