• Aucun résultat trouvé

La  perception  des  églises-­‐mère  et  leur  impact  socio-­‐économique

Chapitre  III   –  Le  terrain  ethnographique  :  méthodes,  apprentissages  et  expériences

1.   L’évangélisme  pentecôtiste  dans  la  ville  :  l’exemple  des  églises-­‐mère

1.4.   La  perception  des  églises-­‐mère  et  leur  impact  socio-­‐économique

Les églises évangéliques pentecôtistes, en particulier celles émergeant à la deuxième moitié du 20e siècle dites de troisième vague (Freston, 1993), s’insèrent dans une logique inhérente aux sociétés régies par le capitalisme où l’argent apparaît comme souverain (Aubrée, 2000, 2003 ; Cortén, 1995 ; Cortén, Dozon, Oro, 2003 ; Finke, 2005 ; Garrard-Burnett, 2012, 2000 ; Iannaconne et al., 1997 ; Mayrargue, 2009 ; Scheitler, Finke, 2012 ; Tonda, 2005).

Les églises de troisième vague apparaissent comme des empires de la foi, du fait qu’elles ont intégré une dimension économique importante voire centrale. Au Brésil, l’IURD et l’IIGD en sont des exemples incontournables. Elles mobilisent de l’argent à travers une promotion de la théologie de la prospérité qui vise à récolter des dons d’argent de leurs adhérents. Étant donné que le don appelle un contre-don (Mauss, 2010), un individu qui est invité à donner une certaine somme d’argent est censé en recevoir en retour, car Dieu interviendra afin qu’il prospère (Cortén, 1995 ; Finke, 2005 ; Garrard-Burnett, 2012).

Ainsi, lorsque les adhérents se rendent dans une église comme l’IURD ou l’IIGD, ils participent à une dynamique religieuse et sociale qui semble être en parfaite harmonie avec leur univers économique et social. Les adhérents appartenant à ces deux églises, et interrogés dans le cadre de ce travail, ne voyaient aucun inconvénient à participer aux chaînes de prière pour lesquelles il faut faire des contributions financières. Au contraire, pour eux, le système religieux de l’IURD ou de l’IIGD leur semblait logique.

Dans leur perception, le don et le contre-don dérivant de la théologie de la prospérité pratiqué dans ces deux églises n’est pas une action socialement construite (Mauss, 2010), mais une action chrétienne dont le fondement est biblique. En effet, la Bible regorge de passages où l’allusion au don et au contre don est clairement exemplifiée. En voici quelques-uns : Les Proverbes, chapitre 12, verset 25 : « (…) L’âme qui bénit prospérera, et qui abreuve sera abreuvé » (La Bible de Jérusalem, 1998 : 1015), ou Luc, chapitre 6, verset 38, « (…) Donnez, et l’on vous donnera ; c’est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante, qu’on versera dans votre sein ; car de la mesure dont vous

150

Voir article de la presse locale, notamment celui de l’un des plus vieux journaux du Brésil : https://www.diariodepernambuco.com.br/noticia/vidaurbana/2018/10/centenario-da-assembleia-de-deus-bate-recorde-de-publico-da-arena-de-p.html , consulté le 23 septembre 2020.

175  

mesurez on mesurera pour vous en retour » (Ibid., 1998 : 1739), ou encore, Deuxième épitre aux Corinthiens, Chapitre 9, verset 7, « (…) Que chacun donne selon ce qu’il a décidé dans son cœur, non d’une manière chagrine ou contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (Ibid., 1998 : 1944).

Si les églises de troisième vague s’appuient sur le livre de Malachie pour justifier la dîme et les dons d’argent de leurs adhérents (Aubrée, 2000), elles ont par ailleurs recours à de nombreux passages bibliques pour légitimer les fondements de leur théologie de la prospérité. Les dons d’argent ont un sens biblique pour les individus adhérant à ces églises qui, en tant que chrétiens, croient dans les passages bibliques tels que ceux cités ci-dessus. Les individus suivent donc la Bible censée guider leur pratique religieuse, et les pasteurs s’en servent pour légitimer les dons d’argents. La Bible, livre porteur de sens, apparaît ainsi comme une référence centrale pour ceux adhérant à la théologie de la prospérité.

