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tiques très élaborées pour construire l'univers. Paul Dirac5

On comprendra facilement que si l’outil est vérité il suffira d’avoir des hypothèses de départ qui sont, elles-mêmes des vérités, pour obtenir un résultat final, qui, ob-tenu avec cet outil, sera lui aussi une vérité selon le domaine d’application.

La nécessité pour toute réflexion humaine de posséder un outil mathématique afin de quantifier – et aussi de qualifier – la pensée n'est plus nécessaire d'être démon-trée. Que serait l'évolution des sciences modernes sans cet outil ? Depuis que l'être humain existe, il a créé et utilisé des outils. Le silex est l’un de ces outils qui lui ont permis d'être plus performant. Au cours de l'humanité, ces outils se sont développés et multipliés. Le silex est devenu un couteau, puis un couteau en bronze, puis un couteau en fer, puis un couteau inoxydable, puis un couteau au tungstène, puis un « couteau » laser, témoignant chaque fois de l'évolution technologique de la société humaine. Ces outils-là sont des outils concrets. Son esprit touchant l'abstrait, il avait besoin d'un outil susceptible de s'approcher de l'abstrait et de le comprendre. Cet outil ne s'est pas développé du jour au lendemain, mais a pris plusieurs millé-naires pour arriver à un degré de maturité suffisant pour être exploitable. Nous n'entrerons pas ici dans l’histoire des mathématiques, car il existe de nombreux ou-vrages à ce sujet. Les mathématiques sont un outil en constant développement et qui s'est multiplié en de nombreux outils complémentaires que l'on peut résumer par les « théories mathématiques ». Que représentent ces outils qui, au départ de leurs inventions, n'étaient pas prévisibles ? Cet outil permet, nous le savons au-jourd’hui avec certitude, de comprendre les lois de notre univers, c'est-à-dire l'œu-vre du Créateur. Il était difficile d'imaginer qu'en écrivant 1, 2, 3..., 9, il y a quel-ques millénaires, on allait comprendre au fur et à mesure que se développait cet ou-til, la logique du Créateur. Oui, nous avons écrit 1..., 9 sans le zéro ; car au début de la création de l'outil mathématique, le zéro (0) n'avait pas encore été découvert. La première apparition du zéro a eu lieu à Babylone au IIIe siècle avant notre ère. Pourquoi inclure le néant ou un élément neutre dans un outil ? Cet outil (année 2004) est aujourd'hui tellement puissant qu'il permet de construire des ponts des

5 Paul Dirac (1902 – 1984), physicien anglais, il développa la mécanique quantique. Prix Nobel de physique en 1933.

immeubles (depuis plus de 2 000 ans), des fusées et des réacteurs nucléaires (depuis plus de 50 ans), des ordinateurs portables (depuis plus de 30 ans), etc., et de com-prendre aussi, et surtout, l'œuvre du Créateur, c'est-à-dire la logique du Créateur. Nous ne le savons vraiment que depuis quelques décennies seulement, notre univers est totalement logique et cette logique, l'être humain la façonne avec les mathémati-ques et l'ensemble des appareils de mesure et d'expérimentations qu'il a développés. La reine des domaines où s'appliquent les mathématiques est la physique et plus particulièrement la physique des particules élémentaires – la physique nucléaire – et la cosmologie, avec les théories de base que sont la physique quantique et la Relati-vité générale, sans exclure la physique traditionnelle. Ces théories traitent de l'aspect corpusculaire et ondulatoire de la matière. Dans la théorie physique la plus évoluée, la matière n'est plus seule en question, car il se dégage des notions de mémoire, d'intelligence et de conscience de la particule. Cette théorie développée essentielle-ment par Jean-Émile Charon se nomme la « Relativité Complexe » ; nous revien-drons plus loin sur ces points.

Notre théorie mathématique en première approche, ne prendra en considération que les relations entre les êtres humains (et leur environnement). Cette conception offre certains avantages ; 1) elle permet une approche plus objective et plus scienti-fique en séparant des concepts réels, palpables, à un autre concept (au sens mathé-matique du terme), le Créateur, d'ordre purement spirituel (en fait énergétique), et pour lequel il est difficile, et même impossible d’opérer une analyse scientifique, car l'expérience relationnelle n’est pas reproductible en tout temps ; 2) elle autorise une approche plus scientifique des relations entre les êtres humains, entre les êtres hu-mains et le règne animal, végétal et minéral. Soit toutes les relations, actions ou im-plications entre l'homme et l'univers, sans que la notion de Créateur de notre uni-vers intervienne directement. Elle intervient, par contre, implicitement ou indirec-tement par le concept d'Amour du prochain.

