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2.3.3 Appariements entre offre et demande dans le marché de la formation

L’observation montre que, en le disant de manière simplifiée, tout se passe comme si les logiques et décisions des stagiaires clients de la formation et des employeurs de ces mêmes stagiaires d’un côté, des organismes de formation de l’autre étaient déconnectées et indépendantes.

482 Il n’y a plus guère que les Scouts qui les pratiquent encore.

483 Il est aisé de le vérifier. On peut par exemple poser la question suivante à un formateur : « est-ce que tu sais faire

un brêlage ? ». Chez les jeunes formateurs, la réponse est presque toujours négative (ils ne savent pas les faire, mais aussi ne savent pas ce que c’est). Le brêlage est le nœud, solide et durable, réalisé avec une ficelle ou une corde, qui permet d’assembler perpendiculairement deux tiges de bois ou de fixer une barre sur un tronc d’arbre (sans faire usage de clous, c’est-à-dire sans blesser l’arbre).

484 Dont on verra la puissance à propos des « regroupements » de formateurs.

485 Il y a une certaine ironie à constater que le président national des CEMÉA (Cf. André Sirota, 2009, article cité

supra) a publié un article affirmant, entre autres choses, l’importance de l’internat dans les effets e l’efficacité

d’un stage à peu près au moment où la pratique du stage en demi-pension a commencé à se développer.

486 Dans la même logique ont également été développés, par tous les organismes qui le pouvaient – et même certains

qui le dénonçaient antérieurement et le proposent aujourd’hui – les formations dites « BAFA lycée », appellation non contrôlée. Il s’agit de stages BAFA organisés spécifiquement pour les élèves intéressés d’un établissement scolaire et dans les locaux de celui-ci. Ils font l’objet d’une convention entre les parties, qui y trouvent toutes deux avantage. Les organismes de formation sont en effet à peu près assurés de remplir le stage avec un public qu’ils n’ont pas besoin d’aller chercher ni de séduire ; ils bénéficient aussi de coûts avantageux pour les repas, et éventuellement pour l’hébergement lorsqu’il y a un internat. Quant aux lycées, utilisant des locaux et du personnel qui sont déjà financés, ce qu’ils facturent à l’organisme de formation est tout bénéfice. Ces « BAFA lycée » sont dénoncés à deux titres par leurs dépréciateurs : d’une part, leur public est très homogène quand le discours habituel prône la diversité et la rencontre ; d’autre part, les locaux maintiennent implicitement les stagiaires dans un environnement scolaire, vis-à-vis duquel les formateurs essaient pourtant de se distancier.

L’appariement semble se faire sans influence réciproque et en particulier sans recherche notable d’adaptation de la part des organismes de formation487.

Qui va où et pour quelles raisons ?

« Qui va où et pour quelles raisons ? » En réalité, la question a une réponse très simple. En effet, les stagiaires ne choisissent pas les organismes de formation pour leur idées ou leur pédagogie. Leurs critères sont : les dates, le lieu, le thème s’il s’agit d’un approfondissement BAFA, parfois le prix – mais les prix proposés par les principaux organismes sont très proches488. Le lieu conditionne pour les stagiaires le coût du transport, plus encore si la formation est organisée en externat ou en demi-pension, ce qui est le cas de la majorité des stages de l’animation volontaire (le plus souvent en demi-pension) et de la totalité de l’animation professionnelle (en externat).

