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Tension, facteur de mouvement 31

Dans le document Inner tension of informational cohesion (Page 32-37)

Chapitre 1. POSER LA QUESTION 25

1.1 Ce qui unit 25

1.1.5 Tension, facteur de mouvement 31

La tension est notre hypothèse de base pour expliquer la cohésion. La tension sous- tend l'intention, ce qui lie ce travail au courant de modélisation intentionnelle et à l'attention (at-tension), ce qui nous lie au monde et contribue à l'unifier. La tension résonne aussi dans le mot attente, qui a le sens d'expectative, d'ouverture, que Husserl a souligné dans l'intentionnalité, notion qu’a étudiée John Searle [Searle 85].

Examinons donc les divers sens du mot tension, la différence de potentiel nous conduit vers le fond, vers ce qui transcende l'apparence, et le mouvement suscité par ce facteur énergétique qu'est la tension. Le mouvement est flux, passage dans le temps et notamment pulsation, ce qui caractérise la vie et son dynamisme, capacité d'agir renouvelée.

Tension

Selon le dictionnaire [Robert 93], la tension est

- "une force interne ou contrainte qui agit sur un corps en équilibre"

La cohésion est effectivement soumise à deux forces antagonistes, la tendance à unir, et fusionner et la tendance à se désintégrer et s'éparpiller. Dans le premier cas, tout s'effondrerait, dans le second l'unité disparaît. Le Robert va en ce sens en donnant un autre sens au terme tension

- "force qui agit de manière à écarter, à séparer les parties constitutives d'un corps", et il donne l'exemple de la tension superficielle dans un liquide. Cette tension est justement superficielle, c'est-à-dire elle joue à la surface et reste faible par rapport à l'état du liquide. La tension écarte les parties d’un corps en les situant dans l’espace ou extension. L’étendue est une des principales propriétés des corps selon Descartes [Huisman 09:547] ; cet aspect de la tension est donc aussi nécessaire.

- "différence de potentiel". C'est ce sens que nous suivrons, en tant que surgissement de l'être ou différence entre le fond et ce qui apparaît comme unité, puis forme.

On peut discerner dans ce champ de conscience, une tension ou une différence entre l'objet et le regard ou entre le contenu conscient et l'attention qui l'observe. La tension est plus manifeste dans le monde de l'action où les objets s'entretiennent au présent et sont en relation (active) avec eux-mêmes. Mais nous parlons d'une différence de potentiel entre l'être indéterminé et ce qui apparaît, phénomène.

Intention consciente et Intension

Le terme Intention avec un T désigne une visée consciente, il est employé par la communauté qui prend en compte les buts (Goal Oriented Requirement Engineering) ; le terme Intension avec un S servira à désigner le surgissement d’une raison d’être, qui peut être inconsciente ou consciente ; et les projets complexes sont souvent sous-tendus par une raison d’être dont les acteurs n’ont qu’une conscience partielle, c’est ce que PRINCE2™ appelle le cas d’affaire.

Le transcendant

La phénoménologie emploie le terme transcendantal, qui semble abstrait voire effrayant. Barbaras lui donne un sens concret : "En neutralisant l'existence du monde, on n'est pas conduit à des représentations d'une conscience subjective; on préserve au contraire la transcendance de ce monde puisque l'être même de la conscience consiste à se transcender vers lui. Le concept d'intentionnalité permet ainsi de concilier "l'être pour la conscience" du monde et sa transcendance comme monde, sa phénoménalité et sa consistance de monde." [Barbaras 94:51]

Nous emploierons ce terme transcendant dans le sens où il passe au travers, il dépasse l'expression et les définitions, il est donc indéterminé. L'être indéterminé a-t-il un Logos ou est-il seulement chaos, substance confuse ? On peut transférer cette question au monde suivant, celui des archétypes. Cet indéterminé est-il une grandeur qui correspondrait à un archétype ? La grandeur serait Etre, avec la jonction des opposés, donc l'être et le non-être. Ou bien la grandeur serait Exister et dans cette existence se trouve l'étant, l'existant, le néant, etc. En d'autres termes, l'être est-il une détermination (une grandeur) ou bien les déterminations s'appliquent-elles à l'être qui est un présupposé général ? L'option habituelle est la seconde.

