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L’islam gaziote : Identité religieuse, identité culturelle

CHAPITRE III : LA SOCIETÉ GAZIOTE FACE AU BLOCUS DU

4. L’islam gaziote : Identité religieuse, identité culturelle

Notre décision d’écrire une section sur l’islam, bien que nous ne soyons pas spécialistes de ce thème et en l’absence de recherches académiques sur cet aspect de la société gaziote, tient à notre volonté d’analyser sa pertinence dans le cadre social, culturel et identitaire de cette société415. Nous parlerons ici de l’islam ainsi que de la sexualité car notre expérience de terrain a permis de mettre en évidence un lien très important entre eux, s’agissant d’une norme surtout concernant les relations hommes/femmes qui impactent la vie de la population. Notre étude propose de simples pistes qu’il conviendrait d’approfondir pour évaluer les transformations survenues dans la société gaziote même à long terme. Voilà donc pourquoi nous avons décidé de dévoiler les témoignages recueillis ces dix dernières années, au cours de conversations ou autres d’interviews plus formelles – que nous avons eu le soin, par la suite, de transcrire –, en lien avec l’islam et la sexualité. Ces propos que nous avons compilés constituent, pour nous, un recueil d’expériences vécues que nous traiterons selon une approche ethnographique afin de produire une description dense416 permettant de mieux comprendre les actes des Gaziotes.

À Gaza, l’islam est la religion de la vie quotidienne. Ainsi que le dit Charnay417, « il

existe une islamité du quotidien qui […], ne résulte pas seulement de quelques prescriptions morales, mais est engendrée par les structures sociales établies par le Coran […] »418. Les Gaziotes respectent les cinq

414 Conversation avec le maire de Gaza 2015.

415 Ici, des articles sur l’homosexualité et sur la condition des femmes célibataires ainsi que les problèmes qu’elles connaissent au cœur de la société gaziote bien qu’il n’y ait pas de recherches académiques sur le thème. Nous avons interviewé de jeunes homosexuels mais n’avons pu connaître leurs expériences que de façon très superficielle. Dernièrement, des livres ont été publiés sur des troubles vécus par leurs auteurs. Ainsi, abordent-ils des sujets liés au sexe, considérés comme indécents. Le livre en question est Crime in Ramallah, et sa vente a été interdite par le procureur de l’autorité palestinienne à Ramallah en février 2017 parce qu’il présentait des textes indécents et considérés come dangereux pour la moralité publique. L’auteur, alors absent de Ramallah, craint pour sa sécurité lorsqu’il regagnera sa ville.

416 Thick description a été traduit en français comme une description très détaillée valant une étude ethnographique approfondie. Cf. Clifford Geertz, « La description dense : Vers une théorie interprétative de la culture », traduit par André Mary, in Enquête, archives, 6 | 1998, pp. 73-105, ou « La description dense », in Enquête [En ligne], 6 | 1998, mis en ligne le 15 juillet 2013, consulté le 30 septembre 2016. URL :

http://enquete.revues.org/1443 ; DOI : 10.4000/enquete.1443.