La théologie de la prospérité est perçue par les individus comme un système cohérent et logique basé sur le don et le contre don (Mauss, 2010). Le fonctionnement de ce système sera décrit et analysé au chapitre suivant avec l’exemple des campagnes de prière. En attendant, il faut savoir que les sommes d’argent récoltés dans ces églises, la dîme ou les contributions financières provenant des chaînes de prières, servent à financer notamment la construction d’autres églises, en particulier des églises-mère. A ce titre, le Templo de Salomão construit à São Paulo en est un exemple. L’IURD a mobilisé toutes ses églises à travers le Brésil et dans le monde pour contribuer à sa mise en place. Elle avait créé des campagnes de prière spécifiquement destinées à financer cette construction qui a été estimée à plus de six cents millions de reais151, ce qui revient à près de deux cents millions d’euros.

Les méga-temples, soit les églises-mères, émergent parce que les adhérents contribuent à leur échelle à leur édification. Trois de mes interlocutrices de l’IURD ont participé à des chaînes de prière pour soutenir la construction du Templo de Salomão. Elles ne cachaient pas leur fierté de pouvoir investir leur argent dans une double cause : le besoin d’une bénédiction en particulier et une collaboration financière envers l’œuvre du Seigneur. Ainsi, si la chaîne de prière visait à répondre à une demande spécifique de l’adhérent, du fait qu’elle porte toujours sur une thématique, par exemple, une amélioration de la vie financière ; elle servait par ailleurs de moyen à récolter de l’argent pour financer le projet ambitieux de l’IURD.

Par ailleurs, l’AD a également misé sur la contribution de ses adhérents pour financer le projet de son nouveau temple à Recife. L’appel à contribution a été lancée le jour de

151

A ce sujet, voir article sur le Temple de Salomão dans un article d’une revue de São Paulo. Site web https://vejasp.abril.com.br/cidades/templo-de-salomao-igreja-universal/ , consulté le 27 août 2020.

176  

l’inauguration officielle du démarrage des travaux, jour où la maquette du projet fut exposée à l’ensemble des adhérents de l’église. Durant mon enquête de terrain, j’ai pris part à plusieurs cultes dominicaux de l’église-mère AD de Recife. Ce culte hebdomadaire, organisé le soir, rassemble une grande masse d’individus, et l’église est alors bien remplie. Le pasteur dirigeant saisit cette occasion pour renforcer l’appel aux dons. Il encourage les membres à soutenir la construction du nouveau temple afin qu’il puisse être prêt pour la grande fête du centenaire de l’institution.

L’AD ne s’appuie pas sur des chaînes de prière, comme le font l’IURD ou l’IIGD pour récolter l’argent de ses adhérents, mais elle compte sur la dîme et sur la « oferta » de ses membres, soit un don volontaire dont le montant peut être minime jusqu’à des sommes plus importantes ; cela dépend de la générosité de l’adhérent, mais aussi de son niveau d’implication dans l’église. À l’AD, il n’y a pas obligation d’être « dizimista152 », même si les adhérents sont fortement invités à le devenir. Il est à noter que le « dizimiste » est celui qui s’engage à donner la dîme de manière régulière à l’église. En revanche, à l’IURD et à l’IIGD, il est impératif que tout adhérent le devienne. Cependant, pour y parvenir, cela dépend aussi du degré d’implication individuelle de tout un chacun. Par exemple, parmi mes interlocuteurs de l’IURD et l’IIGD, lorsqu’il y a une participation régulièrement aux « campagnes de prière », être dizimista n’est pas une priorité.