Dans les deux cas, le transcendant est ce qui fait être ; dans le second cas, il est ce qui fait exister ou apparaître cette grandeur dans la jonction des opposés, la perception arrivant et singularisant une des variantes possibles. L'archétype est alors une abstraction nécessaire à la perception mais la supposant, car la perception construit l'archétype et en permet la reconnaissance. Donc l'ordre logique nécessite l'archétype, mais la phénoménologie ou construction consciente initie cette possibilité, la démontre en fait. On ne peut penser à la course avant d'avoir marché puis couru.

En posant cette abstraction qu'est le facteur qui fait exister, le transcendant est ce facteur actif et sa description est seconde, et même mineure. On ne cherche pas une entité substantielle ou posée, mais ce qui fait être, ce par quoi la vue vient, ce par quoi l'être existe, ce par quoi le son résonne, etc. On retrouve ici l'interrogation de la Kena Upanishad : Kena = Ce par quoi.

La correspondance au sens usuel est que l'être humain agit, plutôt qu'il ne décrit, ce qui est confirmé par le fait que la perception est active. [Hegel 94:523] "Le devenir est la première pensée concrète". Le transcendant est actif, et non une forme indéterminée ; un tableau aux contours flous à la couleur indéterminée ne pose pas ou ne suscite pas l'archétype de la couleur ni de la forme.

Fond ou Sujet sans Objet

Le fond est "ce qui supporte, ce qui se tient à l'arrière-plan". Ce terme apparaît très logiquement dans la Science de la logique de Hegel [94:221].

Le Robert précise dans le sens abstrait : "ce qui, au-delà des apparences, se révèle l'élément intime, véritable". Cette dernière définition se base sur la distinction fond et forme, opérée par Aristote. Certes, la forme appelle le fond, mais nous ne prétendons pas que l'élément véritable est au-delà des apparences. Le fond est cette substance, ousia, ou hylé, qui permet d'être. La distinction entre forme et fond a été reprise par dans des études psychologiques de la perception vers 1920 [Köhler 64] puis développée philosophiquement par Merleau-Ponty.

Schopenhauer a mis en cause la distinction objet- sujet, Hegel l'avait fait aussi d'une manière moins évidente; c'est en suspendant cette distinction que la perception est ouverture.

La plupart des courants philosophiques et des observations psychologiques postulent donc un fond d'où émane la tension, Plotin affirme que l'Un n'existe pas (n'apparaît pas), les traditions védantiques [Hulin 94] postulent un Brahman qui détermine les choses mais n'est pas déterminé par elles, un Sujet sans qu'il soit Objet.

Il semble que toute transcendance suppose une origine qui soit hors de portée de l'humain, et qui ne puisse donc constituer un objet de l'action, mais qui cependant, est antérieure, ou préalable, ou conditionne toute perception, toute activité humaine.

Nous ne pouvons que noter ce fait; nous n'aborderons pas la question si ce fond ou soubassement ou valeur suprême est un démiurge, c'est-à-dire crée, agit ou met en

œuvre l'enchaînement des causes, ces traditions ont répondu à cette question, celle-ci nous semble hors de propos ici.

Soi-Monde

La différence de potentiel se reporte en facteur psychologique en tension entre Soi et le monde. Husserl a décrit l'époché (suspension) proposée par Descartes comme un rapport renouvelé de soi avec le monde. Le soi est dans le monde mais n'est pas du monde, ce qui rappelle un auteur d'il y a 2000 ans, "vous êtes dans le monde mais vous n'êtes pas du monde". [Jean 61 chap. 17,16], la croyance admiratrice en avait masqué les implications pratiques.

Le Monde est pris ici comme ensemble de ce qui est vécu et vivable, et le corps est défini comme bord extérieur ou enveloppe du soi. Merleau-Ponty [45 :41] se sert du mot enveloppe ; le monde apparaît ainsi comme uni par la conscience du soi.

