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L’historique du projet : architecture et choix muséographiques Pour mieux apprécier ces vestiges, un musée de site contigu aux fouilles archéologiques est Pour mieux apprécier ces vestiges, un musée de site contigu aux fouilles archéologiques est

Nature et proportion des contributeur aux recettes en 2005

IV- Le musée gallo-romain du site de Saint-Romain en Gal

2- L’historique du projet : architecture et choix muséographiques Pour mieux apprécier ces vestiges, un musée de site contigu aux fouilles archéologiques est Pour mieux apprécier ces vestiges, un musée de site contigu aux fouilles archéologiques est

érigé. Ce dernier est inauguré en 1996 suite à un projet qui aura duré 8 ans et coûté la somme de 450 millions de Francs. De conception résolument moderne, l’architecture du musée actuel se veut également un lien entre les deux rives du Rhône puisque la commune de Saint-Romain en Gal, située dans le département Rhône, fait face à la ville de Vienne, située pour sa part dans le département de l’Isère. Présentant une surface de 13 900 m2, le bâtiment fait office de signal et de symbole en raison de son architecture sur pilotis et de sa structure faite de verre et d’acier. Les architectes décrivent eux même leur œuvre en ces termes : « le projet pour le complexe muséographique de Saint-Romain en Gal crée face à Vienne un lieu urbain, riche, fortement ancré. Un vaste escalier constitue un parvis qui descend en s’ouvrant vers le Rhône et s’élève en belvédère dominant le site. C’est un signe dans le paysage qui marque et indique le musée »169.

Le musée de site de Saint Romain en Gal, Marc Terrise 2001 ©

Impossible donc de ne pas remarquer l’aspect novateur du bâtiment qui marque de son empreinte le paysage urbain et donne ainsi une visibilité à l’institution muséale. « L’exposition permanente est un vaste plateau construit au-dessus des vestiges en cours de fouilles. Cette situation crée d’emblée un rapport privilégié avec le site archéologique dans sa totalité et avec les fouilles que le bâtiment surplombe et protège. A terme, abrités par une

169 La description commentée de l’œuvre architecturale du musée de Saint-Romain est disponible sur le site du cabinet Chaix et Morel à l’adresse suivante : www.chaixetmorel.com

structure légère, ces vestiges pourront facilement devenir partie intégrante de l’exposition permanente. Plus dans l’esprit des constructions légères qui sont généralement utilisées sur les sites archéologiques que celui d’un bâtiment lourd dont l’image viendrait en concurrence avec la force des vestiges, c’est une plate-forme d’observation et de travail. » Le rapport privilégié du musée avec le site est donc signifié par l’architecture et sa transparence concourre à alimenter cette symbiose puisque de nombreux points de vue mettent en relation l’exposition avec les fouilles archéologiques. En revanche, la structure légère censée protéger et intégrer les vestiges à l’exposition comme cela est le cas au museo del teatro de Saragosse ou à la Casa de Hyppolitus d’Alcala de Henares, n’a pas été édifiée à l’heure actuelle.

Lauréats du concours lancé en 1988, les architectes Philippe Chaix et Jean-Paul Morel, grands noms de l’architecture et récemment auteurs de la réhabilitation du Petit Palais, se voient décerner le Grand Prix d’Architecture du Président de la République pour leur réalisation des bords du Rhône. En ce sens, Saint-Romain ne déroge pas à la règle établie depuis Beaubourg en matière d’audace architecturale. Cette tradition du musée « œuvre d’art », perpétuée récemment par le Musée Guggenheim de Bilbao ou encore le Musée du Quai Branly à Paris, est parfaitement incarnée par l’architecture du musée de Saint-Romain en Gal. Le fait que soit décerné au bâtiment un Prix émanant de la Présidence de la République, permet en outre de souligner le rôle important joué par l’architecture de ce musée de site. L’architecture peut être ici qualifiée d’élément participant au processus de « commercialisation » tant au niveau culturel que touristique. On peut l’appréhender comme un facteur moteur de la promotion et de l’attrait du lieu.

