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CHAPITRE TROISIEME : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE

I.3.4. LA THEORIE SYSTEMIQUE DE COMMUNICATIONS D’ALEX MUCCHIELL

I.3.4.4. La notion d’espace-temps en aéronautique civile

L’avion se déplace dans un espace non aménageable où il évolue sur des ‘’canaux’’ ou couloirs immatériels bien connus et précis comme les bateaux sur les eaux. D’ailleurs, cette donne explique les analogies établies entre ces deux modes de transport, à savoir la navigation aérienne et maritime ; lesquelles vont jusqu’à leur représentation par la couleur bleue et par l’infinitude de leurs espaces. Par ailleurs, tout en évoluant dans un espace, l’avion constitue en soi un espace du fait qu’il abrite les équipages, les passagers et les marchandises à son bord afin de la complétude de son acception de technique de transport et de construction donnant lieu à ce que l’on nomme « mouvement et protection »577. De par sa configuration et son utilisation, l’avion est classé dans la typologie des

techniques dites « mâles », cette masculinisation étant consécutive au déplacement des hommes et celui des biens dans une sorte de viol de l’espace du fait que « dans les techniques de transport, l’espace est traversé, percé, vaincu, nié. En poursuivant son chemin, l’homme annule l’espace qui l’entoure, il l’efface, ou en tout cas il le diminue. L’homme découvre alors la ligne, la droite, la flèche de direction. Les techniques de transport (d’abord la simple percée faite dans une végétation qui deviendra un chemin, puis une route, et aujourd’hui un réseau complexe de communications : autoroutes, voies ferrées, ‘’canaux’’ aériens…) sont pénétrantes, dirigées et linéaires »578.

En plus, du fait que la technique évolue au cours du temps, il faut reconnaître que l’aviation est pensée en terme spatio-temporel. C’est à juste titre que Sophie Poirot-Delpech note que « la traduction du ciel en un espace électromagnétique permet aux aéronefs de se repérer dans l’espace à trois dimensions comme aux abords du sol et leur offre la possibilité de se couler dans ces matrices virtuelles que sont les systèmes d’atterrissage. Un réseau tout aussi subtil rend ce réseau présent à lui-même, celui des communications. Des messages transitent du bord vers le sol, par la radio ou par les échos des avions reflétés sur l’écran de contrôle. Tous sont retraduits par un système de traitement de l’information »579.

Bien que la question temporelle soit suffisamment abordée dans la partie traitant de la météorologie aéronautique, disons en passant que la navigation aérienne est corrélée au temps physique pendant le vol, dans l’avion (équipages) et au niveau du contrôle aérien, voire pendant les deux moments délicats d’un vol, notamment les phases de décollage et d’atterrissage. Pour cause, le vol ou le voyage aérien est perçu dans le temps ou se fait à l’estime en fonction du type d’appareil, de sa vitesse et de la distance à parcourir, c’est-à-dire entre les sites aéroportuaires de provenance et de destination. C’est pour cela donc qu’il est soutenu que « la vitesse est la forme d’extase dont la révolution technique fait cadeau à l’homme »580 ; cette vitesse qui « conquiert de ce fait une place

centrale dans les échanges »581 depuis longtemps. Et même pour les voyageurs, bien que « la malle-

poste inaugure la trajectoire technologique d’une nouvelle idée : aller plus vite »582, car la rapidité du

voyage aérien que possibilise l’avion contribue à l’ancrage de l’idée que « la machine ‘’à bouger’’ contemporaine offre non pas la vitesse mais l’illusion de la maîtrise du temps, et son ‘’avantage’’ historique vient de cette qualité de puissance imaginaire qu’elle détient »583. Cela est d’autant vrai pour

577 BAUDET J-C. op. cit., p. 69. 578 Idem.

579 POIROT-DELPECH S., Mémoire et histoires de l’automatisation du contrôle aérien. Sociobiographie du CAUTRA, Paris, L’Harmattan,

2009, p. 14.