Pour les adhérents de ces deux églises, il faut s’organiser financièrement pour se rendre régulièrement au temple, mais aussi pour faire les dons se rapportant à chaque campagne de prière qui sont assez régulières ; elles se déroulent sur quelques semaines et s’enchaînent tout au long de l’année. Elles permettent une rentrée d’argent régulière pour l’église qui explique qu’il faut maintenir ses activités évangélisatrices et promouvoir l’implantations de nouvelles églises au Brésil et à travers le monde. Il s’agit là d’une justification légitime pour les adhérents, notamment de ceux interrogés dans le cadre de ce travail. Ceux-ci se montraient plutôt satisfaits de savoir qu’ils peuvent contribuer à faire évoluer ce qu’ils considèrent comme étant l’œuvre du Seigneur.

À l’IURD comme à l’IIGD si certains privilégient les dons dans le cadre des campagnes de prière plutôt que la dîme, c’est parce qu’elles s’inscrivent dans une dynamique de la foi et fixent des objectifs concrets tels que l’édification d’un temple en particulier. En revanche, si un

152

Qui donne la dîme, celle-ci représente environ 10% du revenu global du foyer, à ce sujet voir Aubrée (1987, 2000), Cortén (1995), Pierucci, Prandi (1996), Mariano (1999).

177  

adhérent veut s’impliquer davantage, notamment en participant aux activités, il doit impérativement devenir dizimista.

La contribution à l’AD relève d’un choix individuel. Même si l’église encourage ses adhérents à la soutenir financièrement, elle laisse le choix à ses membres de la manière dont ils veulent contribuer. Selon les informations recueillies auprès d’un pasteur, dans les temples de quartier, les personnes s’engageant à être « dizimistas » sont moins nombreuses qu’à l’église-mère. Dans les quartiers périurbains, les habitants disposent généralement de moins de moyens pour soutenir financièrement l’église et font plutôt des « ofertas » plus ou moins régulières ou ponctuelles.

En vérifiant l’information du pasteur auprès des adhérents de son église, il s’avère qu’en effet les temples de quartier comptent sur la solidarité financière de leurs adhérents pour payer certaines factures, le loyer, mener des travaux d’amélioration ou procéder à tout achat relatif aux activités évangélisatrices. Parfois, ils comptent aussi sur un soutien de l’église-mère à laquelle ils sont rattachées, mais ils sont censés avoir leur propre autonomie et donc leur indépendance financière.

L’église-mère, avec sa capacité d’accueil et sa position centrale, attire des individus de toutes les couches sociales. La diversité socio-économique des adhérents fréquentant l’église-mère semble lui apporter des avantages quant aux dons, dîmes et « ofertas ». Les cultes du dimanche en sont un exemple. Un moment est réservé aux « ofertas ». Chaque dimanche, des dizaines de diacres gagnent les rangs de la salle de culte pour faire la collecte. Ils passent entre les rangs avec une sorte d’épuisette à la main faite d’une longue tige en bois avec une sacoche en tissu de couleur sombre, généralement bleu marine.

L’usage de l’épuisette facile la collecte entre les rangs sans déranger les personnes assises. Tandis que le pasteur donne certaines informations et que la chorale prend la relève avec des chants de louange, les diacres procèdent à la collecte. Ils passent rang par rang de manière synchronisée, c’est-à-dire qu’ils commencent et finissent tous au même moment. La couleur sombre du tissu du sac dans lequel est déposé l’argent ne permet pas d’entrevoir le volume récolté.

Les dons en argent ou les « ofertas » constituent un moyen efficace permettant de participer au développement des églises, notamment des églises-mère. En contribuant, les adhérents estiment faire avancer le travail évangélisateur de leur institution religieuse d’appartenance. Leur action est individuelle, mais le résultat est collectif, dans la mesure où, en

178  

plus de faire avancer ensemble l’œuvre du Seigneur, ils bénéficient d’un espace religieux et social où ils peuvent pratiquer leur foi avec une certaine fierté car ils participent à sa production (Lefebvre, 2000).