Le musée sert également de pierre angulaire à un projet d’aménagement urbain sur la rive droite du Rhône. L’équipement impulse une dynamique nouvelle pour le quartier qui l’entoure. C’est pour cette raison que la décision de construire le musée a été perçue par la commune de Saint-Romain comme l’occasion de réaménager les bords du Rhône et de développer un quartier résidentiel. Ce nouveau quartier ayant pour figure de proue le musée de site a pour vocation de servir de trait d’union entre les deux rives et de rééquilibrer l’agglomération viennoise. Ce phénomène, déjà observé dans d’autres cas, permet d’établir l’hypothèse que l’insertion du musée dans un projet d’aménagement plus global en tant que pôle culturel peut être une condition de sa réussite puisqu’il devient ainsi un vecteur de vitalité pour le quartier et la ville, tous deux intégrés dans une dynamique plus large. En outre, si le musée nourrit la spirale positive et vertueuse d’un réaménagement local, les

réaménagements nourrissent également l’attractivité du musée. En effet, l’accessibilité, l’amélioration de l’environnement autour du musée ne peuvent que favoriser son développement et sa fréquentation.

Si l’idée première était de créer un musée dédié aux mosaïques, le projet change de dimension au cours des années 80 et sous l’impulsion du Ministère de la Culture, pour devenir beaucoup plus ambitieux et aboutir à la réalisation du musée de site archéologique que nous connaissons aujourd’hui. Le projet de musée de mosaïques s’inscrit dans l’approche esthétique également illustrée par le rapport qu’avaient les écrivains viennois ou encore Prosper Mérimée aux ruines antiques. Le musée de site ne renie pas cette approche puisqu’il intègre dans la présentation des ruines du site cette spécificité esthétique louée par les Romantiques et qui fut encore la règle dans la première moitié du XXème siècle. Il continue de susciter ainsi l’émotion artistique prisée encore de nos jours. Les vestiges sont même réhabilités de façon à faire ressortir leur éclat d’antan sans pour autant être entièrement reconstitués comme cela est le cas pour la Villa Africa du musée de site d’El Djem. Toutefois, si le musée de site conserve cette réalité esthétique, il la dépasse et la complète en proposant des moyens didactiques appropriés pour offrir aux visiteurs des clefs de compréhension.

Comme nous l’avons déjà mis en exergue, le parcours muséographique évoque la vie quotidienne à l’époque gallo-romaine dans un quartier de Vienne. La scénographie se présente sous la forme d’une approche type « Nouvelle Histoire » ou ethnologique. Il faut par ailleurs souligner que la visite était jadis audioguidée en quatre langues (Français, Anglais, Espagnol et Allemand) grâce à des appareils d’ancienne génération utilisant l’infra rouge. Bien qu’offrant moins de liberté que leurs homologues de dernière génération en « imposant » un parcours, ces derniers avaient l’avantage d’offrir plus d’explications et de mise en situation qu’à l’heure actuelle.

Les collections présentées dans le musée proviennent essentiellement des découvertes faites sur place, puis au cours des campagnes de fouilles programmées conduites régulièrement depuis 1981. Par ailleurs, des dépôts de la Ville de Vienne permettent de présenter des pièces acquises au XIXème siècle. Ces dernières proviennent de découvertes fortuites sur les deux rives du Rhône, comme la mosaïque du Châtiment de Lycurgue. Enfin, certains objets sont issus de fouilles préventives effectuées sur l’agglomération viennoise à partir des années 80.