417 CHARNAY Jean-Paul (2009), Islam profond, vision du monde, Paris, Editions de Paris, p. 18. 418 Ibid.

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piliers de l’islam : la profession de foi, la chahada ; les cinq prières, la çalat ; le jeune diurne pendant le mois de Ramadan, le çawm ; la dîme aumônière, la zaqat ; et, enfin, le pèlerinage à la Mecque si possible, le hadj. Sauf exception, la vie à Gaza est ponctuée par les cinq prières rituelles et la population jeûne durant le mois de Ramadan, propice aux fêtes et aux manifestations de générosité. Avant l’arrivée au pouvoir du Hamas en 2007, celles et ceux qui ne pratiquaient pas le jeûne, ne mangeaient pas en public par égard pour les autres. Certains cafés servaient donc leurs clients la porte fermée afin de ne pas gêner autrui car la discrétion et le respect sont finalement la norme. Avec le Hamas, le gouvernement nouvellement établi exerce peu à peu une pression qui impacte aussi bien les aspects sociaux que religieux, et les seuls lieux où les non-musulmans et ceux qui ne jeûnent pas peuvent se restaurer sont les hôtels. Même pour les Gaziotes non-pratiquants, l’islam est un cadre éthique constitutif de leur vie, faisant subir des épreuves dont il absorbe les ondes de choc. D’après l’expérience de terrain qui est la nôtre, nous pouvons avancer que l’islam devient une ressource, au même titre que la famille étendue, en matière de gestion des défis quotidiens, voire des épreuves.

La population de la Bande de Gaza est majoritairement musulmane. L’islam gaziote est conforme au modèle patriarcal de la société palestinienne vécu dans le cadre particulier que constituent l’enfermement et l’isolement géographique et culturel liés au blocus. Sunnites, ses fidèles suivent pour la plupart les préceptes de l’hanéfisme, école juridique moins rigoriste, par exemple, que les courants wahhabites, très puritains, ou la hanbalite connue pour son rejet de toute forme d’innovation ou de rationalisme419, les deux étant en vigueur en Arabie Saoudite. À l’école, le Coran est étudié durant le cours dit Beit el Islam ; où les enfants sont invités à le mémoriser. Rares sont les enfants des personnes que nous interviewées qui suivent des cours supplémentaires spécialisés dans l’étude du Coran. Dans une école primaire pour filles telle Dar el Arkam, financée par le Hamas et renommée pour son niveau, des prix de lecture du Coran sont distribués à l’issue de compétitions. Le Hamas organise par ailleurs, dans des centres, des camps d’été où, là encore, le Coran est enseigné. Les centres d’éducation à Gaza, sauf concernant l’école maternelle et les formations dispensées par des universités privées, connaissent une certaine ségrégation. La liberté entre en conflit avec le rigorisme des Frères musulmans, récupérée par l'idéologie politique du Hamas. Le mythe des 70 vierges du paradis montre toute l’ignorance des ceux qui y croient.

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Il convient, en effet, de le considérer comme une réplique populaire. Enfin, pour les plus âgés, l’université islamique dispense des enseignements – séparant les hommes et les femmes – de la sharia pour devenir professeur ou avocat. La répression du Hamas et l’enfermement ont développé un sentiment de frénésie quant à la fréquentation des réseaux sociaux sur la toile. La jeunesse est, de fait, informée de la liberté de mœurs en Occident. Nous avons constaté chez certains une frustration violente qui participait de la colère anti-occidentale. Les efforts du Hamas, ne cessant de dresser des obstacles, créant de multiples filtres pour empêcher l’accès à certains sites, ne portent pas toujours les fruits escomptés. La Bande de Gaza est bien connue pour ses hackers.

Les pirates informatiques420 gaziotes ont attaqué Israël pendant la dernière guerre de 2014. Leur nombre est en continuelle évolution et ils travaillent, le plus fréquemment, en groupes bien organisés sur des sujets divers : les nationalistes ciblent l’administration israélienne et leur propres intérêts par exemple.

Depuis les cinq dernières années, des structures privées proposent des formations techniques en informatique tournées vers la cyber-sécurité. L’une d’elle, Vision Plus, s’est ainsi spécialisée dispensant des formations pour des tarifs variant entre 100 et 150 dollars. Depuis son entrée en activité, en 2013, elle a formé plus de 600 personnes. Afin de se prémunir de toute action frauduleuse, lors de son inscription, la personne venue se former est tenue de signer un accord attestant que le but de la formation est la cyber-sécurité et non un apprentissage à des fins de hacking. Le directeur de l’établissement explique, lors de l’entretien que nous avons obtenu de lui, que, actuellement, de nombreuses personnes se désistent car leur but est, en réalité, le piratage. L’intérêt principal des participants est de se protéger, à titre personnel, certes, mais aussi afin de sécuriser leurs associations. La signature d’un accord représente un acte contraignant à Gaza, du fait du poids de la religion et de la notion de protection du nom de famille, qui doit être hors d’atteinte de toute salissure.

