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L’apprentissage du maillon intermédiaire « Utiliser le panneau des ateliers »

« Bernie passeur de savoirs »

2. L’apprentissage au sein du dispositif de formation DF1 20

2.4. L’apprentissage du maillon intermédiaire « Utiliser le panneau des ateliers »

Après avoir dit bonjour aux enfants, Bernie demande à un élève d’aller chercher son panneau des ateliers. Ce panneau permet à Bernie d’expliquer aux élèves les activités qu’il a prévues pour eux. Il présente le contenu de l’atelier (apprendre à reproduire des rythmes de perles par exemple) et le lieu où se déroulera cet atelier (par exemple à l’espace découverte du monde). Afin de permettre aux élèves de verbaliser ces éléments sous la forme d’une phrase complète du type « À l’espace découverte du monde, nous allons apprendre à reproduire des rythmes de perles. », Bernie utilise des référents sur son panneau (photo du lieu, support pédagogique pour les élèves, etc.).

Le résultat relatif à l’apprentissage du maillon intermédiaire « Utiliser le panneau des ateliers » porte sur l’enseignement et l’apprentissage du système de règles se rapportant : à l’utilisation de référents pédagogiques sur le panneau des ateliers, à l’utilisation du panneau comme indicateur des ateliers (contenu et lieu), à l’utilisation du panneau pour créer un effet de surprise et à l’utilisation d’un assistant pour aller chercher le panneau.

L’analyse de l’activité du pair formateur permet de mettre au jour le système de règles mobilisé par ce maillon intermédiaire.

Pour le pair formateur, utiliser des référents sur le panneau permet aux élèves de verbaliser ce qu’ils vont apprendre et de se rende librement aux ateliers. C’est ce que montre l’extrait suivant.

Extrait 20 (PFR – EAC – Pratique spécifique « Bernie passeur de savoirs ») Notes d’observation

Un élève essaie de répondre à la question de Bernie « Qu’allons-nous apprendre ce matin ? » Il dit ce que l’on va faire, mais Bernie reformule sa question « qu’est-ce que vous allez apprendre ? », « en quoi vous allez être plus fort ? » Un autre élève répond qu’il manque « le panneau » pour savoir. Bernie choisit un élève (un assistant) pour aller chercher le panneau.

Extrait de l’EAC

Chercheur (52’31) : il y a toujours un panneau ?

PFR : oui il y a toujours un panneau. Il y a toujours ce panneau avec des référents visuels. Pour donner des indices, pour aider les enfants à verbaliser ce qu'ils vont apprendre aujourd'hui, le contenu des ateliers. Les ateliers dans lesquels ils vont après se rendre de façon autonome. Donc sur ce panneau il y a ces référents-là, il y a aussi les référents des espaces de pratiques. C'est-à-dire où ça aura lieu. Parce qu’après ils se rendent librement aux ateliers, c’est important pour moi de matérialiser chaque espace.

Au cours de cet extrait, le pair formateur rend compte de son activité en énonçant les règles [« (utiliser) ce panneau avec des référents visuels (du contenu des ateliers) » obtient pour résultats de « donner des indices » et d’« aider les enfants à verbaliser ce qu'ils vont apprendre aujourd'hui »] et [« (Utiliser) aussi les référents des espaces de pratiques (sur ce panneau) » obtient pour résultat « qu’après ils se rendent librement aux ateliers» ].

L’enseignant, par la voix de la marionnette, demande aux élèves ce qu’ils vont apprendre.

Un élève répond qu’il faut le panneau pour le savoir.

Lors de l’EAC, le pair formateur explique que sur le panneau figurent des référents permettant aux élèves de verbaliser l’apprentissage « Il y a toujours ce panneau avec des référents visuels. Pour donner des indices, pour aider les enfants à verbaliser ce qu'ils vont apprendre aujourd'hui ». Elle indique également que figurent sur le panneau des référents des

espaces d’apprentissage permettant aux élèves de savoir où auront lieu les ateliers « sur ce panneau il y a ces référents-là, il y a aussi les référents des espaces de pratiques ». Ces référents de lieux, selon le pair formateur, concourent également à l’autonomie des élèves. En effet, les espaces d’apprentissages (et leurs référents) sont sus des élèves. Ce qui leur permet, en fin de présentation des ateliers par Bernie, de se diriger vers l’espace d’apprentissage qui les intéresse

« Parce qu’après ils se rendent librement aux ateliers ».