« L’exposition est rythmée par les passerelles et les cimaises qui fractionnent l’espace et créent des entités thématiques. Le niveau bas rassemble les éléments de collection. Depuis la mezzanine, le visiteur a un aperçu général des différents espaces et des pavements de mosaïque, qui retrouvent une relation avec le site. Au cœur de l’exposition, un espace clos abrite la mosaïque de Lycurgue. (Atelier d’architecture Chaix et Morel, 1996) » Cette description de la distribution des espaces intérieurs du musée, rédigée par les architectes, traduit un souci esthétique fort visant à mettre en avant les pièces remarquables du musée. D’autre part et comme le suggère l’architecture intérieure, plusieurs thématiques ont donc été retenues dans la muséographie. L’exposition se focalise sur le IIème siècle après J-C mais des explications sur l’aspect du site aux Ier et IIIème siècles sont fournies. On regrettera malgré tout la non intégration d’une approche de type temps long sur l’histoire du site et son évolution jusqu’à la période actuelle, afin de faire comprendre au visiteur l’évolution de ce quartier et de la ville toute entière au-delà de la période gallo-romaine.

Le parcours de visite débute par la confrontation entre la ville d’origine telle qu’elle se présentait au IIème siècle et les ruines actuelles. Les larges baies vitrées qui entourent le bâtiment permettent d’embrasser le site dans sa globalité tandis qu’un ensemble de maquettes traduit son aspect au temps des gallo-romains. Une première maquette offre ainsi une reconstitution complète de la cité gallo-romaine à son apogée, soit au IIème siècle de notre ère. Une autre maquette permet quant à elle une reconstitution du site de Saint-Romain. L’exposition offre aussi aux visiteurs l’occasion de situer la Vienne gallo-romaine par rapport au reste de l’Empire grâce à des cartes qui montrent sa position de carrefour entre le Nord de l’Europe et le bassin méditerranéen. Cette partie du musée est la seule qui fait directement référence au site. Cela nous fait dire que Saint-Romain est un exemple hybride où une partie de la muséographie est quasiment physiquement liée aux vestiges, bien que les baies vitrées offrent une certaine barrière. Ainsi, plutôt que de parler de lien physique, on préférera parler de référence visuelle directe. Le reste du musée, tout en faisant constamment allusion aux vestiges, n’est quant à lui pas lié ni visuellement, ni physiquement aux ruines. En raison de la suppression de l’audioguide, les maquettes sont désormais les médiateurs les plus usités avec un certain nombre de reconstitutions. En outre, des panneaux écrits subsistent encore dans certaines salles. Les maquettes sont particulièrement réussies et permettent une comparaison entre les vestiges et une réalité reconstituée. Le musée de Saint-Romain a été une des premières expériences à utiliser ce type de médiateurs en France.

« Les signes de la romanité » fait suite à l’espace consacré aux maquettes. Il présente un ensemble de mosaïques dont celle de la villa des Dieux Océans retrouvée sur le site ou encore la mosaïque dite « des lutteurs » provenant également des fouilles du site. Un autre exemplaire de mosaïque baptisée « les athlètes vainqueurs » provient quant à lui de fouilles préventives réalisées dans le centre de Vienne. L’idée est de montrer l’influence de Rome sur la culture locale à travers les thèmes traités dans ces mosaïques. Malgré tout et depuis la suppression des audioguides, c’est surtout le caractère esthétique intrinsèque des objets qui ressort.

L’activité économique est ensuite abordée. La fonction commerciale du site, due à la présence de commerces et d’entrepôts est ainsi exposée. L’exposition insiste également sur le rôle de Vienne en tant que carrefour des échanges avec le bassin méditerranéen et les régions plus septentrionales de la Gaule. La reconstitution d’une grande barque, découverte au large de Toulon et chargée d’amphores illustre cette thématique. En outre, les entrepôts sont reconstitués à l’aide de maquettes. Autre volet de l’activité économique, les métiers de la ville sont considérés par l’intermédiaire des objets découverts sur le site (vases du potier, carreaux de mosaïques du mosaïste, fragments de murs peints pour le peintre, restes de canalisation pour le plombier etc). Là encore, des maquettes sont également utilisées pour donner aux visiteurs une idée de l’aspect qu’avaient ces ateliers.

