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Ce rond-point est formé de huit colonnes surmontées de chapiteaux dont cinq sont historiés. Ce sont sans doute ceux qui ont été les plus étudiés et commentés parmi tous les chapiteaux de la région. Pourtant il n’est pas inutile de revenir sur la lecture des sujets représentés car, trop souvent, des détails significatifs ont été passés sous silence. Trois d’entre eux illustrent des épisodes de la Bible, un nous parle du donateur et le dernier, d’un style très différent, met en scène des petits personnages dans des feuillages. Les trois groupes ainsi identifiés sont séparés par trois chapiteaux à feuillage.

Il semble logique de commencer par les épisodes bibliques dans l’ordre chronologique, ce qui ne correspond pas à leur disposition dans le rond-point, mais permettra de suivre une logique et, par contraste, de comprendre celle du concepteur qui est différente : le péché originel, Zacharie et Joseph, la dormition de Marie. Puis nous examinerons le chapiteau du donateur, pour terminer par celui des petits personnages.

1 - Le péché originel (Sr4)(fig. 88)

D’habitude Adam et Ève sont placés symétriquement de chaque côté d’un arbre et, quand un deuxième épisode est représenté, il s’agit presque toujours d’un ange qui les chasse du paradis. Pour comprendre le déroulement de l’histoire il faut donc commencer par la face représentant Ève tentée par le serpent même si, on va le voir, le concepteur en a décidé autrement : cette face étant pour lui la seconde.

Face 2 : la tentation

Comme dans le texte de la Genèse et comme la tradition iconographique le propose, l’histoire commence par la tentation d’Ève par le serpent. Ève occupe le centre de la corbeille, elle est nue, bien en chair et seule une feuille issue de l’arbre vient cacher sa nudité. Elle se présente de face, la tête légèrement tournée à gauche vers Adam. Lui aussi est nu et la feuille qui cache sa nudité est issue d’un autre arbre qu’il tient sur la face suivante. À gauche, le serpent s’enroule autour de l’arbre et semble manger du fruit qu’a cueilli Ève et qu’elle tient en l’air de la main droite. Il faut noter

qu’habituellement Adam et Ève sont représentés de chaque côté de l’arbre, signifiant une égalité entre eux, alors qu’ici Ève occupe tout l’espace, Adam étant rejeté sur l’angle de la corbeille. Elle lui met le fruit devant la bouche, Adam ouvrant la bouche semble prêt à le manger et lui met la main droite sur l’épaule en signe de consentement. La scène paraît donc s’écarter de la tradition dans la disposition des personnages mais non dans l’action : le serpent tentateur est enroulé autour de l’arbre, Ève cueille le fruit et en donne à Adam qui en mange.

Tout le monde a remarqué que le fameux fruit est ici étrange : il ne s’agit pas d’une pomme, mais d’une grappe de raisin à trois branches ce qui a donné lieu à diverses interprétations ou bien à des silences éloquents. Dès 1892, M.H. Chardon du Ranquet273 note « un arbre à branches grêles et

sarmenteuses qui ressemble par ses feuilles et ses fruits à un cep de vigne » et parle de grappes de raisin. En 1935, H. et E. du Ranquet274 font de nouveau la remarque sans plus de précision. B.

Craplet275 parle d’une tige à trois fruits difficilement identifiable car très stylisée. D’autres analyses

273CHARDON DU RANQUET 1892, p.31. 274DU RANQUET 1935, p. 30.

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plus fantaisistes font référence à la culture de la vigne en Auvergne ou à un génie de la nature276.

