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VII- L’évolution contemporaine des musées

2- les derniers développements contemporains au Maroc en terme de musées de musées

Le Maroc compte actuellement 16 musées publics pour 35 millions d’habitants. Parmi ces 16 établissements publics, on compte trois musées archéologiques : le musée archéologique de Rabat, baptisé le « MAR » et crée en 1920 par le Protectorat, celui de Tétouan qui a ouvert ses portes en 1939 et qui fait actuellement l’objet d’une restauration en collaboration avec la Junta de Andalucia et enfin le musée archéologique de Larache, dernier né des musées archéologiques marocains puisqu’il date de 1979 et auquel nous avons fait allusion

124 Henri-Pierre Jeudy est sociologue rattaché au CNRS et enseignant à l’école d’architecture de Paris-Villemin. Il est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont renouvelé la réflexion sur la gestion patrimoniale et l’esthétisation de la culture et de la société. Son ouvrage « La culture en trompe l’œil », La Lettre volée, Bruxelles, 2006, confronte l’auteur à un certain nombre de dispositifs de vision et de mémoire, du musée des Arts premiers au «trou» des Halles de Paris, des chantiers de Berlin au Ground Zero de New York.

précédemment. Il n’existe aucun musée de site archéologique au Maroc bien que les bâtiments du futur musée de site de Volubilis soient déjà sortis de terre, ceux-ci n’abritent à ce jour aucune exposition, ni collections. Mais il est certain qu’il faut observer de près la création de ce musée de site qui fait office de première pour le pays.

Les musées marocains d’archéologie actuellement en fonctionnement n’intègrent que de façon partielle les derniers développements liés au développement culturel ou touristique. Le MAR possède la collection archéologique la plus prestigieuse et la plus riche du Maroc. De nombreuses pièces proviennent du site de Chellah, l’ancienne Sala romaine, mais aussi de Volubilis, Thamusida ou Benassa. Il s’agit très souvent de superbes sculptures d’époque maurétanienne ou romaine. L’époque islamique est en revanche très peu représentée et les périodes antérieures à l’occupation romaine à peine évoquées. Le MAR a connu peu de changements spectaculaires depuis son inauguration sous le Protectorat. Il n’a en effet subi que quelques aménagements consistant à changer les vitrines et la décoration intérieure. Le principe initial de ce musée se basait sur un bâtiment reproduisant une villa romaine et composé de patios, d’atriums entourés de péristyles pour entreposer les œuvres. Cette architecture non dénuée de charme a mal vieilli faute d’un entretien régulier et les murs présentent quasi systématiquement des couleurs décaties et des lézardes avancées. Par ailleurs, le parti pris du musée de mettre en avant la civilisation romaine sous couvert d’idéologie colonisatrice n’a pas été modifié puisque les collections exposées sont très majoritairement issues de cette période. Le musée se caractérise également aujourd’hui par une absence de moyens de médiations adaptés à tous les publics : quelques rares explications et de surcroît souvent lacunaires sur les objets exposés, pas de panneaux explicatifs, encore moins de vidéos à dimension pédagogique ou d’audioguides. Dans ces conditions, le plaisir du visiteur s’en trouve fortement anémié tant la présentation des œuvres et les explications qui les entourent semblent tout droit sorties d’une autre époque. Quant aux choix de communication et au rassemblement des œuvres en fonction d’une thématique basée sur les principes nés avec la « Nouvelle Histoire », ils sont inexistants. Le MAR est l’héritier du musée du XIXème siècle. Il présente des objets et des œuvres, certes classés par période historique, mais qui ne valent que pour leur fonction intrinsèque, celle du beau. Ils ne sont jamais replacés dans un contexte ethnologique et les explications fournies autour d’eux sont pour le moins laconiques. Dans ces conditions, difficile d’attirer les foules dans ce type de musées. Les services et les manifestations connexes à l’exposition permanente sont inexistants : pas d’expositions temporaires, pas de services dédiés aux publics, pas de

