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A – Les églises bien conservées

94 CHARDON DU RANQUET, 1892 95 BRÉHIER 1912, p 249-262.

96 DU RANQUET 1935. 97 BALME 1946.

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visite purement objective. Le mot est lâché, « symbolisme », qui va poser de nombreux problème dans les études suivantes.

Une autre nouveauté est l’importance, toute relative, des documents photographiques : 8 photographies des chapiteaux du rond-point du chœur sont insérées au centre de l’ouvrage mais, curieusement, elles ont été prises sur les moulages du musée du Trocadéro à Paris.

C’est avec l’abbé Bernard Craplet, dans les années 1950 et 1960, que la documentation photographique s’impose : un cahier important est inséré au centre de son ouvrage Richesse de Notre-

Dame-du-Port et 20 photographies sont consacrées à la sculpture98. Le texte n’en reste pas moins très

documenté. Dès la première page, l’ouvrage s’ouvre sur la description des chapiteaux du rond-point du chœur, expliquant la démarche qui va guider son propos : l’étude des formes alliée à leur signification. Cette introduction se conclut ainsi : « Rarement plastique et symbolique furent à ce point mêlés. Rarement aussi art fut plus pleinement sacré, fait pour la joie de l’âme tout autant -sinon plus- que pour celle des yeux. » Après avoir présenté le bâtiment sur le plan historique et architectural, il revient aux sculptures dans un long chapitre qui conclut l’ensemble. Un chapitre est alors consacré à

l’évocation de l’atelier du sculpteur Robert, ce qui constitue une nouveauté par l’ampleur du développement.

Cette importance prise par la photographie va conduire certains auteurs à réduire les

descriptions et les analyses. L’ouvrage conduit par l’Equipe Notre-Dame-du-Port99, Notre-Dame-du-

Port, contient un important ensemble de photographies, et les auteurs, réduisant au maximum le texte,

conseillent même au visiteur de se reporter à l’ouvrage du chanoine Craplet.

Il semble que le travail du chanoine Craplet, par sa qualité et son étendue, ait découragé les autres historiens. Une étape importante dans la connaissance des sculptures a été franchie avec ses études.

Suivent des lectures plus personnelles des sculptures. Zygmund Swiechowski en 1973 produit une importante étude sur la sculpture romane d’Auvergne100. C’est donc le premier ouvrage consacré

entièrement aux œuvres sculptées. Le chapitre consacré à Notre-Dame-du-Port n’est pas, cette fois, le premier. Il fait partie d’un ensemble sur les « Cycles » et s’intitule « Programme de Notre-Dame-du- Port : portail de la vision d’Isaïe et de l’enfance du Christ, cycle du péché originel, de la vie de la Vierge, de l’Assomption et de la Psychomachie »101. Il pose donc, dès l’entrée, l’hypothèse d’une

pensée unificatrice, une sorte de programme conçu dès le départ sur l’ensemble du bâtiment, partant du principe que celui-ci a été construit d’un seul jet, sans changements postérieurs. L’analyse

commence par le portail sud, détaillant les sujets et déchiffrant les inscriptions. Il donne les références bibliques et renvoie, à l’occasion, à d’autres œuvres similaires. Il cite aussi les autres historiens locaux et discute leurs interprétations. Il s’intéresse ensuite aux chapiteaux du chœur et les analyse de la même façon. Au centre du chapitre est inséré un ensemble de photographies (fig. 105-132) avec le déroulé graphique de deux des chapiteaux du chœur. Pour certaines sculptures il met en vis-à-vis leur homologue présent dans des manuscrits, montrant ainsi son souci des comparaisons et des recherches des sources d’inspiration.

Le deuxième chapitre consacré à Notre-Dame-du-Port s’intitule « L’atelier de Notre-Dame- du-Port, Robertus et Bernard, leur œuvre »102. Après discussion des points de repères historiques et des

opinions diverses, il analyse le style des sculptures et les compare à celles d’autres édifices prestigieux

98 CRAPLET n. d..Il sera repris dans l’ouvrage général Auvergne romane en 1955. 99 ÉQUIPE N-D-Port 1962.

100 SWIECHOWSKI 1973. 101 Ibid. p. 111-152. 102 Ibid. p. 360-378.

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comme par exemple Sainte-Foy de Conques. Par l’étude de détails significatifs, il essaie de rendre son œuvre à chacun des deux sculpteurs. Les autres sculptures sont étudiées, par thèmes, avec les autres exemples régionaux.