580 GRAS A., Le choix du feu. Aux origines de la crise climatique, p. 201. 581 Idem, p. 198.

582 Ibidem, p. 200. 583 Ibidem , p. 201.

les différentes modalités de transport de sorte qu’« on pourrait même en combinant l’espace géométrique dessiné par les routes, le temps mesuré par la vitesse, et l’objet inscrit dans le réseau, parler de grand système technique présent potentiellement dès cette époque »584. L’explication est

simple : il faut deux heures à un B 737 ou à un A 320 pour relier Kinshasa à Lubumbashi, mais plus de quatre heures à un Fokker 50 pour effectuer le même tronçon ; il faut une heure et quarante-cinq minutes à un A 320 entre Kinshasa et Kindu et cinq heures à un Let 510585 en plus d’une escale

technique pour parcourir la même distance tandis qu’un appareil de type ‘’aviation d’affaires’’ y mettrait moins de temps parce que cette dernière « fait appel à des routes d’envol et des niveaux de croisière différents de ceux des avions commerciaux»586 auxquels il faut ajouter la simplification des formalités à

l’embarquement et au débarquement, la sécurité, la performance, l’efficacité, la souplesse. Dans la même logique, un A 350 rallie Paris à New York en plus de six heures tandis que le supersonique Concorde avalait la même distance en moins de deux heures, faisant qu’« un voyage international qui, il y a vingt ans, relevait de l’épopée, est devenu une affaire de routine »587. C’est pour cela que le refus de

survoler un espace aérien se trouvant sur un couloir donné constitue à la fois une perte de temps et une dépense supplémentaire en carburant du fait qu’il soumet les aéronefs à des longs détours. La République du Zaïre en a souffert pendant un long moment quand ses avions du vol de mardi soir, devant rallier Kinshasa-Rome, ne pouvaient pas survoler l’Algérie à cause de la division des pays africains à l’époque en groupes de Monrovia et de Casablanca.

De ce fait, le transport aérien s’inscrit dans cette logique de l’instantanéité, de l’immédiateté, de l’urgence, de réfléchir et d’arriver ailleurs dans le temps. La sous estimation ou l’oubli de la donne temporelle en aviation peut conduire à des situations déplorables, à l’instar de celle évoquée précédemment de l’équipage de l’airbus du transporteur aérien américain Northwest Airlines qui avait dépassé son aéroport de destination de 240 kilomètres, jeudi 22 octobre 2009, par oubli parce que les deux routiers du ciel, Richard Cole et son copilote Timothy Cheney travaillaient sur leurs portables entre San Diego et Minneapolis588. D’où, l’importance ou la prise en compte de ce qu’on

appelle en aviation « temps de vol », c’est à-dire le temps décompté depuis le moment où l'aéronef commence à se déplacer en vue de gagner l'aire de décollage jusqu'au moment où il s'immobilise à la fin du vol, la période de vol constituant la somme des temps de vol entre deux temps d'arrêts successifs, tandis que le temps d'arrêt est celui décompté depuis le moment où l'avion s'immobilise à la fin de la dernière étape jusqu'au moment où l'aéronef commence à se déplacer en vue de gagner l'aire de décollage pour effectuer la première étape d'une nouvelle période de vol.

L’urgence, le gain de temps et de jet font que les équipages des avions modernes font recours au Système de positionnement mondial ou le Global Positioning System (GPS) pour accroître la sécurité et l’efficience des vols. En effet, cet appareillage assure des services intégrés de navigation par satellite qui répondent à bien des besoins dans le monde de l’aviation grâce à ses capacités de

584 GRAS A., Le choix du feu. Aux origines de la crise climatique, p. 198.

585 En 2009, nous avons fait partie de l’équipe du ministère de la Santé Publique qui est allée réceptionner un centre de santé construit grâce

au financement du Fonds Mondial. Nous sommes partis de Kinshasa à 8 heures à bord d’un Let 510 de Business Aviation pour arriver à Kindu à 13 heures 30’ après l’escale technique de trente minutes à Kananga pour un approvisionnement en carburant. Il a fallu le même nombre d’heures comme à l’aller pour regagner Kinshasa tard dans la nuit.