Les stagiaires choisissent les dates et le lieu

Noémie M., permanente formatrice aux Francas : « Oui c’est ça, les facteurs de base c’est les dates, le lieu, le prix. Le site Internet permet d’obtenir les renseignements nécessaires et il permet la comparaison. Y a ce qu’on dit sur le site Internet, ça peut avoir un petit effet, mais c’est surtout lorsque les futurs stagiaires ont déjà décidé de s’inscrire. L’effet est surtout visuel, la séduction de l’emballage si tu veux. Y a aussi les prospectus déposés dans divers lieux publics : les administrations, les établissements scolaires et même parfois les boutiques. Et puis y a le bouche à oreilles, c’est important le bouche à oreilles : un copain ou un parent qui connaît et recommande, ou qui donne une image attirante des Francas. »

Les données statistiques, lorsqu’elles existent, et elles sont rares489, confirment ce qui précède. Les

résultats cumulés des questionnaires de satisfaction utilisés par l’AFOCAL, dont une série de questions porte sur le choix de l’organisme lors de l’inscription (environ 700 stagiaires pour les deux années 2015 et 2016), sont tout à fait clairs à ce sujet. De même en est-il d’une remarquable étude réalisée à propos des stagiaires du BAFA pour le compte de la DDCS du Finistère, avec certaines nuances : les dates sont de loin le premier critère (important pour 61 % des stagiaires) ; le lieu joue moins compte tenu des possibilités de transport en commun (38 %) ; le prix importe assez peu (18 %) ; la notoriété de l’organisme joue un certain rôle (autour de 40 %) mais n’est pas

487 Cet appariement, et la « captation des publics » (Franck Cochoy, 2004) ne se fait pas sans que les organismes

fassent connaître et promeuvent leurs activités. Cf. à ce sujet l’annexe « Dispositifs marchands ».

488 Du moins pour la même formule de stage. Car si l’on compare une formation en demi-pension et la même en

internat, la différence approche 100 €. Cf. l’annexe « Des prix très proches, mais... ».

directement liée aux idées et valeurs de celui-ci mais aux conseils (42 %) et à l’expérience directe (33%) de l’entourage490.

Les formations sont des biens d’expérience. Nous sommes en présence d’un marché des singularités491 qui n’est pas équipé d’aides cognitives, de dispositifs de jugement par exemple du type « guide ». Ce qui joue ce rôle, ce sont le conseil des proches, l’impression laissée par l’examen du site Internet des organismes ou la lecture de blogs d’anciens stagiaires, donc largement des dispositifs de type « impersonnel »492.

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S’ils ont été satisfaits du premier stage – presque toujours la formation générale BAFA –, avec tout ce que ce critère de satisfaction comprend de flou493, ils continuent avec le même organisme, pourvu que, à nouveau, dates, lieu et thème leur conviennent. Les rencontres entre animateurs à l’occasion des stages pratiques du BAFA et du BAFD leur permettent d’échanger des informations sur les organismes : elles jouent, à nouveau, mais s’ils ont été mécontents de leur première expérience. De même, on peut envisager que l’épreuve de réalité que constitue le stage pratique a un effet sur leur orientation ultérieure494.

Pour le second achat, en sus des effets du lieu, de la date, du thème du stage et du prix, entre également en ligne de compte le lien moral constitué avec l’organisme lors du premier stage. On retourne bien sûr dans un organisme quand on a apprécié la première session, mais cette

490 OVLEJ, 2008, pp. 39-42.

491 Voir à ce sujet les travaux de Lucien Karpik, en particulier 1989 et 2009.

492 Notons que les systèmes de démonstration et de maîtrise de la qualité des formations, résultant de la loi sur la

formation professionnelle de 2014 et en cours de développement, se traduisant éventuellement par la qualification de « systèmes qualité » des organismes (mes informations semblent indiquer que les organismes ont opté pour un référencement par l’OPQF), ne pourront guère constituer de tels outils d’information. Tout au plus les clients seront informés de leur référencement. De toutes manières, ils n’en sont guère pour l’instant qu’à leurs prémisses.