Les adhérents partagent une foi et une croyance communes, mais aussi ils mettent en commun actions, discours et expériences découlant de leur vécu dans et à travers la foi évangélique pentecôtiste. Dans ce sens, il serait intéressant d’envisager l’église comme un espace de « cohérence close » (Duvignaud, 1977) parce qu’elle apporte une cohésion qui est le résultat du partage d’un langage religieux collectif en parfait accord avec l’environnement économique, culturel et social dans lequel elle s’insère. D’où la remarque pertinente de Claval (1992) qui affirme qu’il faut partir de l’expérience religieuse, et donc de sa pratique et de son vécu, pour comprendre la manière dont le religieux s’intègre dans un espace donné.

Jusqu’ici, il a été montré que l’intégration du religieux dans l’espace urbain obéit au moins à deux logiques qui sont complémentaires. La première concerne l’ambition des leaders religieux qui cherchent à mettre en place des lieux de culte centralisés et de grande capacité, telles les églises-mère. Celles-ci permettent de concentrer un ensemble d’activités évangélisatrices et de rassembler un maximum d’individus. La deuxième logique porte sur les adhérents, lesquels se mobilisent individuellement et collectivement pour contribuer à la mise en place des églises-mère. Ils participent ainsi non seulement à la dynamique du religieux dans le quotidien à l’église, mais aussi à la dynamique du religieux dans la ville en contribuant au développement des églises.

En rassemblant leur force, leaders religieux et adhérents contribuent à ériger un lieu, qu’il s’agisse d’une église-mère ou d’un temple de quartier, dont les installations sont accueillantes et commodes, et où ils peuvent se retrouver en nombre pour communier tous ensemble. L’Église devient un point de référence dans la ville auquel ils s’identifient individuellement et collectivement (Lefebvre, 2000). Dans cet espace les acteurs concernés mettent en œuvre leurs actions et pratiques, mais aussi mettent en commun leurs expériences et leur vécu (Ibid., 2000).

Si pour les acteurs adhérant au religieux l’église est un espace clos de partage et de mise en commun d’expériences, quelle est la perception des individus se trouvant en dehors de ce cadre religieux ? Comment les personnes qui ne s’identifient pas avec les églises les perçoivent ? A partir de ces questions, il m’a semblé intéressant d’appréhender notamment la perception de l’impact socio-économique des églises-mère par la gestion des finances de la ville de Recife. Pour cela, je me suis rendue auprès du Secrétariat de Finances municipal pour

179  

d’obtenir des informations sur la nature administrative et juridique des églises-mère de la ville, et en particulier sur le plan fiscal.

Au Brésil, la Constitution Fédérale de 1891 a accordé l’exonération fiscale aux lieux de culte153. Il y a eu la promulgation d’autres constitutions ont eu lieu avec l’intégration d’autres lois qui accordaient un bénéfice fiscal aux lieux de culte, en particulier la détaxation des biens et produits venant de l’étranger154. Ce détail permet de comprendre pourquoi Edir Macedo, leader de l’IURD, a fait venir des pierres d’Israël et des fauteuils d’Espagne pour les intégrer au Templo de Salomão construit à São Paulo. Alors que les biens et produits venant de l’étranger sont taxés au Brésil, lorsqu’ils sont destinés à aménager des temples religieux, ils bénéficient d’une complète exonération. D’après cette loi d’exonération fiscale, force est de constater que les leaders religieux brésiliens disposent d’une facilité de se procurer des biens et services venant d’ailleurs sans qu’il pèse sur eux la contrainte de la taxation.

Pour en revenir à Recife, et d’après des informations recueillies auprès du Secrétariat de Finances municipal, les églises y ont bénéficié d’une exonération de l’impôt local concernant le ramassage des ordures ménagères, moyennant des voix favorables aux représentants de l’Assemblée des députés, au sein de laquelle figurent des élus évangéliques. Cette décision ne semble pas avoir eu une incidence majeure sur les finances de la ville. D’ailleurs, le secrétaire général affecté à ce service était présent lors de la réunion qui s’est tenue au Conseil de Développement Urbain (CDU) qui a voté en faveur du projet de construction du nouveau temple de l’AD présenté au point précédent.

