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La période entre 1840-1914 : Le début des investissements étrangers et la naissance des entreprises étrangères entreprises étrangères

Dans le document Thèse dirigée par (Page 126-129)

Chapitre III Le développement des capitaux étrangers en Chine

3.1 Le développement des capitaux étrangers en Chine avant 1949

3.1.1 Le développement des capitaux étrangers en Chine contemporaine

3.1.1.1 La période entre 1840-1914 : Le début des investissements étrangers et la naissance des entreprises étrangères entreprises étrangères

Au sens strict moderne, les investissements étrangers ne commencent pas qu’après la Première Guerre de l’Opium en Chine, mais le commerce extérieur peuvent être tracées jusqu’au commerce sino-occidental et à des activités des Yanghang 洋行 (firme étrangère) avant cette guerre.

Même avant la révolution industrielle au milieu du 18ème siècle, le Royaume-Uni avait déjà engagé dans une expansion mondiale. En 1715 (L’Année 54 de l’Empereur Kangxi213), la Société britannique de l’Inde orientale a créé une Yanghang à Guangzhou, c’est la société étrangère la plus ancienne en Chine contemporaine. Dès lors, des Yanghang, des firmes étrangères étaient devenues de plus en plus nombreuses, dont la société américaine Qichang 旗昌 (Russell & Co. Ltd.) (1818) (thé, soie grège et opium), les sociétés britanniques de Yihe 怡和 (Jardine Matheson ) (1832)( opium et thé) et de Renji 仁记 (Union Insurance Society of Canton) (1835) (assurence), etc. En raison du contrôle strict du gouvernement Qing, qui limitait le commerce extérieur du pays dans un seul port chinois, Guangzhou, toutes les firmes étrangères étaient ainsi concentrées dans la ville de Guangzhou. Avant la Guerre de l’Opium en 1836, à Guangzhou, il y avait eu 33 Yanghang, dont trois-quarts étaient des firmes britanniques, et toutes ces firmes étaient principalement dans le commerce d’opium214.

Après la défaite de la Première Guerre de l’Opium, le gouvernement Qing était obligé d’ouvrir cinq ports chinois (Guangzhou, Xiamen, Fuzhou, Ningbo et Shanghai (a part Ningbao, le reste quatre devenait aussi les premières villes côtières d’ouverture en 1979) pour le commerce international. Cela est nommé la période de Wu kou tong shang 五口通商 (Commerce de Cinq Ports) en histoire contemporaine chinoise. Par conséquent, le centre d’investissement étranger a été ainsi transfert depuis Guangzhou à Shanghai. Avec une série de traités inégaux, les grandes puissances occidentales ont ainsi obtenu des privilèges d’exploiter économiquement la Chine. Avec la régularisation du commerce d’opium, ces puissances ont gagné d’énormes bénéfices. Et les Zujie租界 (concession), et Zujiedi 租 借地(territoire à bail) étaient devenus des vrais quartiers majeurs de ces investissements étrangers. Pendant cette période, des Yanghang, cette fois de grand taille, tels que la société allemande Lihe礼和

(Carlowitz & Co.) (1846) (équipement mécanique), la société britannique Zhengguanghe 正广和

(Aquarius Company) (1864) (eau gazeuse), Taigu 太古 (Swire) (1867)(import-export), la société américaine Maosheng 茂生 (American Cigarette Company) (1875)(tabac) et Meifu 美孚(Mobile) (1886) (kérosène lampante), la société française Yongxing永兴 (Olivier & CO. Shanghai) (1872) (immobilier et commerce), étaient installées en Chine pendant cette période215.

213 Kangxi, Empereur de la Dynastie Qing. 1736-1795.

214 Nie, B.Z. (聂宝璋), Nie Baozhang ji 聂宝璋集(La collection des œuvres de Nie Baozhang) », Zhongguo shehui kexueyuan chubanshe中国社会科学出版社(Presse des sciences sociales de Chine), Beijing, 2002, pp.3-5.

