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D – Rond-point de l’église Saint-Pierre de Mozac

L’ancien chœur de l’église romane comportait huit colonnes365. C’est tout du moins ce qu’ont

conclu tous les chercheurs en se basant sur le plan de l’ancienne crypte. Nous en connaissons

actuellement cinq, qui nous permettent de nous faire une idée de la richesse de ce chœur mais pas d’en connaître le programme complet. Il ne sera pas non plus possible, évidemment, comme pour Saint- Nectaire, de tirer des conclusions de leur emplacement.

1 Ŕ Chapiteau de la résurrection 366 (Fig. 94)

Les quatre faces sont consacrées à la visite des Saintes Femmes au tombeau. Comme l’avait déjà fait remarqué B. Craplet367 en comparant ce chapiteau à celui de Saint-Nectaire, pour le même

nombre de personnages l’espace est plus important. Les vides laissés de chaque côté du groupe de femmes incitent à séparer deux scènes : d’une part le tombeau encadré par les soldats et l’ange, d’autre part le groupe des trois femmes.

Comme à Saint-Nectaire le tombeau occupe toute une face du chapiteau (face 1). La similitude va même plus loin, puisque de la même façon un soldat endormi appuie son coude sur le toit de l’édifice et une aile de l’ange remplit le vide de l’autre côté. La forme du bâtiment est la même, mais ici pas d’ouverture sur la partie basse et pas de détails intrigants comme à Saint-Nectaire. Les deux ouvertures de l’étage principal occupent tout l’espace, les lampes et les drapés remplissent toutes les ouvertures. L’insistance est portée sur les éléments d’architecture (chapiteaux, arcs) beaucoup plus importants en proportion et donc plus détaillés. Seuls les trois petits trous faisant penser à des trous de boulin ponctuent cette architecture très stricte. Le clocheton supérieur est composé de la même façon : deux ouvertures en plein cintre séparées par une colonne. Le toit pyramidal est terminé par une boule qui s’inscrit devant l’abaque. Ce qui frappe, c’est l’absence presque totale de surface lisse, tout l’espace est travaillé : pierres du soubassement, arcs et rideau de l’étage, tuiles des toitures. Du coup, l’espace vide laissé au-dessus du bâtiment attire l’œil par son manque de symétrie : vertical du côté du soldat, horizontal du côté de l’ange.

Cette similitude de forme entre les deux bâtiments représentés à Saint-Nectaire et Mozac renforce l’idée d’un modèle commun et de la référence à l’Anastasis. On note pourtant une différence de traitement des volumes : le bâtiment de Mozac est en plus fort relief, ce qui se remarque plus spécialement dans les parties latérales où l’épaisseur du bâtiment permet de noter les détails (fig.95) : niveaux fortement marqués par une moulure et ouverture en plein cintre dans le pignon de la toiture ; le sculpteur s’est même donné la peine de figurer le prolongement de l’arcature. De plus, l’ange est assis sur un volume peu identifiable qui semble prolonger le bâtiment mais est curieusement posé sur une série de trois enroulements. A-t-on voulu représenter une nuée en rapport avec la nature céleste du personnage ?

Le soldat endormi qui s’appuie sur le bâtiment fait partie d’un groupe de trois soldats. Il est le seul à être représenté en entier, un autre est à moitié caché derrière un grand bouclier alors que le troisième est réduit à la tête (face 2). Bizarrement, alors que l’on peut admirer l’habileté du sculpteur pour ce qui concerne le modelé des surfaces et la mise en scène des personnages, le traitement des pieds est pour le moins succinct : trois seulement sont visibles et leur mise en place est très malhabile.

L’ange occupe à lui seul plus de la moitié d’une face (face 4). Son aile gauche est repliée derrière le tombeau et son aile droite s’étale largement parallèlement à l’abaque. L’aspect dynamique

365 Voir les plans successifs, en particulier celui de CRAPLET 1955, p. 204. 366 Découvert par Mallay en 1849 sous le maître-autel.

