• Aucun résultat trouvé

34 Bilan de la formation des publics

341 - Saison 1996 - 1997

L'action culturelle "représente la part du travail la moins visible et cependant la plus importante du Centre culturel" (2a/3). D'après les documents de bilan (1a/4), une majorité écrasante des initiatives a porté sur les actions culturelles en direction des enfants ou des

adolescents.

A - Les opérations les plus importantes relèvent du sous-secteur de l'accompagnement des spectacles qui , à lui seul, a concerné pratiquement 3.100 des 3.800 participants aux

Mai Danse de 1997) : dans le secteur théâtre, "Les voleurs d'Ecritures" (224 élèves de primaires et collèges touchés), "Les Fourberies de Scapin" (198 élèves de collèges touchés) ; dans le secteur danse, "Le Roi des Bons" (1.469 élèves de maternelles et primaires touchés) ; pour le secteur enfance, "Les derniers des géants" (390 élèves de primaires touchés), "Babar et autres histoires" (710 élèves de primaires touchés) ; sur le secteur concert, "L'enfant et les sortilèges" (108 élèves touchés). Soit un total de 6 opérations distinctes, qu'on peut directement rattacher à une visée d'école du spectateur.

Les deux autres sous-secteurs, d'initiation à des pratiques artistiques ou de

réalisation proprement dite, apparaissent alors au second plan sur le plan quantitatif des

élèves (et des quelques adultes) touchés, ce qui n'est bien sûr pas le seul critère à prendre en compte dans ces processus qualitatifs d'éducation artistique.

Même s'il ne s'agit que de toutes premières initiations à tel ou tel aspect du travail théâtral, "Combat de nègre et de chiens" a ainsi permis à 73 lycéens et 12 participants de l'Atelier théâtre du CCA de développer une approche des rapports texte-scénographie ; un stage de Bernard Glandier dans le cadre des "Iles de Danse" a touché 23 autres lycéens. Soit 2

opérations distinctes, pour un total de 108 personnes touchées.

15 participants à l'Atelier théâtre du CCA se sont par ailleurs impliqués dans la

réalisation de la lecture publique du texte "Le Fil" de Christophe Bourdin, tandis que 20

lycéens ont été engagés dans la réalisation d'un décor de fond de scène. L'action mixte (initiation / réalisation) la plus importante a touché 220 élèves du primaire, 12 de collège et 24 de Centre de loisirs dans le cadre de "Danse à l'école", un atelier de sensibilisation à la danse aboutissant à la création d'un spectacle lors de Mai Danse. Cette manifestation a par ailleurs vu la réalisation d'un atelier d'écriture qui a concerné 80 participants, ainsi que la mobilisation de 200 personnes pour l'apprentissage de la "danse du Tremble". Soit un total de

571 personnes touchées.

B - Si on regarde maintenant le type d'organisations touchées par les différentes actions

auprès des enfants ou adolescents, c'est bien entendu les établissements scolaires qui apparaissent pratiquement exclusivement (à quelques interventions près dans des centres sociaux ou dans les centres de loisirs, ces derniers étant d'ailleurs situés dans des écoles maternelles ou primaires) : 5 maternelles de la commune et 2 autres (à Saint-Denis et Villepinte), 16 écoles primaires de la commune et 4 autres (à Thorigny, Vaujours et Villepinte), 1 institut médico-éducatif de la commune, 3 collèges de la commune et 3 autres (Aulnay-sous-Bois, Montfermeil et Villepinte), 2 lycées de la commune et 2 autres (Aulnay- sous-Bois et Rosny-sous-Bois), soit un total de 38 établissements différents, ce qui laisse apprécier en creux l'importance du travail induit de relation et d'organisation pour le CCA.

Ceci dit, il y a également à constater que seulement quelques classes de chacun de ces établissements ont pu être concernées, et pratiquement toujours pour une seule des actions. Ainsi, seules 7 écoles primaires de la commune (J. Jaurès, E. & J. Rosenberg, A. France, V. Hugo, E. Cotton, J. Moulin, Saint Pie X) ont été concernées par 2 actions différentes, tout comme l'IME du Petit Orme, le collège R. Rolland et le LEP H. Boucher ; le collège Ronsard étant le seul établissement concerné par 3 actions culturelles différentes.