586DURANTHON Ph., « Le transport aérien face aux défis du futur: quelles évolutions, quelles ruptures ? » in COMBES M. et alii, op. cit., p. 99.

587 EDDY P. et alii, op. cit.,pp. 219-220.

588 Certains enquêteurs et experts de la sécurité aérienne ont retenu la thèse de l’endormissement de deux pilotes aux commandes. Cette

affaire rappelle également celle survenue en mars 2011 aux Etats Unis d’Amérique avec l’endormissement vers minuit d’un contrôleur dans la tour de contrôle de l’aéroport national Ronald Reagan (lire l’article « Silence dans la tour de contrôle » in Air& Cosmos n°2259 du 1er avril 2011 p. 10). L’ATC était seul en poste à cette heure tardive et était plongé dans un sommeil profond à Washington DC quand

deux avions se sont annoncés, notamment un B 737 d’American Airlines venant de Chicago avec 97 passagers et un A 320 en provenance de la même ville avec 68 personnes. Conséquence : les deux pilotes ont adopté une procédure d’atterrissage en solo à l’approche de cet aéroport ‘’incontrôlé’’ après plusieurs demandes vaines d’assistance de la tour. L’affaire avait fait grand bruit.

précision en mode continu et à l’échelle mondiale. Le GPS permet ainsi aux équipages des avions de suivre des itinéraires de leur choix, d’un point de cheminement à un autre, ces derniers ne dépendant pas obligatoirement d’une infrastructure au sol, c’est-à-dire dans des endroits où les aides à la navigation aérienne et l’équipement de surveillance au sol laissent à désirer. Par ailleurs, il permet, avec ses compléments équipementiers, de déterminer la position d’un aéronef pendant toutes les phases d’un vol, notamment pendant le décollage, durant le parcours, pendant l’atterrissage et au sol sur la plate-forme aéroportuaire. Cela fait que les nouvelles routes aériennes, dont l’efficacité a été rendue possible par le GPS, continuent de prendre de l’ampleur surtout dans des espaces océaniques ne disposant pas de beaucoup de données. Il est donc vrai que « le recours au GPS comme fondement du système de gestion du trafic aérien, aujourd’hui et demain, constitue un élément majeur de nombreux plans nationaux. Les milieux de l’aviation qui tirent parti des nombreuses possibilités du GPS ont observé et documenté la réduction du temps de vol, de la charge de travail et des coûts de fonctionnement tant pour les usagers de l’espace aérien que pour les fournisseurs de services. En outre, le GPS est une composante essentielle de nombreux autres systèmes d’aviation, dont le système amélioré d’alerte et de proximité sol ou Enhanced Ground Proximity Warning System (EGPWS), lequel a permis de réduire le risque d’impact sans perte de contrôle, cause principale de nombreux accidents d’avion »589.

Cela étant, le gain de temps, d’argent, de carburant… expliquent aussi aujourd’hui le choix du pilote à effectuer une descente en profil continu en lieu et place d’un atterrissage par paliers. Car, « la descente d’un avion en profil continu permet de réduire le bruit et la consommation de carburant »590. La prise en compte de la donne temporelle fait qu’on s’imagine, vit et s’emporte dans un

temps précis dans un autre milieu faisant que « l’avion prolonge le voyage imaginaire du petit écran »591. Il faut signaler que cette notion de temps aide également, doublée de celle de

communication, à comprendre ce qui est arrivé exactement lors du crash de l’Antonov 32 du marché Type K de Kinshasa en République Démocratique du Congo. En effet, un témoin impliqué indirectement dans l’enquête technique de cette catastrophe a révélé que « l’aéronef était encore en très bon état. Ce type d’avions est surtout adapté à des pistes courtes, comme celles de l’intérieur de la RDC. Mais il s’est posé un sérieux problème de communication pendant une des phases critiques du vol : le pilote, un russe, avait à ses côtés un interprète qui devait lui traduire les communications, c’est-à-dire les messages de la tour de contrôle. Pendant ce temps, l’avion était en vitesse de décision et s’est retrouvé sur l’avenue Bokassa au moment où il devait déjà prendre les airs…Le pire est arrivé »592.