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du personnage est dû à une vision en contre-plongée de ses jambes : la forte inclinaison de la pierre sur laquelle il repose ses pieds entraînant celle des jambes et des genoux, donne au spectateur l’impression de surplomber l’ensemble. Vision qui est totalement faussée par l’emplacement actuel du chapiteau au niveau des yeux. Perché à plusieurs mètres de hauteur l’impression devait être très différente. Cela permet de constater les artifices utilisés pour rendre visibles des éléments qui ne le seraient pas à cause de la perspective. B. Craplet368 avait déjà souligné cet aspect en faisant remarquer les proportions

différentes des personnages selon leur position : proportions normales du corps de l’ange, jambes très courtes des personnages debout.

L’ange lève le bras gauche en direction des femmes, indiquant qu’il parle et pointe son index droit vers le bas. Il semble donc dire à la femme, en indiquant à la fois le ciel et la terre : « il était dans le tombeau, mais il est monté au ciel ». Le croisement de ses bras donne une torsion dynamique à son corps et, en se soulevant, le bras entraine un pan du vêtement qui ajoute du mouvement à l’ensemble et se détache sur un autre drapé qui remplit le fond de la corbeille.

Ce drapé se prolonge derrière les trois femmes de la face suivante (face 3). Celle du centre tient un vase de la main droite et dresse la main gauche paume ouverte en signe d’acceptation. Les deux autres qui l’encadrent tiennent elles aussi un vase : celle de droite des deux mains, celle de gauche de la main droite, la main gauche retenant son vêtement. Comme l’a bien fait remarquer B. Craplet369, celle du centre semble plus jeune et n’a pas de coiffe sous son voile.

En conclusion, on note une très grande similitude avec le chapiteau de Saint-Nectaire pour ce qui concerne l’iconographie, jusque dans les moindres détails (par exemple les gestes des femmes sont les mêmes), cependant le traitement est très différent : plus d’espace pour moins de personnages, et aussi moins de détails significatifs, des personnages aux visages plus austères mais traités de façon beaucoup plus habile. Les références textuelles semblent les mêmes.

2 Ŕ Chapiteau dit « des vents » ou « de l’Apocalypse » (fig. 96)

Quatre personnages occupent chacun le centre d’une des faces et quatre anges occupent les quatre angles. L’iconographie étant inhabituelle, elle a donné lieu à diverses lectures et le chapiteau n’ayant été découvert qu’en 1983370 les commentaires sont tous récents. L’idée la plus couramment

admise est de voir ici l’illustration du passage de l’Apocalypse de saint Jean (VII, 1): « Après cela, je vis quatre anges qui étaient aux quatre coins de la terre, et qui retenaient les quatre vents de la terre, pour qu’ils ne soufflassent point sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. »

Déjà en 1989 F. Garnier détaillait les faits incompatibles avec cette lecture dans son chapitre consacré aux significations symboliques du cornet. Pour lui les cornes représentent la parole de l’homme et le chapiteau traite de quatre mauvais usages de la parole371.

Avant de privilégier une interprétation ou une autre il convient d’examiner les quatre faces. Remarquons d’abord que les quatre personnages se ressemblent par leur coiffure qui est la même, mais diffèrent par leur position, leurs gestes et leur habillement. Ils ont tous la tête de profil tournée vers leur droite et le corps de face. Mais deux seulement portent un cornet. Les anges se ressemblent deux à deux pour leur coiffure (deux bouclés, deux avec mèches séparées par une raie), mais aussi dans leur attitude (deux en position frontale ; deux plus dynamiques : déhanché ou flexion des jambes), trois seulement possèdent un cornet. On note donc déjà que le nombre des cornets est de cinq.

Commençons par l’homme entièrement habillé (face 1). Il porte un vêtement court, se terminant à la façon d’une jupe qui laisse voir ses jambes, l’identifiant comme un laïc. Il a les deux

368Ibid. 369Ibid.