Même parcellaires, quelques éléments quantitatifs complémentaires, calculables à partir de données fournies, peuvent être signalés. Ainsi les opérations d'accompagnement des spectacles en direction des maternelles ont touché, sur la commune, 251 enfants dans 4 des 12 établissements existants, dont 1/3 dans une seule maternelle du quartier du Vert- Galant (France), les autres 2/3 se répartissant de façon à peu près égale dans trois établissements situées au pourtour du centre-ville (Desnos, Prévert, Cotton). Si pratiquement tous les établissements du primaire sont touchés par les différentes actions de formation du public qui les visent (un total de 1.521 élèves impliqués), c'est cependant de façon très contrastée selon les établissements, au moins sur le plan du nombre d'élèves concernés. Ainsi, si 28 % de ceux-ci se trouvent dans 3 établissements du Vert-Galant (Jaurès, France, Moulin), 6 établissements situés au pourtour du centre-ville (Langevin, Rosenberg, Cotton, Moulin, Brossolette, Politzer) en concernent 34%, alors que 1 établissement du Sud du quartier du Bois Saint Denis en touche à lui seul 19% (Hugo), tandis que 3 autres à la jonction des quartiers des Cottages et du Bois Saint Denis (Ferry, St Pie X, Balzac) en totalisent enfn

14%. Du côté des établissements du secondaire enfn, une hiérarchie assez nette s'opère entre les collèges (185 élèves touchés à Ronsard, 70 à Rolland, 16 à Descartes), et de manière moins contrastée entre les lycées (62 élèves touchés à Boucher, 31 à Vinci).

* On notera que plusieurs établissements concernés par les actions du CCA relèvent

d'un classement en ZEP (Zones d'Education Prioritaire), comme les écoles primaires Rosenberg et Langevin, et que d'autres ont fait l'objet d'une demande de classement de même ordre, dont l'école primaire Politzer et le collège Ronsard (4d/4).

En l'absence d'autres données (par exemple sur l'implication toujours décisive des enseignants), on soulignera au moins que le CCA se trouve face à une situation où il lui faut sans doute constamment arbitrer entre, d'une part, le nombre élevé d'élèves et d'implantations scolaires sur la commune (sans même parler des populations potentielles dans les communes limitrophes) et, d'autre part, ses moyens propres consacrés à l'action culturelle.

C - Sur la saison, les actions culturelles en direction des formateurs semblent s'être

réduites à 4 jours d'atelier théâtre pour 22 enseignants des écoles de Tremblay. Pour les

ateliers théâtre, voir § 343.

342 - Saison 1997 - 1998

A - Sur cette saison (2a/3), les actions culturelles en direction des formateurs ont

consisté en 1 stage MAFPEN de 3 jours (24 heures) pour 25 enseignants autour du travail de "C'était vers la fn de l'automne" et du spectacle "Le Barbier de Séville" ; 2 stages de danse de 9 heures chacun animés par Jean-Christophe Terol pour un total de 40 enseignants ; 2 ateliers chorégraphiques de 3 et 4 heures animés par David Kern pour un total de 35 enseignants ; enfn, 1 sensibilisation de 2 heures pour 30 enseignants sur le projet "A choeur ouvert" de Raphy Rafaël. Soit un total de 130 enseignants touchés pour une durée totale des actions de

51 heures, et donc un développement signifcatif par rapport à la saison antérieure.

B - L'écrasante majorité des initiatives s'est encore une fois portée sur les actions culturelles en direction des enfants ou adolescents (et quelques adultes, dont ceux des

ateliers théâtre). Les opérations les plus importantes quantitativement portent toujours sur l'accompagnement des spectacles qui a concerné plus de 1.500 des presque 2.000 participants aux différentes actions culturelles (+ 2.000 participants estimés à une exposition sur "L'imaginaire et l'enfant") : secteur théâtre, "Algérie en éclats" (60 spectateurs touchés durant 2 heures), "Le Songe" (351 élèves de primaires et 16 de secondaires, 20 participants de l'atelier théâtre pour un total de 18 heures), "Georges Dandin" (221 élèves de secondaires pour un total de 8 heures), "Citroën Solitude" (10 participants de l'atelier théâtre durant 2 heures), "Nuits guerrières" (150 élèves de primaires pour un total de 4 heures) ; secteur

danse, "Ciné-danse" (62 élèves de secondaires durant 2 heures), "Rencontres autour de la

danse" animées par Isabelle Ginot (82 participants tout public, plus 37 élèves de secondaires pour "Pièces courtes", sur une durée totale de 13 heures), "Mécaniques" - conférence- démonstration de D. Boivin (19 enfants de maternelles, 79 de primaires, 110 de secondaires, 100 autres jeunes de centres de loisirs ou associations de danse, pour une durée de 5 heures) ; secteur concert - opéra, "Le Barbier de Séville" (239 élèves de primaires et secondaires pour une durée totale de 8 heures). Soit un total général de 9 opérations distinctes, pour 1.546 personnes touchées au cours de 60 heures de rencontres.

