• Aucun résultat trouvé

La période avant 1979

Dans le document Thèse dirigée par (Page 140-146)

242 Dynastie Song, 960-1279

3.2 Le développement des capitaux étrangers après 1949

3.2.1 La période avant 1979

Dans les années 50, la Chine a principalement introduit des capitaux et des technologies de l’ex-URSS et les pays de l’Europe de l’Est. Les emprunts à l’ex-URSS étaient pour l’introduction des équipements en série complètes, nommé le « Projet 156 (156 Xiangmu 项目) », et pour la guerre en Corée des années 1950. En 1964, le gouvernement chinois a remboursé la totalité de ces emprunts. Cette période marque la première essaie de l’utilisation des capitaux étrangers de la R.P.Chine.

Dans les années 60, l’introduction et l’utilisation des capitaux et technologies étrangers était pratiquement arrêté en raison des troubles internes (la Révolution Culturelle) et des blocages extérieurs (la rupture de la relation diplomatique avec l’ex-URSS et l’embargo des pays occidentaux). Il n’y avait que 300 millions (USD) d’achat à crédit (crédit d’exportation et crédit de paiement à terme) des équipements en série auprès des pays occidentaux (Plan 43) tels que Japon, Royaume-Uni, République fédérale d’Allemagne, Suisse, Italie et Autriche247. A cause de ses problèmes internes, cette utilisation, d’un montant marginale, n’avait pas eu des effets positifs sur le développement économique de la Chine.

Dans les années 70, les modes opératoires d’introduction des capitaux étrangers n’étaient pas changés, mais le volume a été considérablement augmenté. Cependant, à la fin des années 70, en 1978, la taille de tous les projets (Plan 78) était devenue trop importante pour la capacité de remboursement du pays, certains de ces projets étaient forcés d’être diminués et d’être abandonnés.

Dans les paragraphes suivants, nous allons discuter ces expériences de l’utilisation des capitaux étrangers dans deux périodes : La période de la coopération avec l’URSS (1950-1960) et la période des projets avec les pays occidentaux (1970-1978).

247 Chen, D.L. (陈东林), « 20 shiji 50-70 niandai zhongguo de duiwai yinjin 20世纪50-70年代中国的对外经济引进

( L’introduction économique de la Chine dans les années 50-70 du 20ème siècle) », (en chinois), Shanghai xingzhen xueyuan xuebao上海行政学院学报(The Journal of Shanghai Administration Institute), N°6, Shanghai, 2004, p.69.

136

3.2.1.1 La coopération avec l’URSS

Même avant la fondation de la R.P.Chine, le Parti Communiste de Chine (PCC) a déjà constaté l’importance de l’introduction des capitaux et technologies étrangères en Chine. En 1944, Prédisent Mao a marqué que la future industrialisation de la nouvelle Chine après la guerre devait avoir des aides des entreprises libérales et des capitaux étrangers. A l’époque, Président Mao a indiqué la méthode de coopération, c’est-à-dire, la Chine peut fournir des endroits à des investissements et des marchés d’exportation des produits de l’industrie lourde des États-Unis, et pour compenser les investissements et les commerces des États-Unis, la Chine peut fournir des matériaux industriels et des produits agricoles aux États-Unis248. Mais en raison de l’éclatement de la guerre civile en Chine et des aides militaires américaines vers le gouvernement du Parti Populaire de Chine (PPC), les communistes ont ainsi changé leur orientation vers la coopération avec l’ex-URSS.

Depuis 1946, les commerces sino-russes ont été réalisés dans le Nord-est de la Chine, où l’armée communiste chinoise échangeait des produits agricoles et de charbon en des matériaux militaires, industriels et de consommations avec l’ex-URSS. Mais ces échanges, issus de la guerre civile, n’étaient pas encore de vrai commerce. En le 16 février 1949, à la veille de la fondation de R.P.Chine, la Comité centrale du PCC a fixé les politiques de la coopération économique internationale de la Chine, qui ont mis la priorité sur les coopérations avec l’ex-URSS et les autres pays communistes249. Entre décembre 1949 et février 1950, Président Mao a rendu visite en l’ex-URSS en dialoguant avec les dirigeants soviétiques. Les sujets principaux de cette visite étaient les aides économiques de l’ex-URSS à la Chine, dont l’accord des emprunts de la Chine à l’ex-URSS. Selon cet accord, l’ex-URSS va aider la Chine (par des emprunts gouvernementaux) en fournissant des séries complètes d’équipements et de matériaux. L’aboutissement de cet accord est le fameux « 156 projets », qui étaient intégrés dans le Premier plan quinquennal. La réalisation de ces 156 projets est faite en trois accords : 1) L’accord de 50 projets clés en 1952, qui sont réparties dans les industries énergétiques de charbon et d’électricité, les industries lourdes et d’acier, des métaux ferreux et de la pétrochimie, et les industries de la défense nationale ; 2) L’accord de 91 projets de l’introduction des séries complètes d’équipements en 1953 ; et 3) L’accord de 15 projets dans les domaines des industries énergétiques et des matériaux industriels250.

