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SIMILITUDE DES DEUX INJONCTIONS DU CHRIST

LA LOGIQUE MATHÉMATIQUE DU NOUVEAU TESTAMENT

6.2 SIMILITUDE DES DEUX INJONCTIONS DU CHRIST

Ce que nous voulons montrer par l’exemple qui suit est que le langage du Christ est un langage d’une grande logique, et que cette logique fait partie intégrante de la lo-gique de la Création, donc de la lolo-gique mathématique.

Nous allons donc rechercher une équivalence, à savoir une relation mathématique, entre la phrase du Christ et notre théorie, par le terme semblable. Si une telle rela-tion existe, nous pourrons certifier que les paroles prononcées par le Christ ne vieil-liront jamais. Nous démontrerons qu’elles s’inscrivent dans une logique mathémati-que reconnue universellement, celle de la géométrie euclidienne ; elles sont donc véridiques, donc éternelles comme l’outil mathématique qui est un outil éternel. Par définition des triangles sont semblables si les rapports entre les côtés sont pro-portionnels. Par définition, si un angle alpha 1 est égal à un angle alpha 2 et que l’angle alpha 2 est égal à l’angle alpha 1, alors les deux angles sont dits identiques. Ainsi, tous les angles alpha sont identiques. Dans le langage mathématique, deux éléments a et b sont dits identiques si : a = b et b = a, alors a et b sont dits identi-ques.

Considérons les triangles semblables : (fig. 4), les triangles 0, D1, P1 ; 0, D2, P2 ; ... ; 0, Dn, Pn, sont semblables, c'est-à-dire que l'un est plus grand que l'autre, mais en dehors de ce fait, les côtés sont proportionnels et les angles identiques. Considérons la figure 4, ci-dessous, sur laquelle on a dessiné quelques triangles semblables super-posés.

P2 D1 D100 P100 D1ʼ000 P1ʼ000 D10ʼ000 P10ʼ000 ANGLES ALPHA Dn Pn 0

AMOUR ENVERS LE CREATEUR

AMOUR ENVERS LE PROCHAIN

Fig. 4 Amours semblables

Nous avons d'un côté toutes les longueurs D1, D2, ..., D10 000, … symbolisant l’Amour envers le Créateur, qui forment un ensemble fini de longueurs, c’est-à-dire un nombre fini d’actes d’Amour envers le Créateur d’importance égale à ces distan-ces. De l'autre côté nous avons toutes les longueurs P1, P2, ..., Pn symbolisant l’Amour envers le prochain, qui forment également un ensemble fini de longueurs, c’est-à-dire un nombre fini d’actes d’Amour envers le prochain d’importance égale à ces distances. Un troisième ensemble fini est formé de tous les angles : α1 (alpha 1), α1 (alpha 2), ..., αn qui sont tous égaux, puisque, par définition deux figures géomé-triques sont semblables si elles ont le même angle commun et les côtés proportion-nels. Il y a donc bien dans le concept des triangles semblables, une partie identitaire, c’est-à-dire l’ensemble des angles alpha. De plus, il y a une infinité d’angles alpha sur les 360 degrés. On peut dire donc plus généralement que deux éléments sont semblables s’ils sont proportionnels (les côtés) et s’ils ont en commun, une partie identitaire (les angles). Il nous faut donc rechercher cette partie identitaire dans les deux commandements du Christ.

Il nous semble que les deux ensembles ayant un caractère de similitude (et non identitaire) sont les deux ensembles : « aimer Dieu » et « aimer son prochain et soi-même ». La partie identitaire serait donc Dieu, c’est-à-dire l'ensemble infini d'élé-ments identiques (les angles alpha) devrait être assimilé à Dieu : Je Suis celui qui Est, c'est-à-dire un ensemble identitaire parmi une infinité de valeurs liées à cet en-semble identitaire. Voici donc une interprétation des deux commandements du Christ. Lorsqu'on analyse ces deux commandements, on perçoit bien que ces deux phrases sont parfaitement élaborées et structurées, du moins intuitivement. Ainsi, nous démontrons la similitude entre le premier et le deuxième commandement par l'ensemble identitaire qui les lie, à savoir Dieu. Oserait-on dire que notre Père n'est pas aussi notre prochain ? Notre Père est aussi notre prochain, au sens strict.