Le Soi est compris comme centre de perception. Joëlle Proust [05] indique bien que l'identité est construite. Alain Badiou [06], à la suite de Heidegger, conteste cette vision subjectiviste; il pose le sujet comme un opérateur de vérité, dans un formalisme déduit de la quantique et de Bourbaki. Le soi est donc un élément transcendant le monde.

Tension suscitant le mouvement

Hegel nota que "le devenir est la première pensée concrète" [Hegel 94:523], ceci reprend un courant présent en philosophie depuis Héraclite, même s'il fut négligé longtemps. Ce courant met l'accent sur le mouvement. Husserl révèle la donation du monde à la conscience, Heidegger [Heidegger 05:41, Schurmann 82] montre que l'étymologie grecque du mot être est surgissement, jaillissement, Merleau-Ponty souligne la genèse. Le terme tension met en évidence le facteur dynamique, énergétique, qui provoque la cohésion. Schopenhauer [Staneck 02] a présenté le monde comme volonté et sa volonté dé subjectivée (c'est-à-dire impersonnelle) peut être considérée comme une tension.

En introduction, nous avions déjà assumé les postulats

Postulat P1 : La cohésion vient d’une tension interne

Postulat P2’ : Le mouvement n'est pas une suite de saccades.

Les interactions sont basées sur un ternaire, état initial - transition - état final, mais cette description aboutit ensuite à des saccades entre des états statiques, comme si la vie était une bande dessinée. Même si l'œil rétablit au cinéma le mouvement mémorisé dans cette succession d'états, les objections ne manquent pas. La première est le paradoxe de Zénon d'Elée [Châtelet 99] : le raisonnement tronçonne le mouvement d'Achille en transition de sa position de départ à la place où était la tortue au début du mouvement d'Achille, et le raisonnement itératif se poursuit avec des distances de plus en plus petites. Le raisonnement est factice car, si la pensée s'arrête et considère des distances infimes, le mouvement se déroule vers la cible en mouvement; les saccades découlent d'une analyse du mouvement et de son découpage en transitions. Le penseur est alors conduit à réintégrer ces composants de mouvement, et une cohésion temporelle s'applique alors sans que l'on y prenne garde. En d'autres termes, le recours à l'analyse masque la synthèse ultérieure.

La deuxième objection est plus récente puisque Bergson [02] critique les contenus figés de la pensée.

Si le mouvement n'est pas discontinu, faut-il en conclure que le mouvement est continu ? Ce serait retomber face à l'antinomie discret–continu qu'a résolu la mécanique quantique avec le quantum d'action. Que l'on ait une vue discrète (états) ou continue (sur le mouvement), cette vue est scandée par des quanta, des éléments indivisibles d'action. En d'autres termes, des cycles se succèdent, se superposent, mais tout opère en cycles, ce qui ne signifie pas qu'il y ait un arrêt à la fin d'un cycle, pas plus que la Terre ne s'arrête à la fin d'un parcours sur son orbite. Nous supposerons donc que le mouvement est incessant; on peut même préciser que les étapes intermédiaires du mouvement ne sont pas des états statiques, au contraire les états sont des équilibres dynamiques. Ainsi la marche n'est pas le passage d'une station debout à une autre, car les étapes de la marche se basent sur l'élan, René Guitart a magnifiquement illustré ceci

[Guitart 99:18] : à bicyclette il est plus facile de rouler que de faire du sur place. Nous poserons donc que

P2: L'être est mouvement

à rebours de la vue habituelle que l'être demeure, et que le mouvement est changement. Hegel affirma : “la réalité effective est au contraire l’auto-mouvement“ [Hegel 41:22]. Pour Heidegger étudiant l'étymologie des mots grecs [Froment-Meurice 07], l'être est surgissement, jaillissement, donc mouvement de lui-même, mouvement d'apparaître, de présence : prae- esse être au devant, vers le monde. Cette remarque peut donc être formulée de manière plus concrète :

P2’’ Le mouvement est premier, les états sont des équilibres dynamiques.

