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Le développement réflexif de l’activité du pair formateur par le dialogue sur la pratique du pair formé

« Bernie passeur de savoirs »

2. L’apprentissage au sein du dispositif de formation DF1 20

3.2. Le développement professionnel du pair formateur au sein du dispositif de formation DF1

3.2.2. Le développement réflexif de l’activité du pair formateur par le dialogue sur la pratique du pair formé

Le deuxième résultat relatif au développement réflexif de l’activité du pair formateur porte sur le maillon intermédiaire « Utiliser le panneau des ateliers ». À partir d'une difficulté rencontrée par le pair formé dans l'utilisation du panneau des ateliers, le pair formateur a l'idée

d'ajouter un référent supplémentaire sur le panneau des ateliers de sorte que les élèves puissent verbaliser une phrase syntaxiquement plus riche.

Lors du contrôle de la mise en œuvre 2 du pair formé, le pair formateur s'exprime à ce sujet.

Extrait 59 (Contrôle Mise en œuvre 2 PFR – PFÉ) Notes d’observation

Épic interroge les élèves sur un atelier de découpage. Il leur demande « Et pour l'atelier découpage, vous serez tout seul, avec maîtresse ou avec Tatie ?

Extrait de l’échange

PFR (53’3’’) : mais quels éléments ils ont pour savoir ? PFÉ : de ? Non, répète ta question. Je n’ai pas suivi.

PFR : « à cet atelier vous serez avec… tout seul… » PFÉ : c’est par rapport à la veille…

PFR : sauf qu’ils n’y étaient pas. Tu m’as dit… certains. (…) Donc tu fais appel à leur mémoire.

PFÉ : là, je fais appel à leur mémoire. Je n’avais pas de photo, même pour l’atelier… tu vois, ils s’étaient déplacés, c’est qui, c’était Élise je crois. Pour aller montrer le coin, parce que je n’avais pas le coin en photo.

PFR : c’est vrai que ce qui serait intéressant… je crois que je te l’ai suggéré l’autre fois… ce serait que sur ce panneau il y ait également la photo… comme ça, on pourrait verbaliser une phrase plus complexe « à l’espace langage… nous allons apprendre à… avec Tatie Jojo » trop bien !

PFÉ : et on fait la photo avec ?

PFR : ben tu mets la photo, comme ça, ils pourraient nous verbaliser. Mais tu l’as la photo, avec qui ils vont travailler.

PFÉ : non, mais c’est possible… mais c’est vrai que là la photo moi je…

PFR : je vais le faire ça moi, tu vois.

PFÉ : la photo je ne l’ai pas. Tu vois, ce coin-là je ne l’avais pas en photo.

PFR : ben moi non plus je ne l’ai pas… ah, mais je ne parle pas de la photo de ce coin-là, je parle de la photo de la personne.

PFÉ : là, j’ai fait déplacer, mais après, pourquoi pas mettre une personne…

PFR : on pourrait rajouter, ça enrichirait la structure… syntaxique… employée par les élèves.

PFÉ : donc on mettrait la photo du coin, enfin de l’aménagement…

PFR : on aurait, le lieu, l’activité, et la personne avec qui ils vont travailler.

PFÉ : et la personne. Ce n’est pas une mauvaise idée. Merci PFÉ ! PFR : merci PFÉ !

PFÉ : avec plaisir, voyons ! (Rire).

Lors de cet extrait du contrôle de la mise en œuvre 2, le pair formateur interroge le pair formé sur la pertinence de la question qu’elle adresse aux élèves « mais quels éléments ils ont pour savoir ? ». La question du pair formé porte sur la personne avec laquelle les élèves devront suivre l’atelier de découpage. Le pair formateur en vient à préciser au pair formé qu’elle fait appel à la mémoire des élèves « Donc tu fais appel à leur mémoire ». En effet, la question du pair formé exige d’avoir un référent relatif à la personne avec qui les élèves devront travailler or le tableau des apprentissages ne prévoit pas ce référent.