En 1958 et 1959, la Chine a signé encore plusieurs accords d’introduction des équipements avec l’ex-URSS. Pour la période 1950-1960, jusqu’à la rupture de la relation diplomatique entre les deux pays, le total des projets établis par des accords bilatéraux sino-russe compte 304 projets d’introduction des équipements et de construction conjointe, et 64 projets des usines et installations individuelles. Parmi ces 304 projets, 120 ont été complètement réalisés, 29 ont été réalisés partiellement, 89 projets ont été abandonnés, et 66 projets ont été réalisés par la Chine elle-même ; et pour les 64 projets des usines et installations, 29 ont été complètes, 35 abandonnés251. A part de ces

248 Dong, Z.K. et al. (董志凯等), Yanan shiai maozedong jingji sixiang延安时期毛泽东经济思 (Les pensées économiques de Mao Zedong pendant la période de Yan’an )», (en chinois), Shaanxi renming jiaoyu chubanshe陕西人民教育出版(La Presse populaire de l’éduction de Shanxi Prov.,) Xi’an, 1993, pp. 114-115.

249

Zhongyang danganguan中央档案馆(Archive centrale de la Comité centrale du PCC), Zhonggong zhongyang wenjian

xuanbian中共中央文件选编(La sélection des documents de la Comité centrale du PCC), Vol. 18, Zhonggong zhongyang

dangxiao chuabanshe中共中央党校出版社(La Presse de l’École Centrale du PCC), Beijing, 1992, pp. 136-137. 250 Op.cit., « L’introduction économique de la Chine dans les années 50-70 du 20ème siècle », pp.69-80.

251 Pen, M. (彭敏), Dangdai zhongguo de jiben jianshe当代中国的基本建设 (La construction économique de base en Chine moderne), Tom 1., (en chinois), Zhongguo shehui kexue chubanshe中国社会科学出版社(La Presse chinoise des sciences sociales), Beijing, 1989, p. 53.

137

projets avec l’ex-URSS, la Chine a aussi signé 116 projets d’introduction des équipements et de construction et 88 projets d’achat d’équipements avec des pays de l’Europe orientale, dont 108 projets ont été réalisés, 8 abandonnés ; et 81 projets d’achat ont été conclus avec succès et 7 abandonnés252. Parmi les 150 projets finalement réalisés avec l’aide de l’-ex-URSS, ceux de l’industrie lourde présente 97%. C’étaient principalement des projets dans la construction des industries de base et de la défense. Selon la composition des investissements, l’industrie d’énergie présente 34.3%, l’industrie métallurgique 22%, l’industrie mécanique 15.7%, l’industrie chimique 7.9% et l’industrie de défense 12%. Le montant total prévu de ces projets s’élève à 18.78 milliard de RMB, et la réalisation finale monte à 19.63 milliards. En fonction de ces projets, le gouvernement chinois a aussi installé 694 projets industriels pour supplémenter et coordonner la construction économique du pays253.

