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Problématique 5 : aspect managérial

6. Une recherche en SIC

Not e e he he s i s it da s le ad e des “ ie es de l I fo atio et de la Co u i atio “IC . Co e ous l a o s o t tout au long de ce chapitre, et spécifiquement dans les hypothèses présentées supra, nous nous intéressons, dans les objets que nous allons étudier, à la relation et à la pla e u o upe l i fo atio et da s u e oi d e esure la communication) dans leur constitution. “i le hapit e sui a t ous off i a l o asio de d fi i plus p is e t les o epts d i fo atio et de o u i atio ais aussi de do u e tatio ui est o p is da s e ha p disciplinaire) nous souhaitons dans cette partie mettre brièvement en relation nos intentions de

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recherche et la définition académique et institutionnelles des SIC comme section et discipline60

universitaire française.

Nous tenons à atti e l atte tio du le teu su l u e des oti atio s p e i es à ous i s i e da s ce champ : so aspe t i te dis ipli ai e. E effet, si les “IC ette t au œu de leu s app o hes l i fo atio et la o u i ation comme objets de recherche, elles pe ette t de s appu e su d aut es ha ps dis ipli ai es t aita t aussi de es o jets. Dans notre cas, nous faisons appel aux Sciences de gestion (spécifiquement pour le concept de réputation fortement traité par les gestionnaires), la so iologie ota e t pou l o se atio des usages et p ati ues des i te autes, ou encore pour la mise en pla e d e t etie s qualitatifs), les Sciences du management, ou encore les Sciences cognitives. Une telle approche interdisciplinaire, selon Casilli (2011, p. 68, A), peut être employée61 quand « un effort commun est déployé afin de faire surgir un questionnement original.

Da s e as aussi, l’o jet de la e he he ou ie de l’e seig e e t o ilise l’e pe tise de spécialistes en plusieurs domaines, mais la finalité du travail est justement celle de rechercher des points de contact. ». Les SIC nous offrent donc ces « points de contact » entre différentes disciplines,

ous pe etta t d a ti ule les appo ts th o i ues ou les fle io s d auteu s de diff e ts ha ps po ta t su l i fo atio et la o u i atio .

Au-delà, ot e e he he s i s it dans les SIC de par son objet, certaines théories que nous allons a o de , ais aussi pa l i se tio de ot e o jet de e he he da s la des iptio des “IC faite pa la 71eme section du Conseil National des Universités62 . Pour le CNU 71, « Les “ ie es de l’i fo ation

et de la communication (SIC) recouvrent particulièrement » :

- « Les tudes su les otio s d’i fo atio et de o u i atio , su leu s elatio s, su la

nature des phénomènes et des pratiques ainsi désignés, de même que les différentes approches scientifi ues ui s’ appli ue t ». Dans notre recherche nous définissons plus

précisément les notio s d i fo atio -communication et certains cadres théoriques ou approches s ie tifi ues ui s appli ue t pour, par exemple, analyser la notion de réputation ou « d e-réputation » ;

- « L’ tude, d’u e pa t, des p o essus, des p odu tio s et des usages de l’i fo atio et de la

o u i atio , d’aut e pa t, de la o eptio et de la eptio de elles- i. Ai si ue l’ tude des processus de médiation et de médiatisation ». Notre recherche porte en partie sur la

60 Discipline que nous abordons à la suite de Morin (2003, p. 5) comme « une catégorie organisationnelle au

sein de la connaissance scientifique ; elle y institue la division et la spécialisation du travail et elle répond à la diversité des domaines que recouvrent les sciences ».

61L auteu diff e ie au passage l i te dis ipli a it de la t a sdis ipli a it , e soulig a t p. ue « Si la

transdisciplinarité se propose de dépasser les barrières des disciplines grâce à une théorie/méthode/paradigme, ’est pa e u’avant tout elle se fixe comme but de permettre une intégration voire une sublimation de toutes les disciplines dans un savoir unique et reconfiguré … ». E l o u e e, ous pe so s ue pou ot e p op e e he he l appui su d aut es dis ipli se aspe t « inter » u off e les “IC se le suffisa t. Not e e he he s a e esse tielle e t su l i fo atio - o u i atio et a do pas la p te tio i les outils o eptuels pour tendre vers une « sublimation de toutes les disciplines » u elle o pte a order. Néanmoins, les réflexions offertes par Casilli dans cet ouvrage (ainsi que celles portées par Morin sur le clivage souvent contre- productif des différentes disciplines ou champs de la recherche) nous semblent importantes à souligner.

62 Définition du champ de recherche issu du site Internet de la Commission permanente du Conseil National

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otio d i fo diatio , ais aussi les usages ue e tai s i te autes fo t de l i fo atio (pour produire des évaluations notamment, voir Hypothèse 4) ;

- « L’ tude des a teu s, i di iduels et i stitutio els, de l’i fo atio et de la o u i atio ,

l’ tude des p ofessio els do t ota e t les jou alistes et de leu s p ati ues ». Notre

recherche porte su l tude des p ofessio els de l i fo atio -communication et spécifiquement de ceux proposant des prestations de gestion de la réputation en ligne, et qualifie certains acteurs que nous nommons « agents-facilitateurs » ;

- « L’ tude de l’i fo atio , de so o te u, de ses s st es sous l’a gle des ep se tatio s,

des significations ou des pratiques associées ». Comme nous le présentons dans l h poth se

2 nous questionno s l appo t de l i fo atio da s la fo ulatio d aluatio s, ai si ue les significations de ces informations pour des acteurs identifiés (nous plaçant donc dans une approche compréhensive et phénoménologique pour mieux en saisir le sens) ;

- « L’ tude des dias de o u i atio et des i dust ies ultu elles sous leu s di e s

aspects ». Dans cette recherche nous traitons de possibles « industries de la réputation ».

Enfin, le CNU précise les sp ifi it s de l app o he e “IC : « Est donc du ressort de la 71e Section,

l’ tude des p o essus d’i fo atio ou de o u i atio ele a t d’a tio s o te tualis es, finalisées, prenant appui sur des techniques, sur des dispositifs, et participant des médiations sociales et culturelles ». Not e d a he de e he he ous se le s i s i e glo ale e t da s ette

spécificité.