Ainsi le pair formateur se rend compte que le pair formé demande aux élèves avec qui ils devront travailler, mais sans que les élèves n'aient tous les éléments pour pouvoir répondre. Elle propose alors au pair formé une nouvelle règle d'utilisation du panneau des ateliers permettant d’enrichir le langage des élèves [« (mettre sur le panneau la photo de la personne avec qui les élèves vont travailler) ce qui serait intéressant (…) ce serait que sur ce panneau il y ait également la photo (de) la personne avec qui ils vont travailler » obtient pour résultats attendus

« comme ça, on pourrait verbaliser une phrase plus complexe « à l’espace langage… nous allons apprendre à… avec Tatie Jojo » », « ça enrichirait la structure… syntaxique… employée par les élèves »]. Ce dialogue de formation amène le pair formateur à trouver une solution au problème rencontré par le pair formé, et par là même la conduit à réfléchir à sa propre pratique.

C'est ce que révèle l'EAC du pair formateur sur cet extrait du contrôle de la mise en œuvre 2.

Extrait 60 (PFR – EAC – Contrôle de la Mise en œuvre 2) Chercheur (2h5’37’’) : que se passe-t-il ?

PFR : et ben, je cogite pour ma pratique aussi. Parce que là, en fait, je parle d’un problème, entre guillemets, que je perçois. Elle leur demande quelque chose, mais ils n’ont pas les éléments pour y répondre. En tout cas, là, moi en tant qu’observatrice, je me dis sur quoi ils vont s’appuyer pour y répondre ? Donc là, elle m’argumente, comment ils peuvent, bien sûr je la casse encore un coup.

Elle argumente et puis là, dans ma tête je me dis, mais ouais, c’est vrai que ça pourrait être intéressant que dans le langage, que dans nos exigences, qu’elles soient d’un degré supplémentaire où on puisse non seulement dire ce que l’on va apprendre, où et avec qui. Voilà, c’est plus par rapport au langage de l’élève. Donc en fait, de ce problème-là, ça m’ouvre des possibles quoi.

Chercheur : donc ça te met aussi en position d’observateur de…

PFR : de ma pratique et du coup, ça pourrait être intéressant.

Chercheur : donc ça ouvre des possibles.

PFR : c’est ça.

Chercheur : donc là, tu cogites plus pour toi finalement ?

PFR : au départ, je pars pour elle, parce qu’en fait au départ le panneau… là… c’est… enfin les élèves… enfin pour moi j’estime que si on pose une question aux élèves, il faut qu’ils aient les éléments pour pouvoir y répondre, et des éléments objectifs. Que ce ne soit pas « ben tiens peut-être… » non, si on leur demande c’est qu’ils ont les éléments pour pouvoir y répondre. Mais, là, je me dis pourquoi elle leur demande ça quoi ? Comment ils peuvent le savoir ? Donc pour moi il n’y a pas d’éléments qui leur permettent de répondre, on attend une réponse qui n’est pas possible, donc je me dis attends on va voir… de ce problème-là, je me dis tiens, peut-être que je pourrais…

Chercheur : ça t’ouvre des possibles quoi ? PFR : ça m’ouvre des possibles.

Au cours de cet extrait, le pair formateur explique que c'est bien à partir du problème rencontré par le pair formé qu'elle en arrive à réfléchir à un développement de sa propre pratique

« je me dis attends on va voir… de ce problème-là, je me dis tiens, peut-être que je pourrais… » C'est par cette réflexion que le pair formateur envisage le développement de l'activité « Bernie passeur de savoirs » en termes d’évolution de l’utilisation du panneau des apprentissages ainsi

qu’en termes d’élévation du degré d'exigence envers le langage des élèves. Elle suit la règle [« je cogite pour ma pratique » vaut pour « dans ma tête je me dis, mais ouais » ce qui obtient pour résultat « ça pourrait être intéressant que dans le langage, que dans nos exigences, qu’elles soient d’un degré supplémentaire où on puisse non seulement dire ce que l’on va apprendre, (mais aussi) où et avec qui »]. Cet extrait révèle également le fait que « Les activités d'Épic » constitue une variante de « Bernie passeur de savoirs ». En ce sens, en observant la pratique du pair formé le pair formateur est également placé en position d’observatrice de sa propre pratique « (en position d'observateur) … de ma pratique et du coup, ça pourrait être intéressant ». Cela est rendu possible par l'existence des ressemblances de famille évidentes entre les 2 pratiques.

