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HYPOTHÈSE 1, NARCISSISME BLESSÉ ET PROBLÉMATIQUE IDENTIFICATOIRE 

OPÉRATIONNALISATION DES HYPOTHÈSES

HYPOTHÈSE 1, NARCISSISME BLESSÉ ET PROBLÉMATIQUE IDENTIFICATOIRE 

Nous pensons que les conséquences du cancer de la prostate et de ses traitements, délétères pour le narcissisme, relèvent du premier et du troisième axes narcissiques dégagés par Catherine Chabert : à la fois une « fascination par l’image de soi qui souligne à la fois l’importance du regard (et du miroir) et la qualité singulière de cet objet d’amour dont rendent compte ses aspects illusoires, éphémères, insaisissables en d’autres termes la quête éperdue d’une image de soi idéale » et « une menace de mort, liée à la fois au désinvestissement objectal et à ses effets sur la qualité de la représentation de soi ; menace qui risque de peser sur le sentiment de continuité d’être et puis d’être le même » (1987, p. 87/88). L’atteinte narcissique serait telle qu’elle aurait besoin d’être contre-investie à travers une hyperpolarisation de la bisexualité psychique sur le versant masculin à un niveau qui relèverait plus de l’apparence et de ce que le sujet donne à voir en surface pour mieux ne pas se concentrer voire même cacher les atteintes narcissiques plus en profondeur. Mais l’atteinte narcissique serait également plus profonde notamment du fait de la menace de l’identification narcissique à la femme passivée qui viendrait bouleverser la problématique identificatoire. Nous avons donc étudié ses deux versants.

Hypothèse 1 : Du fait de la mobilisation vraisemblablement massive des angoisses de mort et de castration, l’expérience du cancer de la prostate et de ses traitements engage une atteinte narcissique majeure.

1/A. Celle-ci s’exprimerait et serait contre-investie à travers une déstabilisation de la bisexualité psychique hyperpolarisée sur le masculin. Dès lors, nous nous attendons à la revendication d’une position phallique et active pour tenir l’identité virile malmenée, ce qui s’exprimerait grâce à l’intensification des défenses rigides et narcissiques et à des mouvements transférentiels de séduction narcissique

Pour ce faire, nous avons centré nos analyses sur ce qui permet à la fois de cacher la faille narcissique et de faire illusion sur la virilité inchangée. Ainsi, nous avons étudié le surinvestissement des limites, du sensoriel et du périphérique qui permet de ne pas se centrer sur l’intérieur et de manière métonymique de rester sur les apparences, mais également l’étude des mouvements transférentiels et de la clinique de la passation des épreuves projectives, lieu et espace où a pu se saisir la virilité dans tout ce qu’elle a de performatif.

Surinvestissement des limites, du sensoriel et du périphérique  

« Si la notion d’enveloppe corporelle nous importe c’est qu’elle constitue métaphoriquement le fondement de la représentation de soi. L’importance accordée aux limites, la nécessité de se présenter comme contenant lisse et sans faille sont là pour camoufler le ‘‘tissu à trous’’ qui caractérise la psyché narcissique » (Chabert, 1987 p. 97). Or là, nous pouvons affirmer qu’il y a un trou dans l’identité subjective du fait de la menace de mort associée au cancer doublée d’une effraction traumatique dans ce que nous pourrions appeler le tissu subjectif de la virilité. Par conséquent, il est aisé de concevoir un tissu psychique troué que le sujet tenterait de pallier à l’aide de mécanismes de surinvestissement de l’enveloppe à la fois psychique et corporelle mais également des mécanismes de réassurance narcissique et virile.

En outre, la centration sur la symétrie dans les planches bilatérales où celle-ci est utilisée et comprise comme « porte-parole du même » (Chabert, 1987 p. 94) et la référence à l’axe médian dans les planches compactes peuvent également être interprétées comme des conduites de réassurance narcissique dans le sens où elles sont des tentatives de rassemblement centripète venant contre-investir mais également signer une possible béance narcissique. Nous avons essayé de repérer à quelles planches la symétrie est surinvestie et si cette conduite de réassurance narcissique est suffisante ou non.