En bref, un sérieux et une érudition qui force l’admiration et qui donne la première étude d’ensemble ne cantonnant pas le propos à quelques églises dites majeures. D’autres qualités sont à noter : sa curiosité pour la personne des sculpteurs, ses nombreuses notes de références, son intérêt pour les comparaisons avec d’autres sources. Tout cela en fait un outil qui reste, encore actuellement, incontournable pour les chercheurs, même si son inclinaison à voir, systématiquement, une origine antique partout, peut être contestée. Il est important de noter que cette vision, plus personnelle, a ouvert la voie pour les recherches des sources en dehors des citations bibliques.

Marie-Claire Ricard103 marque le début des fascicules à présentation plus moderne, issue de

l’utilisation des outils informatiques : les photographies, qui occupent la plus grande partie de

l’espace, sont intercalées avec de courts textes, permettant une lecture globale des textes et des images. Dès l’introduction le titre annonce l’orientation du propos : « Itinéraire spirituel à Notre-Dame-du- Port ». L’ensemble est centré sur la sculpture, sa description et sa signification religieuse. Les chapiteaux du rond-point du chœur occupent toute l’attention : 8 pages consacrées aux 4 principaux, avec photographie de chacune des faces accompagnées d’un commentaire sur le sujet représenté et sa signification religieuse. Une orientation assumée, le but étant que le visiteur comprenne la portée religieuse des sujets et n’en reste pas à l’admiration plastique des sculptures.

Tout au contraire, Laurence Cabrero-Ravel104 oriente son étude sur l’analyse formelle des

sculptures, et se limite aux chapiteaux à décor ne comportant pas de scènes avec personnages. Cette étude est une référence pour la classification des composantes formelles des chapiteaux : chaque élément est nommé, classé et ses origines sont recherchées. Elle part du principe que le chapiteau corinthien est la source d’inspiration générale de l’ensemble ; puis distingue deux catégories : ceux qui sont plus proches de leur modèle antique et qui se trouvent dans le chœur, insistant sur le symbolisme du lieu, et ceux qui sont « archaïsant», inspirés des créations du XIe siècle, et qui se trouvent plutôt

dans la partie ouest de l’édifice. Un chapitre est consacré aux motifs non corinthiens, ceux qui comportent des figures, mais l’auteur ne s’engage pas dans l’étude deleur signification, se limitant à en décrire les éléments et leur position par rapport à la végétation. Les exemples anciens de

chapiteaux, placés dans les musées régionaux, sont pris comme points de comparaison : musée Bargoin, Mont-Dore, Puy-de-Dôme etc…

En 2008, l’église classée au titre dupatrimoine mondial de l’Unesco, a fêté sa réouverture après travaux. À cette occasion, la ville de Clermont a publié un fascicule mettant en lumière le travail de restauration qu’elle avait mené105. L’introduction est signée de Serge Godard, maire de Clermont et

de Didier Repellin architecte en chef des Monuments historiques, mais l’ensemble du texte est un travail collectif, les auteurs étant rattachés à la ville de Clermont. Il s’agit d’une présentation

d’ensemble se voulant claire et attractive. Le texte, mêlé aux photographies, met d’abord en rapport, de façon très générale, la sculpture avec celle de Mozac et celle de Conques. Puis il est question du portail sud. Pour finir, l’étude des chapiteaux se limite à une description rapide, d’abord ceux attribués à Robertus puis ceux de Bernardus. Aucune référence n’est faite aux chercheurs précédents.

Le travail d’Alain Tourreau, dans le cadre d’un Master 1 soutenu en 2010 à l’université de Clermont106, fait le point sur les études précédentes, principalement sur le plan historique et

architectural. Il consacre, en particulier, un chapitre à la question de l’authenticité des chapiteaux (p. 257). Suit une description de chaque sculpture et des sujets représentés, résumant les avancées

103 RICARD 1992.

104 CABRERO-RAVEL 1997. 105 VILLE DE CLERMONT 2008. 106 TOURREAU 2010.

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précédentes. Dans le chapitre suivant, l’auteur donne son impression plus personnelle sur l’ensemble de l’iconographie : renvoyant à une étude précédente107 il explique que tous les sujets s’inscrivent dans

l’idée générale du « chemin de lumière, englobant les idées fondamentales du temps et de l’enseignement moral ». Il ne développe donc pas et n’argumente pas, mais l’idée de programme général est suggérée.