493 Pour ce qui concerne l’évaluation de la formation par les stagiaires, plusieurs organismes leur demandent de

répondre à un questionnaire ad hoc. À ma connaissance un seul d’entre eux, l’AFOCAL, en fait une exploitation statistique (qui reste dans un tiroir). L’observation montre que, en pratique, les stagiaires se débarrassent de la tâche. Les formateurs le savent mais n’y accordent pas d’importance. Son usage est en réalité autre : pouvoir montrer à un acteur externe à l’organisme, par exemple un financeur (le Conseil régional en particulier) la manière dont les stagiaires apprécient effectivement les formations et leur qualité ; permettre aussi au directeur associatif de contrôler ce qu’il se passe dans les formations qu’il n’encadre pas, éventuellement s’en entretenir avec le responsable de stage quand le questionnaire semble montrer des difficultés ou une insatisfaction des stagiaires ; sur le long terme, détecter des évolutions et en faire, le cas échéant, matière à réflexion collective. La culture de l’évaluation qui s’est développée dans la société incite à utiliser ce genre d’outil formel. Dans tous les organismes, le principal de l’évaluation se passe en réalité oralement, dans une procédure collective et simplifiée où les vraies questions, non explicitées mais néanmoins effectives, sont, côté formateurs, « est-ce que ça vous a plu ? » et côté stagiaires « est-ce que vous nous aimez ? ». C’est tout ce que les uns et les autres ont envie de s’entendre dire. La question reste ouverte de cette évaluation au niveau des organismes comme outil d’ajustement de son offre à la demande. Manifestement, ils n’ont pas (encore ?) envisagé ce type d’outil, ni même de démarche.

494 Même si je n’ai jamais rencontré un stagiaire qui justifie ainsi un changement d’organisme d’une formation ou

appréciation n’est pas que celle de la satisfaction portant sur un produit acheté : qui devrait logiquement consister, en l’occurrence, dans le sentiment qu’on a été bien préparé à l’activité d’animation. Il faut se rappeler les éléments de la créance, développés ci-dessus. Tout autant entrent en ligne de compte le souvenir d’une relation de confiance avec les formateurs ; d’une adhésion à la manière de conduire la formation, par exemple l’impression d’avoir pu s’y exprimer et d’y avoir été écouté ; d’une prise en compte des attentes des stagiaires. Et par ailleurs, d’une façon plus générale, l’acceptation des difficultés de la formation telle qu’on l’a vécue antérieurement, une perception des modalités de celle-ci comme légitimes même lorsque parfois elles peuvent être lourdes à supporter (invitation à l’interrogation sur soi, transformation, exposition au regard des autres et des formateurs, évaluation personnelle, modification des habitudes de pensée et des savoirs antérieurs etc.). Les dispositifs et effets d’enrôlement jouent un rôle essentiel dans l’impression laissée par la formation. Dès lors que le premier stage a été perçu comme satisfaisant, les organismes sont devenus incommensurables495.

Ainsi dans nombre d’entretiens des formateurs m’ont confié, parfois dépités, ce que leur ont dit les stagiaires :

« Ils nous ont répondu qu’ils se sont inscrits au hasard. » « C’est vrai, on aimerait bien mais en fait ils ne sont pas venus chez nous pour nos idées. » « Je me demande à quoi ça sert de faire la dif [diffusion] parce que ça change rien, ça les fait pas venir plus chez nous. » « Je leur ai demandé, ils ont pris le premier stage qui avait les bonnes dates. »

Les formateurs et les responsables des organismes aimeraient que leur activité relève de « l’économie des singularités »496. Ils voudraient se situer dans une économie où les spécificités et les qualités de chaque organisme, c’est-à-dire en réalité la promesse de ces qualités, constitueraient les critères faisant venir à eux les stagiaires, qui seraient moins clients qu’adhérant à une conception sociale497. Les manières de faire sont de fait beaucoup plus triviales.