Le troisième résultat relatif au développement réflexif de l’activité du pair formateur porte également sur le maillon intermédiaire « Utiliser le panneau des ateliers ». Le dialogue de formation permet au pair formateur de questionner le pair formé sur une réflexion qu'elle entretient sur sa propre pratique. Cette réflexion concerne le fait d'utiliser ou non un document permettant à l'enseignant de connaître quels sont élèves qui ont déjà été désignés « porteur de panneau » par la marionnette. L'enjeu pour le pair formateur est de garantir l'équité entre les élèves qui affectionnent particulièrement cette responsabilité.

Lors du contrôle de la mise en œuvre 2, le pair formateur interroge le pair formé sur le choix des élèves « porteur de panneau ».

Extrait 61 Contrôle Mise en œuvre 2 PFR – PFÉ) Notes d’observation

Les élèves ont fini de chanter la chanson d'Épic, la marionnette se réveille et demande aux enfants si tout le monde est présent. Les élèves répondent que non. Épic répond « Moi qui voulait voir Melvin aujourd'hui, hé bien c'est raté ! Bon, ben je vais choisir un autre enfant. »

Extrait de l’échange

PFR (2’2’’) : ça veut dire que tu anticipes, c’est ça ? PFÉ : non.

PFR : tu anticipes qui va présenter ?

PFÉ : non. Si, si normalement je vais faire un tableau, qui voilà… mon super Monsieur ou Madame qui emmène le tableau… normalement il y a un tableau d’affichage où chacun passe forcément, là, je n’en avais pas forcément envie.… Et du coup Melvin n’était pas là. Et comme je voulais choisir quelqu’un… « on va choisir qui, on va choisir qui… » et puis ça été Melvin.

Parce qu’après si c’est moi qui choisis, je ne sais pas pourquoi ce serait moi qui choisirai, donc là, d’abord c’était Ludovic et après c’était Melvin normalement.

PFR : dans un souci d’équité, tu as fait un tableau.

PFÉ : voilà. Chacun passe, et chacun fait. Donc là, Ludovic avait déjà fait Benjamin avait déjà fait, et Jade pas encore. Il n’y a que les grands pour l’instant.

PFR : d’accord.

Épic cherche un élève précisément afin de l’aider à porter son panneau. Puisque l’élève est absent, il en vient à choisir un autre élève.

Lors de cet extrait, le pair formateur interroge le pair formé sur le choix des élèves qui sont désignés « porteur de panneau » pour Épic. Le pair formateur cherche à savoir si le pair formé anticipe ce choix « ça veut dire que tu anticipes, c’est ça ? » Le pair formé répond qu'elle compte suivre la règle [« faire un tableau, qui voilà… mon super Monsieur ou Madame qui emmène le tableau » obtient pour résultat « Chacun passe, et chacun fait »], mais que pour le moment ce sont les plus grands qui le font « Il n’y a que les grands pour l’instant ». Cette interrogation du pair formateur relève moins d'une intention de formation du pair formé que du souci d'obtenir une réponse à une réflexion sur sa propre pratique. C'est ce que montre en effet l'EAC du pair formateur sur l'extrait précédent.

Extrait 62 (PFR – EAC – Contrôle de la Mise en œuvre 2)

PFR (7’56’’) : là, j’interviens sur un élément qui n’était pas… enfin j’entends dire que, ce que je veux savoir là, quand je l’interromps, c’est si elle programme qui… si elle organise ce… qui va jouer le rôle de porteur du panneau. Parce que voilà, j’entends Épic qui dit « je voulais que ce soit Melvin, mais Melvin n’est pas là « donc voilà. Après, ça n’a pas nécessairement un intérêt particulier, c’était plus par rapport à moi, par rapport à ma façon de faire, parce que c’est quelque chose que je ne programme pas, ça n’a aucune influence nécessairement sur le geste professionnel, mais plus sur l’équité entre les enfants. Parce que c’est quelque chose qu’ils aiment faire. Pour éviter que ce soit le même, etc. Alors moi, j’y vais un peu à l’aveuglette, et je voulais lui demander si elle planifiait, apparemment oui.