Une des dernières parutions est due à la paroisse elle-même108. L’évêque de Clermont qui

rédige l’introduction, s’adresse au public et précise ses intentions : « Trop souvent, nous nous contentons de nous émerveiller devant une construction, mais nous en restons à ce qui est

immédiatement visible. Et c’est dommage ! Car une basilique comme la nôtre est aussi une invitation au voyage intérieur, à la découverte d’un message bien plus riche que nous ne pouvons le pressentir au premier abord […] ». Il propose ensuite de comprendre le message que nous adressent les sculpteurs du XII e siècle et d’entrer dans une expérience intérieure. Dans cette optique, l’ensemble de l’ouvrage

est constitué de chapitres parlant chacun d’un des sujets religieux traité sur les chapiteaux. Les autres chapiteaux, ceux qui semblent hors sujets bibliques, sont résumés sur neuf pages. Cette nouvelle prise en main de l’art roman par les religieux, en vue de servir de support à une catéchèse moderne, semble s’intensifier dans la région. D’un certain côté, elle rejoint le but initial de ces sculptures, mais éloigne le propos du cadre historique, ouvrant la porte à des exégèses trop personnelles.

Notons que des auteurs moins régionaux commencent à s’intéresser à cette église. En ce qui concerne la sculpture, Jérôme Baschet, jean-Claude Bonne et Pierre-Olivier Dittmar109 bâtissent une

théorie sur les chapiteaux à feuillages de la nef. En remarquant qu’ils constituent la majeure partie des décors, ils cherchent à en comprendre la signification, et cherchent une vision d’ensemble de

l’iconographie. Il faudra évidemment revenir sur ce point et voir comment, en partant « des idées génériques », ils ouvrent une voie intéressante pour la compréhension des œuvres.

L’accumulation d’études, de descriptions, peut faire penser que tout a été dit. Du coup, l’analyse des sujets représentés se raréfie, se sclérose, chacun résumant l’ensemble et répétant ce qui a été dit précédemment. Actuellement les recherches se tournent plutôt vers l’histoire du bâtiment d’une part, son agencement et son utilisation dans les périodes suivantes d’autre part. Les études

d’archéologie du bâti sont un point important pour la compréhension de la chronologie du bâtiment et peuvent permettre d’en préciser l’histoire en déterminant le phasage de la construction. Partant de là on peut réfléchir autrement sur les sculptures et leur agencement dans l’église.

D’autre part, de nombreux points concernant l’iconographie elle-même restent à éclaircir. Pour ne donner qu’un seul exemple, citons le fruit que tient Eve sur le chapiteau du chœur consacré au péché originel : il s’agit bien d’une grappe de raisin et non d’une pomme ; et pourtant, les auteurs n’en tiennent pas compte, continuant à l’appeler pomme, ou bien le remarquant sans s’y attarder.

L’identification des sujets et des éléments constituant les sculptures sont donc à vérifier et à analyser de nouveau. On voit, à partir de cet exemple, que, même ce qui paraît acquis dès le début n’est, sans doute, pas aussi évident qu’il y paraît, dans une église aussi exceptionnelle.

D’autre part, l’ébauche de recherches sur les relations entre les sujets et leur emplacement dans l’édifice ouvre de nombreuses questions qui sont loin d’être toutes résolues. Les chapiteaux à sujets non bibliques ont été largement négligés, et pourtant ils participent à la conception d’ensemble et sont les plus nombreux. Et de la même façon que Prudence a été convoqué pour expliquer le chapiteau des Vices et des Vertus du chœur, il faudra trouver les sources de ces iconographies déroutantes, en se posant la question de la culture du commanditaire ou des textes lus à leur époque.