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Les banques étrangères et l’industrie financière ont aussi été développées. Les banques britanniques

Liru丽如 (Oriental Banking Coopration) (1845), Youli有利 (Chartered Mercantile Bank) (1854),

Maijiali麦加利 (Standard Chartered Bank) (1857), et Huifeng汇丰 HSBC (Hong Kong Shanghai Bank of China) (1865), la banque allemande Dehua德华 (Deutsch-Aisatiche Bank) (1889), et la banque japonaise Henbing zhengjing 横滨正金 (Yokohoma Special Bank) (1892), étaient les représentants. En même temps, ces commerçants étrangers ont créé des entreprises en Chine, mais de manière illégale (sans autorisation du gouvernement Qing). Selon les statistiques des chercheurs chinois216, avant la Guerre sino-japonaise de Jiawu甲午 en 1894, les entreprises étrangères étaient de 191 en tout, le montant de leur investissement était de 20 millions de pièces d’argent, dont 116 projets en chantier naval et de sous-traitance pour l’exportation. La réussite de ces dernières a montré non seulement les avantages des avancements technologiques et industriels, mais aussi l’exemple du développement capitaliste.

Suite à la défaite de la Guerre du 1894, le Japon a obtenu le droit privilégié en tant que grande puissance de créer des entreprises étrangères en Chine. Les autres puissances occidentales, selon les principes de traitement référentiel des nations les plus favorisés, avaient déjà obtenu ce droit. Dès lors, les investissements étrangers en Chine (dont la création des sociétés) ont été régularisés et justifiés. En 1898, les sociétés étrangères étaient au nombre de 773, dont 398 britanniques, 114 japonaises, 107 allemandes, 43 américaines, et 37 françaises. Depuis le début du 20ème siècle jusqu’à la veille de la Première Guerre Mondiale, l’utilisation des capitaux étrangers en Chine, au niveau du montant total aussi bien que du montant des IDE, ont tous été augmentés par un facteur de 2. Par exemple, en 1902, les investissements étrangers cumulés en Chine n’est que 812.7 millions U.S. dollars, en 1914, ce chiffre est de 1.6724 milliards, dont les IDE ont accroît de 528.4 millions en 1902 à 10.967 milliards U.S. dollars en 1914217.

Avec l’approfondissement des activités des capitaux étrangers, un nombre de grands groupes étrangers s’étaient installées en Chine. Par exemple, la Société britannique de tabac (1902), la société Asia Pétrole (1913), General Motors (1908), etc. Et les sociétés d’utilité publique ont été créées dans cette époque, tels que Yingshang Beijing diandeng gongsi英商北京电灯公司(la Société britannique de lampe électronique à Beijing) (1904), Bishang Tianjin diandeng dianche gongsi比商天津电灯电车公 司 (la Société belge de lampe et tram électronique à Tianjing) (1904), et Yingshang Beijing diandeng dianche gongsi 英商北京电灯电车公司(la Société britannique de lampe et tram électronique à Shanghai) (1905), et Fashang Shanghai diandeng dianche gongsi法商上海电灯电车公司(la Société française de lampe et tram électronique à Shanghai) (1906)218.

Dans la même époque, des chemins de fers et des mines d’exploitation à capitaux étrangers se naissaient. La Russie a construit le chemin de fer Zhongdong中东 (Nord-est de la Chine), Nanman南 满(Sud-Manchourie), l’Allemagne avait le chemin de fer Jiaoji交济 (Jiaozhou-Jinan), la France avait le chemin de fer Dianyue滇越 (Yunnan-Viêtnam) . Tous ces chemins de fer sont construits avec des capitaux étrangers. En ce qui concerne les mines, celles de Jiaozuo (1898), Kaiping (1901), Fushun

216 Wang, J.Y. (汪敬虞), Shijiu shiji xifang zibenzhuyi dui zhongguo de jingji qinglue十九世纪西方资本主义对中国的 经济侵略 (Les invasions du capitalisme occidentale en Chine du 19ème siècle), (en Chinois), Beijing renmin chuban she 北京人民出版社 (La Presse populaire de Beijing), Beijing, 1983, pp.282-283.