C’est Laurence Brugger277 qui, en étudiant la façade de Saint-Étienne de Bourges a identifié la

source : un texte apocryphe juif qui explique la présence de la grappe de raisin. Cela remet en cause la lecture du chapiteau et même l’ordre de ses faces

Face 1 : Sammaël

Jusqu’à présent cette face était considérée comme la quatrième de l’histoire : un ange ferme l’entrée du paradis. Mais cette lecture ne résiste pas à une analyse plus poussée. S’il s’agit bien d’un personnage ailé donc d’un ange, il n’est pas auréolé et son vêtement, ressemblant à un costume militaire, est totalement hors norme pour un ange : courte jupe, jambières et sandales, il porte également une sorte de chapeau. Le sarment de vigne pousse entre ses jambes et s’étale en deux branches latérales, dont l’une forme la partie supportant le serpent sur la face de la tentation, alors que l’autre se referme sur elle-même en magnifiques entrelacs sur l’angle opposé. Les auteurs successifs ont bien noté le problème et Z. Swiechowski278 après L. Bréhier parlait d’un étrange génie ailé et

concluait à une composition décorative à la façon des initiales des manuscrits. Enfin, Jean Wirth l’identifie au démon de la luxure et à Cupidon lui-même279, alors que J. Baschet en fait la

personnification des forces vitales de la création280.

Laurence Brugger en étudiant la façade de Saint-Étienne de Bourges remarque que le cycle de la Genèse commence avec un personnage debout sur un serpent qu’elle identifie comme étant

Sammaël, l’ange déchu, présent dans les commentaires juifs sur la Genèse. Elle relève alors toutes les occurrences de ce thème et cite en exemple le chapiteau de Notre-Dame-du-Port. En dehors du midrash juif, on trouve une explication très précise de cette idée dans le troisième livre de Baruch (IV, 8)281 : « L’arbre qui fit pécher Adam, c’est la vigne que planta Sammaël ; comme Dieu était irrité

contre lui, il maudit la vigne et il ne permit pas à Adam d’y toucher : aussi le mauvais le trompa par sa vigne »282. L. Brugger précise que cette tradition est bien connue au XIIe siècle et cite en particulier

Abélard (ý en 1142)283 : « Les hébreux disent que cet arbre de la connaissance du bien et du mal, fut

une vigne, et ainsi l’arbre de vie, au milieu du paradis, contrairement à ce que nous voyons souvent, était une vigne suspendue à un arbre ». Abélard pense alors avoir retrouvé l’origine de la locution de Jérémie (XXXI, 29) devenue proverbiale : « Les pères ont mangé du raisin vert et les dents des fils en ont été agacées ».284

Le déroulement de l’histoire sur la corbeille commencerait donc sur cette face et le magnifique entrelacs serait là pour marquer ce début, à la façon des lettres enluminées marquant l’incipit d’un chapitre dans les manuscrits. Puis vient l’instigateur de la tentation sous deux formes différentes, sans doute pour apporter une précision quant à la nature réelle du serpent traditionnel.

276BACHET BONNE DITTMAR-2 2012, p. 233 et 254, en font « la personnification des forces vitales

de la création » et pour la vigne, parlent de « verge tout à fait phallique »et des « facultés de fertilité et de génération des forces naturelles ».

277BRUGGER 2000, p.95-116. 278SWIECHOWSKI 1973, p. 125.

279WIRTH 1999, p.324 : « un démon ailé […] une branche surgit entre ses cuisses comme un énorme

phallus […]. »

280 BACHET BONN DITTMAR 2012-2, p. 232. 281 Texte apocryphe du 1e siècle avant J.C.

282 BIBLE APOCRYPHE éd. BONSIRVEN, p.320.

283 P.L. 178, 178 et 777 BC, Expositio in Hexameron, De sexta die,

284 Nous avions déjà fait ces observations lors d’une communication à l’Académie de Clermont :

105 Face 3 : Dieu le Père

Au premier regard, Dieu le Père semble encadré par deux figures d’Adam et occupe tout le centre de la corbeille ; il tient de la main droite un livre ouvert et, pose la main gauche sur l’épaule du deuxième Adam, celui qui est à sa gauche. En fait, celui qui est à sa droite appartient à la première scène, et l’arbre qu’il tient de la main gauche le sépare de Dieu. L’inscription du livre ECCE ADAM CASI UNUS EX VOBIS ;FAC (voici qu’Adam est devenu l’un d’entre vous)285 nous indique nous

indique la fin de l’histoire et la sentence : Adam, ayant mangé du fruit, connaît maintenant le bien et le mal, ne peut plus rester dans le paradis et ne peut plus vivre éternellement (Gn. III, 22).