370 Voir le rapport de découverte dans : CLUB MOZACOIS 2012, p. 115. 371 GARNIER 1989, p. 367.

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pieds par terre et semble en position de marche, se dirigeant vers sa droite ; sa main droite est placée à plat contre son ventre et sa main gauche semble désigner l’ange placé à sa droite ; au-dessus de sa tête émerge une tige qui se sépare en deux et produit une feuille. L’ange qui l’accompagne est placé à sa droite, il tient un cornet dans sa main droite et de la main gauche semble vouloir lui fermer la bouche : le pouce sous le nez et les autres doigts sous le menton (fig. 97).

Le second personnage (face 2) (en tournant autour du chapiteau dans le sens des aiguilles d’une montre, comme le suggère l’orientation des personnages) émerge à mi-corps de la gueule d’un monstre. Il est torse nu et tient un cornet de la main droite alors que sa main gauche est fermée sur le bord du pavillon à l’autre extrémité du cornet ; sa bouche est fermée et il semble souffler dans le cornet. L’ange qui l’accompagne a le même geste que le précédent (pouce sous le nez et doigts sous le menton), mais sa main gauche tient la nuque du personnage. Quant à la tête de monstre, elle est munie d’oreilles, d’yeux globuleux et de grandes dents, elle se termine en bas par quelques mèches enroulées. Le personnage sortant de cette gueule est très analogue aux représentations de Jonas sortant de la gueule du cétacée et, sans les détails confirmant plutôt un mammifère, on pourrait s’y méprendre. On pense alors aussi aux gueules ouvertes servant d’entrée dans les représentations de l’enfer.

Le troisième personnage est torse nu (face 3), il porte un pantalon court qui laisse voir une partie de ses jambes. Ses deux jambes sont pliées donnant l’impression qu’il saute ; un pied est en l’air et le deuxième pied, contrairement au premier personnage, n’est pas posé à l’horizontale mais, placé à l’oblique, il semble soulevé du sol. L’homme tient un cornet à l’horizontal devant sa poitrine et l’ange qui l’accompagne fait le même geste que les autres avec sa main gauche, alors que de la droite il brandit un cornet à la verticale : on a donc ici deux cornets, un pour chacun. Au-dessus de l’homme un fleuron est attaché par une courte tige sous l’abaque du chapiteau et semble donc descendre.

Le quatrième personnage est entièrement nu (face 4), les jambes croisées comme s’il était assis en tailleur dans le vide, et deux fleurs ou étoiles s’intercalent entre ses pieds. Ses bras sont posés sur ses cuisses, comme au repos. L’ange fait le même geste que les autres et tient de sa main droite un cornet qu’il maintient à la verticale contre sa poitrine.

Après examen des détails des images, on ne peut qu’être d’accord avec F. Garnier pour dire que, voir ici une illustration du texte de l’Apocalypse parlant des quatre vents arrêtés par les anges est difficilement envisageable. D’abord parce que sur les quatre personnages qui, selon cette lecture, seraient les vents, deux seulement tiennent un cornet, élément considéré comme attribut des vents ; ensuite parce que, le plus souvent, ce sont les anges qui portent cet attribut (trois sur quatre). Il y a, en fait, un cornet par scène (groupe personnage-ange) et deux pour la troisième scène, (celle où le

personnage, tient le cornet à deux mains devant lui). Mais considérer, comme F. Garnier, que le cornet représente forcément la parole est réducteur et son explication pas totalement convaincante. Si l’on essaie tout de même de garder l’idée de vents, car leur attribut traditionnel est bien le cornet qui suggère leur souffle et l’air sortant de leur bouche en tant qu’élément personnifié, on pourrait alors penser que ce sont les anges qui sont les vents. En effet cette idée est bien présente dans la tradition juive, qui explique que si les anges ont la forme du feu dans les cieux, « lorsqu’ils descendent sur terre, pour exécuter les ordres de Dieu, ils sont changés en vents ou assument l’aspect humain.372 »

Mais cette deuxième solution ne correspond pas non plus à l’image : nombre de cornets et actions. Dans un premier temps deux solutions sont à examiner : soit les quatre petits personnages représentent le même individu dans des situations différentes, soit ce sont quatre personnages différents.