restaurants ou de cafés, de boutiques et encore moins de centres de recherches. Le MAR ne vaut que pour la fonction de conservation et fait figure de sanctuaire dénué de contacts avec la ville et la société. Ce musée ne laisse pas la place au débat, à la prise de conscience du métissage culturel qui a engendré le Maroc actuel. Elitiste dans sa conception, il oublie la pédagogie ou la didactique et l’éducation dans son ensemble alors qu’il détient un certain nombre d’ingrédients à mettre en musique pour illustrer l’ouverture sur le monde qui a forgé l’identité et la culture nationales. Il nous semble ainsi bien dommage que la richesse des collections ne soit pas mieux utilisée pour porter un regard sur l’histoire du pays tout entier dans une approche faisant la part belle aux permanences entre ce passé antique peu étudié à l’école et un présent où l’ouverture internationale est la clef de réussite des politiques nationales en matière d’éducation. En outre, il apparaît bien délicat de sensibiliser tous les publics à l’Histoire et l’archéologie dans cette situation puisque les collections ne sont aucunement rendues intelligibles pour le plus grand nombre.

Déjà en partie analysé dans notre travail, le musée archéologique de Larache, tout comme le MAR, n’exploite pas ses collections de façon à développer un discours pédagogique efficace et développe un discours malheureusement assez similaire. A la date à laquelle nous écrivons ces lignes, le projet de modernisation du musée archéologique de Tétouan n’est pas terminé. Par conséquent, nous ne pouvons porter un jugement sur la nature du travail réalisé conjointement avec la Junta de Andalucia.

En revanche, parmi les autres musées publics mais non dédiés à l’archéologie, d’autres ont bénéficié de restaurations. Outre ces trois musées archéologiques, le Maroc présente 13 autres musées à caractère ethnographique et historique. Parmi ceux-ci, deux établissements méritent une analyse plus poussée dans la mesure où ils intègrent des évolutions contemporaines liées à la muséographie. Il s’agit du Musée des Oudaïas de Rabat et du Musée de la Casbah de Tanger.

Le musée des Oudaïas de Rabat a été crée en 1915 par le Protectorat mais a fait depuis 2002 l’objet d’une réhabilitation avec une nouvelle fois le soutien de la Junta de Andalucia. En raison de sa localisation au cœur de Rabat et de sa rénovation récente, ce musée mérite une analyse plus fine. Il est en effet situé dans la Casbah des Oudaïas, haut lieu historique et touristique de la ville. Cette Casbah a été restaurée récemment grâce à l’impulsion de l’actuel ministre de la Culture marocain. Le musée des Oudaïas se trouve dans un palais

arabo-andalou du XVIIème siècle qui servait de résidence au fils du sultan. C’est dans ce superbe écrin architectural que fut créé par le Protectorat le Musée National de la bijouterie. La restauration effectuée récemment a permis de réaliser une muséographie classée par thèmes mais également de créer un certain nombre de médiateurs plus pédagogiques. La visite se décompose désormais en plusieurs sections thématiques abritées chacune dans une salle :

- Le premier espace est réservé à la présentation de bijoux issus de sites préhistoriques, antiques et islamiques.

- Un second espace est consacré à la présentation d’une belle collection de bijoux en or d’une grande valeur historique et esthétique qui témoigne de la richesse du savoir-faire des jointives citadines.

- La troisième section expose la diversité des parures féminines par un choix représentatif des régions les plus riches en production.

- Les outils servant à façonner ou à décorer les bijoux sont ensuite présentés. - Enfin, la quatrième section met l’accent sur la typologie des bijoux à travers

leurs spécificités de fabrication et de décor selon les régions. Cette section est complétée par les bijoux masculins, en l’occurrence les armes. Dans cette même et dernière salle, est aussi abordé le thème des parures et costumes citadins et ruraux qui présente la diversité des parures citadines (Fès, Meknès, Tanger, Tétouan, Rabat-Salé) et rurales (Haut Atlas, Anti-Atlas, Moyen Atlas, Sahara).

