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Les caractéristiques des enquêtés non-bénéficiaires d’un PAP

Comme le montre le Tableau 16, les 10 enquêtés non-bénéficiaires d’un PAP de l’action sociale de la Cnav ont des caractéristiques socio-économiques distinctes des bénéficiaires d’un PAP, ce qui représente la principale distinction entre les deux échantillons.

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Tableau 16 : Caractéristique des hommes et femmes interrogées ne bénéficiant pas d'un PAP (2016)

Caractéristiques Non-bénéficiaires d’un PAP de l’action sociale de la Cnav

4 hommes 6 femmes

Âge moyen 77 ans 74.2 ans

Nombre d’années de

retraite 16 ans 14,5 ans

Situation familiale 1 vit seul et 3 sont mariés 5 vivent seules 1 en couple

CSP 2 agriculteurs ; 1 commerçant et 1

employé 5 employées et 1 ouvrière

Statut occupation logement

1 locataire et 3 propriétaires

5 propriétaires et 1 femme locataire

Années occupation logement

4 ans pour le locataire, et 15,3 pour les propriétaires

6 ans pour la locataire, et 36 ans pour les propriétaires

Obtention du permis de

conduire 4 hommes sur 4 5 femmes sur 6

Champ : Entretiens réalisés avec les non-bénéficiaires en 2017. Source : Broussard 2020.

Si la population des enquêtés non-bénéficiaires est similaire à celle des bénéficiaires d’un PAP sur le critère du genre (6 femmes et 4 hommes), la moyenne d’âge est légèrement différente : parmi les enquêtés non-bénéficiaires, les femmes ont en moyenne 74 ans et les hommes ont 77 ans (contre 81 ans pour les femmes et 79 ans pour les hommes bénéficiaires d’un PAP). Les femmes non-bénéficiaires vivent majoritairement seules (5 femmes sur 6), 3 hommes vivent en couple et un est divorcé et vit sans conjoint. Il n’a pas été possible d’avoir des informations sur le montant des revenus des non-bénéficiaires interrogés : cela témoigne d’une certaine méfiance envers l’enquêtrice76. Une autre différence majeure porte sur la mobilité locale (notamment le permis de conduire pour les femmes), l’engagement dans les activités sportives ou associatives : les personnes non-bénéficiaires d’un PAP connues des mairies, des clubs et des associations sportives sont en général actives et se déplacent pour réaliser des activités à l’extérieur, comme le revendique la norme du « bien vieillir ». Les paragraphes suivants détaillent le parcours de vie, la relation au logement à la mobilité et à l’aide dans le deuxième échantillon.

Le parcours de vie

L’environnement familial et l’enfance vécue par les personnes non-bénéficiaires d’un PAP de l’action sociale de la Cnav sont similaires à l’échantillon des bénéficiaires. Les parents ont souvent été agriculteurs ou ouvriers. Selon les témoignages recueillis, les conditions de logement étaient difficiles. Les loisirs, sorties et vacances étaient rares et se résumaient souvent à des sorties d’une journée. Comme pour les bénéficiaires d’un PAP, les non-bénéficiaires ont connu peu de mobilité résidentielle, la principale mobilité étant liée à l’achat d’un appartement ou d’une maison pour construire la vie de famille. La part de personnes ayant fait des études et des formations professionnelles est plus importante dans l’échantillon des non-bénéficiaires. En revanche, rares sont les non-bénéficiaires enquêtés à avoir connu une mobilité verticale (au sein de l’entreprise par exemple). Par ailleurs, si les femmes bénéficiaires d’un PAP de l’action sociale de la Cnav ont connu des carrières courtes ou fragmentées, c’est moins le cas des femmes non-bénéficiaires. Toutes ont connu des temps d’arrêt pour élever leurs enfants, mais les femmes non-bénéficiaires ont repris le même métier par la suite. Deux femmes non-bénéficiaires ont connu des périodes de chômage en fin de carrière, liée à la fermeture d’une entreprise. De manière générale, l’absence de mobilité géographie liée à la carrière professionnelle est une caractéristique commune entre les femmes bénéficiaires et non-bénéficiaires interrogées. Toutes les femmes ont été employées pendant leur vie professionnelle. Les hommes

non-76 Les personnes bénéficiaires d’un PAP ont « l’habitude » de communiquer leurs revenus puisque chaque année l’évaluateur leur demande cette information. Elles ont alors été moins réticentes à communiquer cette donnée que les personnes non-bénéficiaires.