Pour éviter le verbe être qui semble statique, on peut préférer une autre formulation inspirée des Remarques de Louis Lavelle [08] pour qui l'être est affirmation essentielle

P2"’ : L'être s'affirme dans le mouvement qui le fonde

Un mouvement est lié à un référentiel, et un argument pourrait être que le mouvement suppose le repos, ce qui est exact pour une particule ponctuelle. Mais un solide peut être en rotation, et toute unité composée peut être en mouvement sans recourir à un référentiel extérieur.

D'autre part les deux postulats (P1 et P2) sont cohérents, car la tension est une sorte de poussée ou mouvement interne, alors que la supposition d'états définis statiques, que sous-entendent les interactions, va à l'encontre d'une tension; celle-ci cesserait momentanément.

Limite et hors limite

La première étape d'une dissertation est en général de définir les termes de son objet; Dans le domaine de l'action, un propriétaire cherche d'abord à marquer les limites de sa propriété. L'esprit humain pour raisonner a besoin d'avoir des notions précises, des objets en tête. Une tendance régulière est donc de fixer des limites, de délimiter et, au sens intellectuel, de définir les notions.

La perception s'adresse cependant à ce qui passe à travers ces limites, ou à ce qui a cours avant que ces limites ne se posent. Il s'agit bien d'une suspension de cet acte fixateur, du geste avant l'acte qui fixe le résultat. Nous voudrions souligner l'utilité de ce passage, sans nier l'utilité de ces limites qui facilitent le maniement de ces objets cognitifs ou sensibles.

Un projet a un début et une fin pour calculer son budget et son délai. Or l'idée du projet a commencé bien avant toute étude de faisabilité, il s'agissait d'une possibilité ou éventualité, et le besoin a émergé avant d'être reconnu. On pourrait reprendre la description de Leibniz [91] des petites perceptions (du sommeil à l'état de veille) avant qu'elles ne passent le seuil de perception et n'émergent à la conscience. Une idée affleure avant toute publication et subsiste parfois des années avant qu'elle ne soit reprise.

Une pulsation entre fixité et ouverture

René Guitart [99] a étudié la pulsation mathématique entre rigueur des fondements et exploration des possibilités, a-t-on ici affaire à une pulsation de ce genre ? Beaucoup d'étudiants croient que les mathématiques sont rigoureuses et, à la suite de Bourbaki, pensent que toute proposition s'enchaîne logiquement à partir d'axiomes. Pourtant, même pour faire un exercice, il faut chercher à rebours quels axiomes sont nécessaires. Les mathématiciens cherchent quelles seront les généralisations pertinentes, créatrices et structurantes pour décrire au mieux les phénomènes; la notion utile ne doit être ni trop abstraite ni trop concrète, ni trop large, ni trop étroite. Ainsi en théorie des catégories, les notions de topos, de site, d'esquisse sont apparues, mais d'autres généralisations ont vite disparu. En phénoménologie, les penseurs quittent le terrain du délimité pour s'aventurer sur cette ouverture, et Badiou pour le second manifeste pour la philosophie [Badiou 10] a choisi de reproduire une toile de Pollock, c'est de l'action painting, la figure n'est pas terminée, le geste créateur est souligné.

En informatique aussi, beaucoup d'étudiants croient que les logiciels sont figés, les cahiers des charges établis, et les livrables conformes, ceci correspond à un point de vue

rationaliste ou positiviste. Mais il est temps de souligner l'importance de l'autre versant : le mouvement, la vie du cycle où s'inscrit l'action.

Cette pulsation décrit un cycle, une unité d'action, où concentration sur l'objet et perspective d'utilité sont complémentaires; ces deux vues sont nécessaires, en d'autres termes, la perception en suspens et le jugement sur les arguments posés sont complémentaires. Tel le cœur dans le système sanguin, la pulsation génère un flux, qui concrétise cette tension.