Nous noterons également que notre théorie de l’éthique nous permettra d'aller loin, en donnant à la structure de notre univers une structure orientée vers le concept d’Amour et de Trinité, soit une triade mathématique et ainsi de rejoindre la théolo-gie. Nous démontrerons également que toute action primaire de notre univers est une action d’Amour et que, partant, la particule élémentaire a une capacité d'Amour et possède une structure trinitaire (terme théologique) ou triadique (terme mathématique).

Ces théories peuvent sembler a priori farfelues ou inutiles, mais il n'en est rien. Il s'agit ni plus ni moins de développer l’état de conscience de l’humanité et de savoir à quel moment, sur l'échelle de l'évolution de notre univers, on peut repérer les dé-veloppements fondamentaux que sont ceux de la plante, l’animal, l’humain, l'Amour, l'intelligence. Et nous constaterons avec étonnement et émerveillement que les écritures dites saintes (chrétiennes, hindouistes, bouddhistes, taoïstes) ont révélé la réalité de notre univers dans un langage imagé, à savoir que Dieu est le Créateur de notre univers et qu'Il est Amour. Alors, nous constaterons que l'Amour doit exister dans l'infiniment petit et l'infiniment grand de notre univers. Force sera de constater que la loi d'Amour est la loi fondamentale de notre univers (ce que nous démontrerons) et que, sur le plan théologique, le Christ est bien le Messie (libérateur, rédempteur des péchés (formule métaphorique), envoyé par Dieu pour établir son royaume sur terre et qu’il n'y en a pas d'autre à attendre ! Nous irons en-core plus loin (si cela est possible ?), en démontrant la corrélation indubitable qui existe entre la triade de la Trinité chrétienne et la triade de la théorie du « principe d’Amour ». Nous pourrons donc « démontrer » l'existence de la Sainte Trinité sur

une base mathématique. La théologie chrétienne apparaîtra ainsi comme ayant per-cé une réalité existentielle ou spirituelle de notre univers, comme la Trinité hindoue (Trimurti) et la Trinité taoïste.

LES 4 LANGAGES DE L’HUMANITÉ

Le premier langage de l'humanité a été le langage guttural et manuel, le second lan-gage est le lanlan-gage parlé. Par sa forme orale, il a évolué considérablement suivant les régions. C'est ainsi que de nos jours il existe plus de 700 langues différentes, parlées (sans parler des milliers de dialectes) dans environ 197 pays reconnus par l’ONU ; elles sont aussi des langues écrites pour la grande majorité d’entre elles.

Nous appellerons le langage manuel et guttural, le premier langage de l’humanité et le langage parlé, le deuxième langage de l’humanité. Nous appellerons le langage des mathématiques le troisième langage de l'humanité. Ce langage est essentiellement écrit, mais il est également oral. C’est un langage universel, c’est le langage de la Création avec la logique de la Création. Il existe un seul langage mathématique sur notre planète bien qu’il y ait environ 700 langues. Si d’autres intelligences venaient sur notre planète, nous pourrions très rapidement communiquer avec elles grâce aux mathématiques. Nous ne voulons pas ici entrer dans le détail, car ce n’est pas le but de cet ouvrage. Lorsque le langage mathématique sera suffisamment développé ap-paraîtra le quatrième et dernier langage de l'humanité, le langage spirituel ou télépa-thique. Ce langage sera essentiellement un langage de la pensée ou du mental qui pourra également être écrit et oral. Nous aurons alors le schéma suivant :

LANGAGE GUTURAL LANGAGE MANUEL

LANGAGE PARLE LANGAGE PARLELANGAGE ECRIT LANGAGE PARLELANGAGE ECRIT MATHEMATIQUE 1 LANGAGE PARLE LANGAGE ECRIT MATHEMATIQUE TELEPATHIE LANGAGE PARLE LANGAGE ECRIT MATHEMATIQUE 2 Fig. 1 Langages

