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Relation avec le pôle, le bord interne 156

Dans le document Inner tension of informational cohesion (Page 157-160)

Chapitre 6 MODELISER LA COHESION 152

6.1 FORME DANS L'ESPACE 153

6.1.4 Relation avec le pôle, le bord interne 156

Troisième bord, l’anneau central

Les spires déploient la tension à partir d'un pôle qui est en pulsation, celle-ci a donc une limite qui fait l'interface entre le monde du Un et le Monde du Deux. Cette interface existe selon la vue intensionnelle, et elle s'exprime dans l'espace. Nous supposerons donc qu'un anneau de spires existe autour d'un pôle, là où aucune spire ne se déploie, là où le trait ne s'incurve pas encore (§ 5.2.2 figure 5.5).

H5 Un anneau de spires dessine la limite de la pulsation.

Le pôle est en pulsation et la tension est trop vive pour que les liens directs (rayons pulsants) s'incurvent. Les spires se forment donc lorsque la tension du pôle s'amortit. Elles se déploient, forment un tissu et peuvent former des anneaux. Un anneau en particulier peut entourer le pôle central et avoir une propriété universelle. Ainsi toute spire provenant ou allant vers le pôle passe par (se compose avec) cet anneau central. Réciproquement on pourrait définir comme radiale toute spire qui se compose avec cet anneau central, puisque celui-ci exprime la limite de l'influence directe (pulsante) du pôle.

Cet anneau de spires repose sur la catégorie sous-jacente (des flèches) (R3.3) et l'élément correspondant de cette catégorie peut être un objet, une chaîne ou groupe cyclique. Même Même Même Autre Autre Autre

Figure 6.3 Anneau central et spires

Dans la vue intensionnelle, l'anneau est certainement une figure close; dans l'espace, l'anneau de spires peut paraître circulaire ou avoir des protubérances, il constitue une solution de continuité, même si des rayons pulsants stimulent des composants cohérents à l'extérieur de cet anneau central.

Les spires ont des extrémités indéfinies, elles illustrent une visée vers un pôle. Cela signifie-t-il qu'elles touchent ce pôle (ou tombent dans ce trou noir) ? Dans ce cas, pourquoi parler de la composition de spires ? Tout lien entre spires passerait par un pôle en une alternance spire – pôle – spire. On retrouverait un graphe avec les pôles comme nœuds et les spires comme arêtes, cette structure est bien connue et n'apporterait rien. Plus logiquement, les spires redeviendraient des transitions, cette fois non plus entre des états définis, mais entre des pôles. Si la perception devient un échange entre sujet et objet, il est inutile de parler de perceptions se constituant et la phénoménologie est laissée de côté.

Il est plus judicieux d'admettre que les spires se composent autour d'un pôle, il en est la condition, mais non l'aboutissement nécessaire. Il peut alors exister un tissu de perceptions ou un foyer centré autour d'un pôle, donc le tout ou partie du schéma ci- dessous.

Justifications empiriques du bord interne

De nombreux projets et structures ont une identité consciente qui n'est pas leur raison d'être. La structure a peu à peu construit un sens de son unité, sur laquelle elle se base pour agir et percevoir le monde environnant. Cet anneau central (sens d'identité) voile la raison d'être – l'intension – de cette unité.

Les physiciens des particules distinguent la particule observée par diffraction de la particule nue. Celle-ci est enveloppée d'un nuage de photons virtuels; ils sont virtuels, car toute tentative pour les déceler modifie l'état de la particule (cf. §3.3.2).

Dynamisme et nappe

Le Robert définit le dynamisme comme énergie, vitalité ou doctrine philosophique selon laquelle les choses ont des forces irréductibles à la masse et au mouvement, donc des forces internes. C'est en ce sens que l'on peut définir le dynamisme comme capacité à se renouveler [Chaumette 06:196]. La pulsation en tant que rapport au Même est donc le mouvement vital, dynamique.

Est donc dynamique ce qui est en lien direct avec sa raison d'être (le pôle), ceci évoque la notion d’alignement [CIGREF 02] [Etien et Rolland 05]; ce lien direct est dans les deux sens, comme nous l'avons vu avec le rayon qui s'incurve (§5.3.2, figure 5.5).

La zone en pulsation où aucune spire n'apparaît est appelée nappe, c'est une zone dynamique où les liens sont directs, les trais ne s'incurvent pas, tout vibre à l'unisson. Le bord de cette nappe décrit l'interface entre le monde du Un et du monde du Deux, des spires se forment, certaines s'assemblent en anneau central, les autres spires sont radiales et déploient la tension depuis le pôle.

Dans l'espace, il se peut que certains rayons dépassent ce bord central. La pulsation se différencie en rayons pulsants, décrivant une direction, c'est-à-dire que la direction se définit par une flèche sur laquelle aboutira cet ensemble de spires; le couple (pôle, flèche) définit la visée qui englobe les spires. Les rayons pulsants peuvent rester dans la nappe et aboutir à l'anneau central de spires, ou dépasser cet anneau et aboutir à un sous- pôle entouré de spires et d'une boucle identité (comme à 11 et 5 heures dans la figure ci-dessous).