495 Par écart vis-à-vis de ce qui précède, il arrive que des stagiaires soient liés, historiquement ou

professionnellement, à un organisme en particulier. C’est le cas des militants ou anciens militants d’un organisme, lequel peut utiliser les financements publics pour en faire profiter ses membres, lorsque ceux-ci sont éligibles. C’est aussi le cas des salariés de leur réseau pour les organismes qui sont en même temps organisateurs de loisirs. Par exemple la promotion 2015 du DEJEPS des CEMÉA comprenait 7 membres actifs de l’association sur une vingtaine de participants, tous financés par le Conseil régional. L’ambivalence de cette situation vue par le formateur – avait-il affaire à des personnes ayant un statut de stagiaire ou de collègue militant ? Qu’étaient susceptibles de dire les collègues militants à propos de la formation dans d’autres instances (réunions, commissions, groupes) de l’association ? – était assez peu appréciée de l’intéressé, à qui on n’avait pas demandé son avis. De même, j’ai constaté, lors de l’observation d’une semaine d’un DEJEPS des Francas, que les deux tiers des dix-sept participants étaient salariés de cette association. Les autres m’ont informé qu’ils avaient choisi les dates et le lieu de la formation.

496 Selon le titre d’un article de Lucien Karpik, 2009. Il est une infinité de critères possibles pour définir la

satisfaction d’une formation et a fortiori pour comparer les organismes entre eux. Cf. l’annexe : « Des évaluations, oui, mais que faut-il évaluer ? »

497 Ce qui serait ainsi congruent avec l’idée de certains que les stagiaires sont, non des clients, mais des « invités ».

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Le passage à une formation professionnelle remet, si l’on peut dire, le compteur à zéro en ce qui concerne le choix de l’organisme. Mais les critères restent identiques. L’importance prise par le lieu, les dates et, s’il y a des différences, le prix reste principale. Le choix de l’organisme sur des critères matériels se retrouve donc dans les formations professionnelles.

Erwan V., ancien stagiaire DEJEPS des Francas : « Moi, l’organisme, je m’en fichais. J’ai choisi les dates et le fait que la formation se passe en partie au Mans, comme j’ai une famille et des enfants ça m’arrangeait. » Virginie M., ancienne stagiaire DEJEPS des Francas : « J’ai pas choisi les Francas mais l’organisation de la formation à Nantes et au Mans. Et aussi parce qu’elle était à cheval sur 2 années donc sur 2 budgets, c’était mieux pour mon employeur. »

Les deux parties organisent la concurrence : le stagiaire potentiel consulte divers organismes et souvent, s’inscrit dans plusieurs d’entre eux ; l’organisme, de son côté, procède à la sélection des candidats lorsqu’ils sont en surnombre par rapport à l’effectif prévu de la promotion, ce qui le cas le plus souvent, et ne garde que « les meilleurs » et ceux dont il s’est assuré de la solvabilité498.

In fine, les organismes de formation n’ont pas développé d’outils leur permettant de savoir si, dans quelle mesure, pour quelles raisons, sur quels aspects les stagiaires sont satisfaits des formations et les employeurs des stagiaires qu’ils emploient. Ils n’ont pas la culture, les connaissances, les compétences qui leur permettraient de développer ces outils et de les utiliser efficacement ; ils n’ont pas non plus les ressources disponibles pour cela, ce qui bien sûr est directement lié à la raison précédente.

Comment les organismes ajustent-ils, ou non, leur offre à la demande qui génère la formation ? On se rappelle qu’à la source de la demande de formation il y a le besoin social de l’animation. Puisque les organismes de formation font métier de préparer les animateurs à leur activité, on pourrait logiquement considérer que, en sus de chercher à satisfaire leurs clients directs – stagiaires et financeurs –, ils font un effort permanent pour adapter les formations qu’ils proposent à la réalité de l’animation et à ses évolutions. De ce point de vue, il faut en fait distinguer deux niveaux ou deux temporalités dans l’adaptation des formations aux attentes de ce marché lato sensu. D’une part, la prise en compte des besoins des uns et des autres en ce qui concerne l’animation telle

relient pas les caractéristiques des formations aux spécificités des organismes, encore moins à leur appareil idéologique.

498 Pour des cas particuliers d’organismes au sein de cette description générale, sans la remettre en cause, voir les

qu’elle se pratique au quotidien, de la manière la plus concrète. Cet ajustement se fait en principe naturellement puisque les formateurs sont dans leur majorité des animateurs. D’autre part, l’adaptation aux grandes évolutions de l’animation499.