Par ailleurs, au niveau des modes d’appréhension, nous pensons retrouver une majorité de G car il serait plus facile d’embrasser la totalité de la figure sans vouloir la découper ce qui pourrait traduire ou sous-tendre une fragilité de la forme globale initiale que le sujet aura selon nous tendance à surinvestir pour se rassurer sur ses propres enveloppes. Au niveau des déterminants, nous pensons retrouver une majorité de F car le sujet, malmené dans ses propres limites psychiques et corporelles, va avoir tendance à surinvestir la forme et ce qui délimite le dedans du dehors. Car « les formes constituent l’enveloppe perceptive des images, le contour contenant des représentations qui s’y figurent ; de même les réponses ‘‘peau’’ renvoient aux enveloppes corporelles dont elles traduisent à la fois les vertus discriminantes et les lacunes qu’elles s’efforcent de colmater » (1987, p. 97).

Ainsi, nous avons cherché tout ce qui pouvait s’attacher aux contours et aux surfaces délimitant le dehors du dedans et particulièrement les réponses « peau » (Chabert 1987). Ce sont « celles dont le contenu se réfère à une enveloppe ou à un contenant ; il peut s’agir de réponses H, A, objet ou autre mais, quel que soit le contenu, l’intérêt réside dans le fait qu’elles évoquent une surface limitante entre dedans et dehors » (1987, p. 96). Il s’agit de

tout ce qui se définit par et comme une barrière entre l’extérieur et l’intérieur. Par exemple, les animaux à carapace, les vêtements ou dans les représentations humaines ce qui se définit par la fonction ou le rôle assuré (clowns, marionnettes, robots…). Autrement dit, toutes figures humaines ou para-humaines qui se donnent à voir sous la forme du simulacre. Comme le rappelle Chabert, « le rôle, la fonction, l’ombre ou le déguisement offrent une seconde ‘‘peau’’ au soi du sujet qui se perd ou disparaît dans les plis de ces costumes d’apparat » (1987, p. 97).

Cela nous semble particulièrement important dans notre recherche et ce, à plusieurs niveaux, à la fois dans les réponses données mais également dans la clinique de la passation et au niveau des manifestations transférentielles à notre égard. En effet les patients, blessés dans leur virilité, ont eu tendance à surjouer ce personnage viril et séducteur auquel ils voulaient nous faire adhérer notamment dans une visée performative de confirmation rétroactive de la virilité (il s’agit de surjouer l’homme, de se conduire tel un homme pour se sentir un homme), mais également de réassurance narcissique. Nous avons également été sensible aux procédés d’élaboration du discours au TAT privilégiant les détails narcissiques (CN-2) car « ils ont pour fonction d’assurer le repérage identitaire et la différenciation sujet/objet dans la relation à l’autre et non de séduire par un mouvement d’investissement libidinal. Les ‘‘détails narcissiques’’ sont l’équivalent des réponses ‘‘peau’’ au Rorschach en ce sens qu’ils assurent un renforcement de l’enveloppe corporelle pour protéger le sujet des excitations pulsionnelles en provenance de l’environnement » (Brelet-Foulard, Chabert, 1990, p. 93).

Le procédé CN-2 +/- renvoie également aux conduites d’idéalisation et de désidéalisation que nous rencontrons au Rorschach à travers les qualificatifs plus ou moins exagérés et/ou frappées d’enflure voire de disqualification. Il s’agit alors de bien faire attention à ce qui est frappé d’idéalisation (ou de désidéalisation). A quelle planche ? En réponse à quelle sollicitation latente ? Quel type de personnage ? Sexué ou non ? Quel attribut ? Est-ce à comprendre comme un contre-investissement de l’angoisse de castration à travers une exagération sur la taille des attributs, ou bien d’une mésestime de soi plus globale, le tout pris dans un vacillement identitaire face au vieillissement, au cancer et à une sexualité crépusculaire aux angoisses existentielles ? Cela a pu nous donner une idée des possibles failles dans le tissu subjectif et/ou viril des sujets.

