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DEUXIEME PARTIE - ETUDES DE CAS

III- Pointe à Callière, musée d’Histoire et d’Archéologie de Montréal Montréal

3- L’architecture et les choix muséographiques

Deux bâtiments composent le musée. Le premier, baptisé l’Eperon en raison de sa forme, se présente comme un symbole du renouveau du quartier désormais réhabilité et requalifié. L’Eperon est l’œuvre des architectes Dan S. Hanganu, Montréalais d'origine roumaine, associé au cabinet québécois Provencher Roy, spécialiste de la conception de musées et auteur du musée canadien de la nature et des nouveaux espaces du musée des Beaux-Arts de Montréal. Après 10 ans d’exercice au Canada, Pointe à Callière apparaît comme la première réalisation d’envergure d’Hanganu. Cette œuvre lui donne l’occasion de s’illustrer et il s’en suivra pour lui toute une série de réalisations dans la métropole québécoise (Pavillon de design de l'Université du Québec et complexe de l'École des Hautes Études Commerciales). Marquant l'entrée du Musée, l'Éperon est le point central du projet architectural. Il s’élève sur les fondations de son prédécesseur, l’édifice de la Royal Insurance Company. Comme celui-ci, il possède une forme triangulaire en bout d’îlot et une tour, qui domine le paysage. La forme de l’Eperon s’inspire de celle de l’immeuble du milieu du XIXème siècle de la Royal Insurance Company, tout du moins dans ses structures. Il y a donc une volonté de permanence et une envie de nous rappeler le passé.

La Royal Insurance Company au XIXème siècle (source : www.vieux.montreal.qc.ca)

Cependant, tout en reprenant les éléments qui en faisaient un élément lisible pour le quartier, l’architecte utilise des formes épurées et des matériaux contemporains plein de sobriété qui permettent une intégration très réussie. La tour fait toujours office de véritable signal dans le paysage urbain et s’intègre parfaitement dans le contexte architectural environnant. Le bâtiment répond ainsi à une nécessaire visibilité, puisque le musée doit faire figure d’élément dynamique pour le quartier à la fois sur le plan de l’urbanisme et des fonctions urbaines, mais il n’écrase pas les autres bâtiments en réussissant à s’intégrer de façon harmonieuse avec les immeubles du XIXème siècle environnants. L’aspect extérieur résume à lui tout seul l’esprit du musée : trait d’union entre passé et avenir. L’intérieur du complexe reprend ce leitmotiv. Le bâtiment repose par ailleurs sur un système complexe de pieux qui pénètrent jusqu’au roc. L’Éperon est pour ainsi dire « posé » sur le terrain de manière à préserver les vestiges archéologiques mais aussi de manière à permettre de futures fouilles et des extensions futures. A divers endroits, des percées dans les murs permettent aux visiteurs d’observer les vestiges sur lesquels le nouveau bâtiment a été construit. Le parti pris architectural voulait de surcroît laisser augurer de la conception muséographique. Le bâtiment se présente comme une strate finale marquant l’histoire présente et englobant les vestiges du passé pour symboliser une fois de plus la continuité et le temps long qui a marqué Montréal.

Le but recherché est que la dimension architecturale se fonde dans le contexte archéologique et fasse du musée un tout. « Le musée, dans sa dimension architecturale, est une des formes de discours émanant de l’objet. A ce titre, l’enveloppe architecturale devient un support muséographique porteur de messages, qui sont ici : je contiens et je protège des vestiges archéologiques. Ainsi conçu, le musée se présente lui-même comme l’occupation la plus récente du site, avec ses choix très contemporains, tant au niveau du programme architectural que des matériaux. »160

Le bâtiment de l’Eperon (source :www.vieux.montreal.qc.ca)

L'Éperon abrite les services d'accueil, une salle de spectacles multimédia, une salle d’expositions temporaires, un restaurant et, en sous-sol, une partie de l’exposition permanente « Ici naquit Montréal ».