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bénéficiaires ont été agriculteurs (2 individus), commerçant (1 individu) ou employé (1 enquêté). Les métiers des hommes non-bénéficiaires se rapprochent des métiers exercés par les bénéficiaires. Les hommes non-bénéficiaires ont aussi connu des carrières longues et complètes.

Le rapport au logement

Comme pour les bénéficiaires rencontrés, les non-bénéficiaires sont attachés à leur logement. Ils ont des durées d’occupation du logement moins longues (4 ans pour les hommes locataires et 6 ans pour les femmes locataires ; 15 ans pour les hommes propriétaires et 36 ans pour les femmes). Si la durée d’occupation est parfois moins importante que pour les bénéficiaires, l’attachement à la ville au quartier reste présent pour les deux populations étudiées ici.

L’arrivée à la retraite semble très préparée chez les non-bénéficiaires, surtout chez les femmes qui se sont investies dans différentes activités à l’approche de l’arrivée à la retraite. Parmi les non-bénéficiaires, peu de personnes ont vécu une période de chômage en fin de carrière. L’investissement dans les activités communales est un point fort des non-bénéficiaires rencontrés77 et parmi eux, les hommes se sont investis petit à petit dans les activités extérieures alors que les femmes semblent avoir anticipé le passage à la retraite en commençant des activités avant le moment de la retraite.

Le rapport à la mobilité

Qu’ils soient bénéficiaires d’un PAP ou non, les hommes rencontrés ont une facilité de déplacement grâce au permis de conduire et à la pratique de la conduite. En revanche, le comportement des femmes vis-à-vis de la conduite est très différent entre les bénéficiaires et les non-bénéficiaires : ces dernières dépendent moins de leurs conjoints (ou de leurs enfants) puisqu’elles ont presque toutes passé le permis de conduire, mais elles ne sont pas toujours très à l’aise au volant. Elles ont passé leur permis de conduire souvent par besoin (pour 3 d’entre elles) ou pour suivre le conseil du conjoint (un individu) ; seule une femme a passé son permis par envie. La maîtrise de la conduite a des effets sur la mise en œuvre d’activités extérieures et influence les relations avec les aidants pour les déplacements. Par ailleurs, cette différence dans l’accès à la mobilité entre les femmes bénéficiaires et non-bénéficiaires illustre l’engagement vers l’indépendance : l’indépendance financière, puisque toutes ont eu des carrières complètes, et l’indépendance dans les déplacements avec l’accès à la voiture.

La pratique des activités extérieures (les clubs, les activités sportives) est similaire entre les deux populations étudiées. Deux hommes non-bénéficiaires partagent leurs activités avec leur conjointe. La réalisation des activités à l’extérieur ne représente pas de difficultés majeures pour les hommes puisque tous ont le permis de conduire (l’un d’entre eux ne conduit plus, car il est trop âgé). Les femmes non-bénéficiaires ont indiqué avoir participé à de nombreuses activités dans les premières années de retraite, mais ces dernières ont parfois été ralenties ou abandonnées. Les hommes présentent eux une continuité dans la pratique de ces activités élaborées à l’arrivée à la retraite et toujours en place lors de l’entretien. Les activités des hommes non-bénéficiaires sont plus tournées vers les loisirs (ordinateur, télévision, lecture, jardinage) que vers les tâches ménagères (même si ces dernières sont parfois citées) alors que les femmes non-bénéficiaires mettent en avant des activités réalisées à l’extérieur du logement.