La dernière thématique abordée a trait à la maison gallo-romaine. Bien entendu, ce sujet est directement en lien avec l’autre composante forte du site après les entrepôts et les commerces, à savoir les superbes villas des bords du Rhône. De nombreux objets relatifs au confort domestique ont été rassemblés pour illustrer ce thème. Hormis des mosaïques et des éléments de parois peintes, le musée se propose de présenter chaque espace de la maison grâce à la reconstitution de meubles apposés sur des mosaïques. Des maquettes sont de nouveau mises à l’œuvre pour reconstituer l’aspect extérieur et intérieur des villas.

Toujours à l’intérieur du musée, trois bornes interactives agrémentent le parcours et permettent au visiteur d’obtenir des informations supplémentaires sur les objets exposés. Deux d’entre elles ne fonctionnent plus ! La première portait sur l'artisanat et le petit commerce en reconstituant virtuellement les boutiques présentes sur le site, la deuxième concernait le décor de la maison. La troisième, qui est actuellement la seule en état de marche, porte sur la vie quotidienne. Toutefois, ces bornes sont aujourd’hui obsolètes tant les procédés

informatiques ont évolués depuis le milieu des années 90 en particulier pour ce qui est des graphismes et de l’animation. Des audiovisuels sont aussi mis à la disposition du public. Ils sont visionnés dans un espace spécial pour donner des informations supplémentaires au public sur la restauration et la conservation des objets exhumés in situ, les techniques artisanales des Gallo-romains ou encore les procédés scientifiques utilisés pour mener à bien une reconstitution. Ainsi, le premier film est consacré à la restauration des mosaïques et à la mosaïque romaine, le deuxième porte sur le potier romain, le troisième a trait aux techniques de coulage d'un tuyau de plomb et le dernier est consacré à la fabrication de la copie du bateau romain. Ces films ont été réalisés par des entreprises extérieures spécialisées dans l’audiovisuel. Les stratégies utilisées dans ces audiovisuels sont scientifiques et didactiques. La visite s’ouvre ensuite sur le site archéologique et offre ainsi un continuum qui se traduisait à l’origine par une poursuite des commentaires de l’audioguide. Après avoir suivi le parcours à l’intérieur du bâtiment, le visiteur peut contempler in situ ce qui lui a été expliqué auparavant. Cette option muséographique permet d’enrichir la visite sans compliquer l’observation des vestiges. Ces derniers ont bénéficié de procédés de restauration et non d’une reconstitution totale. Les éléments architecturaux mis au jour ont été restitués, les mosaïques et peintures replacées dans leur cadre originel tandis que les bassins et les jardins agrémentant les villas ont été reconstitués. Cette mise en scène des vestiges recrée une ambiance particulière et fait appel à l’émotion esthétique jadis mise en avant par les Romantiques redécouvrant les ruines de la Rome antique. Mais de nouveau, l’audioguide avait l’avantage d’associer les commentaires à la visualisation des vestiges de façon simultanée d’autant plus que les explications présentes sur le site sont quasi inexistantes. On regrettera l’absence de reconstitution des vestiges sous forme de dessins accolés sur les panneaux explicatifs ou d’image de synthèse en 3D directement en prise physique avec les ruines. Cette absence de médiateur sur le parcours in situ est la principale faiblesse de la visite. Le cheminement passe à proximité des vestiges et permet de se promener au milieu du site sur un parcours balisé conjuguant protection des éléments mis au jour et lisibilité du chemin à emprunter pour le visiteur. Les distances entre le visiteur et les ruines permettent de les apprécier au mieux sans pour autant entraîner des dégradations dues au piétinement. Les vastes sentiers gazonnés localisés entre chaque espace de visite sur le site, constituent d’excellents moyens de découverte du parc archéologique. Ils servent de fil conducteur au déroulé du parcours archéologique et permettent de ne pas désorienter le visiteur. Cela permet de surcroît d’être directement en contact avec les vestiges.