La crypte archéologique relie en sous-sol l'Éperon à l'Ancienne Douane, l’autre bâtiment intégré au musée et visible de l’extérieur. Les deux bâtiments sont en revanche reliés à l’extérieur par la Place Royale qui surplombe la crypte. Cette dernière renferme les vestiges des fortifications et d'édifices érigés aux XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles. Les vestiges

160 Cette citation provient des actes du colloque sur Les muséographies multimédias : métamorphose du musée. 62ième Congrès de l’ACFAS. Sylvie Dufresne, Une muséographie multimédia : la relation objet-support-espace-animation, Pointe à Callière, 1995

archéologiques et artefacts abrités dans la crypte rassemblent la majeure partie de l’exposition permanente « Ici naquit Montréal » qui est donc prolongée depuis l’Eperon. C’est dans cette partie que des principes novateurs en matière de muséographie ont été élaborés.

L’Ancienne Douanne est un édifice érigé entre 1836 et 1837 dans le style néo-classique pour loger la douane de Montréal. Agrandie en 1981, l’Ancienne Douane accueille aujourd’hui la Boutique du Musée, au rez-de-chaussée et l’exposition permanente « Les amours de Montréal, au carrefour des cultures », au deuxième étage. Les architectes Le Moyne, Lapointe et Magne ont réhabilité le bâtiment. Pour ce faire, ils ont conservé intactes l’enveloppe et les ouvertures, pour se concentrer sur l’aménagement de l’intérieur. L’Ancienne Douane côtoie les assises des bâtiments disparus et les vestiges des premières fortifications de Montréal. L’ensemble architectural du musée s’est vu décerner nombre de récompenses dont le Grand Prix de l’Ordre des architectes du Québec 1993 pour la réalisation de l’Éperon et de la crypte de Pointe à Callière ainsi que le Prix Orange de 1992, remis par l’organisme « Sauvons Montréal », pour l’architecture de l’Éperon et son insertion réussie dans le milieu urbain. Le projet muséographique et architectural traduit les tendances du phénomène dénommé « la commercialisation » des musées. En outre, il se présente, tout comme les collections qu’il abrite, comme une véritable œuvre d’art. On retrouve l’importance de la visibilité dans les gestes architecturaux qui transforment le musée en véritable signal pour le quartier, la ville, les habitants et les visiteurs.

Plan du Musée de Pointe à Callière : l’Eperon et l’Ancienne Douane autour de Place Royale (source : www.vieux.montreal.qc.ca)

4- Les choix muséographiques

Notre analyse se focalise sur les expositions permanentes présentées dans le sous-sol de l’Eperon et dans la crypte archéologique. Ces expositions ont été nommées « Si Montréal m’était comté » et « Ici naquit Montréal ». Ces deux expositions sont physiquement en rapport avec les vestiges archéologiques. Elles présentent un ensemble d’objets en lien avec les découvertes réalisées in situ.

Les choix muséographiques sont guidés par le concept «d’expérience»161 qui fait figure de condensé entre loisirs et éducation. L’approche pluridisciplinaire et les attentes du public sont de surcroît un moteur de la mise en place du projet muséographique. Toutefois, une ligne directrice qui consiste à dépasser les qualités formelles des objets et donc l’approche esthétique, est affirmée dès la genèse du projet. Cette approche consiste à mettre l’objet dans un contexte plus large en lien avec des intentions de communication. Les tenants du projet ont ainsi opté pour un certain nombre de choix en particulier pour ce qui est du discours :

- l’exposition se focalise sur un thème précis qui appréhende Montréal en tant que carrefour d’échanges culturels et commerciaux,

- ce discours s’inscrit dans une perspective de temps long et a pour finalité la prise de conscience des liens et des permanences entre le passé et la période contemporaine. Le discours essaie ainsi d’impliquer le visiteur en lui montrant qu’il fait office d’acteur de l’Histoire susceptible de laisser des traces qui constituent la couche archéologique du XXIème siècle.

