• Aucun résultat trouvé

Problématique 5 : aspect managérial

4. Démarche de recherche

4.2. Une posture constructiviste

4.2.1. Une approche phénoménologique

“i ous d eloppe o s l i t t des pist ologies ph o ologi ues o e outil d a al se, notamment dans le chapitre suivant, nous souhaitons très rapidement expliquer en quoi elles ont influé sur notre démarche de recherche, sur notre positionnement de chercheur.

« Pour le phénoménologue tout fait humain est par essence significatif » (Sartre, 1965, p. 16). Les app o hes ph o ologi ues off e t ai si la possi ilit de se uestio e su le se s d u ph o e tel u il est pe çu pa les i di idus ui so t e pos s.

Cette question du sens est inhérente au paradigme compréhensif présenté supra, puisque celui-ci suppose de s app op ie le poi t de ue des a teu s o se s pou ieu le o p e d e. De e, le constructivisme admet que le réel est une construction propre à chacun, et laisse donc la place à des questionnements sur la signification du réel const uit, et plus la ge e t su le se s ue l o peut do e au o aissa es p oduites pa ha u . Le o st u ti is e et l app o he o p he si e incitent enfin à ne pas chercher de causalité, à ne pas vouloir expliquer mais plutôt décrire. Ce que nous ret ou o s de ot e poi t de ue da s le p ojet ph o ologi ue, tel ue l e pli ue Mucchielli (1983, p. 17) se référant à W. Dilthey : « Pour atteindre le sens on doit s'en tenir à la

description ingénue des phénomènes qui sont la seule réalité dont nous disposo s. … Il faut do s'efforcer de comprendre par le contexte présent. Car seul le contexte peut faire apparaitre la signification, laquelle n'est pas dans la connaissance des causes mais dans l'ensemble de tous les éléments présents reliés entre eux. ».

52 Pour définir la différence entre « connaissance » et « savoir » nous pouvons nous appuyer en première

approche sur Avenier et Schmitt (2004-07, p. 5) : « Par définition, la connaissance-résultat à un instant donné de ce processus fait corps avec l'individu, ce qui la rend ineffable en tant que telle. Le savoir, quant à lui, vise à exprimer sous forme de représentations communicables la connaissance qui est intérieure à des sujets. Le savoir se situe donc en quelque sorte à l'interface entre la connaissance, qui est intérieure au sujet et ineffable, et l'information, qui exprime ce savoir à l'extérieur du sujet. ».

53

Choisi u e app o he ph o ologi ue ous pe et do d i siste u e fois de plus su la nécessaire prise en compte du contexte, et sur sa complexité, son aspect systémique. Ici, le contexte da s le uel ot e p ojet de e he he s est effe tu et ue nous avons déjà globalement présenté. Co te te ui, o e ous l a o s p is i flue fo te e t su la o st u tio ue ous a o s pu faire de notre objet de recherche, mais aussi des choix théoriques ou méthodologiques effectués. De plus, il est intéressant de souligner que « La phénoménologie est une épistémologie dans la

mesure où Husserl [fondateur de ce courant de pensée] répond à ce premier dessein [celui de la saisie

du sujet] en posant le sujet ou la subjectivité au fondement de toute science, en définissant ce sujet

au o e du o ept d’i te tio alit , d’o la de ise h it e de Husse l et ui a a t ise so œu e : « toute conscience est conscience de quelque chose ». » (Meyor, 2007, p. 104). Cette notion

d i te tio alit ous se le elle aussi esse tielle à p e d e e o pte, ta t do u e o e u e fois, il parait nécessaire de nous définir comme sujet apprenant et connaissant, et donc de ne pas laisser de côté ce qui peut ou a pu diriger certaines de nos actions ou réflexions. Comme le précise Meyor (2007, p. 105) : « le sujet de la ph o ologie ’est pas le sujet ue pe se et fo ule la

s ie e, ais elui ui it le o de, ui e fait l’e p ie e da s sa uotidie et , e ui i lut toute la te tu e, l’ paisseu et la de sit ue ette expérience comporte. ». Etant donné, et comme nous

l e pose o s, ue ous a o s pas fait u tudie le e dit . ais ue ous l utiliso s au quotidien, que nous a o s pas fait u o se e l o ga isatio ais ue ous l a o s expérimentée dans « sa quotidienneté », il nous semble essentiel de mettre en avant que ces expériences ont influé sur notre perception, sur le sens que nous donnons aux phénomènes auxquels nous avons été confrontés durant la recherche. Et ce, afin de mieux, par la suite, intégrer cette expérience du quotidien aux différents modèles que nous pouvons établir ou encore à l a al se des do es ue ous collectons.