Les historiens chinois affirment que la réalisation de ces projets a formé les premières entreprises industrielles (de taille) en Chine, et qu’elle a non seulement construit la base du développement économique de la Chine, mais aussi remplit la vide technologique et renforcé la capacité de l’industrie lourde et de la défense du pays. Selon les Chiffres, pour le Premier plan quinquennal, 79.1% de la capacité productive de fer, 72.9% d’acier, 81.1% en tirage d’acier, 65.9% de la fabrication des générateurs électriques, et la totalité de la production d’aluminium et d’automobile ont été réalisées dans le cadre de 156 projets254. Par ces projets, la Chine pouvait fabriquer de variés produits industriels vitaux tels que le sillage de haute qualité, de tubes sans soudure, des avions, des chars, des radars, des automobiles, des tracteurs, des aviaires de taille, et elle pouvait ainsi construire des centrales thermiques et hydrauliques, et fabriquer des équipements de fonderies, d’extraction de charbon, et de machineries de précision, etc.255

Dans la même période, la Chine et l’ex-URSS ont signé une dizaine d’accord de crédit, le montant total était 6.6163 milliard Rouble ancien, 6.265 milliard RMB256.Ces investissements ont été réalisés dans trois temps, 3.2% du total pour les années 1950-52, 57.1% pour 1953-57 et 39.6% pour 1958-59. Les aides des pays communistes de l’Europe occidentale s’élèvent à 3.08 milliard de Roubles anciens, soit 2.93 milliard de RMB. Les investissements étrangers totaux de cette époque, en total, sont de 10.23 milliards de RMB, soit 40.4 milliards d’USD (calculés selon la moyenne des taux de change pour les années 50)257. Et pour absorber ces capitaux, des expériences et des technologies étrangers, la Chine a aussi créé 5 joint-ventures avec l’ex-URSS et la Pologne. Ce sont les premières J-V de la R.P.Chine. Le montant du commerce chinois avec les pays communistes représentait une part majoritaire, en 1951, c’est 52.9% du total, et depuis 1952 jusqu’à la fin des années 1950, cette part était toujours à plus de 70%, dont la part avec l’ex-URSS était à plus la moitié du total national du commerce extérieur de la Chine258.

252

Ibid.

253 Op.cit., Chen, D.L., « L’introduction économique de la Chine dans les années 50-70 du 20ème siècle ». 254

Ibid.

255 Op.cit., Pen, M., La construction économique de base en Chine moderne, pp.54-56.

256 Shen, Z.H. (沈志华), « Dui 50 niandai sulian yuanhua daikuan de kaocha50年代苏联援华贷款的考察 (Études historiques sur les emprunts de l’URSS à la Chine dans les années 1950) », Zhongguo jingjishi yanjiu中国经济史研究

(Researches in Chinese Economic History), (en chinois), Beijing, n°3, 2002, pp.83-94. 257 Ibid.

258 Ibid.

138

3.2.1.2 Les tentatives dans les années 70

Dans les années 60, en raison de la rupture de la relation diplomatique entre la Chine et l’ex-URSS, l’utilisation des capitaux étranges de la Chine était pratiquement arrêtée. Avec la Révolution culturelle et l’embargo des pays occidentaux, la coopération économique de la Chine avec le reste du monde était aussi dans un état d’arrêt complet. Cependant, au début des années 70, où les pays occidentaux étaient en pleine crise économique et où la Chine est retournée à l’Organisation des Nations-Unies (ONU), le PCC commençait de corriger une partie de ses erreurs de la Révolution culturelle.

Une des mesures principales de ces efforts était le plan d’introduction d’équipement de 4.3 milliard d’USD. Ce plan, nommé le « Plan 43(43 jihua 计 划) », proposé par la Comité centrale de planification du Conseil des affaires d’État en 5 janvier 1973, consiste d’introduire des équipements en série complète pour répondre aux demandes urgentes pour la fabrication de fibre et engrais synthétiques. Ce plan, avec des projets accessoires, s’élève à 5.14 milliard d’USD à la fin, comptant 27 grands projets industriels. La réalisation définitive du plan jusqu’à 1982 a des effets économiques positifs. Le montant du commerce extérieur de l’année 1973 était 2.4 fois supérieur à celui de l’année 1970, et celui de l’année 1974 est 3.2 fois à celui de l’année 1970259. Les projets de ce plan étaient principalement dans l’industrie de la pétro-chemine, de la fabrication des kinescopes en couleurs (de l’États-Unis), de l’achat des navires nouveaux et d’occasion et de l’achat des avions (du Royaume-Uni).

Ce plan a renforcé les bases industrielles de la Chine, notamment dans les domaines de la métallurgie, de la pétrochimie et de l’électrique. De plus, ce plan a satisfait les besoins urgents du développement économique du pays et de la consommation, il a aussi préparé le terrain pour les futures politiques des Réformes et de l’Ouverture.