107 TOURREAU 2009. 108 MEUNIER 2012.

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On peut essayer de dater les sculptures en s’appuyant sur les études concernant la datation de l’architecture, en considérant qu’elles ont été, sauf cas exceptionnel, probablement insérées au fur et à mesure des travaux. Mais deux thèse s’affrontent alors : si l’on suit David Morel, Laurence Cabrero- Ravel ou Bruno Phalip, celles du chœur seraient datables des années 1130 et celles de la nef à partir de 1140. Jean Wirth, dans son ouvrage sur l’image à l’époque romane consacre un chapitre aux

chapiteaux de Notre-Dame-du-Port, rappelle les sujets représentés dans le choeur et discute justement de la datation en reprenant tous les arguments de ses prédécesseurs et conclut : « les raisons de dater tardivement les chapiteaux de Notre-Dame-du-Port s’effondrent les uns après les autres et, en

supposant un avancement normal des travaux, une date au début du siècle devient le plus probable110.

C’est aussi l’opinion de Jean Wirth qui remet en question, lui aussi, la chronologie traditionnelle mais en empruntant une toute autre voie. Dans son ouvrage sur la datation de la sculpture médiévale111, il se base sur l’examen des sculptures, utilisant des critères stylistiques et

iconographiques, pour proposer une hypothèse de datation. Les sculptures du chœur de Notre-Dame- du-Port seraient, par comparaison avec celle de Mozac, datées entre 1080 et 1095112.

Le problème n’est donc pas résolu car, au final, deux dates sont proposées : fin XIe siècle et

milieu XIIe siècle.

Une première étape est en tout cas de rechercher les sculptures modernes, et donc exclues de l’analyse du travail roman. Sur ce point Laurence Cabrero-Ravel a fait une grande avancée en déterminant, pour les chapiteaux à feuillage, ceux qui ont été remplacés, refaits à l’identique ou complètement inventés au XXe siècle113. Il s’agit en fait de peu de chose : les chapiteaux des absidioles

du transept (intérieurs et extérieurs), quelques chapiteaux de l’abside et ceux de la tribune de la cinquième travée sud (intérieur et extérieur). Pour les chapiteaux figurés de la nef elle pense que le chapiteau des anges a été refait et elle ajoute la corbeille du chapiteau montrant des têtes de

personnages dans des feuillages, précisant que le tailloir, qui porte l’inscription Bernardus semble plus authentique.

On peut penser que, devant toutes ces incertitudes, ajouter des éléments pouvant conforter l’une ou l’autre des hypothèses ci-dessus, serait bienvenu. L’idée est d’examiner les thèmes représentés sur les sculptures, les textes et les commentaires s’y rapportant, puis de voir si des courants de pensée datables peuvent être déterminés. C’est-à-dire des sujets correspondant à des controverses ou à des préoccupations d’une période précise. La datation des commentaires correspondant à ces thèmes (et donc des auteurs) peut aussi apporter des indices.

Recensement des thèmes rencontrés et répartition dans le bâtiment (fig. 14)

On se propose ici de recenser tous les thèmes figuratifs présents à Notre-Dame-du-Port, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Deux tableaux vont permettre de les visualiser : l’un les présentant selon leur position dans le bâtiment, l’autre mettent en évidence leur répartition par sujets. Nous garderons provisoirement les titres les plus communément utilisés jusqu’à présent.

Avant-nef ou narthex

2 chapiteaux In folio In folio Objets Objets

Nef Bâtiment dans les feuillages

Engoulant (tête d’animal) Objet Animal

110 WIRTH 2008, p.321-327. 111 WIRTH 2004, p. 192. 112 Ibid. fig.59-60 p. 189 et 192. 113 CABRERO-RAVEL 1995, p. 65-70.

36 10 chapiteaux Oiseaux Centaures Victoires Singe cordé

Têtes dans les feuillages Anges évangélistes Anges contre démons Tentation du Christ Animaux Hybrides mythologiques Personnages Mythologiques Animal+ personnage Personnage Personnages célestes Personnages célestes

Évangile de Matthieu,Marc, Luc Déambulatoire

7 chapiteaux

Chapelles rayonnantes

2 chapiteaux

Aigles

Oiseaux avec queue en feuillage Oiseaux+ masque animal Oiseaux réunis par la queue

Personnage portant un autre +oiseaux

Personnage se tenant les jambes+masque léonin Usurier

Oiseaux réunis par la queue Personnage végétal+fleur Animaux Animaux Animaux Animaux Personnages + Animaux Personnage Vie quotidienne Animaux Hybride Rond-point du chœur 5 chapiteaux