Cette idée de « quotidien » inhérente à la phénoménologie nous amène à la suite de Schütz (1987, p. 79) à considérer que « Les objets de pensée construits par le chercheur en sciences sociales afin de

saisir la réalité sociale, doivent être fondés sur des objets de pensée construits par le sens commun des hommes vivant quotidiennement dans le monde social. De la sorte, les constructions des sciences so iales so t, pou ai si di e, des o st u tio s du se o d deg , ’est-à-dire des constructions de constructions faites par les acteurs sur la scène sociale, dont le chercheur doit observer le o po te e t et l’e pli ue selo les règles procédurales de sa science. ». Si nous parlons de

o st u tio pa le p is e du o st u ti is e, il est alo s esse tiel de soulig e pa l appui de la phénoménologie que dans notre recherche nous nous intéresserons à des constructions du second degré : celle que les acteurs que nous avons observés font de leur « monde social » (au sens de Schütz).

Enfin, la phénoménologie en général, et Schütz en particulier, nous invitent à prendre en compte, évaluer et sauvegarder notre point de vue subjectif de chercheur, sauvegarde qui « est la seule

garantie (cependant suffisante) que le monde de la réalité sociale ne se verra pas substituer un monde fictif inexistant construit par l'observateur scientifique » (Schütz, 1970, traduit par Blin, 2007).

La prise en compte des principes phénoménologiques dans notre démarche de recherche nous offre la possibilité de renforcer en quelques sortes les paradigmes compréhensifs et constructivistes dans lesquels nous nous inscrivons. Ils offrent les instruments conceptuels essai es à l i te ogatio du se s ue ous pou o s do e au ph o es ue ous o se o s, à l i o tou a le su je ti it do t ous a o s pu fai e p eu e da s l appli atio des

54

diverses méthodologies retenues pour notre recherche, notamment quand ces méthodologies se veulent en partie inductive, comme nous allons le présenter.

4.3. U e e he he i du ti e… « modérée » ?

Co e ous l a o s sig al e i t odu tio , ous p f o s i i pa le de st at gie plutôt ue de design de la recherche. Au vu de ce que nous avons présenté dans cette partie, à savoir une démarche au caractère compréhensif, constructif, phénoménologique et de recherche- action/exploratoire, et nous appuyant sur Anadón et Guillemette (2007, p. 28), nous serions enclin à parler de « design émergeant » pour décrire la présentation de notre démarche : « Dans ce type de

recherche [qualitative], le questionnement de la réalité et la production des connaissances sont orientés par ce que plusieurs appellent un « design émergeant » en opposition à un design préétabli et fixe. Le premier se structure à partir des découvertes successives qui sont faites pendant le p o essus de e he he, ’est-à-dire pendant sa réalisation. La validation de ces découvertes est faite à travers le dialogue, la négociatio du se s, la fle io iti ue i te pe so elle, la e he he d’u e le tu e o se suelle de la alit tudi e, l’i te a tio e t e le u du he heu et elui des participants. ». Ce « design émergeant », nécessite des efforts de compréhension, mais aussi de

construire des ad es d a al ses g au permettant de définir les significations que nous observons pour le sujet dans sa réalité sociale, nous amenant alors à positionner notre recherche dans une démarche inductive.

Par approche inductive, nous entendons un « type de raisonnement consistant à remonter, par une

suite d'opérations cognitives, de données particulières (faits, expériences, énoncés) à des propositions plus générales, de cas particuliers à la loi qui les régit, des effets à la cause, des conséquences au principe, de l'expérience à la théorie »53. “ opposa t ai si, de p i e a o d, à u e app o he d du ti e

supposant de passer du général au particulier.