Voilà ce que nous avions écrit en août 2002. Ce dernier paragraphe est erroné. J’espère que mon ami-lecteur ne sera pas tombé dans ce piège, bien que j’en doute puisque jusqu’à maintenant aucune erreur, à notre connaissance, n’apparaissait dans

le texte ; il nous aura donc fait confiance. Voici le bon raisonnement ; ici, nous en avons la preuve par l’analyse mathématique et géométrique.

Nous voudrions ici faire partager notre lecteur aux tâtonnements de votre ami-auteur, notamment sur l'établissement de la corrélation entre les deux commande-ments du Christ et les mathématiques. Cet exemple est instructif pour montrer la suprématie de la logique mathématique sur les mots, ou si l'on me permet, sur la logique des mots. Lorsque nous avons eu l'idée de rapporter le terme de « semblable » dit par le Christ, à la similitude géométrique, nous avions écrit : « L'ensemble des angles alpha représentait la partie identitaire, que nous avions ap-pelée Dieu ! » Les deux ensembles D et P (fig. 5) des éléments alignés sur les deux lignes formant l'angle étant les éléments semblables. L'ensemble identitaire des an-gles alpha (tous égaux), appelé Dieu, était une erreur de raisonnement. Mais sur le plan des mots, cette erreur pouvait passer. Comme elle a pu « passer » ci-dessus. Par contre, lorsque nous avons voulu dessiner les ensembles mathématiques correspon-dant à cette fausse logique, cela ne nous a pas été possible : Aucun dessin d'ensem-bles ne pouvait représenter cette fausse logique verbale. Nous avons donc tout laissé en suspens. Ce n'est que quelques mois plus tard que nous est venue à l'esprit l'er-reur que nous avions commise. Lorsqu'il est dit que l'on a des yeux et que l'on ne voit pas, c'est vraiment le cas. En effet, le Christ dit clairement : Aimez Dieu et ai-mez votre prochain comme vous-même. C'est donc bien aimer qui serait la partie identitaire entre aimer Dieu et aimer son prochain ; il ne fallait pas chercher plus loin. Voyez donc. Ci-dessous est dessiné un exemple démontrant que la rigueur ma-thématique est plus puissante que la « rigueur » verbale, mal interprétée par votre ami-auteur. Voici les dessins d’ensembles mathématiques explicatifs ; dans la figure 5.1, l’ensemble identitaire est Dieu, c’est-à-dire que tous les sous-ensembles (le cer-cle bleu et le cercer-cle rouge) se trouvent dans l’ensemble de Dieu soit l’ensemble (4). Tous les éléments dans cet ensemble sont donc Dieu. Tous les éléments dans l’ensemble (2), soit l’ensemble « aimer », sont également dans l’ensemble Dieu. Le même raisonnement tient pour les éléments dans l’ensemble (3), celui du prochain. Tous les éléments dans l’ensemble (3), soit l’ensemble « prochain », sont également dans l’ensemble Dieu, ce qui est impossible, car notre prochain, c’est-à-dire notre voisin Jules ou Claude ne sont pas Dieu. C’est la raison pour laquelle nous avons écrit plus haut d’une manière ostentatoire : « Oserait-on dire que Dieu n’est pas aussi notre prochain ? » Dans la figure 5.2, le grand ensemble identitaire (4) est ai-mer. (Voir l’introduction à la théorie des ensembles dans les l’annexes.)

AIMER PROCHAIN DIEU DIEU AIMER PROCHAIN DIEU AIMER

Fig. 5.1 Faux Fig. 5.2 Juste

Dans l’exemple faux (5.1), on ne peut pas uniquement aimer son prochain (ensem-ble 3), car le prochain est aussi et en même temps le Créateur (ensem(ensem-ble 4), alors

que dans le graphique juste (5.2), on peut aimer le Créateur (ensemble 2), et son prochain (ensemble 3), séparément puisqu’ils sont séparés, et « aimer » est bien l’ensemble « identitaire » qui lie le Créateur et le prochain, c’est-à-dire qui englobe ces deux ensembles.