Chercheur : cette information-là t’apporte quoi ? Le fait de savoir ça.

PFR : ben là, en fait ça fait résonance par rapport à moi, par rapport à ce que moi je fais, et moi je ne programme pas, ça me questionne, est-ce que ce serait bien que je le programme ou pas.

Voilà, mais je n’ai pas de réponse. Est-ce que c’est bien ou pas, est-ce que c’est important ou pas.

Je ne sais pas. Mais ça m’interroge. Comme on a des responsabilités dans la classe, est-ce que l’on pourrait instaurer quelqu’un qui chaque jour… c’est pas instauré, mais moi au moins que je sache qui l’a déjà fait et qui ne l’a pas fait. Ce serait simplement dans un souci d’équité ou de…

ou alors instaurer un responsable… je ne sais pas. Quand elle dit « moi… », quand Épic dit « moi je voulais voir Melvin » je voulais savoir pourquoi il dit ça. Comprendre pourquoi, est-ce que ça c’est comme ça que ça lui vient, ou est-ce qu’elle l’a programmée.

Chercheur : donc du coup ça te permet de recueillir des informations pour ta pratique à toi ? PFR : oui, oui, c’est plus ça. En fait, c’est quelque chose auquel j’ai pensé sans y penser, là qu’elle l’aborde je la questionne voilà. Pour ma pratique à moi.

Au cours de cet extrait, le pair formateur explique au chercheur qu'elle interroge le pair formé afin d'obtenir une information pour sa propre pratique, elle énonce alors la règle [« là, j’interviens sur un élément qui n’était pas » vaut pour « c’était plus par rapport à moi, par rapport à ma façon de faire » ce qui obtient pour résultats « je voulais lui demander si elle

planifiait », « je la questionne voilà. Pour ma pratique à moi »] dans les circonstances où « ça fait résonance par rapport à moi, par rapport à ce que moi je fais, et moi je ne programme pas, ça me questionne, est-ce que ce serait bien que je le programme ou pas ».

Cet extrait montre également que la réflexion du pair formateur n'est pas arrêtée, elle dit ne pas savoir quelle règle suivre. Elle hésite entre programmer dans sa classe des tours de porteur de panneau [« (le fait de programmer) » obtient pour résultats « (d’) éviter que ce soit le même, et « (d’avoir de l') l’équité entre les enfants »], et nommer un responsable quotidien porteur du panneau [« Comme on a des responsabilités dans la classe, est-ce que l’on pourrait instaurer quelqu’un qui chaque jour » obtient pour résultat « au moins que je sache qui l’a déjà fait et qui ne l’a pas fait »]. L'intervention du pair formateur vise donc à nourrir une réflexion antérieure à la mise en œuvre du pair formé. Bien que le dialogue de formation n'apporte pas de réponse au pair formateur « Voilà, mais je n’ai pas de réponse », il contribue toutefois au développement réflexif de l’activité du pair formateur.

Le quatrième et dernier résultat relatif au développement réflexif de l’activité du pair formateur porte sur le maillon intermédiaire « Jouer la voix de Bernie ». Par l'observation de la pratique du pair formé, le pair formateur est interpellé par le fait que l'enseignante s'efface totalement lors « Des activités d'Épic » pour instaurer un dialogue entre les élèves et la marionnette. L’observation de cette conduite conduit le pair formateur à questionner sa propre pratique et à envisager une évolution.

Lors du contrôle de la mise en œuvre 2 du pair formé, le pair formateur s'exprime à ce sujet.

Extrait 63 (Contrôle Mise en œuvre 2 PFR – PFÉ)

PFR (1h1’36’’) : mais là, ça m’interroge, ça m’interpelle aussi par rapport au fait qu’il n’y ait que lui. Moi c’est mon assistant, moi j’ai… mais là en fait, je trouve que c’est beaucoup plus porteur qu’il n’y a que lui.