420 Alors que la loi palestinienne, particulièrement à Gaza, reste celle de 1936 (de l’époque du Mandat britannique), le piratage informatique, lui, est un phénomène moderne. Certains efforts ont été faits pour développer une législation qui régule ce type d’attaques : articles 43, 44 et 45 sur les actes de transactions électroniques palestiniennes, n°6 de 2013, qui considèrent comme criminels les individus pénétrant illégalement les systèmes privés ou utilisant les données personnelles sans les autorisations nécessaires. La peine va de dix ans d’emprisonnement à des amendes variant entre 2 000 à 20 000 dinars jordaniens. Toutefois, dans la pratique, cette loi n’est pas en vigueur à Gaza.

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Ainsi, concernant l’islam gaziote, nous évoquerons la religiosité dans la vie quotidienne. De fait, chez les autochtones bédouins, citadins ou paysans comme chez les réfugiés arrivés après la nakba, cette religiosité islamique421 se manifeste-t-elle par ce qu’il est commun d’appeler depuis Ibn Khaldun422 al-'asabieh al qabalieh. Le terme asabiyyah désignant la cohésion d’une communauté comme constituant son identité propre, c’est-à-dire les familles et les clans. Idéalement, dans la vie de tous les jours, le musulman doit se comporter selon l'adab qui, dans sa conception coranique, consiste en des règles de conduite assez contraignantes. Il emprunte des éléments moraux à la badâwîya (idéal nomade) sans déroger à la règle de la coexistence sociale423. La honte, l’honneur, le succès et l’échec forment un système de valeurs collectives et un pouvoir coercitif dans lequel la conscience de soi se forme dans le mariage et la fidélité aux liens parentaux, puis dans le partage des rôles selon des schémas mentaux. Ainsi, la virilité s’incarne-t-elle toujours dans le cadre du système patriarcal. Ce thème – liens et responsabilités – est répété dans le Coran : l’homme qui subvient

aux besoins du foyer et fait des enfants prouve ainsi sa virilité. L’islam imprègne la conception de la

virilité, la liant au succès – en fait économique –, qui va faire de lui un homme véritablement quand il peut accomplir ses devoirs de pourvoyeur.

Cette vision du monde, héritage direct des sociétés de l’Antiquité, garantie par la religion, donne un sens à la vie des individus. Ainsi, la société gaziote pourrait-elle être rapprochée de celle décrite par Gabriel Axel dans le film Le festin de Babette, inspiré d’une nouvelle de Karen Blixen424. La liberté n’est pas constitutive de ce mode de vie. De la société danoise du XIXe siècle, traditionnelle et régie par la religion, le modèle du protestantisme puritain n’est pas si éloigné de la société gaziote même quand elle est déjà prise dans les turbulences de la modernité.

421 Nous signalerons aussi d’autres éléments de religiosité en relation avec la perception de l’image masculine. 422 Historien et philosophe arabe, né en Tunisie en 1332, Ibn Khaldun emploie le terme asabiyyah pour décrire le lien de cohésion entre les personnes d’une communauté al qabalieh parmi les populations bédouines.

423 CHARNEY Jean-Paul (2009), op.cit., pp. 319-324.

424 L’action se déroule dans l’Europe du XIXe siècle. Babette, célèbre chef parisien échappe à la répression sordide de la Commune et quitte Paris en 1871. Pris dans une tempête, son bateau acoste sur la côte sauvage du Jutland au Danemark. Babette devient la domestique des deux filles très puritaines d’un pasteur. Grâce à son savoir-faire, elle s’intègre facilement dans l’austère petite communauté. Dans cette contrée éloignée et sauvage où les pêcheurs partent en mer sans savoir s’ils reviendront, la religion unit les habitants entre eux en les protégeant de l’adversité et de l’isolement. Dans cette société imparfaite, dotée de son lot de tensions, de rêves brisés et d’amours inachevés, la religion, au nom du bien et du mal, guide les comportements.

