• Aucun résultat trouvé

L’AXIOME DE L'ACTION HUMAINE

même ils sont vrais et les objets qu'ils définissent existent. David Hilbert7

4.1 L’AXIOME DE L'ACTION HUMAINE

Toute action humaine A comporte au moins une partie de Bien pur, appelée bo-nome et au moins une partie de Mal pur, appelée « malome ». Pour toute partie de Bien pur Bp d’une action « A », il existe une partie de Mal pur Mp et inverse-ment.

Ce qui s’écrit de la manière suivante : A = Bp + Mp avec Bp positif (non nul) et Mp

négatif (non nul) ; pour tout Mp, il existe un Bp et inversement. Bp est le bonome, Mp est le malome. Autrement dit, toute action humaine est composée de Bien pur et de Mal pur, c’est-à-dire d’un bonome (bon-ome) et d’un malome (mal-ome). Autrement dit : Toute action humaine « A » comporte au moins un bonome et au moins un malome. Pour tout bonome, il existe un malome et inversement. Soit : A = Bp + Mp.

Cet axiome est traduit approximativement dans le langage courant par la maxime : « Le bonheur des uns (A positif) fait le malheur des autres (A négatif) ». Ce qui confirme que lors d’une action ce que quelqu’un trouve bien, un autre pourra le trouver mal. On pourrait également appeler le Bien pur, le Bien absolu, et le Mal pur, le Mal absolu. Chacun utilisera le terme qui lui convient.

Nous pouvons faire la remarque que notre principe de l’action sera valable pour toute action de l’univers et non seulement pour des actions humaines. L’interprétation strictement humaine du principe de l’action humaine n’est qu’une petite partie de celle de notre univers, car la grande majorité des actions dans l’univers sont exécutées par d’autres acteurs que les humains de la planète Terre. Voici ce que dit le taoïsme à ce sujet : Cet axiome taoïste de l’action est en parfaite conformité avec la croyance orientale du yin et du yang. Laozi8 environ 600 ans avant J.-C. disait : « La multiplicité des êtres porte9 (sur son dos) le yin10 et em-brasse11 (dans ses bras) le yang12. Chaque être est le mélange engendré par ces deux forces ».

Il a dit également : « Dans l’univers existent 4 grandeurs, dont l’Être ». Et, « La voie engendre le Un ; le Un engendre le Deux ; le Deux engendre le Trois. Trois engen-dre la multiplicité des êtres » (voir chapitre et annexe sur les triades mathématiques). Les deux allégories de Laozi résument en 3 lignes toute la théorie de l’éthique et démontrent, d’une manière remarquable, sa profonde connaissance de l’univers. En deux phrases, il exprime toute la dualité de la Création. La multiplicité des êtres symbolise toute création de l’univers.

« Porte sur son dos » symbolise le bagage négatif qui nous accompagne, mais qui ne peut être mis en action que si on le met à terre et que l’on s’en sert. « Porte sur son dos » exprime, dans la langue de Laozi, la non-action ou le non-choix. Ce qui de-vrait ou doit être quand il nous faut agir : En effet, l’acte d’amour, essentiellement positif, stipule que l’action doit être positive et non négative. Le fait de porter sur son dos signifie que ce qui est négatif ne doit pas être mis en action, mais doit rester sur son dos : Symboliquement, derrière soi. Le yin est l’obscur, c’est-à-dire le néga-tif.

Au contraire, le yang, le positif, doit être mis en avant. Embrasser est l’action d’attirer à soi, par devant. Ici Laozi dit subtilement que lorsqu’on embrasse, ce qui est une action, celle d’embrasser (peut-être surtout au sens métaphorique), il s’agit de donner du positif (le yang). Ainsi, lorsqu’on agit, il nous faut mettre le négatif derrière soi (sur son dos) et le positif devant soi (embrasser). Autrement dit, dans l’action il ne s’agit que de choisir le positif et délaisser le négatif. C’est donc bien un choix entre le dosage du yin et du yang, ou le dosage du Mal et du Bien.