Les mathématiques ne sont pas comme on le croit généralement un langage abstrait développé par l’être humain dans le but de construire des objets mathématiques, géométriques ou n’importe quel type d’objets. Les mathématiques sont beaucoup plus que cela. C’est la raison pour laquelle il aura fallu plusieurs millénaires pour développer la pensée mathématique. Aujourd’hui, avec le développement des scien-ces et particulièrement de la physique nucléaire, l’on sait que le langage mathémati-que permet de comprendre, ce mathémati-que l’on appelle, « les lois de l’univers » ; or, les lois de notre univers (N.D.A.6, car il y a probablement une très grande quantité d’univers), sont les lois établies par le Créateur. Si nous comprenons les lois de notre univers, cela veut dire que nous comprenons la logique du Créateur de notre uni-vers. Si nous comprenons sa logique cela sous-tend que nous-mêmes suivons sa lo-gique, et que notre logique découle de Sa logique. Nous n’avons pas intégré la logi-que du Créateur du jour au lendemain. Il nous aura fallu plusieurs millénaires avant d’y arriver et cette logique elle est loin d’être totalement comprise. Ainsi, les

thématiques ne sont pas un outil que l’être humain a développé ex nihilo (de rien), mais par une étude et une compréhension toujours plus précise de son environne-ment et des lois de la Création.

Un célèbre mathématicien, Léopold Kronecker, disait : « Dieu fit les nombres en-tiers naturels, le reste est l'œuvre des hommes » ou, « Dieu a créé les nombres natu-rels (entiers), tout le reste est création de l’Homme » (Bell, 1986, p. 477). Cette as-sertion est à la fois vraie et fausse. En effet, la structure basique de l’univers est basée sur une triade et des concepts simples, mais qui se multiplient à l’infini. L’univers est infiniment complexe, et ce ne sont pas les nombres naturels entiers (1, 2, 3, 4...) qui permettront de le comprendre. On a souvent essayé, de même que Charon, d’écrire que l’Être universel = 1, c’est-à-dire que le Créateur = 1, c’est-à-dire Le Tout = 1. Cela est malheureusement extrêmement réducteur, si cela est présenté de cette manière aussi simpliste. Nous comprendrons à la fin de cet ouvrage qu’il existe un Tout qui correspond effectivement à notre conception de notre univers qui est formé de 3 ensembles originels qui forment un tout, c’est-à-dire l’Unité originelle. Chacun de ces ensembles représente une des facettes du Créateur. Chacun de ces ensembles est divisé en deux sous-ensembles dont chacun représente encore deux autres facettes du Créateur, et ainsi de suite.

Le premier ensemble infini est composé de deux sous-ensembles dont le premier représente l’ensemble infini de la Connaissance et le second sous-ensemble repré-sente l’ensemble de la loi d’Amour. En fait, selon notre théorie, nous démontrerons qu’il représente le Saint-Esprit (SE), ou Brahmâ du brahmanisme et de l’hindouisme, ou le un du taoïsme.

Le second ensemble infini est composé de deux sous-ensembles dont le premier re-présente un ensemble d’énergies infinies pures et le second sous-ensemble rere-présente l’ensemble de la loi de décision (je décide que, le Moi divin, …). En fait, selon notre théorie, nous démontrerons qu’il représente le Père (P), Vishnou du brahmanisme et de l’hindouisme, et le deux du taoïsme.

Le troisième ensemble infini est composé de deux sous-ensembles dont le premier représente l’ensemble infini des incarnations (les matérialisations des énergies pures et la création du temps) et le second sous-ensemble représente l’ensemble de la loi de causalité liée au temps (à chaque effet correspond une cause et vice-versa). En fait, selon notre théorie, nous démontrerons que c’est le Fils (F), Shiva du brahma-nisme et de l’hindouisme, et le 3 du taoïsme. Bien entendu, ces 3 ensembles sont, en réalité, beaucoup plus complexes et les sciences des prochains siècles en découvri-ront, petit à petit, les structures. Ces 3 ensembles P, F, SE, nous le constaterons et nous le prouverons, expriment la Trinité chrétienne, hindoue et taoïste. Des Trini-tés qui sont totalement complémentaires.

Nous avons cherché très longtemps pour savoir ce que représentait l’ensemble du principe de l’action de notre univers et nous n’avons trouvé qu’une explication compréhensible à ce stade de développement de notre théorie : Cet ensemble est la Vie ; l’action est la Vie ; sans action, il n’y a pas de Vie. L’ensemble de toutes les actions de notre univers est ce que nous appelons le Vivant, car notre univers est vivant.

CHAPITRE 3