Flux

La tension est différence de potentiel et sa mise en jeu provoque un courant (tel le courant électrique) ou flux. Peu après la mise en valeur de la suspension par Husserl, Heidegger a écrit son ouvrage majeur sur l'Etre et le temps; le suspens dénote la progression ce qui aboutit à un flux. On peut le percevoir sous d'autres angles.

L'emploi de règles en logique comme A et A=> B suppose un flux ou opérateur qui utilise ces règles [Girard 06]. Tout système ou existence suppose un flux et nous supposons une tension interne à la cohésion. Ce flux est parfois appelé Temps, comme l'a fait Heidegger, c'est un flux qui sous-tend l'attention (= tension à), le jet se projetant du sujet à l’objet. Y aurait–il un raisonnement ou une lecture sans ce flux de l'attention ? La visée phénoménologique est justement un flux abstrait d'expectative qui attend le résultat de l'action ou observation.

Elena Roerich, dans les fondations du bouddhisme, rappelle que, selon cette tradition, tout est, transitoire : c'est un flux qui apporte des agrégats et fonde la forme vivante. [Roerich 91:89] "attirés dans l'éternel flux et reflux, les agrégats se modifient en une direction ou une autre, car les conditions de chaque nouvelle combinaison sont déterminées par une cause; et cette cause est la qualité de la combinaison précédente"

Ce flux est distinct de la pulsation qui amène à l'existence, car le flux trace un trait, alors que la pulsation n'est pas un tracé, mais provient de l'espace abstrait ou tension interne; cependant "flux et reflux" admettent l'existence d'un retour, donc d'une pulsation.

Vie

"Le vivant est la tension originaire et irréductible entre le Tout primordial et l’expérience qui l’actualise." [Barbaras 02:177]. Renaud Barbaras présente la dynamique du vivant, identiquement position et négation du Tout.

La vie est donc stimulus abstrait qui impacte une substance plus dense, et qui induit une pulsation. La pulsation induite suppose donc un mouvement de retour de la périphérie au centre, point d'ancrage du stimulus. La pulsation suppose aussi un stimulus renouvelé, ce qui induit le dynamisme.

Wilhem Reich avait décrit le premier mouvement des amibes comme une pulsation qui se prolonge ensuite comme un mouvement ciliaire parcourant la membrane des amibes; ce mouvement périphérique illustre visuellement le cycle de vie de l'amibe [Reich 71]. Le passage de la pulsation à la rotation en périphérie est développée plus bas, § 4.3.3. Cette définition de la vie est à contraster avec celles de Francis Bailly (pulsation interne) et Heidegger (fond) [Schürmann 82:295]. Alain Badiou définit la vie comme "toute corrélation empirique entre le corps et le langage" [Badiou 06:44], nous resterons extérieur à cette affirmation, bien que langage indique une interaction, en un sens transcendante, par rapport à l'expérience.

Bourdieu souligne la tension intérieure, repérée par Kuhn, "Ce qui fait la tension essentielle de la science, c'est non qu'il y a une tension entre la révolution et la tradition, mais que la révolution implique la tradition, que les révolutions s'enracinent dans le paradigme." [Bourdieu 01:37] Ainsi la science est un mouvement vivant à cause de cette tension.

Cette notion de vie est à rapprocher de la définition intensionnelle de la qualité comme rapport de la raison d'être à l'activité. La limite de la sphère est ici décrite comme cycle de vie, mais les rayons assurent la cohérence entre le but recherché et l'activité à un moment donné et la cohésion des divers rayons entre eux, ce que l'on appelle usuellement méthode.

Substance Vie Stimulus Activité Raison d’être Qualité

Figure 7. Vie et définition intensionnelle de la qualité

Dynamisme

Le dynamisme est la fréquence de renouvellement du stimulus qui produit la vie, nous admettrons cette définition.

Ce renouvellement rejoint la vision de Heidegger de la venue au jour, du maintien et du voilement [Schürmann 82:206]

Ici le dynamisme est vu comme jaillissement dans le temps [Froment–Meurice 07] plutôt que rapport à la raison d'être, ces points de vue peuvent être réconciliés car l'être

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