Car l’animation, dans sa réalité, évolue effectivement. Il y a bien sûr les nouveautés spectaculaires, comme l’expansion et la régression de l’animation péri-scolaire. Mais l’animation socio-culturelle, compte tenu de sa polyvalence et de son faible coût salarial, se répand comme un fluide dans de nombreuses institutions hors de ses terrains traditionnels500 et y remplace d’autres métiers du social. De nouveaux terrains d’application, de nouveaux publics de l’animation apparaissent sans que les organismes ou les formateurs, ne serait-ce que par manque d’expérience personnelle, soient en mesure de les prendre en compte, voire en aient connaissance. C’est admissible voire normal pour les formations de l’animation volontaire, destinées – en principe exclusivement – à préparer à l’encadrement d’accueils collectifs de mineurs. C’est plus étonnant pour les formations professionnelles, tout particulièrement le BPJEPS dénommé justement « loisirs tous publics ». Et j’ai observé de nombreuses fois comment les animateurs en formation qui travaillent dans ces structures peu habituelles ou nouvelles, avec des publics qui ne sont pas des enfants ou des adolescents, ne peuvent être ni suivis, ni encadrés, ni conseillés par leurs formateurs faute de compétences spécifiques et d’adaptation pédagogique. Pour autant ces situations, probablement parce que statistiquement marginales, et aussi faute de formateurs compétents sur le marché du travail, ne semblent pas susciter de la part des organismes de démarche d’adaptation et d’acquisition des compétences nécessaires.

Les formateurs, étant des animateurs, considèrent habituellement qu’ils connaissent l’animation de par leur pratique501. À leurs propres yeux, ils en sont les experts. Par ailleurs, leur position de « domination pédagogique » en formation les rend peu enclins à considérer comme pertinentes ou légitimes des évolutions de la demande qu’ils n’auraient pas eux-mêmes élaborées. Plus largement, jusqu’à présent, les stagiaires viennent aux organismes sans grand effort de la part de ces derniers. Les transformations de la conception des formations nécessitent, sinon l’initiative des formateurs, ou moins leur contribution. Dès lors, force est de constater que les dispositifs de formation font, sinon à la marge, l’objet de très peu d’ajustements à la demande externe.

499 Pour mémoire, le passage de la colonie de vacances à l’accueil de loisirs comme « centre de gravité » de cette

activité, puis l’émergence et la domination du péri-scolaire avant sa remise en cause toute récente ; et la transformation de fait des formations BAFD en formations professionnelles. Pour un court éclairage de cette histoire examinée du point de vue de ma thèse, cf. le § 3 « Quelques éléments d’histoire de l’animation » dans l’annexe « L’animation et la formation dans leur contexte historique, politique et économique et social ».

500 Par exemple foyers de jeunes travailleurs, foyers pour handicapés, maisons de retraite, hôpitaux. Cf. à ce sujet le §

1 « Macro-régulations », section « Fluidité de l’animation » de l’annexe (de la 1ère étape) « L’animation dans son contexte historique, politique et économique et social »,

Par ailleurs, les organismes n’ont guère la liberté de créer une offre diversifiée. Par le truchement du cadre réglementaire des diplômes qui détermine la demande du marché, l’offre est limitée aux formations réglementées (BAFA, BAFD, BPJEPS, DEJEPS)502. On peut y ajouter, et il s’agit du seul cas d’adaptation de l’offre des organismes à la demande de formation, le CQP péri- scolaire503.

Une latitude est ouverte aux organismes de formation quant au thème (la « dominante ») du stage d’approfondissement BAFA, qui concentre le jeu concurrentiel : on le voit très bien à la diversité de l’offre et au caractère « vendeur » des intitulés504. Au travers de ceux-ci, il est indubitable que les organismes ont su suivre le mouvement de transformation de la société et de