Pourtant, certains fonctionnaires interrogés au service de gestion des finances de la ville ne se montraient pas d’accord avec l’exonération des lieux de cultes. Il en résulte que « parce

que les églises disposent d’exonérations multiples, cela représente une perte de recettes pour la ville », m’a affirmé un haut fonctionnaire du Secrétariat des Finances. Ce dernier avait une

perception opposée à celle de son supérieur à propos des exonérations dont les églises bénéficiaient, surtout celles de grande capacité comme les églises-mère. Selon cet interlocuteur, les églises ont un impact socio-économique important, en tant qu’unités urbaines complètement intégrées dans la ville.

D’après lui, les églises, en particulier les église-mère, constituent des « unités urbaines privilégiées » étant donné qu’elles disposent d’une immunité fiscale qui, dans sa perception, lui semblait injuste. Il en donne l’exemple concret suivant. Selon lui, elles devraient au moins payer

153

Cf. Chapitre II.

154

180  

l’impôt de ramassage des ordures ménagères qui est, de son point de vue, l’un des impôts les plus justes appliqués par la ville. Permettre aux églises de ne pas payer cet impôt lui paraît absurde. Comme les autres unités urbaines, elles produisent des tonnes de déchets qui doivent être ramassées, triés et traitées au même titre que les autres, d’où sa perception d’injustice dans le traitement fiscal accordé aux églises. Par ailleurs, ce haut fonctionnaire a aussi évoqué le terme de « surreprésentation du religieux », du fait que les églises évangéliques se multiplient dans des secteurs urbains et formant une concentration du religieux. Pour lui, elles pouvaient se déployer sur des espaces urbains autres que le centre-ville. En énonçant ces propos, cet individu se montrait favorable à une décentralisation du religieux de la même façon que les représentants institutionnels qui se sont positionnés contre le projet de construction de l’AD lors de la réunion au Conseil de Développement Urbain (CDU).

Il a également rajouté que cette « surreprésentation du religieux » découle de la volonté de pouvoir des leaders religieux de s’accaparer l’espace urbain métropolitain. Pour lui, l’État devrait intervenir et mieux encadrer ces instances religieuses dont l’ambition est de s’accaparer des espaces vacants des grands centres métropolitains et implanter leurs temples imposants. D’après lui, ces églises disposent de bénéfices multiples, alors qu’elles devraient faire objet d’une réflexion sur un compromis fiscal avec une meilleure contribution pour la ville. Si les églises s’insèrent dans l’environnement urbain et participent à la dynamique de la ville, elles disposent par ailleurs de certains privilèges. Ceux-ci peuvent être considérés comme injustes face aux autres unités urbaines avec lesquelles elles cohabitent dans le même espace urbain.

Pour certains, les églises-mère apparaissent comme des constructions participant au processus de modernité de la ville. Pour d’autres, elles émergent comme une problématique dont les conséquences peuvent être nombreuses et variables, notamment parce qu’elles peuvent avoir un impact au niveau sur la mobilité, l’environnement et, au niveau socio-économique, notamment sous le plan fiscal. Par conséquent, si elles s’accommodent du système des sociétés capitalistes et libérales contemporaines (Aubrée, 2000, 2003 ; Cortén, 1995 ; Cortén, Dozon, Oro, 2003 ; Finke, 2005 ; Garrard-Burnett, 2012, 2000 ; Iannaconne et al., 1997 ; Mayrargue, 2009), elles bénéficient de ce même système et des avantages qu’il leur propose, ce qui leur est bénéfique en termes d’implantation et de fonctionnement.

De grands temples sont érigés avec une volonté d’affirmation institutionnelle des leaders religieux dans le paysage urbain brésilien tels que le projet de l’AD. En 2020, celui-ci est toujours en travaux, et son inauguration prévue pour 2018, l’année du centenaire de l’église,

181  

à échouée car les fonds collectés ne suivent pas au même rythme que l’ambition des porteurs de ce projet.

182  

Outline

Documents relatifs