Des panneaux explicatifs de conception moderne sont les principaux médiateurs utilisés pour relater l’histoire de ces traditions mais ces panneaux sont également accompagnés de mannequins vêtus des costumes traditionnels marocains et parés des bijoux dont la fabrication est exposée à l’aide d’outils et de photos mettant en situation des artisans. Un écran vidéo est en outre disponible dans la troisième salle mais semble rarement diffuser des films qui pourraient pourtant apporter plus d’éclairage au visiteur à travers la diffusion de cérémonies mettant en scène les bijoux selon les régions.

L’intérêt de cette exposition permanente réside dans la mise en perspective des permanences et des transformations des bijoux marocains au regard des nombreuses influences extérieures et des métissages. Toutefois, les médiateurs utilisés faisant principalement l’usage de l’écrit, il est parfois difficile pour le profane de décoder ce message qui n’est pas toujours clairement exprimé et exposé. Par ailleurs, on peut regretter que l’utilisation de la vidéo, pourtant

techniquement présente, ne soit pas systématisée. Elle permettrait d’immerger le visiteur dans une cérémonie ou une reconstitution où les objets, en l’occurrence les bijoux, seraient replacés dans leur contexte cérémoniel ou usuel. Enfin, un dernier point qui pourrait être développé consiste à mettre en avant les créations contemporaines en matière de bijoux riches de cette tradition multimillénaire. Ce dernier élément pourrait de surcroît présenter une continuité avec la création d’une boutique permettant d’acquérir les bijoux admirés pendant l’exposition. Des artisans et des créateurs auraient ainsi l’opportunité de commercialiser leurs œuvres. L’absence de boutiques est à mettre en parallèle avec la pauvreté des services annexes au musée, trait dominant des principaux musées marocains.

Le musée des Oudaïas a le mérite de jeter les bases d’une nouvelle forme de muséographies inexistante dans les autres musées à caractère ethnographique nés sous le protectorat. La plupart des autres musées marocains n’ont pas eu la chance de bénéficier de ces transformations les rendant plus accessibles et conviviaux. Mais ces derniers ont l’avantage d’être principalement localisés dans de superbes palais qui méritent à eux seuls une visite et font office d’œuvre d’art.

L’autre établissement novateur au Maroc car ayant connu des transformations notables est Le musée de la Casbah de Tanger. Celui-ci a ouvert ses portes en 1922. Tout comme le musée des Oudaïas, il vient de bénéficier d’un effort de restauration d’envergure réalisée dans le cadre d’un programme partenarial euro-méditerranéen incluant la France, l’Espagne, l’Egypte, le Liban, l’Algérie et la Tunisie. Ce palais des XVIIIème et XIXème siècles abrite une collection d’objets et d’œuvres d’art illustrant l’histoire de Tanger et sa région de la Préhistoire à l’ère musulmane. Il s’agit donc d’un musée d’Histoire et d’Archéologie de la région de Tanger. Pour la première fois dans l’histoire des musées au Maroc, un établissement dépasse de façon franche et lisible l’époque romaine pour proposer une interprétation vaste et complète des époques préhistoriques, phéniciennes, maurétaniennes mais aussi de la période islamique. Même si l’archéologie n’est pas la thématique unique et centrale de ce musée, elle y occupe une place importante. Les temps modernes sont aussi fortement représentés.