En 1978, après la chute du Gang des quatre (Si ren bang 四人帮), le gouvernement chinois essayait de rétablir le développement économique du pays. Dans le cadre du développement décennale 1976-1985, le Comité centrale de planification a fixé l’objectif à atteindre pour la décennie, soit d’approcher, de rattraper et de dépasser le niveau mondial et le niveau des pays industrialisés sur la production des principaux produits industriels et sur les principaux indicateurs économiques. Ce cadre du développement prévoit 120 grands projets (nommé le plan 78 (78jihua 计划))et aussi les principales méthodes de réalisation : l’introduction des capitaux et des technologies étrangères260. En fait, l’année 1978 a marqué aussi une année de trop d’utilisation des capitaux étrangers. Le montant contractuel de l’utilisation des capitaux étrangers de cette année 1978 était de 7.8 milliard d’USD, c’est 89.2% du montant cumulé d’introduction des capitaux étrangers entre 1950-1977. Pour soutenir ces projets, le gouvernement a été obligé d’emprunter 7.5 milliards USD à l’étranger pour le remboursement.

259 Chen, D.L. (陈东林), « 70 niandai qianai de zhongguo dier ci duiwai yinjin gaochao 70年代前期的中国第二次对外引 进高潮(La deuxième vague de l’introduction économique de l’étranger au début des années 1970) », Zhonggong dangshi yanjiu中共党史研究(Les études sur l’histoire du PCC), (en chinois), n°2, Beijing, 1996, pp.79-84.

260 Fang, W.Zh. (房维中), Zhonghua renming gongheguo jinji dashiji 1949-1980中华人民共和国经济大事记1949-1980 (La chronique des événements économiques de la R.P .chine 1949-1980), (en chinois), Zhonguo shehui kexue chubanshe 中国社会科学出版社(La Presse populaire des sciences sociales), Beijing, 1984, pp.609-610.

139

3.2.1.3 Les impacts et expériences

L’utilisation des capitaux étrangers des trois décennies (1949-79) était principalement réalisée par des crédits à l’exportation ou crédits de paiement à terme, autrement dit, c’étaient des achats d’équipements à crédit. Mais puisque les emprunts étaient souvent des emprunts commerciaux à taux très élevés et à court terme de remboursement, et contraints par le contexte, ces capitaux étaient concentrés dans les secteurs de l’industrie lourde. En même temps, la réalisation de ces utilisations était effectuée dans la cadre de l’économie planifiée et le but d’introduction était de remplacer ou de réduire de l’importation. En conséquence, même si ces utilisations des capitaux ont aidé le développement économique de la Chine, ces introductions ont, en quelque sorte, aggravée, le déséquilibre entre les trois secteurs (agriculture, industrie et service) et entre les régions.

La période du « Projet 156 » est marqué par des tensions internationales de la guerre, le gouvernement chinois n’avait pas d’autre choix que de compter sur les pays communistes, notamment pour la période de la guerre en Corée. En raison de la guerre et de la nécessité de la construction de base (des infrastructures), le gouvernement était obligé d’emprunter auprès de l’ex-URSS. Mais l’introduction des équipements en série et l’utilisation des crédits russes ont formé une quantité essentielle des entreprises et d’installations clés. En même temps, ces emprunts étaient avaient en fait mis la Chine dans un chemin d’imitation du régime de l’économie planifiée identique à celui de l’ex-URSS, qui rendait l’introduction efficace en très peu de temps. Cette introduction des équipements en série était accompagnée par aussi des designs et procédées de productions. Ainsi, parmi les 4000 nouveaux produits mécaniques industriels, 2/3 étaient développés par l’imitation des produits russes261. Enfin, entre 1949-1960, l’ex-URSS a envoyé plus de 18 000 experts et spécialisés pour travailler en Chine. Ces experts ont non seulement guidé l’installation des équipements, mais aussi formé des milliers de techniciens, qui sont devenus les forces constructives pendant plusieurs décennies262.

Cependant, l’introduction des technologies et l’utilisation des capitaux russes des années 1950-60 ont aussi créé des effets négatifs sur le développement économique à long terme en Chine : l’imitation du régime économique russe ; la priorité trop soulignée sur la construction de base et la production industrielle de grand taille et de défense; et cette introduction étant trop dépendante sur les aides russes, en cas de rupture des relations sino-russes, le gouvernement chinois était ainsi dans une situation très difficile.

