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324 Précisions complémentaires et remarques générales

A - On signalera qu'en fn 1997, les Cafés au Bar de la Marine ont refusé du monde

(1a/4). De toute évidence, ce type d'action pourrait revivifer certains lieux de Choisy, même si l'espace s'avère trop petit dans le cas d'espèce. D'autres partenariats ont été mis en place et devraient se développer dans les saisons à venir avec les différentes bibliothèques, les services sociaux, l'Espace Langevin,...

Par ailleurs, c'est dans l'espace de la cafétéria ou sur quelques autres murs disponibles que se développent les expositions, légères et toujours liées aux spectacles ou aux artistes accueillis. En soi, cette action d'accompagnement a un faible coût (1b).

Pour l'autre grand domaine de programmation du cinéma, que nous ne détaillons pas dans ce travail, l'exemple de 1996, où 11% de séances en plus par rapport à 1995 s'est traduit par 40% d'augmentation du public, montre bien l'incidence fondamentale de la régularité de l'offre sur la fréquentation (1a/4). Quoi qu'il en soit et même si cette fréquentation accuse un léger féchissement (18.744 entrées en 1996 - 7a/2), les chiffres globaux pour 1997 sont les suivants :

Cinéma

Totaux partiels (61 flms présentés) 278 17747 448 148.490 311.127 +162.637

B - Sur un plan plus global, on peut observer dès 1996 l'augmentation du nombre de

spectateurs payants et la baisse des invitations à partir du 4ème trimestre de cette année de référence, ce qui "traduit notre politique d'information et de communication autour des spectacles et la rigueur mise en place dans la gestion des invitations" (1a/4).

Comme souvent, cette question des invités fait l'objet de discussions, comme par exemple dans certains Conseil d'Administration. Dans le droit fl de son projet général, le nouveau Directeur a d'abord cherché à relancer la politique théâtrale de proximité. En janvier 1998, il pouvait énoncer en Conseil d'Administration : "Le public choisyen est prioritaire pour moi. Je fais la guerre aux exonérations. J'ai baissé le prix moyen des places pour favoriser l'accès aux spectacles. Le public payant est en progression constante. Mais le Théâtre est aussi un lieu de création qui doit accueillir un public de professionnels et ce de manière gratuite. Permettre que des produits artistiques soient vus et par le public local et par des professionnels qui les programmeront à leur tour fait partie de notre mission de défense de la culture" (2a/1).

Sur ce sujet, des interprétations qualitatives affnées doivent être avancées. Ainsi, c'est un choix politique de la municipalité et du TPE d'offrir la gratuité des spectacles jeune

public aux enfants de maternelle et de primaire, un adulte accompagnant un enfant lors de la

séance tout public pouvant par ailleurs bénéfcier du tarif réduit. Comme on vient de l'évoquer, l'aide à la création, c'est aussi faire en sorte que le plus de professionnels et de programmateurs possibles viennent voir les représentations, d'où le taux important d'invitations dans ce cas de fgure. Les premières expériences concernant les Cafés sont encore un autre cas d'espèce.

Finalement et hors du secteur des spectacles jeune public et des spectacles aidés au titre de la création, le nombre global d'invités s'établit ainsi en 1997 à 18,9% du total des spectateurs. "Sur la première partie de la saison 97/98 les spectateurs payants représentent 85% des entrées" (2a/1).

C - De même, des échos sont perceptibles du débat récurrent sur la dimension populaire ou non de la programmation des spectacles. Face à l'argument que plus de

spectacles populaires, tels que "Comme il vous plaira", attireraient un public plus nombreux, le directeur argumente que l'"ensemble de la programmation n'est pas d'un accès diffcile mais pose la question de l'image de marque du Théâtre pour inciter le public à en franchir les portes (…). Il ne faut pas faire de généralités et d'amalgames entre contemporain et ennuyeux ! Molière fût un contemporain à son époque !" (2a/1). Par ailleurs, il y a un risque

constant vis-à-vis de la création, un spectacle d'une compagnie peut être unanimement bien

reçue et le suivant faire l'objet de critiques et d'une désaffection soutenues. En tout cas, le Directeur "revendique la possibilité de prendre des risques en faveur de la création. A nous de trouver les formes pour accompagner le public afn de conserver sa confance" (idem). Un débat identique semble exister autour de la notion "Art et Essai", débat en tout cas impulsé, comme pour le spectacle vivant, par la même minorité d'élus municipaux membres du Conseil d'Administration de l'association (2a/2).

D - Les données fournies ne permettent pas d'estimer les taux de remplissage atteints,

le nombre des places disponibles dans la salle de spectacle pouvant d'ailleurs varier de 200 à 345 sièges (2a/1). Par ailleurs, la jauge des séances du secteur théâtre jeune public (tout public et scolaires) est volontairement limitée, d'où une moyenne d'environ 130 spectateurs par séance (99 pour les séances tout public, 143 pour les scolaires).

Au moins peut-on constater, sur le plan de l'accueil fait à la programmation, hors théâtre jeune public, un gradient de réponse selon l'offre proposée, mais fnalement plutôt resserré même si on y retrouve des tendances sociologiques générales : réponse plus favorable en cas de "tête d'affche" et pour des esthétiques déjà acculturées, réticence plus grande face à des créations aux esthétiques ignorées ou mal connues. Ainsi, sur 14 spectacles proposés, un seul - de création - a eu une moyenne de 116 spectateurs par représentation. La moyenne des autres spectacles de création varie entre 163 et 265 spectateurs par représentation. A l'opposé et sans vraie surprise, deux représentations de chanson ont réalisé de très forts taux de participation (Trio Esperança et Liz Mc Comb, respectivement 303 et 545 spectateurs), de même que les deux représentations centrées sur les arts du clown et du cirque (Buffo et Cirque nu, 380 et 290 spectateurs). Toutes les autres représentations ont affché une moyenne de fréquentation de l'ordre de 200 - 250 spectateurs.

E - Par rapport à 96/97, la politique de communication a en tout cas été modifée

(1a/4). Pour la saison 97/98, il n'y a qu'une seule plaquette qui s'adresse à toute la famille et qui ne coûte pas plus chère que les deux plaquettes (tout public + jeune public) de la saison précédente.

De toute façon, la question de la communication est une donnée récurrente, comme l'indique par exemple la diffculté à faire le plein de la salle lors de la présentation de saison 98/99. Bénéfciant les années précédentes de la dynamique des fêtes de septembre de la commune, cette fois-ci il "y a eu un défcit d'identité et de communication évident (...). Comment concilier convivialité et présentation des spectacles ? La réfexion porte actuellement sur une forme itinérante qui irait à la rencontre de différents publics sur la Ville" (2a/5).

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