Mais le surinvestissement du périphérique et du sensoriel pour combler la « psyché à trous » du sujet narcissique, s’exprime également dans toutes les conduites psychiques descriptives qui consistent à se centrer sur la description physique de la planche niant tout ce

qu’elle peut représenter et évoquer pour le sujet. Il s’agit de privilégier la forme sur le fond dans un investissement de surface qui à la fois permet un évitement des mouvements internes mais également une centration sur l’enveloppe pour mieux pallier ses failles. Les patients se mettent à décrire d’une façon tantôt didactique, tantôt soporifique et assurément défensive, les caractéristiques physiques et sensorielles de la planche, le grain, la couleur, la luminosité, ce qui est une façon magistrale de ne pas répondre à la consigne « Dites-moi ce que vous

imaginez à partir de ces planches, dites ce à quoi ces planches vous font penser » au

Rorschach ni à celle de raconter une histoire au TAT. C’est également une façon de ne pas se laisser toucher ou pénétrer par les sollicitations latentes. Nous pensons ici particulièrement au procédé d’élaboration du discours coté CN-4 au TAT (« insistance sur les limites et les

contours et sur les qualités sensorielles. Ce procédé renvoie à l’investissement de l’enveloppe corporelle et au renforcement de la frontière entre dedans et dehors, par l’accent porté sur la délimitation d’un espace ou sur les qualités sensorielles (luminosité, chaud, froid, odeur, toucher…) » Brelet-Foulard, Chabert, 1990, p. 95). Au Rorschach, nous pensons à tout ce qui

est du registre de l’estompage renvoyant souvent à la fourrure et à ce qui peut constituer une enveloppe supplémentaire de protection comme pour cacher les failles. Chabert parle d’une « quête de soutien, d’un contenant, d’une enveloppe qui viendrait tamponner les éclats de stimulations ressenties avec trop d’acuité » (1983, p. 81). Nous pensons également à la sensibilité à la couleur blanche (sensibilité au C’), ou particulièrement à la « lumière » blanche qui condense de manière magistrale et métonymique ce que chercher à faire le patient : éblouir – ou aveugler ? – le sujet et son interlocuteur et donc focaliser les projecteurs sur la surface pour ne pas voir à l’intérieur.

Il s’est agi alors pour les sujets, comme en écho avec ce qu’ils vivent, de surjouer les apparences et le simulacre pour ne pas que l’on s’attache au ressenti intérieur et à ce qu’il en est vraiment. La passation du teste se constituait elle-même en surface ou en espace de

projection, miroir de ce que les patients cherchent à incarner dans les yeux de l’autre à savoir

faire semblant d’être un homme pour se sentir de manière performative viril et pallier alors ce ressenti effroyable de ne plus être un homme. Ce que nous avons particulièrement ressenti dans la clinique de la passation et à travers les manifestations transférentielles.

Nous avons été très attentive aux manifestations transféro-contre-transférentielles, plus précisément à la « place » où nous a mise et investie chaque sujet, notamment du fait de la double différence des sexes et des générations qui nous séparent et qui marquent cette rencontre de recherche d’une empreinte particulière. Que peut-il se jouer dans cette rencontre clinique centrée sur le vécu psychique et tellement intime d’une expérience particulièrement douloureuse qui regroupe les thématiques les plus existentielles de l’homme : la sexualité, le vieillissement et la mort ? Alors que, rappelons-le, c’est nous, femme jeune trentenaire, qui sommes à l’initiative de cette rencontre, c’est nous qui avons quelque chose à comprendre, ce qui pour le sujet peut comporter une valence de séduction, d’intrusion voire de persécution. Cette question transférentielle, pour le moins centrale, a été pour nous à la fois une difficulté et un axe de recherche assurément riche et pertinent.

