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AMOUR PARTICULAIRE DE L’ÉLECTRON

Jean-Émile Charon précise, dans son livre intitulé L’Esprit cet inconnu, que « Le micro-univers électronique possède dans un espace tout le contenu informationnel qui ne peut pas régresser (évolution à néguentropie non décroissante).

Cela signifie que cette matière qui entre dans la constitution d'une structure vivante ou pensante, et qui possède pendant la courte durée de vie de cette structure, la conscience de la structure vivante ou pensante, toute entière, ne peut pas retourner simplement à sa psyché diffuse initiale au moment de la mort du système auquel elle

55 Homologue adj. et n. : Personne, groupe, chose qui se trouve comparé à une autre de même nature.

a appartenu pour la durée d'une vie. Ce qui est acquis par l'élémentaire du point de vue informationnel, du point de vue de la conscience du monde, est acquis à tout jamais et rien ne pourra provoquer une régression de conscience de l'élémentaire après ce que nous désignons comme la mort de la structure complexe organisée. L'élémentaire, le voudrait-il, qu'il ne le pourrait pas, pas plus que nous ne pouvons, dans notre espace de la matière, faire jouer à l'envers la loi d'entropie croissante ; pas plus que nous ne pouvons inverser le temps ».

Que dit encore la Relativité Complexe de Jean Émile Charon : « Que l'interaction à distance entre deux électrons va avoir une très grande importance ! » En effet, nous allons voir que ce rayonnement noir enfermé dans le micro-univers électronique c'est-à-dire de l'électron ne demeure pas toujours un pur rayonnement noir. Il est capable d'accroître sans cesse son ordre (les physiciens disent d'accroître sa néguen-tropie), en collectant une information de plus en plus riche, information se tradui-sant précisément par certains états définis du rayonnement enfermé dans « notre univers électronique ». Ces états définis du rayonnement à l'intérieur de l'électron sont définis en langage des physiciens par « l'état de spin plus élevé que l’état fondamental égal à 1 .

Il n'est pas important pour notre ami-lecteur de comprendre, comme l'interprètent les physiciens, la notion du rayonnement noir et du spin. Pour le rayonnement noir, disons que l'on peut le comprendre comme le rayonnement solaire (par exemple de la dimension d’une balle de tennis) enfermé dans une sphère opaque (qui entoure cette balle de tennis) et qui ne laisse passer aucun de ses rayons ni sa lumière ; et que les états de spin sont comme des petites boules électrisées qui tournent sur mêmes autour d’un axe de rotation et qui, en tournant de plus en plus vite sur elles-mêmes, accumulent de plus en plus d’information. Ces deux boules ont chacune un axe de rotation de sens inverse (↑↓, fig. A5) par rapport à l’autre.

Donc, les électrons vont échanger de l'information quantique « pour électron ». Comme nous ne savons pas vraiment interpréter l'information quantique pour élec-tron, nous allons simplement retenir le terme d'information ; il a toute sa significa-tion.

En ce qui concerne nos deux électrons, comme ils n'ont pas inventé la monnaie, ils n’en ont pas besoin, la Création étant Amour. Si la Création n‘a pas inventé le dol-lar, ni l’euro, elle a probablement inventé le franc suisse, mais ceci reste un secret (bancaire) jalousement gardé, leur seul moyen d'échanger de l'information est de la donner à l’électron le plus défavorisé. Donc les échanges d'information au niveau d'une particule élémentaire sont un vrai acte d'Amour tel qu'il est défini dans le principe étendu d’Amour. Il est un acte d'Amour particulaire, c'est vrai ; il est un acte d'Amour invisible, mais connaît-on l'importance éventuelle d'un tel échange d'informations diffusées entre des milliards de milliards de milliards... de particules dans notre univers et peut-être dans d’autres univers plus évolués ? Or ce petit exemple, en apparence anodin, démontre qu'au niveau des plus petites parties de l’univers, s'accomplit déjà l'acte d'Amour éthique. Le processus est le même pour les photons (particules formant la lumière) qui, eux aussi, lorsqu’ils naissent ensemble, échangent une information quantique : Phénomène appelé télétransportation ; il en est de même pour les particules qui forment le noyau des atomes, à savoir les pro-tons et les neutrons appelés nucléons.