Pour la période du « Plan 43 », le contexte international s’était amélioré : la tension avec les États-Unis était soulagée, mais le blocage et embargo de l’ex-URSS et des pays occidentaux étaient encore en vigueur. A l’intérieur de la Chine, la Chine était plongé dans la Révolution Culturelle où la préparation pour la troisième guerre mondiale continuait. En conséquence, l’objectif principal du « Plan 43 » était de créer un canal d’échange international et de réduire si possible l’importation. Cela a bien réussi.

L’aménagement de l’installation des équipements importés du « Plan 43 » a préparé le terrain pour les futures ouvertures et utilisation des capitaux étrangers, où la priorité était pour la côte, et une part marginale pour l’intérieur de la Chine. Ces projets étaient pour redresser la répartition du « troisième front » et de la préparation de la guerre. Au niveau du mode opératoire, les projets de cette période

261 Op.cit., Chen, D.L., « L’introduction économique de la Chine dans les années 50-70 du 20ème siècle ». 262

140

soulignait l’introduction des équipements en série. Et en raison politique, peu de personnels chinois étaient envoyés à l’étranger pour formation et encore peu d’experts étaient invités pour venir en Chine. En fait, pour le « Plan 43 », le gouvernement n’osait pas emprunter à l’étranger, et les transactions se faisaient par des paiements à crédit (souvent à terme), ou par des commerces compensatoires. En conséquence, le volume de l’utilisation des capitaux étrangers est assez marginal, et les effets sont peu marquants.

Pour la période du « Plan 78 », le contexte international était favorable à l’ouverture de la Chine, où les États-Unis venaient de sortir de la guerre en Vietnam et l’ex-URSS était plongée dans la guerre en Afghanistan. De plus, les autres pays industrialisés venaient de sortir de la crise des années 1970 où une quantité importante de capitaux étaient libres pour investir et pour explorer du marché international. Cependant, la réalisation du « Plan 78 » montrait une tendance de « chercher la réussite à l’hâte ». La moitié des contrats étaient signée dans les 10 jours avant la fin de l’année 1978263. Cette opération s’était révélée trop lourde pour la capacité financière et l’économie chinoise de l’époque. Même si le « Plan 78 » créait de nombreux problèmes, ce plan marque un avancement important dans l’introduction et l’utilisation des capitaux étranges en Chine. Pour le « Plan 156 », le financement des projets étaient principalement réalisé par des emprunts gouvernementaux à l’ex-URSS. Puisque les projets ont été exécutés dans le cadre des aides russes, et que le paiement des emprunts ont été conditionnés par des échanges en matériaux spéciaux : plomb, zinc, caoutchouc, cette utilisation des capitaux étrangers n’est pas du tout pareils que les démarches dans les années après 1979. Cela a laissé une impression négative vers les capitaux étrangers, même vers les pays communistes.

Le « Plan 78 » était en fait un acte extrême qui était à l’inverse des démarches des années passées qui soulignaient l’indépendance économique du pays et « de compter sur ses propres ressources ». Il était trop « courageux » au niveau du volume d’emprunt à l’étranger. Mais il marquait la diversification des modes opératoires de l’utilisation des capitaux étrangers : du simple achat des équipements en séries à attirer des investissements étrangers pour créer des J-V, et à créer des zones économiques spéciale. Ces derniers méthodes pratiquées avant 1979 continuaient dans les années 1980-90, servant comme des ponts pour l’intégration de la Chine dans l’économie internationale.

En résumant des expériences et d’histoires de l’introduction des technologies et de l’utilisation des capitaux étrangers en Chine, nous pouvons constater que :

- L’utilisation des capitaux étrangers en Chine après 1949 était déterminée et contrainte par les contextes internationaux et des besoins nationaux.

- Les modes opératoires des utilisations des capitaux étrangers ont vu une évolution de simple crédit d’achat, du commerce compensatoire à la création des J.V et de collecter des fonds par du marché boursiers (plan 78).

- L’utilisation des capitaux étrangers dans le cadre d’introduction des équipements et de technologies étrangers ont contribué considérablement au développement économique de la Chine.

- L’utilisation des capitaux étrangers de cette période a déterminé le régime économique, le modèle du développement, la structure industrielle, sectorielle et le développement des économies régionales.

263

141

Dans le document Thèse dirigée par (Page 140-146)

Outline

Documents relatifs