La suppression de l’audioguidage a eu pour conséquence de minorer l’utilisation des techniques muséographiques ne faisant pas appel à l’écrit. Les maquettes et les reconstitutions, qui étaient à l’origine associées à l’audioguide, faisaient office de médiateurs adaptés pour comprendre et revivre la vie dans un quartier gallo-romain, en l’occurrence le site de Saint-Romain en Gal. Les objets exposés sont quant à eux aussi associés à cette réflexion dans la mesure où ils ne sont pas uniquement exposés pour leur valeur esthétique mais replacés dans un contexte plus large centré autour d’une thématique. Toutefois, force est de constater que sans audioguide, les clefs de compréhension, mais également l’aspect ludique et divertissant de l’exposition sont plus limités. En effet, les médiateurs désormais utilisés sont tous statiques alors que l’audioguide offrait un certain rythme et immergeait le visiteur dans une ambiance. Le triptyque audioguide-reconstitutions-maquettes avait pour dessein de susciter l’émotion de la redécouverte du passé, cette dernière étant complémentaire de l’émotion artistique. Le message éducatif et les connaissances étaient également essentiellement véhiculés par une source autre que l’écrit. Or, le visiteur est désormais obligé de passer obligatoirement par la lecture de panneaux pour pouvoir apprécier l’exposition. Cela est encore plus marquant sur le site où les rares explications fournies ne sont qu’écrites et assez laconiques, là où jadis des commentaires audio de qualité agrémentés d’une musique d’ambiance permettaient au visiteur de percevoir des éléments difficiles à appréhender pour le profane. Les études récentes comme celle du CREDOC 170montrent à quel point les attentes du public sont fortes en matière d’explication et de compréhension. En outre, comme nous l’avons déjà dit, les recherches de Frans Schouten tendent à prouver que le vecteur idéal de médiation et d’attractivité de l’exposition ne passe plus par l’écrit, notamment auprès des plus jeunes. En effet, comme cela a été judicieusement intégré dans le cas de Pointe à Callière, les médiateurs se basant sur les techniques de l’image et du son ont pour avantage de s’adresser à un public plus large et de nécessiter moins d’efforts de compréhension. Si les stratégies esthétiques et dans une certaine mesure didactique sont encore présentes, la stratégie ludique, troisième volet des stratégies de médiation mises en avant par Emilie Flon, n’est incarnée à Saint-Romain que par peu de procédés.

170 Dans son recueil baptisé « Enquête sur les conditions de vie des Français » publié en 2005, le CREDOC, Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie, a réalisé, sous la houlette de David Alibert, Régis Bigot et Georges Hatchuel et à la demande de la Direction des Musées de France une étude intitulée : « Aller au musée : un vrai plaisir mais une attente de convivialité et de pédagogie ». Les investigations menées dans le cadre de cette étude vont ressortir que 52% des personnes sondées considèrent que « dans les musées, elles sont livrées à elles-mêmes sans avoir vraiment d’explications ».

Par ailleurs, la borne multimédia encore en état de marche est actuellement le seul élément à connotation interactive proposés dans le cadre de la visite du musée de site. Toutefois, cette borne procure un degré d’interaction et un agrément comparables à un site Internet de première génération. Les images de synthèse ou les vidéos interactives de Pointe à Callière ou d’Ename n’étaient pas encore opérationnelles à l’époque de la création du musée et ces expériences font état de techniques audiovisuelles plus récentes en matière de dispositifs de médiation. Si elles ont l’avantage de tenter d’expliquer un objet ou un vestige de façon ludique, elles peuvent parfois avoir pour effet de détourner l’attention du visiteur de l’œuvre ou du site. Les images peuvent focaliser l’attention du visiteur en constituant un spectacle à elles seules. Elles font ainsi passer l’objet ou le vestige au second plan. Il convient donc d’utiliser ce type de médiateur afin de mettre en avant des éléments du site ou des objets en

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