Cette sélection de thématiques a pour conséquence une mise en évidence de certaines composantes de la collection et une mise en retrait d’autres. Suite à ces décisions en matière de communication, de contenu thématique et d’intentions clairement affichées, les collections sont entrées dans une mise en scène globale, où l’enveloppe architecturale, les vitrines, les textes, les unités interactives, les maquettes, l’animation et les principes de conservation

161 Ce concept est né en Amérique du Nord et a pour principe de mettre en situation le visiteur grâce à des procédés interactifs suscitant l’émotion. L’expérience inclut par ailleurs toute la gamme de prestations annexes (restaurants, boutiques etc) pour répondre au mieux à la notion d’ «entertainment». Cette notion a pour finalité de lier les approches ludiques et cognitives pour répondre au mieux aux objectifs du tourisme culturel.

participent d’un même discours, à savoir le présent en lien avec le passé et les activités humaines en perpétuel mouvement d’échanges.

Dans le cadre de l’exposition, l’objet ne peut être dissocié des supports qui le présentent, ces derniers faisant corps avec lui pour véhiculer un message. La muséographie se présente donc comme en rupture avec les principes d’exposition purement esthétiques. Les objets présentés ne sont pas non plus appréhendés individuellement dans leurs fonctions anthropologiques. Ils parlent pour alimenter la thématique centrale du musée ayant trait aux qualités de carrefour de Montréal, à la fois lieu d’échanges culturels et commerciaux.

La disposition de ces mêmes objets en vitrines est également porteuse d’une partie de l’interprétation du site. En effet, les vitrines présentent les objets sous forme de plusieurs strates synchroniques mettant en avant le caractère diachronique du site et l’approche « temps long » souhaitée. Cette présentation des objets offre des éléments de compréhension sur l’évolution du site et la manière dont fonctionnent des fouilles archéologiques. Les objets sont agencés par population et réseaux d’échanges. Un texte court et sobre mais visant à compléter le message est placé sur chacune des strates des vitrines. Il souhaite donner les éléments essentiels pour comprendre. Le visiteur voulant en savoir plus pourra susciter d’autres médiateurs comme les guides mis à disposition gratuitement.

La muséographie n’a pas fait appel à l’audioguidage car elle souhaitait avoir une exposition ouverte. En revanche, elle a intégré au milieu des années 90 les nouvelles techniques audiovisuelles, interactives et informatisées. Un spectacle multimédia dénommé « si Montréal m’était comté » a vu le jour dans une salle localisée au-dessus des vestiges archéologiques. D’une durée de 16 minutes, ce spectacle sert d’introduction à la visite générale. Il retrace l’Histoire de Montréal de l’époque des Amérindiens à nos jours, en mettant l’accent sur les différentes populations qui ont façonné le cœur et le visage de cette ville. Le spectacle s’appuie sur les vestiges pour en présenter les différentes composantes. Ce dispositif a été mis en place en 2000. La finalité de ce spectacle n’est pas d’amuser le public mais a bien une vocation didactique. En outre, la direction de l’établissement avance que seul un spectacle de ce type peut attirer vers le musée un certain type de public qui n’est a priori pas intéressé par les musées. Des enquêtes sur les attentes de ce public ont prévalu à l’installation de ce procédé et ont confirmé la nécessité d’intégrer un tel système à condition de le réaliser avec toute la rigueur scientifique nécessaire, en particulier pour ce qui est de la documentation. En

