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Problématique 5 : aspect managérial

7.2.2. Une recherche par Twitter et libre de droit ?

“i le log ous a pe is d e t e e i te a tio et d écha ge a e d aut es he heu s ou a teu s de nos sujets (rompant ainsi une partie de « l isole e t » lié au statut CIFRE), il nous faut maintenant soulig e ue T itte est pas e este da s ette d a he.

Notre thèse portant e pa tie su l appo t de e tai s « filt es hu ai s de l i fo atio » pour la construction de la réputation en ligne d u e o ga isatio , il est à noter que cette notion de filtres présents sur Twitter nous a aussi été utile lors de notre recherche79 à plusieurs niveaux :

- Pou la olle te d i fo atio s et d a ti les s ie tifi ues e p o e a e de he heu s ue nous avions identifiés sur la plate-forme ;

- Pour le suivi de certaines conférences ou colloques auxquels nous ne pouvions assister ; - Pour la valorisatio de e tai s de os t a au de e he hes. T itte s a a t effi a e pou

promouvoir avec les blogs les réalisations et écrits scientifiques, comme le démontre une récente étude80 ;

- Et plus globalement pour les échanges directs avec certains chercheurs.

T itte ous a offe t pa ailleu s l o asio de o ise et d a hi e les o e tai es et a tio s des publics présents à certains des séminaires ou colloques dans lesquels nous avons communiqué, nous donnant ainsi une forme de réarticulation sémiotique de nos propos, utile par la suite à l a a e de os pe s es. Pa e e ple, lo s de la pa ti ipatio à u s i ai e o ga is pa L Institut des Sciences de la Communication du CNRS en juin 2012, Louise Merzeau (Maitre de conférences HDR en SIC, et dont nous empruntons fortement les écrits dans ce manuscrit) a produit un document de synthèse81 des différents messages diffusés sur Twitter pendant notre intervention :

79 Par le biais de notre compte @caddereputation (https://twitter.com/CaddeReputation)

80 M. Terras, « The Impact of Social Media on the Dissemination of Research: Results of an Experiment » : http://journalofdigitalhumanities.org/1-3/the-impact-of-social-media-on-the-dissemination-of-research-by- melissa-terras, 2012. Pou l a e dote, oto s ue ous a o s t ou et a ti le…su T itte , g â e à u

essage d A to io Casilli : https://twitter.com/bodyspacesoc/status/254538559304896513.

81 En ligne : http://www.tweetdoc.org/View/48544/S%C3%A9minaire-Identit%C3%A9s-num%C3%A9riques-

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Figure 4 : Extraits de commentaires diffusés su T itte o e a t l’u e de os o unications en séminaire

Cette possi ilit d ha ge di e te e t a e les a teu s de la e he he et de olla o e a e certains d e t e eu , de produire et de diffuser directement à nos publics certaines réflexions ou informations (et de leur permettre de les e i hi ou de les i te oge , ais aussi d a de ous- mêmes librement à certaines ressources essentielles à la construction de notre projet de recherche, s i s e selo ous da s u e isio plus la ge de la e he he a ad i ue et de l a s au ressources s ie tifi ues ui l a o pag e, isio do t le e ou s à l auto-archivage, définie comme « la mise en dépôt public sur Internet (Archives Ouvertes) de publications scientifiques par les auteurs

eux-mêmes, et pouvant être consultées gratuitement par tous. » (Harnads, 2000, cité par Broudoux et al, 2005, A où e d fi iti e l auteu s ie tifi ue de ie t aussi diteu de ses p op es o te us, ous

appa ait o e istallisateu . E F a e, et da s les “IC, ous pou o s ite à ti e d e e ple la plate-fo e d auto-archivage http://archivesic.ccsd.cnrs.fr. Ou encore plus largement

http://hal.archives-ouvertes.fr, et http://tel.archives-ouvertes.fr pour le dépôt des thèses. Ainsi que

le mettent en exergue Broudoux et Charton (2009) « Cette ouverture au public et la possibilité

d’ou i des o t o e ses et de les d fe d e est e l ati ue du ha ge e t de paradigme o e a t l’auto it ». Autorité de sélection des écrits scientifiques habituellement conférée aux