Le maillon intermédiaire « Utiliser le panneau des ateliers » intègre également les règles relatives : à l’utilisation du panneau comme indicateur des ateliers (contenu et lieu), à l’utilisation du panneau pour créer un effet de surprise et à l’utilisation d’un assistant pour aller chercher le panneau. C’est ce que montre l’extrait suivant.

Extrait 21 (PFR – EAC – Pratique spécifique « Bernie passeur de savoirs ») Notes d’observation

Bernie choisit un élève (un assistant) pour aller chercher le panneau.

Extrait de l’EAC

Chercheur (54’8) : Le panneau est arrivé fermé ? C'est ça ?

PFR : oui, il n'est pas dévoilé avant, lui. Il est dévoilé à ce moment-là. On ne s'y réfère pas avant.

Autant l'aménagement des espaces peut-être un indice, autant le panneau se dévoile là maintenant.

Chercheur : il ne faut pas dévoiler le panneau avant ? PFR : non.

Chercheur : il faut un panneau ?

PFR : oui. On le voit à la fin aussi. On le voit après l'intérêt du panneau. L'intérêt du panneau c'est aussi quand moi je me retire, quand Bernie n'est plus là. Il faut qu'on puisse avoir la mémoire de… notamment pour ceux qui n'ont pas été attentifs, malgré… malgré les tentatives, ils peuvent se référer à ça, ou qui ont été attentifs à un moment donné. Parce que là je suis bien consciente que je n’ai pas l’attention du groupe tout le temps... en grand groupe c’est très, très difficile d’avoir l’attention, et en plus je suis sur une durée de plus de 15 minutes. Donc le panneau c'est la mémoire, la mémoire visuelle. Ça n'apporte pas tous les éléments. Mais c'est la mémoire visuelle de qu'est-ce que l'on va faire et où. De ce que l’on va apprendre et où.

Chercheur : donc sur le panneau il y a deux informations essentielles ?

PFR : Voilà. Les deux informations qui permettent à chacun de rentrer dans les activités.

Chercheur : s'il n'y a pas de panneau il n’y a pas…

PFR : et ben il n’y a pas... déjà il n'y a pas les référents qui vont aider à dire ce que l'on va apprendre à l'instant T. Et Il n'y a pas la mémoire après.

Chercheur : il sert de référent...

PFR : voilà. On peut revenir dessus, ou je n’ai pas fait attention ou je ne m’en souviens plus parce qu’il y a une masse aussi d’informations là.

Chercheur : Et c'est un assistant qui va le chercher, ce n’est pas maîtresse.

PFR : non, ce n'est pas maîtresse ni Bernie, c'est un assistant. Parce qu'ils aiment bien. C'est aussi un rôle qui leur tient à cœur.

Au cours de cet extrait, le pair formateur énonce différentes règles relatives à l’utilisation du panneau des ateliers : [« (ne pas dévoiler le panneau avant son arrivée) il n'est pas dévoilé

[« (utiliser le panneau) obtient pour résultats « ils peuvent se référer à ça », « (avoir) la mémoire visuelle de ce que l’on va apprendre et où », « permettre à chacun de rentrer dans les activités »], [« (utiliser) les référents (sur le panneau) » obtient pour résultat « (d’) aider à dire ce que l'on va apprendre à l'instant T » ] et [« (utiliser un assistant pour le panneau) » vaut pour « c'est un assistant qui va le chercher » obtient pour résultat « (de satisfaire les élèves) Parce qu'ils aiment bien. C'est aussi un rôle qui leur tient à cœur »].

Lors de l’EAC, le pair formateur explique que le panneau est dévoilé seulement au moment où le porteur le dévoile, ceci évite que les élèves ne s’y réfèrent avant le moment de Bernie, mais permet aussi la découverte des apprentissages par les élèves « On ne s'y réfère pas avant ». Le pair formateur évoque également l’utilisation du panneau comme mémoire de ce qui a été dit avec Bernie (quels apprentissages et où) « c'est la mémoire visuelle de qu'est-ce que l'on va faire et où. De ce que l’on va apprendre et où » dans les circonstances où certains élèves peuvent avoir été inattentifs « notamment pour ceux qui n'ont pas été attentifs ». Après le moment de Bernie, le panneau est alors utilisé comme un indicateur « l'intérêt du panneau c'est aussi quand moi je me retire, quand Bernie n'est plus là. Il faut qu'on puisse avoir la mémoire ». Enfin le pair formateur précise l’utilisation d’un assistant par Bernie, dont le rôle est de porter le panneau « c'est un assistant qui va le chercher ».