Si l’on part de l’hypothèse qu’il s’agit d’un même personnage, il faut s’intéresser aux indices supplémentaires hors personnages : une tige qui pousse derrière le premier, un monstre qui a avalé le deuxième, un fleuron qui descend sur le troisième ou bien est suspendu au-dessus de lui, un ciel étoilé

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ou un champ de fleurs sous le quatrième. Le premier élément fait penser à la terre, le deuxième au Léviathan, le troisième au ciel, le quatrième à un ciel étoilé ou à une prairie fleurie donc peut-être au paradis. Dans cette hypothèse on aurait un homme qui meurt et ressuscite : il est sur terre mais ses genoux fléchissent, il manque de souffle et le réclame à l’ange (montre le cornet que tient l’ange) ; il est mort et a été avalé par le Léviathan, c’est-à-dire par la mort (cette idée de la mort personnifiée sous l’aspect d’un monstre dévorant est connue chez Prudence ou Jérôme, mais aussi plus tard dans les

Dialogues de Grégoire le Grand373) ; mais l’ange l’en extrait (son geste ressemble fort au geste de

l’accoucheur qui extrait un nouveau-né du ventre de sa mère) et lui permet de reprendre son souffle (lui a donné le cornet), c’est-à-dire de revivre, de ressusciter ; ensuite, il est comme en apesanteur, et le fleuron qui descend du ciel pourrait être une allusion au feu purificateur dont on trouve une allusion dès saint Augustin, avec les prémices du purgatoire374 et qui sera reprise d’abord par Grégoire le

Grand375; finalement c’est un bienheureux (un personnage nu est le plus souvent une âme) au-dessus

des étoiles, au paradis. Dans cette hypothèse le cornet représenterait le souffle vital qui est donné ou repris. Dans ce contexte il faut citer plusieurs textes : d’abord Origène (env.185-250) qui, dans son traité « contre Celse »376 met dans la bouche de Celse (l’hérétique qu’il combat) une pensée qu’il

pense d’origine antique : « les anges sont des esprits […] envoyés en service pour le bien de ceux qui doivent hériter du salut » puis, ce qui est encore plus intéressant ici par rapport au geste des anges, il dit : « Quand après avoir fermé l’entrée des sens, vous avez regardé en haut par l’esprit, et qu’après vous être détournés de la chair, vous avez donné l’éveil aux yeux de l’âme, alors seulement vous verrez Dieu. » On peut comprendre alors que les anges aident l’homme à fermer sa bouche et son nez et peut-être ses oreilles pour le second, pour lui permettre de monter au ciel.

Si cette lecture peut surprendre elle n’est en tout cas pas en contradiction avec les éléments observés et surtout elle est cohérente avec l’idée de résurrection que l’on trouve sur le chapiteau précédent : on aurait alors la résurrection du Christ et la résurrection d’un homme quelconque assisté par les envoyés de Dieu.

Si l’on pose maintenant comme hypothèse que ce sont quatre hommes différents, prenant en compte en particulier leurs vêtements différents, les anges s’occuperaient donc de quatre catégories d’hommes. Dans sa « hiérarchie céleste », Denys l’Aréopagite (1e siècle après J. C.)377 explique que

l’on appelle souvent les anges des vents : « Quant au nom de vents qu’on leur donne, il manifeste leur promptitude et leur souffle qui se répand partout de façon presque instantanée […]. On pourrait dire encore que le nom de vent attribué à l’esprit aérien manifeste la déiformité des esprits célestes […], une nature motrice et vivifiante […] ». Cette notion se trouve déjà dans les psaumes378 : « […] qui