éditeurs de revues scientifiques et aux comités de lecture qui les constituent, et dont la production li e d its s ie tifi ues au t a e s des logs, plates-fo es d auto-archivages et autres outils

u i ues ie t e ett e o pas l i t t, ais e uel ues so tes la « main mise » en question. Fa e à la possi ilit de diffuse li e e t ses p op es t a au sa s s appu e su des diteu s, ou de produire ces dits travaux sans les faire « valider » par ses pairs regroupés dans un comité de lecture, plusieu s o stats et uestio e e ts su gisse t. D u e pa t, o e le soulig e B oudou et Charton (Op. Cit.) il apparait au vu des nouveaux usages des outils numériques que les processus d aluatio lassi ue e t ad is des its s ie tifi ues se le t olue le te e t : au niveau de l aluatio pa les pai s i t g a t pas les ou eau outils du u i ue ota e t e te es de le i o t ie ou d aluation de la recherche), au niveau de la non prise en compte des nouvelles formes de collaborations induites ou permises par les usages numériques, et enfin pour les auteures par la « prédominance des méthodes quantitatives au détriment de l'appréciation qualitative dans

l’ aluatio des sultats et le lasse e t des he heu s. ». D aut e pa t, et sous u p is e

économique, de nombreux chercheurs du monde entier et de tous les champs de recherche critiquent de plus en plus le fonctionnement même des revues, avec cette question : pourquoi nos universités devraient-elles pa e l a s à u e e ue da s la uelle ous a o s p oduit u papie , alo s u elles fi a e t d jà os e he hes ?82 La question se pose aussi au niveau des citoyens pour

82 Voir à ce sujet la pétition en ligne « The cost of knowledge » (http://thecostofknowledge.com, l a ti le du

mathématicien Timothy Gowers semble-t-il à l o igi e de e ou e e t de p otestatio (http://gowers.wordpress.com/2012/01/21/elsevier-my-part-in-its-downfall) appelant au boycott des revues pu li es pa l diteu Else ie , ou e o e u e ote e p o e a e de l U e sit d Ha a d soulig a t le haut

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la recherche publique pou uoi pa e les sultats d u e e he he fi a e pa les i pôts de tous ?)83.

“a s ouloi e se da s u e fo e d id ologie pou a t ett e u f ei à os e he hes, ais pensant à la suite de Baumard (1997, p. 6 u u he heu « a des valeurs. Celles- i l’a o pag e t,

et contribuent à son positionnement éthique et épistémologique », nous avons donc choisi de nous

inscrire dans ce « mouvement » isa t à e d e la o aissa e li e d a s à tous. Co te e t, ela s est t aduit da s os t a au de recherches par :

- la e he he e p io it d a ti les s ie tifi ues ou d ou ages li e de d oit ou d a s sa s ie e te du ejete l e ploi de bases de données payantes quand cela s a ait elle e t nécessaire) ;

- la itatio des pages e où l a ti le a t olle t plutôt ue de l ou age « papier » quand le choix était donné ;

- la mise à disposition de nos propres articles de recherches (après négociation des droits avec les éditeurs le cas échéant) sur notre blog et les plates-fo es d auto-archivages adéquates ; - et enfin le recours aux articles produits sur des supports en ligne tels les blogs, considérant ue e ui fait la aleu d u sa oi est pas (que) son régime de validation mais bien la pe ti e e u il off e lo s u il est e plo .

Le fait de « suivre » et dialogue a e e tai s he heu s pa le iais d outils o e T itte , et de choisir pour « défricher » un sujet prioritairement les archives en ligne a donc du peser sur certains de os hoi , et ous ig o o s pas et aspe t dans notre démarche. Enfin, le fait de nous appuyer su des outils i fo atis s pou p odui e ot e e he he, ais aussi d tudie e uoi es outils i flue t glo ale e t su l Ho e et la “o i t , ous se le s i s i e e pa tie da s le p ojet po t par les « Digital Humanities » ou « Humanités Numériques ».