Lors de l’enseignement ostensif de ce maillon intermédiaire, le pair formateur commence par enseigner au pair formé la règle relative à l’utilisation des référents sur le panneau ainsi que celle concernant l’utilisation du panneau comme indicateur des ateliers. C’est ce que montre l’extrait suivant.

Extrait 22 (Enseignement ostensif PFR – PFÉ) PFÉ (11'12'') : donc ton panneau des ateliers est rentré.

PFR : voilà. Le panneau des ateliers sur lequel je dispose… les éléments qui sont dessus c’est les 3 lieux où vont avoir lieu les ateliers. Il y a 3 photos de ces lieux. Tu sais, c’est pour ça qu’à chaque fois il y a une photo qui matérialise le lieu dans la classe.

PFÉ : je ne fais pas attention à ça, tu sais ?

PFR : mais tu te rappelles le coin marionnette ? Que tu avais posé…

PFÉ : oui.

PFR : voilà.

PFÉ : mais c’était le coin jeux… le coin jeux entre guillemets.

PFR : non, mais pas que. Pas que. Tous les espaces de ma classe sont matérialisés. Il y a les noms et les photographies. Il y a l’espace écriture, l’espace découverte du monde, l’espace création, l’espace langage, l’espace informatique, l’espace coin écoute, l’espace bibliothèque…

PFÉ : c’est ça, les coins spéciaux, mais pas… les coins découvertes du monde, les coins écriture…

tout ça je n’ai pas fait attention. Je ne fais pas trop attention à ta classe… ? Oui, je n’ai pas fait attention à ça…

PFR : là, c’est par rapport à l’autonomie. Ça leur permet de savoir dans quel espace ils vont apprendre quelque chose. Pour qu’après quand ils vont se déplacer ils puissent aller… Et s’ils ne s’en souviennent pas, retourner voir sur le panneau où est-ce qu’a lieu l’activité. Tu vois ? PFÉ : d’accord.

PFR : alors il y a ça, il y a les 3 lieux. Et en dessous quand ce sont des ateliers feuille de route, maintenant qu’ils les connaissent, je mets la page de la feuille de route avec l’activité à mener. Et puis après je mets un référent qui varie. Là j’avais mis, mais ça m’avait posé problème, d’ailleurs le référent est important. C’était la première séance sur le petit déjeuner, j’avais mis la photo…

la photo des enfants qui déjeunent là, tu vois ? PFÉ : ils mangent tous ensemble là c’est ça.

Lors de cet extrait, le pair formateur enseigne au pair formé les règles relatives à l’utilisation des référents sur le panneau des ateliers [« (utiliser) le panneau des ateliers » vaut pour « (disposer dessus) je dispose… les éléments qui sont dessus c’est les 3 lieux où vont avoir lieu les ateliers. Il y a 3 photos de ces lieux » obtient pour résultat « Ça leur permet de savoir dans quel espace ils vont apprendre quelque chose. Pour qu’après quand ils vont se déplacer ils puissent aller… »], et [« (utiliser le panneau des ateliers) » vaut pour « il y a les 3 lieux. Et en dessous (…) je mets la page de la feuille de route avec l’activité à mener » et « je mets un référent qui varie »] ; ainsi que la règle relative à l’utilisation du panneau comme indicateur [« (utiliser le panneau) » vaut pour « (permettre aux élèves de savoir) ça leur permet de savoir dans quel espace ils vont apprendre quelque chose » obtient pour résultat « (de permettre aux élèves de) retourner voir sur le panneau où est-ce qu’a lieu l’activité »] dans les circonstances où « s’ils ne s’en souviennent pas ».