Le rapport à l’aide (formelle / informelle)

Comme pour l’échantillon des bénéficiaires, les premières années de retraites sont dédiées à la famille (garde des petits-enfants notamment) et aux activités extérieures au logement. Les rôles sociaux ne sont pas les mêmes que pour les bénéficiaires. En effet, si les non-bénéficiaires ont besoin d’aide, ils apportent régulièrement de l’aide à d’autres personnes, notamment à leurs enfants. Le rôle d’aidant chez ces personnes non institutionnellement identifiées comme « fragiles » ressort dans l’organisation

77 Cet élément est a nuancé à cause de la technique de recrutement. En effet, toutes les personnes non-bénéficiaires qui ont été interrogées l’ont été grâce à leur engagement auprès d’associations ou dans des activités communales.

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de la vie quotidienne, opérant une distinction majeure par rapport aux bénéficiaires qui se positionnent presque exclusivement comme des personnes aidées.

Les non-bénéficiaires interrogés ont certes connu des difficultés liées à la mobilité locale, mais tous ont repris confiance en eux ou avaient déjà entamé un travail d’adaptation de leurs habitudes de vie pour s’adapter aux problèmes physiques. Les représentations mentales (Jodelet et al., 1989) des capacités physiques ne semblent pas avoir d’effets sur l’organisation de la mobilité locale chez les non-bénéficiaires. Avoir une image, un ressenti sur ses capacités physiques permettant une mobilité locale individuelle et sereine contraste avec les bénéficiaires, qui eux ont des représentations mentales de leurs capacités physiques qui poussent à la réorganisation des habitudes de mobilité locale. Chez les bénéficiaires la mobilité est plus souvent accompagnée. Le ressenti des individus sur leurs capacités physiques et sur l’effet de ces dernières sur l’organisation de la mobilité locale constitue, au-delà de la question du PAP, une différence forte entre les personnes définies comme retraitées et les personnes définies comme vieillissantes. Si les retraités sont conscients (comme les personnes vieillissantes) de limitations physiques, elles arrivent toutefois plus facilement à les surmonter. Le Tableau 17 représente la distinction qui est faite entre les personnes vieillissantes et retraitées au sein des échantillons élaborés pour l’enquête qualitative avec les bénéficiaires et non-bénéficiaires d’un PAP. Deux personnes qui sont bénéficiaires d’un PAP sont répertoriées comme des personnes retraitées. Il s’agit de personnes vivant en Île-de-France. Elles ont connu des difficultés liées à l’état de santé lorsqu’elles ont fait une demande d’aide, mais, lors de l’entretien elles semblaient totalement remises. Cependant, trois personnes non-bénéficiaires sont identifiées comme des personnes vieillissantes. L’une d’entre elles bénéficie d’une aide de l’APA (il s’agit de la personne la plus âgée de l’échantillon), les deux autres ont tenté de monter une demande d’aide administrative à la Dasif (la Cnav en Île-de-France), mais leur dossier administratif a été refusé. Globalement, dans l’enquête, les personnes retraitées interrogées correspondent aux personnes non-bénéficiaires (7 personnes sur 10) et les personnes vieillissantes sont majoritairement bénéficiaires d’un PAP de la Cnav (20 personnes sur 22). Les difficultés liées au déplacement, qui font partie des éléments centraux dans la définition du GIR et donc de l’apport d’une aide ou non, sont identiques aux premières observations sur les échantillons qualitatifs : les personnes vieillissantes, ont des difficultés de mobilité et sont souvent bénéficiaires d’un PAP de l’action sociale, alors que les non-bénéficiaires d’un PAP sont, dans l’enquête réalisée, sont principalement des personnes qui ont des représentations mentales de leurs capacités physiques qui leur permettent d’avoir une mobilité locale indépendante sans grandes difficultés.

