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33 Bilan de l'action culturelle (7a/2)

Rappelons que l'action culturelle, comme secteur d'activité à part entière, est d'abord liée au projet du nouveau directeur, même si une action spécifque en direction des élèves du

primaire a toujours existé depuis 1972, avec le principe d'au moins 1 spectacle programmé

par saison pour chacune des classes d'âge. Depuis le début des années 1990, s'est d'ailleurs adjoint l'autre principe que chaque spectacle prévu pour le jeune public fait l'objet d'une

représentation tout public, en plus des séances réservées aux scolaires. Mais les actions

complémentaires de sensibilisation autour de ces spectacles ont fnalement toujours été très irrégulières.

Depuis deux ans par contre, le TPE est engagé dans une nouvelle action volontaire, tout particulièrement en direction des milieux jusque là peu touchés, dont les élèves du

secondaire, collégiens et lycéens (1b). Les actions dont il s'agira ici relèvent donc d'un

domaine d'intervention encore récent, qui se développe peu à peu surtout depuis la fn de 1996.

A - Les actions en partenariat avec le milieu associatif ou les structures municipales

ne se sont ainsi réellement mises en place qu'à partir de la saison 97/98. Sur l'année de référence 1997, elles n'ont développé que 10 heures d'atelier théâtre, 3 heures d'atelier chanson et 3 heures de rencontre avec des artistes, soit un total de 16 heures ayant touché 89 participants.

Par choix politique, ces ateliers sont gratuits pour les participants, mais nécessitent néanmoins leur adhésion à l'association, soit actuellement 60 F pour les adultes, 40 F pour les enfants et adolescents (1b).

B - Sur 1997, l'essentiel a donc porté sur les actions en faveur du milieu scolaire.

"Le Monde point à la ligne", création de théâtre jeune public en février, a donné lieu à

18 heures de sensibilisation auprès de 480 enfants des moyennes sections de maternelles.

Pour les primaires, "Village", création de théâtre jeune public dans le cadre de la Biennale 94 Coups de Théâtre en mai, a été le support de 24 heures d'atelier d'écriture pour 60 élèves, et "A propos de Square", dans le cadre des Iles de Danse en décembre, de 32 heures d'atelier danse pour 430 élèves. Soit un total de 56 heures d'atelier au proft de 490 élèves.

Le plus grand nombre et la plus grande diversité d'actions ont fnalement concerné le

secondaire, et d'ailleurs exclusivement, d'abord 2 lycées (LEP Jean Macé, dans la partie Sud

du quartier rive droite des Gondoles ; intercommunal Guillaume Apollinaire, au Sud-Ouest du centre-ville rive gauche, sur le territoire de Thiais), et de manière moins intensive 2 collèges (Jules Vallès, dans la partie Nord du quartier rive droite des Gondoles ; intercommunal Paul Klee, situé dans le même secteur de Thiais que le lycée).

A eux seuls, les 2 lycées ont fait l'objet de 12 heures d'assistance à des répétitions

publiques pour 340 élèves et de 9 heures de rencontres avec des artistes pour le même

nombre d'élèves, mais également de 32,5 heures d'ateliers de théâtre (avec 2 heures de chant et 2 de danse) au proft de 465 élèves. Soit un total de 53,5 heures d'action culturelle pour

1.145 participants (certains élèves ont pu participer à plusieurs actions). Les opérations les

plus importantes ont été menées autour de "Combat de nègre et de chiens", création en janvier coproduite par le Groupe des 20, et de "Comme il vous plaira", création en novembre.

Les 2 collèges ont bénéfcié de 6 heures d'assistance à des répétitions publiques pour 140 élèves et de 1 heure de rencontre avec des artistes pour 30 élèves, et par ailleurs de 12 heures d'ateliers de danse et chant au proft de 140 élèves. Soit un total de 19 heures d'action culturelle pour 310 élèves. En plus des deux principales opérations déjà mentionnées, les collèges ont fait l'objet d'une sensibilisation à la danse autour de "A propos de Square".