Le travail de réhabilitation a permis au musée de développer un certain nombre d’éléments de médiation à caractère didactique, essentiellement des panneaux explicatifs. En outre, les objets sont classés par ordre chronologique et sont utilisés pour illustrer les aspects socio-économiques qu’a connus la région de Tanger à travers les siècles (le commerce, la religion, etc). La finalité de l’exposition est de montrer toute la richesse des échanges qui a façonné la

ville et sa région par le passé. Les objets dépassent ainsi leur valeur exclusivement esthétique qui prévalait dans l’ancienne exposition grâce à l’apport d’artefacts, de reconstitutions, de cartes et d’autres médiateurs explicatifs. Ceux-ci éclaircissent le parcours muséographique et favorisent l’acquisition de connaissance grâce à un caractère didactique certain. Les panneaux explicatifs multilingues sont succincts et clairs à la fois. Ils délivrent des informations essentielles qui permettent de bien comprendre le contexte historique et artistique relatif à chaque salle. Les mises en perspective avec la période actuelle sont peu développées mais l’exposition a tout de même le mérite de s’étendre sur plusieurs siècles d’Histoire. Une fenêtre ouverte sur la Tanger du troisième millénaire, la vie de ses habitants au sein d’une ville en pleine mutation économique qui souhaite retrouver son rôle de carrefour entre l’Europe et l’Afrique, serait un plus dans le but d’intégrer une approche du type « temps long » incluant l’époque contemporaine. L’exposition semble en effet s’arrêter à la période post coloniale sans prendre en compte les développements historiques de l’époque contemporaine. Un autre point plus mitigé a trait aux services annexes à l’exposition permanente qui sont malheureusement inexistants. Malgré tout, ce musée reste actuellement un exemple intéressant et réussi de dépassement d’une approche désuète qui prévalait dans les musées marocains grâce une présentation autour de thèmes structurés et à l’utilisation de médiateurs efficaces. La muséographie utilisée ne requiert en outre pas un coût très élevé car elle ne fait pas appel au déploiement de systèmes technologiques coûteux et nécessitant un renouvellement régulier. Simple mais efficace, elle transmet de façon claire un message pédagogique centré autour du rôle de carrefour de Tanger. Ce musée est à l’image du musée de Chemtou en Tunisie. Tous deux ont pour point commun l’utilisation d’artefacts ayant déjà fait leur preuve (cartes, reconstitutions sous formes de tableaux, etc) ainsi qu’un parcours modelé à partir de thématiques du type « Nouvelle Histoire » ayant un fil conducteur général. Dans le cas de Chemtou, cela correspond à l’exploitation du marbre comme vecteur de développement économique à travers les âges puisque le site archéologique situé à proximité est une ancienne carrière. Cependant, Chemtou est plus fortement lié à l’archéologie puisqu’il expose des reconstituions grandeur nature d’éléments de la ville antique un peu à l’image de ce qui est réalisé dans certains musées nord-américains ou allemands. Il s’agit enfin d’un véritable musée de site contrairement au musée de la casbah désolidarisé d’un quelconque site archéologique.

Hormis ces deux exemples, la tradition muséale marocaine s’est longtemps distinguée par son absence de mise en perspective du présent et la splendeur de palais abritant des collections

pour la plupart à caractère ethnographiques. C’est en particulier le cas du musée Dar Jemaï de Meknès ou du Musée Bathna de Fès. Le regard sur le passé reste figé et ces musées reposent sur une agrégation d’objets supposés brosser un portrait de la société locale et de ses us et coutumes. Pour la plupart d’entre elles, ces institutions prolongent la mission qui leur avait été affectée par le Protectorat. Mais cette époque est désormais en passe d’être révolue. En effet, une nouvelle génération, incarnée par le Musée de la casbah de Tanger mais aussi par le Musée des Oudaïas, présente plusieurs évolutions notables au niveau de la muséographie. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que la majorité des musées marocains demeurent encore des musées à caractère colonial sans connotation évolutionniste, les changements déjà réalisés sont encourageants et laissent entrevoir des transformations allant vers plus de pédagogie et plus d’attractivité. La plupart des musées marocains ont été construits à l’origine par les Occidentaux et à l’aide de leur vision, s’adressent aux touristes européens ou à l’ethnologue mais n’incluent pas un regard national et local sur l’Histoire ou sur ce patrimoine. On peut ainsi penser que l’émergence d’un regard neuf sur l’Histoire et la culture du pays serait susceptible de susciter un élan de création synthétisant le passé et le présent tout en mettant en avant l’avenir. C’est le regard que portent Laroui et Cheddadi sur la mise en débat d’un passéisme traditionaliste qui permettra au Maroc de revisiter son patrimoine. En conséquence, le pays pourra se doter d’institutions muséales susceptibles d’intégrer le temps long. Il nous apparaît que cette prise de recul peut servir de base à une meilleure relation avec le présent et l’avenir dont les musées pourraient devenir le miroir.