Notre univers donne gratuitement, la Création ne vend rien. Avez-vous déjà vu le Créateur vous vendre une framboise ? À mon humble avis, personne ne l'a jamais vu et personne ne le verra jamais, car ce serait contraire à Sa « Nature ». Ici, le jeu de mots est volontaire, car il s'agit bien de notre mère Nature qui est donc un être

d'Amour, puisqu’elle est une émanation du Créateur. Nous voyons donc toute la symbolique du mot Amour qui prend, suivant les actions et les éléments qui consti-tuent l'action, des consonances particulières, c'est-à-dire des définitions particulières qui s'adaptent à la situation particulière. Mais le principe qui ne varie jamais, quelles que soient les définitions requises, est de donner au plus défavorisé dans le cadre d’une action spécifique qui détermine au moment de la décision d’action l’élément qui est défavorisé par rapport à cette action. Aimer et donner (au plus défavorisé) sont des synonymes qui sont l'essence même de la Création ; ces deux mots doivent raisonner dans tout l’univers, dans ses parties les plus infimes comme les plus immenses : PARTAGER.

DES PARTICULES ATOMIQUES SENTIMENTALES ?

Si nous analysons le principe d’amour étendu, nous nous apercevons qu'il n'a aucun contenu émotionnel ; c'est seulement lorsque l'on remplace le mot « action » par « action humaine » et le mot « élément » par « personne humaine », que nous créons arbitrairement un contenu émotionnel ; nous reviendrons sur ce point plus loin. L’action non humaine n'est plus, aux yeux de l’univers, qu'une action contenant un nombre positif pur et un nombre négatif pur. Nous avions écrit « du positif et du négatif », mais cela provenait de notre composante humaine qui à toute action in-troduit un sentiment émotionnel, le positif étant assimilé au Bien et le négatif étant assimilé au Mal. Pour revenir aux deux électrons de Charon qui batifolent, nous ne pouvons que dire pour l’instant que l’action d’échange d’informations est une ac-tion comme une autre pour ce qui concerne la particule élémentaire ; mais com-porte-t-elle une composante infime, mais réelle de sentiment ? Nous espérons que d’ici quelques siècles des physiciens ou des mathématiciens pourront donner la ré-ponse. Peut-être qu’à cette époque on parlera « de l’humeur grincheuse » de certains électrons et tout sera remis en question. Il est une famille d’électrons, les 82 élec-trons de l’atome du plomb, ces élecélec-trons qui nous font des pieds de nez depuis des millénaires ; ce sont ceux qui depuis la nuit des temps observent l’Homme s’épuisant à transformer leur plomb en or. Car le plomb n’a que 3 protons de plus que l’or. Il suffit donc de les enlever pour que le plomb devienne de l’or. Ce proces-sus a été recherché par tous les alchimistes du Moyen Âge en cherchant à transmuter les métaux dits vils en or au moyen de la pierre philosophale.

Aujourd’hui déjà, lorsque l’on parle des hadrons (particules élémentaires), on les nomme : Haut (up), bas (down), charme (charm), étrange (strange), beauté (beau-ty), top (top). Probablement que les physiciens ont conçu ici des appellations pré-monitoires. Charon avait l’intuition que les particules ont une conscience proba-blement parce que Charon a pris le terme de conscience, dans la définition philoso-phique – erronée – de l’Amour, qui est « un échange de conscience entre deux per-sonnes ». Il en a donc déduit que ces électrons, échangeant de l’information quanti-que qu’il appelle lui-même de l’amour, commettent un échange de conscience, donc c’est de l’Amour parce qu’ils ont une conscience ! Mais son intuition était partielle-ment correcte, car c’est de l’Amour éthique et non de l’amour affectif qu’échangent nos deux particules. Et, si des particules échangent de l’Amour, alors elles ont le sens de l’éthique donc de conscience ; car pour parler d’Amour il faut avoir une cons-cience et concevoir une éthique. L’éthique est donc conçue déjà au niveau de la par-ticule élémentaire. Charon avait et a donc raison.

CHAPITRE 14