faites de vos anges des vents, et de vos ministres un feu brûlant ». Les cornets qu’ils portent pourraient être une référence à cette idée. Mais on a aussi dans l’évangile de Marc (XII, 27) : « Alors il enverra ses anges et il rassemblera ses élus des quatre vents, de l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel ». Un texte d’Hugues de Saint-Victor (1096/97-1191) montre que l’idée est bien présente au début du XIIe siècle379. Il explique que lors de la résurrection ce sont les quatre vents qui rassemblent les élus

de Dieu: « Le premier tire ceux qui font pénitence de la nuit du péché ; le deuxième ceux qui se mortifient, de la glace du mal ; le troisième conduit les cœurs fervents à la chaleur de la justice ; le quatrième guide les amants de la pureté, contemplant dans le miroir de la lumière de la sagesse,

373CAROZZI 1994, p. 35-36. Il cite Grégoire le Grand : Dialogues, IV, 40, S. C. 265, p.140-143. 374Ibid. p.21-24.

375 GRÉGOIRE LE GRAND S. C. 265, Dialogues, IV, 41, p. 146-151 : Pour lui, le feu purificateur est

destiné à effacer les péchée menus avant le jugement ; il est le premier à prendre en compte l’idée de saint Augustin et précise que l’offrande de l’Eucharistie permet de hâter la délivrance.

376 ORIGÈNE S. C. 150, VII, 14, p. 95 et 103. 377 DENYS L’ARÉOPAGITE S. C. 58, XV, 6, p. 180. 378 Ps. CIII, 4.

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comme à la clarté de l’orient. 380 » Pour rattacher ce commentaire au chapiteau étudié il faudrait

considérer le personnage habillé comme celui qui fait pénitence et sort de la nuit du péché (la terre est le lieu par excellence du péché), le deuxième celui qui s’échappe du mal (il sort de l’emprise du Léviathan), le troisième serait sous la flamme de la justice et le quatrième dans la pureté et la lumière figurée par les étoiles. Cette lecture est très séduisante et relèverait d’une vision très intellectuelle tout à fait envisageable dans le cadre d’une abbaye importante dépendant de Cluny.

3 - Personnages tenant des fruits (Fig. 98)381

Quatre personnages nus occupent les angles de la corbeille. Chacun repose sur l’astragale par les genoux et relève la jambe pour que ses pieds rejoignent ceux du personnage suivant, en les touchant ou en les croisant. Leurs bras sont levés à hauteur d’épaule et leurs mains font des gestes variés : rejointes sous un fruit, tenant une tige, ou tenant un fruit. Leurs têtes sont strictement frontales mais les expressions varient : bouche entrouverte, fermée ou boudeuse avec les commissures très marquées. Les cheveux sont alternativement des mèches parallèles ou bouclés (une ou deux rangées de boucles).

Deux tiges se croisent au niveau de leur entre-jambe, passent sous leurs bras et s’étalent en larges feuilles au niveau de leurs têtes. Des fruits et des fleurs complètent l’ensemble dans une organisation verticale au centre des faces, à la jonction des mains et des pieds : large feuille et gros fruit sortant de sépales ; petit fruit suspendu à une tige ; grosse grappe pendant d’un rameau unique ; fleur en forme de campanule portée par deux tiges passant sur les bras des personnages et deux grappes nouées ensemble par leurs tiges. La variété est particulièrement inventive. Regardons l’ensemble au contraire du point de vue des personnages : le premier tient un fruit dans chaque main, mais sa main droite semble soutenir aussi la main de son voisin, le deuxième tend un doigt en direction d’un fruit (fig. 99)et saisit une tige de l’autre main; le troisième tient deux tiges ; le quatrième tient une tige et un fruit. Pour finir, un fleuron vient remplir l’espace libre sous leurs pieds et parait le point de départ du végétal.