Dès lors, le sujet nous met-il à une place plutôt maternelle où il serait face à nous en position de passivité, d’acceptation et finalement, rechercherait un sein, au sens kleinien du terme, sur lequel s’appuyer, s’épancher, qui pourrait l’accueillir et absorber ses angoisses ? N’oublions pas non plus la dimension sadique orale d’un sein à dévorer et les différents entrelacs fantasmatiques susceptibles de se déployer autour d’une figure maternelle. Nous excluons a priori le transfert paternel car, rappelons le dispositif de recrutement, nous sommes au côté du chef de service lors des consultations d’annonce. Et ce duo particulier entre nous, psychologue jeune trentenaire et chirurgien plus âgé, a fortiori chef de service, a sans doute orienté la tonalité transférentielle de notre rencontre. Ainsi, notre présence tranchait fortement avec la réalité du dispositif. Il nous semble que ceci est important pour comprendre l’investissement transférentiel dont nous avons été l’objet.

Est-ce à une place plutôt féminine, à conquérir, où le sujet serait en position active de séduction, recherchant sans le savoir la confirmation d’une virilité encore turgescente, érigée et désirable ? Mais alors quelles seraient la qualité et la fonction de cette séduction ? Est-ce réellement à comprendre comme de la séduction dite objectale où le désir du désir de l’autre est centrale ? Ou bien est-ce plutôt sur un versant narcissique où il s’agit de subjuguer l’autre, de le fasciner en se donnant à voir afin de se restaurer dans et à travers le regard de l’autre plein d’admiration ? Ou encore est-ce une façon de se mettre en scène de manière

performative pour incarner la virilité et se rassurer simultanément à travers cette tentative de

séduction factice de l’autre ? Autrement dit de jouer à l’homme en surjouant les comportements virils attendus pour se sentir un homme et chercher dans le regard de l’autre la confirmation rétroactive de sa virilité. Serait-ce une séduction réellement frappée du sceau du

sexuel objectal à savoir tourné vers l’autre ? Ou bien est-ce exclusivement un jeu avec soi et avec l’autre marqué par le sexuel infantile ? Ici le terme « jeu » est à entendre dans sa double occurrence à la fois au sens winnicottien du terme en tant qu’espace transitionnel mais également dans son sens théâtral : « fait d’interpréter une pièce sur scène ». Mais le patient a aussi pu nous mettre à une place plutôt filiale et se positionner ainsi en vieux père qui consentirait à nous enseigner ou plutôt à nous transmettre de manière rationnalisée quelque chose de la dure réalité de la vie et de ses énigmes existentielles que nous tentons de percer à l’aide d’une recherche. Ainsi il nous a gracieusement fait part de l’inévitable avance qu’il a sur nous en termes de vécu, d’expérience mais également en termes de vécu masculin qui est, par définition, en partie inaccessible pour une femme, ou alors de manière indirecte par le jeu des identifications. Cet investissement transférentiel s’est retrouvé tout au long de la passation des tests projectifs. Nous avons pu le rapprocher sensiblement du procédé CN-1 au TAT « accents portés sur l’éprouvé subjectif – références personnelles » (1990, Brelet-Foulard, Chabert) qui infiltre les caractéristiques de la verbalisation chez les patients narcissiques : « Le sujet a recours dans ses commentaires et dans ses réponses, à des références uniquement rapportées à lui-même ; ce qu’il éprouve, ce qu’il ressent, sa manière de voir les choses, ses souvenirs, des fragments de sa biographie. La situation est exploitée dans un sens unique – centripète comme lieu de déploiement d’une subjectivité omniprésente qui à la fois s’étaie sur le regard de l’autre et le nie » (Chabert, 1987, p. 92).