Tableau 17 : Répartition des bénéficiaires d'un PAP et des non-bénéficiaires en fonction de la catégorisation (personnes retraitées ou vieillissantes)

Représentations mentales des capacités physiques PAP Enquêtés

Personnes retraitées Première année de PAP 2

Non-bénéficiaires 7

Total des personnes retraitées 9

Personnes vieillissantes

Première année de PAP 11

Réexamens 9

Non-bénéficiaires 3

Total des personnes vieillissantes 23

Total général 32

Lecture : Le tableau distingue les personnes bénéficiaires d’un PAP et les personnes non-bénéficiaires qui ont été interrogées en fonction des représentations sociales mentales qu’elles ont de leurs capacités physiques. On constate que 3 personnes non-bénéficiaires sont identifiées comme des personnes vieillissantes.

Champ : Ce tableau compile l’ensemble des 32 personnes qui ont été interrogées en 2016. Source : Broussard 2020.

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À noter que le choix de l’objet d’étude s’est fait sur une base sociale, liée à l’inclusion de la thèse Cifre au sein de la Cnav, l’enquête qualitative s’est orientée auprès de personnes « fragiles » (GIR 6 et 5) ayant certes des difficultés de déplacements, mais n’étant pas non plus dépendantes. L’inclusion d’une population dépendante dans l’enquête qualitative (GIR 4 à 1 – gérés par les départements) aurait amené à une autre lecture de l’injonction à la mobilité et à l’obligation de conformité au modèle du « bien vieillir ». De plus, l’enquête qualitative, principal axe d’analyse de la thèse, contient 32 entretiens. Ce volume aurait pu être plus important, mais le cadre temporel de la thèse n’a pas permis de monter en charge. Par ailleurs, l’enquête qualitative n’a pas vocation à être généralisée, mais plutôt à donner des tendances à travers l’observation des comportements.

Ainsi, pour répondre à la problématique générale et aux hypothèses de recherche une méthode quantitative et qualitative ont été élaborées. Elles se déclinent sous trois techniques : une analyse quantitative d’une base de données nationale sur la mobilité ; une analyse qualitative d’entretiens semi-directifs réalisés en face à face avec des bénéficiaires d’un PAP de l’action sociale de la Cnav et avec des non-bénéficiaires sur 2 ans ; une analyse textuelle basée sur une méthode statistique qui repose sur 3 corpus (les deux corpus d’entretiens de 2016 et 2017 et une sélection de textes issus des politiques publiques du vieillissement, de l’aménagement et des transports. Le

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Tableau 18 : Méthodologie suivie pour analyser l'influence du vieillissement sur la mobilité locale des bénéficiaires d'un PAP de l'action sociale de la Cnav et des non-bénéficiaires

Thème de la recherche : la mobilité locale des personnes vieillissantes Méthodologie : entre interactionnisme

symbolique et déterminisme, une approche sociale de la mobilité locale pendant le

vieillissement

Problématique : dans quelles mesures la mobilité locale pendant la retraite et le vieillissement est-elle influencée par le parcours

de vie et les représentations sociales ? Hypothèse générale : la mobilité locale représente une injonction contradictoire liée au modèle du

« bien vieillir » pour les personnes institutionnellement identifiées comme « fragiles » Hypothèse : l’élaboration de la mobilité locale demande-t-elle des stratégies coordonnées entre

différents intervenants chez les bénéficiaires d’un PAP par rapport aux non-bénéficiaires ? Hypothèse : une personne vieillissante qui a connu la maîtrise et l’usage de nombreux modes de transport pendant son parcours de vie continue-t-elle à utiliser des modes de transport diversifié ?

Hypothèse : un individu retraité ou vieillissant vivant à proximité des commerces et des services connaît-il des facilités dans l’élaboration et la réalisation de la mobilité locale par rapport à un individu vivant dans un espace physique plus isolé, mais avec une forte proximité sociale (présence

de la famille par exemple) ? Méthode Quantitative :

ENTD 2008. Comparer les retraités des personnes

vieillissantes. Définition de la distinction

entre retraités et personnes vieillissantes et étude des habitudes de vie,

de l’accompagnement et les types de déplacements

effectués.