C - Globalement, c'est un total d'un peu moins de 150 heures d'action culturelle qui a

été effectué en 1997, dont presque 120 heures de sensibilisation active ou d'atelier. Mais en prenant le seul exemple du secondaire, les 25 heures d'assistance à répétition ou rencontre avec les artistes ont mobilisé 850 élèves, tandis que les 44,5 heures d'atelier ont touché 605 élèves. On est donc face à des modes différenciés d'action culturelle, c'est-à-dire à de vraies différences de mise en rapport des élèves aux processus créatifs.

Derrière les chiffres, se pose ainsi une double série de questions. Celle d'abord du type d e projet éducatif mis en jeu, avec tout particulièrement la question de la nature et de la diversité des modes de sensibilisation aux oeuvres, aux processus de la création artistique, aux pratiques artistiques en amateur. Mais ces premières interrogations renvoient immédiatement à celles de la compétence éducative et de la disponibilité des artistes d'une part, des moyens organisationnels et fnanciers disponibles du TPE d'autre part.

De toute évidence, ce domaine stratégique récent a encore besoin d'être précisé. Orientation centrée exclusivement autour des projets de création ou travail de sensibilisation "tous azimuts" ? Réponses aux différentes demandes qui peuvent affuer très vite du terrain local ou cadrage initial de l'action annuelle autour de quelques options et d'une enveloppe budgétaire préfxée ? Les diffcultés à pouvoir facilement rassembler autour d'une même table l'ensemble très varié de partenaires concernés, ou à disposer à temps de toutes les informations utiles pour l'élaboration des projets et des dossiers, comme le constant décalage dans les temps des fnancements institutionnels (pouvant aller jusqu'à une saison) compliquent encore la conception et la mise en oeuvre d'une stratégie vraiment pertinente et régulée. Pour le moins, de nouveaux outils sont à élaborer pour les prochaines saisons, un signe parmi d'autres étant l'imprécision actuelle sur le coût analytique exact et complet de ce secteur. D'autant que ce domaine est en croissance nette en 1998 et que cette tendance se renforce encore en 1999 (2b).

Quoi qu'il en soit, on soulignera sur un plan plus général combien l'action culturelle, loin d'être une dynamique simple, évidente et linéaire, exemplife nettement le fait que chaque domaine stratégique d'activité des établissements comme le TPE se trouve à la croisée de plusieurs logiques, qui sont réellement délicates à conjuguer. Chercher, par exemple, à articuler chaque saison des dynamiques artistiques et pédagogiques renvoie ainsi très vite à d'autres dimensions incontournables, sociologiques et institutionnelles, fnancières et organisationnelles, relationnelles et d'emploi du temps,...

D - Dans la volonté du TPE de pérenniser tant son action que ses rapports avec des

partenaires institutionnels, on notera enfn qu'une Convention de jumelage a été établie dès 1995 avec le LEP Jean Macé de Choisy et le Lycée intercommunal Guillaume Apollinaire de Thiais (10a), élargie en fn 1998 (9a) au Collège Jules Vallès de Choisy. Le Collège intercommunal Paul Klee de Thiais et le Lycée Maximilien Perret d'Alfortville sont également en préfguration pour une entrée en 1999 dans ce dispositif (2b).

Procédure offcielle concrétisant au plan local la coopération interministérielle entre l'Education nationale et la Culture, une telle convention de jumelage signale au moins une

reconnaissance par l'Etat (ici, le Rectorat et la DRAC) d'un réel partenariat dans le temps entre un centre culturel et des établissements scolaires situés dans sa proximité.

Reste que l'aide du Rectorat est fnancièrement très restreinte et a tendance à se reconduire chaque année en l'état, sans vraies orientations sur des objectifs précisés (1b).

4 - La dynamique fnancière 1997

41 - Le budget propre et le coût général de la structure

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