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D'une manière générale, la société gaziote évolue comme celles d’autres pays, malgré des conflits liés à une idéologie régnante. Et nous pouvons penser que l’évolution se fera par les femmes en raison de leur nouveau rôle au sein de la famille qui semble assurer une transformation structurelle, malgré ce qui peut être annoncé. Le pouvoir perçu de la femme est dû à son repositionnement dans la famille. En effet, occupant une place de plus en plus importante et prenant davantage de responsabilités quant à la satisfaction des besoins essentiels, le personnage féminin devient crucial pour la subsistance de la famille. Les témoignages que nous avons recueillis au cours des nombreux entretiens que nous avons menés, révèlent des situations fréquentes où la femme, qu’il s’agisse de la fille ou de l’épouse, doit prendre le relais, remplaçant l’homme en matière d’apport financier pour la famille. Bien sûr, à cela viennent s’adjoindre les effets subis par l’homme. La gestion de la famille avait déjà été lentement instaurée durant les absences du chef de famille, habituelles chez les ouvriers gaziotes qui ne reviennent qu’une fois par semaine chez eux, à Gaza, après avoir passé la semaine en Israël, avec des Israéliens et d’autres étrangers. Par manque de travail en Israël, l’homme demeure tout le temps à la maison sauf s’il trouve un travail occasionnel. Sa présence oblige l’épouse à gérer les frictions et à protéger sa position de pater familias qui, dans la plupart des cas, reste symbolique, étant donné que c’est la femme qui devient soutien de famille.

Ces changements survenus au sein de la société gaziote sont nés, entre autres, de la situation économique forcée, qui n’a fait que de se détériorer du fait du le blocus, et de l’enfermement. Ils ont accru la nécessité que les femmes étudient et aillent travailler à l’extérieur. Parfois simplement pour aller chercher des bons d’aide alimentaire pour nourrir les membres du foyer et subvenir aux besoins de première nécessité.

Les lieux de travail sont propices aux rencontres et, parfois, il arrive que les relations en découlant aillent au-delà de simples rapports professionnels. Des sentiments amoureux peuvent naître, plus forts que les traditions culturelles. Néanmoins ce genre de situation engendre des défis nouveaux lorsque la relation en question ne se termine pas rapidement par un mariage. En effet, dans la société gaziote, une telle relation peut être source de rumeur et de commérages qui peuvent s’avérer dangereux pour l’honneur et la sécurité d’une femme. Ainsi, une telle fréquentation peut-elle conduire à de la violence. Celles du père, du frère, des oncles, allant même jusqu’au crime d’honneur dans certains cas ou simplement à

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une sanction publique par le khutab425 du vendredi au finir par l’arrêt du couple trouvé dans un lieu publique par la police du Hamas. Des jeunes couples d’amis mariés qui ont été arrêté alors qu’ils se promenaient en voiture sans leur certificat de mariage sur eux, ont déposé plainte auprès du Hamas pour le comportent abusif de la police de mœurs. Le fait est que toute relation homme/femme est automatiquement sexualisée.