L’organisation de l’image nous incite donc à voir Dieu le Père encadré par deux Adam, mais les détails expriment bien la différence entre celui d’avant le péché et celui d’après. Le premier se tient les deux jambes bien droites, une main sur l’épaule d’Ève, le second tenant une plante à deux feuilles dont l’une s’étale en débordant sur l’abaque, et l’autre vient se positionner pour cacher sa nudité. Le deuxième Adam a les jambes pliées, c’est un pied qui, cette fois est posé sur la jambe d’Ève comme pour la faire tomber, de sa main droite il a saisi une feuille pour cacher lui-même sa nudité, et de sa main gauche il a saisi Ève par les cheveux. Il faut aussi noter que, curieusement, son torse, qui sur le premier était lisse, est, sur le deuxième, marqué de striures. On sait286 que les rides sont une façon de

montrer à l’extérieur une altération intérieure, donc sont un marqueur du péché, comme on l’avait déjà remarqué à Saint-Nectaire sur le personnage de Pilate. La transformation est donc totale.

Face 4 : L’ange

Un ange, tête légèrement inclinée sur sa droite, se présente frontalement, l’aile droite repliée, l’aile gauche étalée ; de sa main droite il tient Adam par la barbe, de la main gauche il serre une des tiges de l’entrelacs. La partie basse de son corps est caché par Ève, agenouillée par terre. Elle est nue et tire de sa main droite une feuille devant elle, tandis que sa main gauche semble écarter ses cheveux. Cette deuxième Ève se différencie de la première par sa position : effondrée par terre, maintenue par le pied d’Adam.

Plusieurs actions se croisent : l’ange punit Adam qui punit Ève et l’ange semble fermer le paradis en tirant l’arbre.

Conclusion

Plusieurs points sont ici à préciser.

Du point de vue formel, on note que les volutes placées sous l’abaque sont absentes sur la face de Sammaël, que les têtes d’Adam et Ève sont placées en-dessous d’elles alors que celles de Dieu et de l’ange les recouvrent. Ce détail établie une hiérarchie stricte entre les personnages. Et on peut se poser la question de la signification de cette ligne enroulée, en notant de plus que, au-dessus d’Ève, une protubérance marque le dé de la face.

Du point de vue des idées, Ève est spatialement le personnage principal de l’histoire, occupant deux fois le centre de la corbeille, alors qu’Adam est rejeté aux marges. Mais Adam, reproduit deux fois, placé de chaque côté de Dieu le Père et cité dans l’inscription du livre, prend une importance particulière puisqu’il encadre la face tournée vers l’autel.

D’autre part les deux anges sont séparés par les entrelacs végétaux qu’ils tiennent l’un d’une main l’autre des deux mains, ajoutant encore à leur opposition physique et insistant sans doute sur leur appartenance à deux mondes différents.

285 FAVREAU 1995, p. 199.

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Pour finir, il faudra revenir sur l’utilisation d’un texte apocryphe juif et voir, par rapport au reste du programme sculpté de l’église, si d’autres éléments peuvent aller dans ce sens.

2 Ŕ Les annonciations (Nr4)(fig. 89)

C’est un chapiteau qui ne se laisse pas lire au premier regard et il est symptomatique de voir que le titre qui lui a été donné a beaucoup varié au cours du temps : « Scènes diverse de la vie de Marie » pour P. Balme287, « la nouvelle Ève » pour B. Craplet288, « l’obéissance de Marie ou l’annonce

du salut » pour M. C. Ricard289, pour ne prendre que quelques jalons. Tous ces titres anticipent sur la

signification générale du programme du rond-point qui, évidemment, se concentre sur la figure de Marie. Mais sur les images du chapiteau ce n’est pas elle qui est mise le plus en évidence, elle occupe la place centrale seulement sur une des faces, celle de l’Annonciation par l’ange Gabriel. D’autres personnages semblent aussi importants.