Donc, il doit y avoir une proportionnalité entre l'acte Dn (n variant de 1, 2,… à un nombre fini) envers le Créateur, et l'acte Pn (n variant de 1, 2,… au même nombre fini) envers le prochain. Or, il ne peut y avoir d'actions physiques entre l'être hu-main et le Créateur ; sauf si l'on considère que la Création est le Créateur ; alors, tout acte envers la Création devient un acte envers le Créateur. C'est ainsi que le Christ a dit : « Ce que vous faites au plus petit d'entre vous, vous le faites à Dieu ». Donc, toute action envers un être humain devient une action envers le Créateur. Mais la réciproque est-elle vraie : Toute action envers le Créateur est-elle action en-vers l'être humain ? Nous ne pouvons répondre à cette question à ce stade de notre réflexion ! La corrélation entre le Créateur et l'être humain se fait par l'être humain, au niveau de l'action. Chaque fois que nous entreprenons une action, nous savons que cette action s'inscrit dans l'ensemble des actions envers le Créateur également. D'une manière plus prosaïque, nous pouvons affirmer que toute action humaine est inscrite sur le registre des actions auprès du Créateur. Ainsi, le Christ parle avec une logique pure, celle des mathématiques. Son injonction : « Tu aimeras le Seigneur... et ton prochain comme toi-même » nous a permis de construire des ensembles ma-thématiques. Ceci démontre que cette phrase du Christ est inscrite dans la logique de la Création et comme telle, est et restera éternelle.

Nous avons le graphique suivant :

P2 D1 D100 P100 D1ʼ000 P1ʼ000 D10ʼ000 P10ʼ000 ANGLES ALPHA Dn Pn 0 S100 S1ʼ000 S10ʼ000 Sn

AMOUR ENVERS SOI

ANGLES BETA

AMOUR ENVERS LE CREATEUR

AMOUR ENVERS LE PROCHAIN

S1

L’ajout à la figure 4 de la droite verte représentant les actions d’amour envers soi nous permet de représenter la trilogie complète, soit l’amour envers soi, l’amour en-vers le prochain et l’amour enen-vers Dieu (fig. 5.3). Les parallèles situées entre l’axe d’amour envers le prochain (en noir) et l’axe d’amour envers soi (en vert), de la fi-gure 5.3, désignent l’injonction du Christ : Aime ton prochain comme toi-même. Ainsi, notre graphique 5.3 prend toute sa dimension : L’acte d’Amour envers soi devient acte d’Amour envers autrui qui devient acte d’Amour envers le Créateur ; c’est l’interprétation qu’il faut donner à ce graphique 5.3. Donc, toute action envers un être humain devient une action envers soi. Et la réciproque selon ce que nous dit le Créateur est vraie : Toute action envers soi est une action envers l'autre.

Comme nous l’avons dit plus haut, nous ne savons pas si la réciproque est vraie : Toute action envers le Créateur est-elle action envers l'être humain ? On peut sup-poser à la suite de ce que dit le Christ plus haut, à savoir « Mon Père et moi nous sommes un » signifie que ce que nous faisons pour le Créateur nous le faisons pour nous et inversement ce que nous faisons pour nous, nous le faisons pour le Créa-teur. Ce qui est bien évidemment valable pour des actes négatifs. Il est reconnu en psychologie qu’un être qui ne peut s’aimer lui-même n’est pas capable d’aimer les autres ! Ainsi, en considérant la partie négative (sur le plan mathématique) de l'Amour, soit la haine, on peut dire : Tout acte de haine envers le prochain est aussi un acte de haine envers soi et envers le Créateur, tout acte de haine envers le Créa-teur est aussi un acte de haine envers soi et le prochain, et tout acte de haine envers soi est aussi un acte de haine envers le Créateur et envers le prochain. Ainsi, la triade dessinée ci-dessus serait bien réelle : Tout acte d’Amour envers le prochain est aussi un acte d’Amour envers soi et envers le Créateur, tout acte d’Amour envers le Créa-teur est aussi un acte d’Amour envers soi et le prochain, et tout acte d’Amour envers soi est aussi un acte d’Amour envers le Créateur et envers le prochain. Et plus géné-ralement, tout acte envers le prochain est aussi un acte envers soi et envers le Créa-teur, tout acte envers le Créateur est aussi un acte envers soi et le prochain, et tout acte envers soi est aussi un acte envers le Créateur et envers le prochain.