Le système patriarcal se fait sentir dans cette surveillance extrême des femmes. Les comportements et les relations hommes/femmes se focalisent sur le seul féminin car dans la société gaziote palestinienne, d’ordinaire, les jeunes hommes sont autorisés à faire ce que bon leur semble concernant leurs amitiés et les relations sexuelles qu’ils entretiennent, sans se soucier le moins du monde d’une éventuelle punition. Les « instincts » sexuels masculins considérés comme primaires et irrépressibles font de l’homme une personne bien différente de la femme. Et, de fait, c’est la raison pour laquelle le jeune garçon parvenu à un certain âge, celui où la virilité commence à s’exprimer, va avoir davantage de liberté concernant son comportement et son jugement. En revanche, les actions, voire même le vocabulaire utilisé par les filles/femmes non mariées, sont-ils sources d’anxiété permanente pour les pères, les frères et, finalement, toute la famille, le nom de celle-ci et son honneur étant symbolisés par ses femmes. Les restrictions du genre sont telles que les filles non mariées sont largement interrogées sur leurs amitiés mixtes. Les préoccupations liées à ces dernières trouvent leurs racines dans les traditions culturelles plus que dans des injonctions religieuses. Dans le cadre du mariage traditionnel, qui reste encore la norme, les parents attendent que le futur époux ne rencontre sa promise qu’à partir du moment où le mariage est conclu entre les deux familles.

La société gaziote, comme toutes celles qui sont traditionnelles, encourage le mariage et la procréation, souhaitée par le Coran : devenir père est essentiel pour devenir adulte, pour entrer dans la communauté, prouver sa virilité et, pour l’autre sexe, sa féminité. Il n’est pas rare, alors, de consulter des médecins spécialistes de la fertilité. Ainsi, parmi les personnes que nous avons interrogées, plusieurs ont dû recourir à une procréation assistée, hélas parfois sans succès. La plupart des familles rencontrées appartiennent à la classe ouvrière, maintenant sans travail permanent. Nous sommes dès lors en mesure de dire que l’une des conséquences du blocus sur la sexualité et la perception de la famille, semble être la

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réduction de nombre d’enfants. Bien qu’une large descendance ait été considérée comme une arme démographique efficace contre l’occupation, nous relevons tout de même une considérable réduction de la taille des familles. Les chiffres établis par le PCBS sont parlants : le taux de natalité à Gaza, en 1997, s’élevait à 6,9, tombant à seulement 4,5 entre 2011 et 2013426. Ainsi, la tendance à Gaza est-elle à une moindre procréation, même si les choses ne vont pas toujours dans le sens escompté. Dès lors, il est possible d’avancer l’hypothèse selon laquelle un affaiblissement de la doctrine concernant la fertilité des femmes qui serait la meilleure arme contre Israël, est palpable. Les aléas de la vie largement impactée par le blocus et les maigres ressources de tous peuvent être des enjeux importants427 de ces transformations.

Les mariages arrangés, qui continuent à être la norme dans la société gaziote – considérés comme les plus pérennes et couronnés de succès –, ne sont toutefois pas gages de réussite étant donné le nombre croissant de divorces ces dernières années. En revanche, il est indéniable que la nouvelle génération de femmes ne se plie pas à un mari qui ne comble pas ses attentes, surtout au niveau sexuel, d’autant si elles bénéficient du soutien du père et du reste de la famille.

Les filles des familles pauvres, elles, n’ont pas le choix. Il n’est pas rare qu’elles soient « troquées » par un maher428 généreux qui les sorte des problèmes, au moins actuels, d’une famille nombreuse avec bien d’autres enfants à éduquer. Dans tous les cas, la consommation du mariage constitue, plus que nous ne le pensons, un enjeu de taille pour les hommes mariés trop jeunes et qui arrivent vierges au jour de l’union. L’impuissance devient alors un enjeu critique pour nombre de divorces survenus chez les plus jeunes couples. Parfois, le fait que l’époux soit vierge le jour de la cérémonie peut être le signe d’un manque de confiance en soi, alors cette inexpérience peut influencer sa performance sans pour autant qu’il soit frappé d’impuissance. Etre dans l’incapacité de consommer son mariage est vu comme une faute grave dans la société gaziote. Et si rien n’est tenté pour améliorer la situation, la famille, comme le jeune homme impuissant, deviennent la cible des critiques. Ici, nous pouvons