Face 1 : le temple

Pour essayer de suivre le déroulement historique des épisodes, tels qu’ils sont racontés dans les évangiles, il faut commencer par la face orientée au sud-ouest qui représente un bâtiment. Sur cette face, l’annonce faite à Zacharie de la naissance de son fils, le futur Jean-Baptiste. L’épisode se passe dans le Temple. Tous les chercheurs sont d’accord pour voir qu’il s’agit d’un bâtiment rond à deux niveaux. Mais bizarrement le premier niveau semble représenté comme coupé pour montrer l’intérieur qui se présente comme une abside romane avec son cul-de-four. Une porte à droite et deux fenêtres superposées à gauche montrent l’aspect extérieur du bâtiment, un autel drapé sur une estrade placé sous un arc en plein cintre montre l’intérieur. Le deuxième niveau ressemble à un clocher avec ouvertures en plein cintre et couverture à tuiles surmontée d’une boule.

Zacharie est placé à gauche du bâtiment, en costume sacerdotal, mais, si on se reporte au texte, il faut comprendre qu’il est à l’intérieur, en train d’encenser l’autel. Ce chœur roman serait donc là comme équivalent du saint des saints du temple juif, la troisième partie du temple, celle dans laquelle seul le prêtre peut entrer. L’ange est placé à droite du bâtiment, donc il faut comprendre de nouveau qu’il est l’intérieur du temple, à droite de l’autel, comme le précise le texte ; il pointe un doigt en direction de Zacharie en signe de parole, parole qui est écrite sur l’abaque au-dessus de lui : EX.

.SAUDI/TA/EST/ORATIO/TUA (ta prière a été exaucée)290. Il s’agit ici d’une première annonciation :

l’ange annonce à Zacharie qu’il va être père. Mais bizarrement, le début des paroles de l’ange ne peut être lu en regardant la scène, il est reporté sur la face placée à gauche, c’est-à-dire celle de Joseph :

NE/TIMEAS/ZACARIA/H.C- (ne crains pas, Zacharie).

Face 2 : la Visitation

Le personnage de Zacharie appartient en même temps à deux scènes, à deux moments de l’histoire, d’où sa position sur l’angle de la corbeille. Le fait que ces deux moments sont normalement éloignés et séparés par la Visitation, ici représentée à leur suite, rajoute à la confusion. L’action de Zacharie brandissant une tablette, sur laquelle il a écrit le nom de son fils qui vient de naître :

JO/AN/NE/S/ESTNO/MEN/EJUS (Jean est son nom)291, est la continuation logique de la première

scène (le temple), mais la continuation historique de la deuxième (la Visitation qui a lieu avant la 287 BALME 1946, p.21. 288 CRAPLET 1955, p.116. 289 RICARD 1992, n. p. 290 FAVREAU 1995, p. 197. 291 Ibid.

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naissance promise), et devrait donc se trouver en troisième position : c’est seulement après la naissance de son fils que Zacharie annonce que ce fils s’appellera Jean (le Baptiste).

Les deux femmes, Marie et Élisabeth sont face à face au centre de la corbeille selon le schéma traditionnel, le corps légèrement fléchi et une main paume ouverte en signe d’acceptation et une inscription précise : SALUTATIO (salutation)292. La symétrie est totale, et seule une auréole distingue

Marie. Il faut pourtant noter un autre détail : le cabochon retenant leur vêtement au niveau de la poitrine est différent, rond pour Élisabeth, en forme de fleur pour Marie. Elles sont comme encadrées par deux tours qui émergent derrière leur dos et situent la scène : une ville dont le nom n’est pas précisé. Mise à part l’intrusion de la tablette, la représentation est traditionnelle et sans surprise. Mais pour celui qui connait le texte de Luc, la tablette rappelle que Jean (le futur Jean-Baptiste) est le principal acteur de la scène, même s’il n’est pas visible : il a tressailli dans le sein d’Elisabeth et la tablette est donc là aussi pour rappeler sa présence.