PFÉ : je n’ai pas compris.

PFR : je re-analyse autrement… moi, on est 2 sur ce temps d’apprentissage, pas d’apprentissage, de présentation des apprentissages, il y a lui et moi. Donc lui amène des choses, et moi aussi parfois j’interroge, tu sais, tu te souviens sur la première caméra ? Alors que toi, il n’y a que lui.

Après tu redeviens… tu réapparais quand il se cache. C’est pour qu’ils puissent dialoguer avec quelqu’un. Et, ça je trouve que déjà c’est beaucoup plus cadrant pour nous, parce qu’au moins on n’est pas sur deux… maîtresse… sur les deux voix… et puis d’un seul coup « mince, j’ai pris sa voix alors que c’est moi qui parle », c’est moins brouillon. Et pour les élèves, c’est aussi plus simple, plus… compréhensible. Tu vois ? La seule question que je me pose maintenant c’est comment je vais faire moi, pour arriver à ça moi ? Parce que vu que je ne fonctionne pas comme ça… mais je vais essayer de tester.

Au cours de cet extrait, le pair formateur est interpellé par la pratique du pair formé. En comparant avec sa propre pratique et en constatant les résultats associés à la pratique du pair formé, elle perçoit les avantages liés au fait qu'il n'y ait que la marionnette lors de cette activité

« Moi c’est mon assistant, moi j’ai… mais là en fait, je trouve que c’est beaucoup plus porteur qu’il n’y a que lui ». L'observation de la pratique du pair formé amène le pair formateur à énoncer la règle [« (n'utiliser que la marionnette) il n’y a que lui » obtient pour résultats « c’est beaucoup plus cadrant pour nous », « c’est moins brouillon », « Et pour les élèves, c’est aussi plus simple, plus… compréhensible »]. Le dialogue avec le pair formé permet au pair formateur de réfléchir au suivi de cette règle dans sa propre pratique « Tu vois ? La seule question que je me pose maintenant c’est comment je vais faire moi, pour arriver à ça moi ? Parce que vu que je ne fonctionne pas comme ça… mais je vais essayer de tester ». En d'autres termes, ce dialogue sur la pratique du pair formé provoque la mise en réflexion du pair formateur sur sa propre pratique.

C'est ce que montre également l'EAC du pair formateur sur le contrôle de la mise en œuvre 2.

Extrait 64 (PFR – EAC – Contrôle de la Mise en œuvre 2) Chercheur (2h18’27’’) : là, on change, on parle d’autre chose.

PFR : oui, je suis partie sur totalement autre chose. Parce qu’elle dit « là c’est Épic, mais après éventuellement moi je serais intervenue » … c’est vrai que je ne l’ai jamais vue intervenir. Ça, ça me… la première fois je m’en étais rendu compte, voilà, mais là, de le revivre là… ça me questionne, mais positivement ça me questionne. À nouveau, ça me questionne par rapport à ma pratique, ça remet en question, en tout cas ça m’ouvre des possibles… (…) Voilà, ça permettrait de faire évoluer ma pratique, je trouve… je trouve ça intéressant, je trouve que cette marionnette-là, voimarionnette-là, que… que ce soit la marionnette qui… qui anime tout ce temps-là et que l’enseignant s’efface… pourquoi pas ? Il faut que je mesure, il faut que je réfléchisse, sur les avantages et peut-être les inconvénients, je n’y ai pas encore pensé, mais ça m’interroge.

Chercheur : donc là, tu vois qu’elle, elle fait comme ça, tu vois cette possibilité…

PFR : voilà, et pourquoi pas ? Voilà. Je pense que peut-être que… ce serait… je réfléchis en même temps… on n’en reparlera plus tard. Je vais y réfléchir encore, hors de ça, parce que sinon on y est encore jusqu’à 10 heures ce soir.

Pour le pair formateur, le dialogue de formation lors du contrôle de la mise en œuvre 2

Pour le pair formateur, le dialogue de formation lors du contrôle de la mise en œuvre 2

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