Glase et “t auss , pa tisa s de ette app o he i du ti e, soulig e t l i po ta ce de la mise en elatio de do es issues du te ai a e les otio s e ou s d la o atio ou d jà la o es afi de proposer par la suite des lois générales à même de définir des théories issues de la pratique et de l o se atio . Co e le soulig e Villemagne (2006, p. 134), opter pour une approche inductive ne suppose pas nécessairement de prendre appui sur des cadres théoriques préexistants ou définis p ala le e t. Pou l auteu e, le d fi est alo s de p odui e u ad e d a al se, u e st u tu e solide pour mener à bien le processus inductif au vu du foisonnement de données issues de la collecte. Pour notre part, et comme nous le détaillerons dans notre sixième chapitre, nous avons opté pour une « analyse inductive générale » des entretiens menées et des données collectées sur le web54,

analyse définie par Blais et Martineau (2006, p. 3) comme « un ensemble de procédures

systématiques permettant de traiter des données qualitatives, ces procédures étant essentiellement guidées par les objectifs de reche he. Elle s’appuie su diff e tes st at gies utilisa t p io itai e e t la lecture détaillée des données brutes pour faire émerger des catégories à partir des interprétations

53 Le Trésor de la Langue Française informatisé, http://atilf.atilf.fr/tlf.htm

54 Nota e t pa la ise e pla e d u e « étude de cas intrinsèque » “take, s i t essa t à la

55

du he heu ui s’appuie su es do es utes. ». Nous aurions pu, aussi, nous appuyer sur une

analyse par théorisation ancrée (Paillé, 1994 ; Glaser, 1978) mais, comme nous le verrons dans le chapitre d di , la e he he d u e tai « universalisme » lié à cette méthode ne nous a pas semblé appropriée. Au-delà, la nécessaire défi itio d o je tifs de e he he ai si ue de l aspe t o p he sif oi e ph o ologi ue da s les uels ous ous i s i o s e fo e t e hoi d u e approche inductive générale.

Au-delà de notre démarche conceptuelle et de nos positionnements paradigmatiques, le choix de l i du tio se le d oule pou io s-nous dire du contexte de recherche-action dans lequel nous nous situons : a a t d ett e des h poth ses ou d ide tifie des th o ies, os a tio s et d ou e tes da s l organisation nous ont amené à collecter certaines données, à émettre explicitement certaines observations orientant ainsi par la suite nos ancrages théoriques. De e, l o jet e t al de ette e he he, la putatio e lig e, a t peu tudi pa le o de de la recherche. Nous partons donc de constats de terrain pour produire des modèles55 d a al se et de

p o essus, a e pou is e fi ale d ta li u ad e th o i ue oi e des th o ies à e d a o de cet objet.

Cependant il nous parait quelque peu réducteur de nous inscrire dans une démarche inductive « pure » supposa t ue ous a i io s su le te ai a e le oi s possi le d i flue es th o i ues (Paillé et Mucchielli, 2003), ou ue ous e plo o s u u aiso e e t pu e e t i du tif faisa t fi de toute déduction.

En effet, et co e ous l a o s p is da s l i t odu tio g ale, avant même de commencer notre recherche nous avions déjà abordé le terrain du web et le sujet de « l e-réputation » en tant que praticien. Cette première approche nous ayant alors incité à effectuer quelques recherches bibliographiques sur le sujet ou des sujets connexes, voire même à établir certaines « théories »56. De

plus, e tai es fle io s, oi e h poth ses, ous o t t p opos es pa l o ga isatio d a ueil : nous ne pouvions alors aborder le terrain en étant « vierge » de toute réflexion préalable, voire d opi io s do t ous a o s dû ous d fai e57. Mais pour autant, la récolte de données a fortement

influé sur certaines formulatio s d h poth ses et aussi sur les cadres théoriques nécessaires à nos analyses58.