Au cours de cet échange, le pair formateur explique au pair formé l’organisation de sa classe en espaces d’apprentissage « Il y a l’espace écriture, l’espace découverte du monde, l’espace création, l’espace langage, l’espace informatique, l’espace coin écoute, l’espace bibliothèque… ». Ces espaces sont identifiés par une photo et une pancarte « tous les espaces de ma classe sont matérialisés. Il y a les noms et les photographies » de sorte à permettre aux élèves de se déplacer par eux-mêmes vers ces espaces « c’est par rapport à l’autonomie ». Le pair formateur explique au pair formé que ce sont les photos de ces lieux qu’elle affiche sur le panneau des ateliers « les éléments qui sont dessus c’est les 3 lieux où vont avoir lieu les ateliers. Il y a 3 photos de ces lieux. Tu sais, c’est pour ça qu’à chaque fois il y a une photo qui matérialise le lieu dans la classe ». Le pair formateur indique également au pair formé qu’elle fait figurer, en dessous des photos des lieux, éventuellement la feuille de route26 et un référent

26 Les deux enseignantes ont mis en place dans leur classe un document pédagogique nommé « feuille de route ».

Ce document est associé aux ateliers de réinvestissement où l’élève chemine à son rythme dans les tâches qui sont proposées. Ainsi dans un atelier de réinvestissement, l’élève prend sa feuille de route, voit les tâches qu’il pas encore effectué puis choisit l’une de ses tâches. Cet outil concourt à l’autonomie de ces élèves de l’école

de l’activité d’apprentissage « il y a les 3 lieux. Et en dessous (…) je mets la page de la feuille de route avec l’activité à mener. Et puis après je mets un référent qui varie. »

Le pair formateur indique également brièvement au pair formé la règle relative à l’utilisation du panneau comme indicateur des ateliers. En effet, il s’agit pour le pair formateur, en fin de présentation des ateliers par Bernie, de disposer le panneau dans la classe de telle sorte que les élèves puissent à nouveau le consulter afin de repérer l’atelier qui les intéresse (contenu et lieu) et ainsi se diriger librement.

Lors d’un second extrait de l’enseignement ostensif, le pair formateur évoque avec le pair formé ses actions relatives à l’utilisation du panneau pour créer un effet de surprise et à l’utilisation d’un assistant porteur du panneau des apprentissages.

Extrait 23 (Enseignement ostensif PFR – PFÉ)

PFR (16’48’’) : alors, tu vois, c’est important qu’il soit visible de tous. À ce moment-là moi je décale mon banc. Oui, parce qu’il y a Régis qui dit il ne voit pas. Il faut qu’il soit visible par tous.

Après toi tu as ton tableau.

PFÉ : j’ai mon tableau. Moi je n’ai pas de panneau, mais j’ai un tableau. Je manipule mon tableau.

PFR : mais l’effet de surprise est intéressant aussi. Donc je ne sais pas. Toujours pour l’attention des enfants.

PFÉ : ça fait changer de support aussi mine de rien.

PFR : c’est vraiment le panneau des apprentissages. Il a une valeur importante. Et c’est le panneau que Bernie prépare. Et c’est le panneau qu’un assistant va chercher.

PFÉ : c’est des choses bien spécifiques à ton moment quoi.

PFR : à Bernie. À Bernie et à ce moment-là, ce sont des outils particuliers. Des repères propres à ce moment-là. Parce qu’il est vrai que sur un tableau on affiche un peu de tout.

PFÉ : oui, moi il y a tout dessus.

PFR : donc on peut s’y perdre tu vois. Alors que là c’est vraiment le panneau des apprentissages.

Il est organisé pour ça, il est là pour ça. Et c’est important au niveau des repères visuels.

Le pair formateur explique au pair formé l’importance d’utiliser un outil distinct du tableau ordinaire de classe afin de présenter les ateliers d’apprentissage. Elle prend en compte sa connaissance de la pratique de sa collègue « Après toi tu as ton tableau » afin de décrire les désavantages liés à l’utilisation du tableau et pour mettre en avant les règles d’utilisation du panneau des apprentissages. En effet, selon le pair formateur, le tableau de classe est utilisé lors des différents enseignements « parce qu’il est vrai que sur un tableau on affiche un peu de tout » et ne fournit pas de repères aux élèves « donc on peut s’y perdre tu vois ». Ainsi pour le pair formateur [« (utiliser le panneau des apprentissages) » vaut pour « (avoir) l’effet de surprise » ce qui obtient pour résultat « (d’obtenir) l’attention des enfants »]. De plus [« (préparer) le panneau des apprentissages » vaut pour « le panneau que Bernie prépare »,

« le panneau qu’un assistant va chercher » ce qui obtient pour résultats « (d’avoir) des outils

L’analyse de cet extrait montre également que le pair formateur indique brièvement au pair formé qu’un élève de la classe est désigné « assistant » et devra porter le panneau pour la marionnette.

