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216 Un projet confrmé pour l'horizon

(21a)

Un document actualisé de mars 1999 reprend et confrme l'essentiel des arguments déjà formulés par la nouvelle direction. Nous ne reprendrons donc ici que l'ossature générale du propos, pour en souligner la hiérarchie actuelle, et ne mentionnerons que quelques formulations qui nous semblent apporter une précision ou un complément à ce que nous avons déjà présenté.

A - Fondamentalement, le TPE s'affrme être un théâtre de ville, au double service du public et des artistes. Ses nouveaux axes de fonctionnement ont d'ailleurs été expérimentés

au cours des deux dernières saisons (96/97 et 97/98).

Une politique d'action culturelle est développée sur les deux terrains distincts du

milieu scolaire d'une part, du milieu associatif et des structures municipales d'autre part

(qui justifent alors l'existence de deux secteurs de responsabilité - voir § 232 C). Les essais déjà menés de théâtre hors les murs complètent tout particulièrement cette politique et se présentent à partir de la rentrée 98/99 sous le nouveau terme de Chemin de traverse.

L a relation avec les artistes s'affrme et se concrétise également, au travers d'une

politique de résidences de création, qu'accompagne une politique de séries de représentations pour aider ces créations à naître et à entrer dans leur propre cycle

associé, à l'articulation des axes de la création et de l'action culturelle et singulièrement au

proft des jeunes publics.

Une politique de fdélisation du public se poursuit tout autant, entre autres depuis la mise en oeuvre d'une formule d'abonnement singulièrement attractive (50 F la place - voir § 325 B).

En deux ans, la fréquentation du spectacle vivant a ainsi crû de 17% (9.597 spectateurs en 1996, 11.232 en 1998), tandis que la fréquentation totale, avec le cinéma croissait de 7% (28.341 en 1996, 30.336 en 1998). Au sein de cette évolution, on soulignera l'augmentation de 76% du public fdélisé (abonnés).

Enfn, la capacité de pouvoir disposer à l'horizon 2000 d'une nouvelle salle de cinéma, désormais indépendante de la salle de spectacle, et d'un nouveau lieu de fabrique de

spectacle et de résidence d'artistes (l'usine Bonvillain) ouvre bien entendu de nouvelles

perspectives de fonctionnement et de dynamisation du projet artistique général.

B - Au titre des compléments et à propos de l'action en direction du milieu scolaire, de

la convention de jumelage avec certains établissements scolaires et de l'idée d'artiste associé : "Nous avons à coeur de relancer une réfexion de fond avec les enseignants sur le sens véritable de (notre) partenariat ainsi que sur les formes nouvelles qu'il pourrait prendre. Les méthodes employées actuellement pour intéressantes qu'elles soient, ne permettent pas de cultiver un véritable lien organique entre culture et éducation. C'est avec les enseignants et les artistes que nous commençons à engager une recherche sur l'élaboration de nouvelles manières de travailler qui tiendraient compte des aspirations et des contraintes de chacun. C'est de cette réfexion qu'est née l'idée de l'artiste associé au théâtre".

"Nous nous sommes interrogés sur les relations du théâtre avec le milieu scolaire notamment, mais aussi avec tous les secteurs de vie de la ville, et nous avons fait le constat qu'il nous manquait un maillon dans la chaîne d'action culturelle qui a vocation de relier la création au public". D'où, dès la saison 98/99 (voir aussi § 223 B et 327 A), une première concrétisation de cette idée d'artiste associé, qui, "accompagné sur le terrain par les personnes responsables dans notre équipe de l'action culturelle et des relations avec le milieu scolaire, devient ainsi un repère identifable pour des acteurs culturels ou sociaux de la ville avec lesquels nous travaillons, ainsi que, bien sûr et surtout, pour les enseignants. Une relation de confance et de complicité se tisse ainsi qui permet, par la présence dans la durée d'un interlocuteur compétent, de tenter des expériences nouvelles et d'en évaluer les résultats".

Sur l'idée de Chemin de traverse et à partir des expériences au Bar de la Marine ou avec d'autres établissements, comme l'Espace Langevin ou la Bibliothèque Aragon : "une manière d'environner les spectacles de rencontres à la forme parfois insolite avec des artistes, et quelquefois des artistes entre eux pour des tentatives inédites dont le public a le privilège d'être témoin".

A propos des résidences de création : "La présence permanente d'une équipe artistique pendant une durée longue, permet de creuser véritablement une relation profonde avec un public de proximité, grâce au travail d'action culturelle ainsi rendu possible. C'est une manière aussi d'inscrire dans l'histoire de notre théâtre de vrais compagnonnages, essentiels pour les artistes comme pour notre équipe pour faire fructifer le questionnement jamais altéré des pratiques de nos métiers et de la place du théâtre dans notre société".

C - On signalera enfn une perspective qui pourrait s'affrmer suite à une première

rencontre d'artistes en novembre 1998 (autour du thème "Masques - Marionnettes"). Il s'agirait de promouvoir l'idée d'un théâtre de ville comme lieu de questionnement des

artistes.

"Ceux qui sont au point de rencontre du public et de l'artiste, à condition qu'ils oeuvrent sans complaisance au respect de l'un et de l'autre, peuvent peut-être susciter, alimenter, accompagner le questionnement des artistes eux-mêmes, sur leur place, sur leur art.

D'une manière très modeste, nous avons tenté de jouer un rôle dans ce domaine au cours des derniers mois, en menant deux opérations, et nous souhaiterions développer cette dimension qui régénère aussi, bien sûr, la réfexion menée par l'équipe du théâtre :

- l'organisation d'une rencontre d'artistes autour d'un thème commun de recherche - le questionnement d'artistes venus d'horizons divers sur les processus de création pour la revue "Post-Sriptum".

(...)

Nous souhaiterions que ces rencontres n'aient plus, comme c'est le cas actuellement un caractère exceptionnel. Qu'elles soient le moyen d'affrmer un véritable axe de recherche dans le cadre de la politique globale du théâtre". Elles pourraient en particulier s'organiser "en fonction des artistes invités sur la saison, des résidences de création et de la compagnie en résidence d'implantation".

22 - Le cadre juridique et les responsables légaux

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