Face 3 : l’Annonciation

C’est sans doute une des scènes les plus représentées, en peinture ou en sculpture. D’habitude, la scène se passe dans un intérieur ou dans un espace non défini. Ici l’originalité est de voir Marie à l’entrée d’une ville. Le concepteur semble avoir suivi littéralement le texte de Luc qui précise que l’ange se rend à Nazareth pour rencontrer Marie, et le texte habituel, mais réduit au minimum, accompagne la scène : AVE/MA.RIA (salut, Marie). Deux tours de la ville l’encadrent de la même façon que sur l’image précédente, mis à part le fait que la tour de droite, placée plus en avant, sert de séparation avec la scène suivante.

Marie, placée de face mais dont le visage est de trois-quarts, est habillée à l’antique comme sur la face précédente, mais son torse est couvert d’une chape rappelant celle que porte Zacharie. On peut penser que ce détail fait référence à son rôle dans le temple avant l’Annonciation. Ses cheveux sont recouverts d’un voile retenu par un bandeau décoré de formes circulaires. De la main gauche elle pointe un doigt vers l’ange indiquant un dialogue, de l’autre elle présente une paume largement ouverte en signe d’acceptation. L’ange, en position fléchie, tient devant lui un bâton terminé par une boule, celui des messagers. D’habitude un élément, qui peut être un vase, un pupitre, ou le fait de placer les deux personnages de chaque côté d’une fenêtre par exemple, sépare systématiquement les deux mondes, le monde terrestre de Marie et le monde céleste de l’ange. Ici la proximité est maximum et seul le bâton les sépare un peu.

Face 4 : Joseph

C’est bien Joseph qui occupe le centre de la quatrième face du chapiteau mais il est encadré par deux anges et deux phylactères qui ne font pas entièrement partie de l’épisode. Le texte qui le concerne est bizarrement coupé en deux : une partie sur le tailloir, une partie sur le phylactère placé à sa droite. Le phylactère placé à sa gauche fait partie de la face adjacente (celle où Zacharie encense l’autel).

Joseph est rarement représenté dans la sculpture romane. On l’aperçoit parfois dans les Nativités, mais jamais en tant que personnage principal d’une scène. Contrairement aux autres

personnages du chapiteau, il est représenté le corps en torsion, les jambes de profil ainsi que la tête. De plus, il est habillé de court, selon le costume contemporain alors que les autres personnages sont habillés soit à l’antique soit d’un vêtement sacerdotal et il n’est pas auréolé. Tous ces détails font de lui un personnage ordinaire, comme hors contexte. Sa position, main soutenant le coude et soutenant la tête, montre bien sa profonde perplexité ; et son regard s’élevant au-dessus de la tête de l’ange et son

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front plissé indiquent la pensée ou le rêve. L’ange placé à sa droite le tire par la barbe et donne l’impression qu’il lui a fait tourner la tête pour l’obliger à l’écouter. Tenir quelqu’un par la barbe implique en général une dispute ou tout du moins une discussion contradictoire, et fait bien ici allusion au refus de Joseph d’assumer la naissance. Il s’agit en effet d’une nouvelle Annonciation : Marie a engendré un fils du Saint-Esprit, selon le texte de Matthieu (I, 19-20) : « […] un ange du Seigneur lui apparut en songe, disant : Joseph, fils de David, ne craint point de prendre avec toi Marie, ta femme ; car ce qui a été engendré en elle est du Saint-Esprit. »

Sur cette dernière face les textes s’entremêlent et ne sont pas faciles à replacer dans le contexte. Une première phrase commence au-dessus des personnages et se termine sur le phylactère