L’analyse de l’activité du pair formé permet de déceler des traces d’apprentissage du maillon intermédiaire « Utiliser le panneau des ateliers ».

Lors de la mise en œuvre 1, le pair formé utilise également un panneau avec des référents.

C’est ce que montre l’extrait suivant.

Extrait 24 (PFÉ – EAC – Mise en œuvre 1) Notes d’observation

Épic annonce aux élèves « Les enfants, aujourd’hui j’ai emmené avec moi un beau tableau que j’ai fait pour vous. Vous voulez le voir ? » Les élèves répondent en chœur « Oui ! » L’enseignante se déplace puis prend le panneau qu’elle avait pris soin de retourner puis le pose face aux élèves à côté d’elle. Les élèves découvrent sur le panneau les 2 photos des lieux où se dérouleront les 2 activités : KAPLA et Dessin. Ils voient également les feuilles de route correspondant à ces deux activités en dessous des photos des lieux.

Extrait de l’EAC

PFÉ (19’22’’) : sur le tableau, on a bien, ce que PFR avait fait, c’est-à-dire l’endroit, mais comme je n’ai pas dénommé l’endroit j’ai pris la photo des tables, de l’emplacement. Et puis les feuilles de route qui sont juste en dessous. À chaque fois. C’est pour ça qu’ils me parlent de l’activité, c’est parce qu’ils voient l’activité. La feuille de KAPLA, les constructions et ils voient…

Chercheur : donc il y a une photo du lieu avec l’activité qu’il y a aussi, c’est ça ?

PFÉ : oui c’est ça. La photo du lieu et la feuille de route, ce sont des feuilles qu’ils récupèrent parce qu’ils doivent cocher quand ils ont réussi à faire la construction du modèle. Donc ça, c’est affiché et donc là ils reconnaissent l’activité KAPLA et l’endroit où ça va se passer. Mais comme je ne l’ai jamais fait, ils le découvrent. Donc je vais quand même demander après à des enfants.

Parce qu’ils ont du mal à me situer un endroit. Ils me disent que c’est la classe… mais la classe où ? Ils ont du mal. Donc tu verras après…

(…)

Chercheur (22’33’’) : et le fait d’utiliser le tableau, tu en penses quoi ?

PFÉ : c’est bien, parce que du coup ils savent où est-ce qu’ils vont… qu’est-ce qu’ils vont travailler, plutôt que de regarder par derrière et aussi ils savent où ils vont partir.

Chercheur : sans le tableau, tu veux dire qu’ils regardent derrière.

PFÉ : oui, oui. À l’époque moi je n’avais pas de tableau. Donc forcément comme les ateliers étaient mis dès le départ, donc il n’avait plus qu’à se retourner et hop « on va travailler l’activité KAPLA, on va apprendre à dessiner… » Enfin bref, ce qu’il y avait sur la table. Il le savait parce que les trucs étaient déjà mis. Alors que là, c’est vraiment le visuel et c’est un autre support. Et tout le monde est face à mon tableau.

Au cours de cet extrait, le pair formé rend compte de son activité en énonçant la règle [« (utiliser un panneau) » vaut pour « (disposer sur) j’ai pris la photo des tables, de l’emplacement » et « (disposer en dessous) les feuilles de route qui sont juste en dessous » ce

qui obtient pour résultat « ils savent (les élèves) où est-ce qu’ils vont… qu’est-ce qu’ils vont travailler »].

Le pair formé utilise un panneau (qu’elle nomme un tableau) sur lequel elle a pris soin de disposer des photos des emplacements où auront lieu les deux activités qu’elle a prévues.

Elle dispose en effet des photographies de tables et de chaises correspondant aux lieux

Elle dispose en effet des photographies de tables et de chaises correspondant aux lieux

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