217 Op.cit., Wang, J.Y., Les invasions du capitalisme occidentale en Chine du 19ème siècle, p.283.

218 Xu, T.X. et Wu, X.M. (许涤新, 吴新明), Zhongguo ziben zhuyi fazhan shi中国资本主义发展史(La chronologie du développement du capitalisme en Chine) , (en Chinois), Vol.3, Beijing renmin chuban she 北京人民出版社 (La Presse populaire de Beijing), Beijing, 1993, p.39.

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(1905), Benxi (1905) et Mentougou (1908) sont contrôlés par des capitaux étrangers. Pour les banques étrangères, la britannique Huifeng, l’allemande Dehua, la japonaise Hiroshima, étaient prospères, et la banque russe Huae Daoshen华俄道胜 (Russo-chinese Bank) (1895), la française Dongfang Huili东 方汇理 (Banque de l’Indochine) (1899), l’américaine Huaqi 花旗 Citibank (1902), la Belgique

Huabi华比 (Belgian Bank) (1902) ont vu leurs jours. Selon les chiffres, en 1914, les établissements financiers étrangers (y compris des sociétés d’assurance) comptaient un capital total de 75.75 millions d’U.S. dollars219.

Par ailleurs, les sociétés et banques étrangères ont engagé aussi dans les activités de crédit de manière usuraire. Ces activités étaient commencées par les crédits accordés par des Shisan han十三行 ( treize sociétés) commerciales chinoises à Guangzhou avant la Guerre de l’Opium220. Ce sont les premières sociétés chinoises du commerce extérieur. Les faillites de ces treize sociétés commerciales pendant la Guerre de l’Opium étaient liées à leurs crédits non remboursés accordés à des firmes étrangères. Dans la Traité de Nanjing, le 3 millions pièces d’argent des crédits non remboursés de ces treize sociétés étaient prises en compte par le gouvernement Qing. Ces crédits, du domaine d’emprunts privés, devenait ainsi les dettes gouvernementales de Qing. Après la Guerre de l’Opium, les invasions militaires des puissances occidentales et les énormes indemnités du guerre ont mis le gouvernement

Qing dans de graves crises financières. Par conséquent, ayant des déficits insolubles, Qing était complètement dépendant sur les emprunts à l’étranger pour tout, y compris la suppression des révoltes internes, la défense nationale et les dépenses courantes du gouvernement. C’est notamment le cas pour le développement de transport et des industries de nouveaux styles (par exemple, les chemins de fer). Selon des calculs partiels, le gouvernement Qing (les gouvernements locaux) a empruntés 208 fois à l’étranger, le montant total d’emprunt est de 1, 305, 888,297 pièces d’argent. Entre 1912-1914, les gouvernements provisoires de Nanjing, de Beijing, et le gouvernement populaire de Beijing ont emprunté 114 fois, soit un total de 593, 869,857 pièces d’argent221. Ces emprunts ont créé une image négative des capitaux étrangers en Chine.

219 Op.cit., Xu, T.X. et Wu, X.M., La chronologie du développement du capitalisme en Chine, Vol.2, 1990, p.536.

220 Liang, J.B. (梁嘉彬), Gaungdong shisan hang kao 广州十三行考 (Études sur les treize sociétés à Guangzhou), Guangzhou renmin chubanshe 广州人民出版社(La presse populaire de Guangzhou), Guangzhou, 1999, p.24.

221 Bai, S. Y. (白寿彝), (éd), « Zhonguo tongshi 中国通史 (L’histoire complète de la Chine) », (en chinois), Volume 12 (1919-1949), Tome 1, Shanghai renmin chubanshe 上海人民出版社(La Presse populaire de Shanghai), Shanghai, réédition 2006, p.28.

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3.1.1.2 La période entre 1914-1931 : Le développement des investissements étrangers en Chine et

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