Concernant le contrôle aérien, par exemple, il est fait remarquer que « la salle de contrôle vit le temps continu d’une nécessaire maîtrise de l’évolution des aéronefs dans le ciel. Toute interruption non maîtrisée peut signifier une catastrophe comme, dans l’Antiquité l’entretien du feu évitait les calamités (au niveau des horaires le contrôleur fait un temps continu)… Le contrôleur vit dans le temps ponctuel de la décision immédiate alors que son encadrement pense dans le temps de la décision à court, moyen et long terme »593. Le caractère sacré de la gestion du temps en aviation fait

qu’en France, par exemple, aucune institution, voire les directions d’Aéroports de Paris (ADP) et d’Air France, ne prenait le courage de dénoncer un système d’autogestion du temps institué par les

589www.gps.gov/applications/aviation/french.php consulté le 15 janvier 2013.

590 Télex, « Descente en profil continu » in Aviation civile. Le magazine de la Direction générale de l’Aviation Civile n° 347 de juillet-août

2008, p. 8.

591 GRAS A., Le choix du feu. Aux origines de la crise climatique, p. 82. 592

C’est l’ingénieur électromécanicien et aéronautique, M. Antoine Miltoni Bangu (quarante-sept ans d’ancienneté chez LAC) qui nous a tenu ces propos au cours d’un entretien qu’il nous a accordé, mercredi 24 juillet 2013 en ville à Gombe, au siège du Bureau Permanent d’enquêtes, Accidents et Incidents d’aviation où il participait aux travaux de la certification de toutes les compagnies aériennes congolaises au sein d’une commission composée des membres de l’IATA, de l’ASECNA et de l’aviation civile belge.

contrôleurs aériens et baptisé « clairance »594, de peur que cette catégorie de personnel ne déclenche

une grève qui perturberait le trafic à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Cela jusqu’au jour où un quotidien a mis à nu « les pratiques qui mettent en péril les atterrissages et les décollages »595 à la suite

du travail à mi-temps consécutif aux arrangements entre aiguilleurs du ciel. Tout compte fait, le couple temps-espace joue beaucoup en aviation. L’imprévisibilité du temps fait qu’au départ de chaque vol, il est prévu non seulement un aéroport de dégagement ou de déroutement en cas de mauvais temps à celui de destination mais aussi l’emport des masques d’oxygène devant être utilisés en cas de dépressurisation, des gilets de sauvetage pour des avions survolant les mers ou empruntant des couloirs riverains. A titre d’exemple, les facteurs environnementaux peuvent inciter un équipage à prendre des raccourcis par rapport aux procédures établies et conduire à fausser certaines décisions. Il est, en effet, établi que « le domaine du vol d’un avion donné n’est pas le même en air calme et en atmosphère turbulente »596. Une façon de confirmer les propos de d’Edmond Blanc selon lesquels la

sécurité, en aviation, dépend de la machine, de l’homme et de la route, comme pour tous les véhicules. Bref, le temps est un lien social majeur dans les sociétés modernes, particulièrement en aéronautique civile. Il est logiquement soutenu que « le domaine de l’avion est donc celui des transports où le temps de trajet est un facteur essentiel, autant pour certaines marchandises que pour les personnes »597. En effet, il n’y a pas d’aviation sans le recours à la notion du temps et de l’espace