Figure 6.4 Rayons autour de l'anneau central

Si l'anneau central est celui représenté au centre, la spire située à une heure est erronée, car, dans cette nappe, aucune spire ne peut apparaître.

Expression d'un rayon pulsant

1/ Un rayon pulsant peut s'inscrire dans la nappe dynamique, dans ce cas, il ne se distingue pas des autres rayons, car ce sont les flèches qui permettent d'indiquer la direction, en précisant la visée, qui est - rappelons-le - un couple (pôle, flèche). La direction est alors seulement approximative, on trouve ici l'analogie avec le rayonnement (§ 1.3.3)

2/ Un rayon pulsant peut fonder un sous-pôle autour duquel se constitue une sous- unité, donc un composant. Cette unité est alors entourée d'une boucle identité.

Dans la figure ci-dessous, à gauche, tous les composants représentés sont cohérents - c'est-à-dire qu'ils sont en lien direct avec le pôle de la plus grande unité. Le dynamisme

s'exerce sur tout le cercle des composants. Le tissu de spires et leur anneau central ne sont pas représentés pour ne pas surcharger la figure et rendre visible la pulsation.

Figure 6.5 Cohérence relative de composants

À droite de la figure 6.5, les composants à 8 heures et à 12 heures sont cohérents, les autres composants intègrent une partie du dynamisme et le composant à 5 heures aucunement.

Un rayon pulsant qui aboutit à une boucle exprime un lien entre pôle et sous-pôle, ceci décrit la subdivision d'une question en composants, d'une valeur en valeurs dépendantes, secondes. Cette hypothèse a le mérite de la simplicité : la tension fait impact et crée une forme. On obtient alors une arborescence de formes, créées par une tension qui se distribue selon cet arbre. Ceci pose la question de

Q23 Quelle est la profondeur maximale de portée dynamique ? le plus long rayon pulsant ou surface close (anneau central) du dynamisme.

Bord interne ou anneau central

L'anneau central est donc le bord interne du tissu de spires, et il est imprégné ou sous-tendu à l'intérieur par la nappe dynamique.

Y a-t-il des composants dynamiques (avec une action identité autour de ces composants) qui se trouveraient à l'extérieur de l'anneau central ? Oui, pourquoi pas ?

Mais à l'intérieur de cet anneau, il n'existe aucun point précis (qui suppose une action donc une boucle) ; ainsi un rayon aboutissant à une boucle ne peut, dans l'espace, se situer à l'intérieur de l'anneau central. C'est ce qu'illustre le composant situé à 4 heures. Cette représentation est erronée et ce cas impossible, car la solution universelle des spires passerait à l'intérieur de cette boucle identité. L'intérieur de l'anneau central est constitué d'une nappe dynamique sans points, c'est-à-dire sans action identité.

Figure 6.6 Anneau central et composants interne, externe

La spire (à 1 heure) est interdite, nous l'avons dit, si l'anneau représenté ici décrit le bord de la nappe pulsante.

À 6 heures, une spire va vers un composant, celui-ci n'est pas dynamique car non en lien direct avec la raison d'être de l'unité composite.

Le schéma montre aussi le bord externe de spires qui jouxte les cycles composant la boucle identité de la forme. Le rayon dynamique (à 11 heures) déborde l'anneau central;

c'est le lien direct aboutissant à un sous- pôle qui produit une forme plus petite, le petit cercle est l'action identité de ce composant, et celui-ci est en cohérence avec le pôle de l'unité englobante.

Lors de l'étude de l'anneau central (sens de l'identité), des composants dynamiques ont été situés à l'extérieur de cet anneau central, la place de ces composants par rapport à la forme a été négligée. Il se peut qu'un rayon pulsant (sans point) passe à l'extérieur de la forme, suscite des spires et une action, c'est ce qui est dessiné à 8 heures. De tels composants seraient des extensions projetées hors du corps. Nous ne dirons pas ici si ces extensions sont des produits de la volonté ou non, car cela ferait appel à la subjectivité et à l'étude de la volonté; cette question ne sera pas traitée ici (voir chapitre 7).

De tels composants seraient le lancement d'un projet, par exemple, celui-ci dépasse la forme initiante. De manière graphique, une icône, un alias ou avatar est un objet lié à une forme qui lui est extérieure.

Il se pourrait aussi qu'un rayon aille plus loin que l'horizon de la forme, auquel cas celle-ci serait insensible à ce composant, mais ce cas n'est pas représenté dans le schéma ci-dessus.

En résumé, on peut rappeler les règles suivantes :

Aucune spire ne se situe au sein de l'anneau central, elle le déborde nécessairement.

Toute spire radiale (suscitée par ce pôle) part ou arrive à cet anneau. Des rayons peuvent dépasser l'anneau central et aussi la forme

Tout rayon a une extrémité qui est entouré d'un anneau qui devient boucle, ceci donne lieu à un composant.

Dans le document Inner tension of informational cohesion (Page 157-160)