Nous avons essayé également d’évaluer dans quelle mesure les investissements transférentiels ont pu s’avérer défensifs ou bien trophiques et économiques pour le sujet : peut-être qu’il a en effet été plus confortable pour ces hommes de donner à voir une position masculine de celui qui sait, de celui qui apprend, de celui qui décide et mène l’entretien dans une fiction de lointaine séduction. Il va de soi que ces investissements sont très complexes, partiellement voire totalement inconscients, qu’ils ne s’excluent pas l’un l’autre et constituent plutôt un continuum ou une palette sur lequel le sujet pourra se déplacer. Nous avons donc été très à l’écoute des commentaires et/ou questions personnels (sur nous, sur la situation, sur les tests), des provocations voire des invitations plus ou moins déguisées à la transgression. Nous avons également été sensible aux disqualifications discrètes ou massives des tests, de la situation ou bien des critiques larvées présentes tout au long de la passation pour se défendre contre ce qui était vécu comme une mise à l’épreuve qui n’avait pas lieu d’être. Ainsi, nous avons repéré le recours et la convocation de performances meilleures « d’habitude je fais mieux que cela, là je suis un peu court… » ou encore les commentaires évoquant une dynamique de rivalité et de performance « est-ce que les autres font mieux ? »

Nous avons étudié également les éventuelles variations dans le temps de cet investissement transférentiel (au cours de l’entretien, entre celui-ci et les tests, d’un test à l’autre…). En outre, nous avons fait attention à la façon dont le sujet accepte nos questions, la passation des tests projectifs, aménageant son débit verbal de telle sorte que nous soyons en mesure ou non de noter ses dires sans nous noyer dans une logorrhée difficile à suivre. Nous avons regardé également la façon dont il s’inscrit dans la relation au test, manipulant les planches lui-même, les rangeant à notre place, demandant un étayage, dénigrant le matériel, son côté obscur, abscons, hermétique ou galvaudé.

Il va de soi que nous avons fait attention à toutes les dénégations teintées de réassurance narcissique que nous mettons sur le compte d’un hyperinvestissement défensif du masculin. Enfin, nous avons été évidemment très attentive à nos propres éprouvés et ressentis comme indicateurs de la relation clinique et de ce qui peut se passer pour le patient. Par exemple, nous éprouvions un sentiment de malaise face au déni et de tristesse lors de mouvements hypomanes mobilisés par le patient. Cela nous a permis de comprendre dans la relation la fonction performative qu’avaient pour le patient les mouvements transférentiels qu’ils déployaient (cf infra partie éthique p. …, ce que nous développons à propos de la castration performative).

Transition : Mais comment comprendre cette bisexualité psychique figée et hyperpolarisée sur un masculin narcissique ? Est-ce vraiment étayant et étayé ou bien est-ce factice à l’instar des secondes peaux qui transparaissent derrière le surinvestissement des limites et des réponses « peau » ? Est-ce pris dans une dynamique de simulacre viril qui viserait à cacher la blessure et l’atteinte narcissiques ? Au delà de cette première sous hypothèse, concentrée à la fois, et c’est toute sa complexité, aux « apparences » que le sujet donne à voir, nous renseignant ainsi plus en amont sur ses profondeurs psychiques, nous avons souhaité exploré la problématique identificatoire articulée au narcissisme, celui-ci encore une fois dans sa dimension d’atteinte de l’idéal.

1/B a). Au plan identificatoire, l’expérience du cancer de la prostate, et de ses traitements, dans sa dimension passivante toucherait de façon traumatique le féminin primaire et la virilité secondaire (névrotique ou narcissique), l’un et l’autre n’étant plus en mesure d’offrir un étayage solide pour le sujet.

1/B b). Par contre, le cancer du rein atteignant seulement le féminin primaire, la reprise psychique par/sur le masculin primaire et la virilité secondaire pourrait s’avérer dégageante.

1/B c). Par ailleurs, du fait de la précarité de la virilité secondaire comme voie de dégagement du conflit identificatoire, virilité secondaire particulièrement mise à mal par l’expérience du cancer de la prostate et de ses traitements, on pourrait observer la menace d’une identification narcissique à la femme passivée (identification autrement mise à distance par l’identification hystérique).

Ainsi, nous nous attendons à ce que :

- Les identifications féminines soient menaçantes tant pour les patients atteints d’un cancer du rein que pour ceux atteints d’un cancer de la prostate. Nous avons

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