ou à celle du temps spatialisé qui est le soubassement du vol à l’estime. En effet, tout vol est inscrit dans le temps, d’une ville à une autre, mieux selon l’organisation de l’espace. Ainsi, certains incidents en aéronautique s’expliquent par le non respect de séparation réglementaire, comme les ‘’airprox’’ (rapprochement d’aéronefs), la pénétration d’espace interdit ou protégé. Il en est du temps, faisant que l’horaire OACI est tenu en temps universel (TU) partout à travers le monde, que les domaines d’aviation civile commerciale, d’aviation militaire ainsi que d’aviation légère et générale sont différenciés pour permettre et faciliter la séparation des trafics, la protection des trajectoires et des approches d’aérodrome. Cela fait passer des infrastructures aéroportuaires pour des espaces privilégiés. Ce n’est pas tout ; les différents moments d’un vol, surtout sur les long-courriers, sont meublés de plusieurs façons par les communications en aviation : accueil, salutations, films, nourritures, boissons, sourires des hôtesses…pour agrémenter le voyage. Ludwig von Bertalanffy l’avait déjà perçu et compris : « les voyages aériens illustrent très simplement la nécessité d’étudier les systèmes, ‘’hommes-machines’’. Quiconque a traversé les continents en jet à une vitesse incroyable et a perdu des heures sans fin à attendre, à faire la queue, à être parqué dans les aéroports peut aisément voir que les techniques physiques des voyages aériens sont très évoluées, alors que les techniques d’’’organisation’’ en sont encore à un niveau primitif»598.

Même dans le domaine des Recherches et sauvetage, le temps est un élément précieux tout comme dans la communication lors de la survenue d’incidents et accidents car, « si vous ne communiquez pas, les médias, l’internet… prennent les devants et vous risquez de courir derrière l’information ou de commencer à démentir ce que les médias ont déjà communiqué. Donc il faut

594 Le terme “clairance” désigne d’après Le Petit Larousse illustré un rapport entre le débit d’élimination d’une substance chimique par un

organe (foie, rein) et la concentration de la substance dans le sang, reflétant le fonctionnement de l’organe. Dans le jargon aéronautique, particulièrement dans le parler des “aiguilleurs du ciel” symbolisant la tour de contrôle, ce concept est synonyme d’une autorisation d’atterrissage ou de décollage accordée aux équipages. La “clairance” ou “clearance” de décollage indique au pilote la trajectoire de départ et le niveau de vol qu’il doit suivre pour rejoindre sa destination. Cependant, depuis un certain temps en France, les contrôleurs aériens s’entendent pour travailler à mi-temps dans une parfaite illégalité en s’octroyant à tour de rôle des autorisations de rester à la maison. Ce sont ces dernières qu’ils qualifient de “clairance”. Depuis que la profession s’est davantage féminisée en France, la pratique est surtout de mise pendant les vacances et la rentrée scolaire.

595 AMEDEO F., « Les dérives des aiguilleurs du ciel » in Le Figaro n°20263(www.lefigaro.fr) de mercredi 23 septembre 2009 p. 10. 596 PETIT E., op. cit., p. 121.

597 LEBEAU A., L’engrenage de la technique. Essai sur une menace planétaire, Paris, Gallimard, 2005, p. 129. 598 BERTALANFFY L. V., op. cit., p. 95.

communiquer et à temps »599, a conseillé Bernard Bourdon un spécialiste Enquêtes et Analyses de

l’EASA après avoir tiré les leçons du crash du Concorde de Gonesse en France, à un jet de pierre de l’aéroport parisien Charles de Gaule. Dans le monde de l’aviation, le propos de Prigogine selon lequel « il faut savoir compter avec le temps »600 vaut plus que d’or. Le mathématicien, physicien et

philosophe Leibniz avait raison de dire que le temps et l’espace existent en tant que relations : le temps est l’ordre de la succession et l’espace est l’ordre de la coexistence. Dans la section suivante, nous allons passer en revue les théories et modèles d’accident en aviation selon la compréhension de plusieurs experts.