Analyse textuelle : à partir de 3 corpus (politiques publiques, entretiens de la

première vague 2016, entretiens de la seconde

vague 2017) afin d'observer l'utilisation des

termes par les personnes vieillissantes et par les

politiques publiques

Entretiens qualitatifs semi-directifs (50 : 32 en 2016 et 18 en 2017) en face à face sur trois terrains d'étude auprès de bénéficiaires d'un PAP de l'action sociale de la Cnav et auprès de

non-bénéficiaires.

Trois types d'habitats sont étudiés : quartier urbain dense (sur la commune de Montreuil), quartier urbain pavillonnaire (sur la commune

de Tremblay-en-France) et zone à dominante rurale (sur de petites communes et hameaux du Pays de

Bray) Source : Broussard 2020.

155 Conclusion du chapitre

Différentes méthodes et techniques peuvent être utilisées pour étudier la mobilité locale : données quantitatives, entretiens qualitatifs, cartographie, GPS, cartes mentales ou encore parcours commentés. Ces méthodes sont à la croisée de plusieurs courants et disciplines des sciences sociales : géographie, sociologie ou encore gérontologie environnementale. Trois méthodes ont été retenues dans cette thèse : (i) une exploitation statistique des données quantitatives de l’enquête ENTD 2008 (Transports et déplacements (ENTD) - 2008, SOes - Ministère des Transports [producteur], ADISP-CMH

[diffuseur], 2008) ; (ii) une analyse thématique de 50 entretiens réalisés auprès d’une population de

bénéficiaires d’un PAP de l’action sociale de la Cnav (en Île-de-France et en Normandie) et de retraités non-bénéficiaires d’un PAP résident sur les mêmes communes en 2016 et 2017 ; (iii) une analyse textuelle des entretiens et des textes de politique publique du vieillissement des transports et de l’aménagement. La méthodologie retenue ici s’appuie sur une pluralité d’outils et de méthodes d’analyse complémentaires afin de répondre à la problématique générale : dans quelles mesures la mobilité locale pendant la retraite et le vieillissement est-elle influencée par le parcours de vie et les représentations sociales ?

Les données quantitatives des enquêtes nationales permettent de réaliser un cadrage afin de distinguer les retraités entre eux en fonction de leurs difficultés physiques. Ces éléments de cadrages permettent d’aborder les hypothèses de recherche. Pour l’enquête qualitative, trois terrains d’étude ont été retenus, en fonction des retours des acteurs interrogés et des types d’habitats : un terrain en zone urbaine, dans un quartier urbain densément peuplé caractérisé par l’accessibilité aux transports et commerces (sur la ville de Montreuil en Seine-Saint-Denis), un terrain en zone urbaine dans un quartier pavillonnaire (sur la commune de Tremblay-en-France) et un terrain à dominante rurale (sur plusieurs villes, villages et hameaux dans le Pays de Bray en Normandie). Au total, 50 entretiens ont été réalisés (32 en 2016 et 18 en 2017) auprès de retraités (des non-bénéficiaires d’un PAP) et de personnes vieillissantes (les bénéficiaires d’un PAP). L’analyse des entretiens permet d’analyser les hypothèses de recherche en fonction que la personne soit bénéficiaire d’un PAP ou non. L’analyse textuelle, fondée sur une étude statistique des mots utilisés dans différents corpus, est la dernière technique utilisée. Elle porte sur 3 corpus : un corpus composé des entretiens semi-directifs réalisés en 2016 avec des bénéficiaires d’un PAP et des non-bénéficiaires ; un corpus constitué des entretiens semi-directifs réalisés en 2017 ; un corpus regroupant un corpus de 95 textes (plans, lois, rapports, guides, études) issus des politiques publiques du vieillissement, des transports et de l’aménagement. L’objectif est alors d’analyser les messages de prévention et d’observer comment ces mêmes messages se retrouvent dans les entretiens réalisés auprès des retraités et des personnes vieillissantes.

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