Les musées marocains, en se basant sur un rigoureux travail scientifique issu de multiples sources, en particulier l’archéologie mise à l’honneur par Laroui, peuvent fournir les éléments au débat patrimonial et identitaire national et à la société qui en découle. « Les chercheurs sont responsables de l’organisation, du savoir et de l’interprétation scientifique des biens culturels de l’institution » (Americo Castilla, 2007)125. « Les musées conservent malgré tout une certaine influence, car les visiteurs cherchent en eux une vision faisant autorité au sujet des évènements et des problèmes nationaux. Cela confère bien sûr une énorme responsabilité aux musées. » (Darryl Mac Intyre, 2007)126 C’est uniquement en fournissant les données scientifiques pour nourrir les débats de la société que le musée tentera de fournir des pistes à ses visiteurs pour comprendre, se questionner ou construire leur réponse.

125 Castilla, Americo, 2007, « Une politique pour les musées du 21ème siècle en Argentine », Museum International n°232, Unesco, Paris, p. 47

126 MacIntyre, Darryl, 2007, « Le Musée National d’Australie et le discours public : le rôle des politiques publiques dans les débats culturels de la nation », Museum International n°232, Unesco, Paris, p. 18

Le musée de site archéologique et historique se devrait donc d’occuper une place de choix. Il est ici appréhendé comme un lieu d’ouverture vers l’autre, un forum de discussion mais également un puissant vecteur d’éducation à l’Histoire et à la démocratie. Pour reprendre les idées défendues par Mac Intyre, le musée est un vecteur capable d’engendrer de la citoyenneté, une institution susceptible de contribuer au façonnement de la société civile, une tribune, un lieu pour la conversation, la rencontre et l’échange, un lieu favorisant la socialisation et les pourparlers, une porte ouverte vers la recherche et une source d’inspiration vers de nouvelles idées. 127

Dans ces conditions, le musée et la mise en avant du patrimoine nous apparaissent comme des enjeux vitaux pour le Maroc contemporain. En effet, ils font figure d’éléments centraux du passage à la modernité et du glissement de la transition démocratique vers un système plus abouti. D’autre part, les notions d’identité, d’éducation, de culture, d’apprentissage à la citoyenneté et d’ouverture sur le monde composent la raison d’être des musées des temps modernes. Or, ce sont ces valeurs que le Maroc doit revisiter pour favoriser son chemin vers le développement.

En dépit du retard accumulé lors des décennies précédentes, l’arrivée au pouvoir du roi Mohamed VI en 1999 a permis de concrétiser un certain nombre de projets culturels très attendus et en gestation depuis plusieurs dizaines d’années. Réalisé à l’aide d’un concours d’architecture international, le musée du site de Volubilis est le premier du genre à voir le jour au Maroc. C’est l’agence Kilo Architectures qui a réalisé le bâtiment parfaitement intégré aux collines entourant le site. Celui-ci est d’ailleurs déjà sorti de terre. Néanmoins, rien ne filtre du projet muséographique et des collections qui y seront exposées mais on peut espérer que ce musée utilisera les recettes des réussites déjà accomplies de par le monde. C’est en tout cas un bouleversement pout le monde des musées de site archéologique au Maroc.

Au-delà de cet événement symbolique pour le patrimoine au Maroc, il convient de prendre en

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