outre, la Direction du musée ne cache pas que ce dispositif était nécessaire pour pouvoir survivre puisque les musées canadiens se doivent de vivre en partie grâce à leur recette propre et non uniquement grâce à des subventions publiques. Pour autant, Pointe à Callière a-t-elle sacrifié une partie de son exposition sur l’autel du divertissement ? Nous pensons que la réponse est clairement négative. En effet, le spectacle multimédia se nourrit en premier lieu d’un vaste travail d’historien qui a visé à trouver la documentation nécessaire à projeter au-dessus des vestiges. Ces sources écrites, iconographiques et archéologiques sont soigneusement associées pour bâtir le discours qui est donc très bien argumenté et documenté. Le procédé multimédia associe par ailleurs de façon intelligente les ruines en utilisant les procédés du son et lumière qui permet de faire ressortir les vestiges sans dénaturer leur aspect actuel et tout en les expliquant. Le support de communication est donc composé principalement des fouilles, les autres images explicatives comme les projections de sources écrites ou iconographiques complètent la scénographie. Ce procédé marie la narration et l’ambiance musicale de l’audioguide à l’apport de l’image. Des études sur l’apport en matière d’apprentissage et de connaissance du public ont été réalisées pour mesurer l’impact de ce processus. Il s’avère que les visiteurs prennent du plaisir à assister à ce spectacle et y gagnent en terme de connaissance. Les enquêtes menées suite à la visite, qui se basent sur un questionnaire visant à mesurer le degré d’apprentissage des visiteurs, montrent que le public, le plus jeune en particulier, répond à plus de 70% aux questions posées de façon juste. En outre, les témoignages relevés mettent en avant une volonté d’en apprendre plus sur l’Histoire de Montréal à la suite à la visite du musée. Le dispositif répond aux exigences didactiques mais également aux finalités de l’expérience. Toutefois, on note que l’approche esthétique est très peu présente dans l’exposition, si ce n’est pour la mise en valeur de certains objets. La dimension intrinsèque du site n’a également pas de spécificités esthétiques propres. Il ne possède pas de caractère romantique et ne présente pas d’éléments architecturaux de grande qualité. Cet aspect a d’ailleurs encouragé les muséographes à jouer sur d’autres cordes pour mettre en valeur le site et le rendre attractif. Nous émettons à ce sujet l’hypothèse que c’est cette dimension esthétique peu présente qui permet d’avoir recours à des procédés du type multimédia pour créer un attrait. Ce sont donc les aspects sociaux, économiques et culturels qui dominent dans une perspective didactique qui s’inscrit dans la tradition de la « Nouvelle Histoire ».

Dans la crypte archéologique du musée qui abrite l’exposition permanente « Ici naquit Montréal », on trouve cinq unités interactives installées à la même époque que le spectacle

multimédia. La crypte correspond à la partie sud de l’ancienne place du Marché. Le support audiovisuel et informatique n’a d’autre motif que de redonner vie, même de façon virtuelle, aux personnages qui fréquentaient le lieu aux XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles. Une plaque de verre réfléchit l’image d’une bande vidéo fournie par un moniteur. Ces images sont diffusées au-dessus des vestiges. Un écran tactile placé en face des vestiges permet d’activer la séquence audiovisuelle. Celle-ci est structurée par des questions qui permettent au visiteur d’entrer directement en conversation avec le personnage virtuel qui lui parle de Montréal et de son époque, de la vie sur la place du Marché et du lieu qu’il habitait devenu désormais un vestige archéologique. Les médiateurs utilisés sont des personnages ayant réellement existés et dont des sources écrites permettent de reconstituer le discours. Contrairement à Ename où ils sont associés à des objets, ces derniers sont en prise directe avec les vestiges à Montréal. Ils font revivre le site en se basant sur les principes initiés par la « Micro-Histoire ». Ce dispositif permet de mettre en situation le visiteur grâce à l’interactivité. Il sait en outre mêler le discours pédagogique basé sur des récits historiquement authentiques à une dimension divertissante de l’exposition.

Les guides peuvent intervenir à tout moment pour donner des précisions ou des détails sur l’exposition et les vestiges. Etant donné que ces médiateurs sont mis à disposition gratuitement, leur intervention est souvent sollicitée par le public qui veut aller plus loin dans la visite ou pour ceux qui ont une question précise.