Il nous est donc apparu nécessaire de nous questionner sur la définition précise de notre approche inductive, et peut- t e e de ous appu e su d aut es app o hes qui, si elles paraissent moins « évidentes » de prime abord, pourraient si s e au ieu da s ot e démarche méthodologique.

55 Un modèle comme un « système de relations entre des propriétés sélectionnées, abstraites et simplifiées,

construit consciemment à des fins de description, d'explication ou de prévision » (Bourdieu, Chamboredon, Passeron, 1983, p. 75)

56“i ous etto s th o ie e t e guille ets, e est pas pou d alo ise os fle io s effe tu es hors-thèse,

ais juste pou sig ale ue si ous a o s ie d elopp u e se le oh e t d id es e se asa t su u processus défini (Paillé, 1994), celles- i o t t ises pa la suite lo s de la e he he à l p eu e de th o ies plus o st uites… Et donc nous paraissent quelque peu caducs à ce jour.

57 Considérant que « L’opi io pe se al ; elle e pe se pas : elle t aduit des esoi s e o aissa e.»

(Bachelard, 1986, p. 14).

58 Nous pou o s ite l e e ple des « agents-facilitateurs » (voir chapitre 7), que nous avons à proprement

parler découverts et qualifiés grâce à nos observations, et qui nous ont amenés par la suite à nous intéresser au th o ies de la diatio et au o ept d i fo diatio ota e t.

56

En nous appuyant sur la Figure 3 (Mbengue et Vandangeon-Derumez, 1999), nous nous sommes questionnés su u e app o he diff e te de l i du tio « pure » (ce que les auteurs appellent ici la « démarche inductive démonstrative » , ou tout du oi s u e a i e d a age ette d a he à nos besoins.

Figure 3 : Démarches de recherche en SHS par Mbengue et Vandangeon-Derumez (1999)

Au vu de cette figure, nous semblons nous confronter au choix de quatre démarches possibles : la démarche hypothético-i du ti e, la d a he o st u ti e, la d a he d i du tio o démonstrative (ou abductive) et la démarche inductive démonstrative. La démarche inductive démonstrative ainsi que la démarche constructive ont donc tout d a o d t ot e hoi . Mais quid des deux autres ?

Selon Lorino (2008, p. 153) « Pa d fi itio , toute e he he a e su la ifi atio e pi i ue d’u e

hypothèse est de nature « hypothético-inductive » ». Ayant déjà formulé certains questionnements et

o stats pou a t s appa e te à des fo es d h poth ses, ette app o he h poth ti o-inductive nous est apparue comme la plus adéquate de prime abord. Définie notamment par Crozier et Friedberg (1992 da s le ad e de l a al se st at gi ue, la d a he hypothético-inductive est une « démarche en somme qui se sert de l'expérience vécue des participants pour proposer et vérifier des

hypothèses de plus en plus générales sur les caractéristiques de l'ensemble ». La démarche est

e ge te, et laisse l o asion au chercheur de définir les grandes lignes de son approche de terrain. L i t t p e ie de ette d a he a do t pou ous et o e ela est p is da s la Figure3 ci-dessus la possi ilit d alte e ou de supe pose i du tio et d du tio . Puisque comme le précisent Anadón et Guillemette (2007, p. 33) « En somme, toute approche généralement inductive

implique nécessairement des moments de déduction sans perdre son caractère essentiellement inductif, celui- i p o e a t de l’o ie tatio fo da e tale qui consiste à étudier les phénomènes à pa ti de l’e p ie e p op e des a teu s. ».