Quant aux toutes premières initiations, elles ont pris pour support : "C'était vers la fn de l'automne" (théâtre, 33 élèves de secondaires et 12 participants de l'atelier théâtre au cours de 8 heures au total) ; un "atelier danse" (20 participants essentiellement du secondaire durant 14 heures), un "projet interétablissements" danse (157 élèves du secondaire pour une durée totale de 45 heures), un "atelier chorégraphique" avec D. Kern (16 élèves du Conservatoire durant 9 heures), un autre atelier chorégraphique "Paradis" - hip hop avec Walid Boumhani (20 élèves de Modern jazz sur une durée de 6 heures) ; "Le Barbier de Séville" (opéra, 128 élèves de secondaire pour une durée totale de 28 heures). Soit un total général de 6 opérations distinctes, pour 386 personnes touchées au cours d'une durée totale de 110 heures.

La réalisation a surtout concerné l'action "A choeur ouvert" où Raphy Rafaël a formé en quelques heures un choeur de 240 enfants du primaire. Outre une présentation au CCA, cette action a aussi été intégrée à une opération festive plus large, la Fête laïque, organisée par la Ville autour des écoles, des associations locales et du Service enfance municipal (1c). A signaler également, au titre des réalisations, des "rencontres musique et danse" (900 élèves sur scène) et un "lever de rideaux" (24 élèves se produisant en première partie d'un spectacle professionnel).

C - Derrière le nombre de personnes touchées par les actions culturelles, ce qu'il faut

aussi voir c'est le nombre et la diversité des organisations impliquées, chacune demandant un travail spécifque de montage de projet et de suivi de relation. Comme pour la saison précédente, ce sont surtout les établissements scolaires qui ont été concernés, l'atelier théâtre et quelques groupements de danse (Conservatoire, A.B.C.) apparaissant aussi plus localement. Si aucune action n'a spécifquement touché les maternelles, 22 établissements scolaires différents du primaire (10) et du secondaire (12) ont été impliqués, le nombre des établissements concernés par au moins 2 actions différentes restant stable avec néanmoins un avantage pour les établissements du secondaire (5 primaires, 3 collèges, 3 lycées). Par ailleurs, si seulement 1 action a été menée avec un établissement primaire hors commune (Vaujours), les collaborations de ce type restent sensibles pour des établissements du secondaire (en 97/98, Bondy, Livry-Gargan, Sevran, Villepinte).

Sur cette saison, aucune action de sensibilisation ne s'est déroulée auprès des

maternelles. Pour les primaires et sur un total de 505 élèves de la commune concernés, 54%

appartiennent à 2 écoles du Vert-Galant (Jaurès, France), 32% à 1 seule à l'Est du centre-ville (Brossolette) et 22% à 1 seule du Sud du Bois Saint Denis (Hugo), le reste relevant de 4 établissements situés à la jonction des Cottages et du Bois Saint Denis (Ferry, St Pie X, Balzac, Varlin). Une situation qui varie donc assez largement de saison à saison, avec néanmoins toujours une série d'établissements plus concernés que d'autres. Du côté du secondaire, on retrouve une hiérarchie identique à celle de la saison précédente : pour les collèges, 202 élèves touchés à Ronsard, 76 à Rolland, 32 à Descartes ; pour les lycées, 190 à Boucher, 57 à Vinci.

Les actions menées en partenariat avec le LEP H. Boucher, ou encore les collèges Ronsard et Rolland, semblent particulièrement exemplaires. Le thème "un théâtre vu à travers ses métiers" a ainsi permis une sensibilisation élargi d'élèves du LEP au monde professionnel pluriel de l'art théâtral. L'étape suivante pour le travail en commun pourrait constituer en la mise en place de la procédure offcielle de jumelage entre le CCA et certains établissements, dont tout particulièrement le LEP (2a/1, 1c).

Outline

Documents relatifs