Eu égard aux moyens de médiation et d’interprétation proposés par le musée de Pointe à Callière, on peut remarquer qu’ils intègrent tous les types de publics. En effet, de par le contenu de l’exposition et les explications fournies par les moyens écrits, audio ou encore par le biais des guides, le musée est susceptible de répondre aux attentes du profane comme à ceux du spécialiste quelque soit son âge. En outre, la visite prend en compte les personnes handicapées motrices comme les non voyants en offrant à ces derniers des visites dédiées. Pointe à Callière apparaît comme une expérience réussie sur le plan muséographique car ce musée de site réussit à intégrer les nouvelles technologies en répondant à la fois aux défis de l’éducation et du divertissement. Le musée met aussi en avant l’importance d’une stratégie de communication basée sur les vestiges archéologiques, les objets et toute autre forme de documentations pouvant servir de sources scientifiques sur l’histoire du site. Cet ensemble d’éléments sert à alimenter une thématique centrale, ici celle de Montréal appréhendée en tant

que carrefour des échanges commerciaux et culturels dans une perspective de temps long. Les études ayant trait à la perception du public démontrent que celui-ci est plus apte à se représenter l’histoire du site dans une stratégie se basant sur des thématiques issues de « la Nouvelle Histoire ». Il peut ainsi appréhender les vestiges et les objets dans un contexte plus large évoquant des problématiques plus familières, car en rapport avec son quotidien. En revanche, une présentation se focalisant sur chaque élément archéologique ou chaque objet en individuel, non centrée sur la mise en avant d’un thème commun, ne peut avoir les mêmes effets structurants sur la lisibilité du discours et le message distillé par l’exposition sur le plan éducatif en particulier.

5- La gestion

Le musée dispose d’un Conseil d’Administration de 15 membres qui s’occupe des grandes orientations à donner à la structure. Ce CA est composé de représentants de la ville de Montréal mais également de mécènes qui participent à la survie financière de l’institution. Les membres du CA sont renouvelés annuellement. Ces 15 personnes forment également le bureau de direction. A la tête de ce bureau, on trouve un président assisté de deux vice-présidents et d’un secrétaire trésorier. Le directeur général est nommé par le bureau pour piloter l’ensemble de la structure et est responsable de ses actes devant le CA. Différents comités viennent appuyer le bureau dans son rôle de pilotage. Ils sont au nombre de sept et ont trait à différentes thématiques en lien avec les services du musée. Ils sont forces de propositions et sont consultés par le CA. Ces comités sont composés de membres de la société civile québécoise désirant s’investir sur une des thématiques du musée. Ils font donc office d’éléments de démocratie participative d’autant plus que bon nombre des membres de ces comités sont des habitants du « Vieux-Montréal ». Ces comités traduisent un lien fort entre le musée et la population locale sur le plan de l’association et des décisions. Ce système organisationnel fait par ailleurs penser à celui d’une association. En tant que premier financeur, la puissance publique y garde un pouvoir important tandis que les donateurs privés ne sont pas négligés. Ce système implique une forte lisibilité dans la gestion de l’institution dans la mesure où un rapport est rédigé annuellement afin de rendre compte des activités de la

structure aux administrateurs du CA162. Ce rapport annuel est diffusé au grand public et est consultable par tout un chacun.

Les services du musée sont composés de quatre grandes directions : - la direction expositions-Technologies,

- la direction Conservation-Education-Animation, - la direction Communication-Marketing,

- la direction Exploitation-Finances.

Le musée emploie 75 salariés répartis comme suit :

Source : Rapport annuel Pointe à Callière 2000

Nota Bene : 75% des salariés de la Direction Education-Conservation sont des guides animateurs.

Ce schéma montre l’importance accordée à l’animation-éducation. Ce souci de pédagogie et

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