Combat des vices et des vertus Bons et mauvais génies Donateur

Péché origine : ange dans un arbre Eve + le serpent +Adam Dieu repousse Adam Eve aux pieds d’un ange Vie de Marie : Zacharie au temple

Visitation Annonciation

Joseph rassuré par l’ange Assomption de la Vierge : ange et le livre Tombeau

Ange +gonfanon+cor Christ tenant le corps

Psychomachie Psychomachie Vie quotidienne Genèse Évangile de Luc Évangile de Luc Évangile de Luc Évangile de Matthieu Texte apocryphe Extérieur-Portail 1 linteau 1 tympan Extérieur-façade sud 1 chapiteau 4 reliefs insérés Temple

Vision d’Isaïe : Christ en majesté Tétra morphe Chérubins Adoration des mages Présentation au Temple Baptême du Christ Sacrifice d’Abraham Isaïe Jean-Baptiste Zacharie et l’ange Nativité Objet Texte d’Isaïe Évangile de Matthieu Évangile de Luc

Évangile de Matthieu, Marc, Luc Genèse

Ancien Testament Nouveau Testament Évangile de Luc Évangile de Luc

Ce premier tableau recense les chapiteaux figurés par leur emplacement dans le bâtiment. Sur l’ensemble du narthex et de la nef, on compte 12 chapiteaux figurés ; sur l’ensemble du chœur 14. Les sujets semblent donc répartis de façon presque égalitaire dans les deux parties de l’édifice, mais les espaces étant de dimension différente, on les perçoit différemment : le chœur paraît plus investi.

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au sud ; mais pour le chœur les proportions s’inversent : 4 au nord et 9 au sud.

Si l’on prend en compte les deux colonnes qui ne supportent rien (sujet dont on reparlera) qui divisent le vaisseau en deux parties égales, on constate que, à l’ouest il y a 4 chapiteaux figurés, contre 8 dans la partie est.

Le deuxième tableau classe les sculptures par sujet représenté.

Objets Livres empilés

Bâtiment dans les feuillages Temple ou église

Tombeau

Avant-nef ou narthex Nef

Portail sud + rond-point du chœur Rond-point du chœur

Animaux Engoulant (tête animale) Aigles

Oiseaux

Têtes d’animaux

Nef

Déambulatoire

Nef+ Déambulatoire+ Chapelles rayonnantes Nef+Déambulatoire Personnages Hybrides Donateur Usurier Singe cordé

Personnage portant un autre + oiseaux Personnage se tenant les jambes + Masque léonin Bons et mauvais génies

Vices et vertus Victoires

Anges-évangélistes Anges contre démons Ange dans un arbre Têtes dans les feuillages Centaures Personnage végétal Rond-point du chœur Déambulatoire Nef Déambulatoire Déambulatoire Rond-point du chœur Rond-point du chœur Nef Nef Nef Rond-point du chœur Nef Nef Chapelles rayonnantes Scènes de l’Ancien Testament Péché originel

Sacrifice d’Abraham Isaïe

Vision d’Isaïe

Rond-point du chœur Transept extérieur sud Façade sud

Portail sud Scènes du Nouveau Testament Zacharie au temple

Zacharie et l’ange Joseph rassuré par l’ange Annonciation

Visitation Jean-Baptiste Nativité

Adoration des mages Présentation au temple Baptême du Christ Tentation du Christ Rond-point du chœur Façade sud Rond-point du chœur Rond-point du chœur Rond-point du chœur Façade sud Façade sud Portail sud Portail sud portail sud Nef Illustrations d’autres textes Psychomachie

Assomption de la Vierge Rond-point du chœur Rond-point du chœur

En considérant donc les sujets représentés, on constate que tous les thèmes bibliques sont installés autour du portail sud et sur le rond-point du chœur, mise à part « la Tentation du Christ » qui apparaît comme un prolongement de l’extérieur vers l’intérieur.

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D’autre part, trois parties semblent se dessiner sur l’ensemble : avant les colonnes interrompues, on ne trouve que des objets, architectures ou animaux ; après, dans la partie est de la nef, on trouve six chapiteaux représentant des personnages, trois de chaque côté, et un seul occupé par des oiseaux ; dans le chœur, l’ensemble des catégories est représenté.

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