Nous appuyant sur Chevrier (2004), nous avons constaté que les approches inductives et déductives ne sont pas incompatibles mais sont souvent montrées comme antagonistes pour des raisons p dagogi ues. Le hoi d u e app o he h poth ti o-i du ti e, isa t à off i l o asio de p odui e

57

des déductions (par exemple lorsque nous sommes face à u o po te e t d u a teu déjà ide tifi pa d aut es oi e th o is , a alo s été mis de côté : si l i du tio , e « pure » laisse la pla e da s la p ati ue à des app o hes d du ti es, alo s le hoi de l i du tio se le t e le o . La deuxième approche, que nous qualifions à la suite de Koenig (1993) de raisonnement abductif, et inspiré des travaux de Pierce, est définie pa l auteu comme « l’op atio ui ’appa tie t pas à la

logi ue pe etta t d’ happe à la pe eptio haoti ue ue l’o a du o de el pa u essai de o je tu e su les elatio s u’e t etie e t effe ti e e t les hoses. Alo s ue l’i du tio ise à d gage de l’o se atio des gula it s i dis uta les, l’a du tio o siste à ti e des o je tu es u’il o ie t e suite de teste et de dis ute ». L a du tio off e do la possi ilit d ett e des conjectures à partir de phénomènes observés, puis de vérifier par la suite ces conjectures pour émettre des constats plus généraux. Conjectures et constats que nous avions, pour notre part déjà effe tu es p ala le e t ho s de l organisation d a ueil. E o e une fois, et comme pour la démarche précédente, nous nous sommes alors tournés vers des auteurs spécialistes des méthodes qualitatives, dont Trudel et al. ota e t afi de s i te oge su la possi le i t g atio d h poth ses ou d o se atio s p alables dans une approche inductive. Ces auteurs (Op. Cit., p. 39) nous disent alors que « La logique inductive peut servir à produire des connaissances qui mettront à

l’ p eu e u ad e th o i ue p d fi i, ui se i o t à ifie des h poth ses ou à e pliquer des ph o es ap s u’ils aie t t d fi is. ». De même, Anadón et Guillemette (2007, p. 33) nous

rappellent que « l’i du tio peut t e o çue o e la d te i atio d’h poth ses o pati les a e

les données échantillonnées. ». Soit ce que nous souhaitio s fai e…

Arrivé à ce stade de notre réflexion, nous nous sommes tournés vers Savoie-Zajc (2000, 2004) p oposa t l id e de « démarche inductive modérée » e o pa aiso d u e d a he i du ti e « pure » ou « à logique délibérative » (consistant à sappu e su le ad e th o i ue pou guide l a al se . La d a he i du ti e od e o siste à e o ait e « l’i flue e du ad e th o i ue

pa la d fi itio op atio elle des o epts tudi s, ie u’o les ette te po ai e e t de côté le te ps de l’analyse » Musca (2006, p. 168). Le cadre conceptuel et la grille de lecture choisie des

données cadre la collecte, mais aussi le processus de codage des données collectées qui donne alors lieu à des itérations avec la littérature ou des nouvelles données collectées.

E so e, l app o he i du ti e od e ous pe et de ga de u e « sensibilité théorique » (Strauss & Corbin, 1990) utile à la compréhension du sens affleurant du terrain, de nous appuyer sur certains cadres définis préalablement ou sur certaines h poth ses fo ul es a a t l i e sio su le te ai ou la olte et l a al se des do es, tout e ous laissa t l oppo tu it de construire ou développer certaines hypothèses ou théories émergeant de nos observations. Si nous avons été influencés pa la pe s e de e tai s auteu s, l app o he i du ti e od e ous i ite tout de e, lo s de la phase de olle te et d a al se des do es, à ett e de ôt os influences, pour « faire parler » les données, puis les coder et les catégoriser comme nous y invite la méthode inductive générale. Les concepts disponibles ainsi que les cadres théoriques pouvant alors être appelés pour donner du sens ou faire apparaitre les significations que nous voyons dans les données collectées. Cette approche nous permet ainsi de pallier certaines li ites de l approche inductive et résumées par Anadón et Guillemette (2007, p. 32-33) :

- Ne pas pouvoir « op atio alise l ha tillo age th o i ue » e e s appu a t pas su des éléments théoriques aptes à sélectionner les situations pertinentes ;

58

- Ne pas p e d e e o pte les p jug s et le fait u il est diffi ile oi e i possi le ?) de faire abstraction des pe spe ti es th o i ues da s les uelles le he heu s i s it d s le d ut de sa recherche ;

- Enfin, ne pas prendre en o sid atio ue les do es olle t es aup s d a teu s so t