L’ACTION

Pour qu'une action soit « complète » au sens de notre théorie, il faut :

1. Qu’il y ait une idée, une pensée, de la connaissance, un concept ainsi que la dif-fusion (ou don) de cette idée, pensée, ce concept, soit, un don inconditionnel (qui est un acte d’amour éthique). Ou, en résumé : Une idée et le don de cette idée ; car si la connaissance n’est pas divulguée, l’effet est le même que si elle n’existait pas. Les notions de connaissance et de divulgations de la connaissance (soit la notion d’Amour éthique) sont intimement liées dans l’univers, qu’il soit incarné ou non. Il nous faut ici préciser la notion d’idée. Une idée, ou la connaissance, au sens où nous l’employons dans le cadre humain correspond à la notion d’idée dans le cadre

8 Laozi, Lao Tseu, Tao te King, Éditions Albin Michel.

9 Non-action, non-choix.

10 L’obscure (selon théorie de l’éthique : Le mal absolu, le négatif pur).

11 Action, choix.

habituel défini par l’épistémologie actuelle. Ce n’est plus le cas lorsque nous parlons d’idées dans le cadre de la Création ou du Créateur. L’idée, ou la connaissance, est à ce moment un concept totalement défini qui permet son incarnation. Par exemple, « l’idée, ou la connaissance, du Soleil » est à ce point complètement définie et struc-turée, qu’elle permet la création du Soleil ; « l’idée de l’être humain » est précise et structurée à ce point, qu’elle permet la création d’un être humain. Ainsi, il est néces-saire de distinguer l’idée du Créateur qui, elle, est complète avec l’idée incomplète conçue par un être humain qui ne permet pas de matérialiser un soleil, par exemple. L’idée conçue par l’être humain est une notion qui évolue avec le degré de connais-sance de l’humanité : L’idée ou la connaisconnais-sance du Soleil qu’en avait Galilée n’était certainement pas celle qu’en ont les scientifiques en 2006 bien que l’expression « l’idée, ou la connaissance, du Soleil » soit restée la même depuis cette époque. Nous aurions pu employer d’autres termes que celui d’idée ou créer un mot nou-veau, mais il nous a paru plus simple de ne pas alourdir cette théorie déjà suffisam-ment étoffée. Nous nommerons le concept d’idées ou de connaissance à la base de l’acte de Création par le Créateur (ou l’univers) : « l’idée pure ou la connaissance pure ». L’incarnation d’idées, de concepts ou de toutes formes virtuelles, structurées, n’est possible qu’avec des énergies pures. Par définition, l’énergie pure est l’énergie qui incarne tout élément virtuel pur soit de connaissance pure.

2a. Qu’il y ait une décision d'agir et qu’une action soit entreprise, c’est-à-dire une décision et le suivi de cette décision par une action avec pour corollaire la division de l’action en partie positive (en l’occurrence de l’énergie positive) et en partie néga-tive (en l’occurrence de l’énergie néganéga-tive).

2b. L’action du Créateur a pour source de l’énergie (comme pour tout être créé dans notre univers) que nous nommerons de l’ « énergie pure », pour la distinguer de l’énergie de la physique.

3. Que l'action décidée soit réalisée (matérialisée ou incarnée) et qu’elle ait des sous-actions (les effets de l’action) ; sinon ce serait contraire au principe de causalité, principe de base de toute la physique actuelle ; cette dernière étape comprend une réalisation (matérialisation) de l’action et les effets (ou conséquences) de cette réali-sation. Le principe de l’action sous-tend implicitement qu’il existe un double temps (positif et négatif) qui lie la cause à l’effet. Nous reviendrons plus loin sur ce point important.

De même que nous ne pouvons démontrer aucun théorème sans faire coexister nos 3 axiomes dans la démonstration de ces théorèmes, de même aucune action hu-maine ne peut être réalisée ou matérialisée sans être, à la fois pensée (principe d’amour), action (principe de l’action) et effet (principe de causalité).

ACTIONS HUMAINES

Par actions humaines, il faut comprendre toute variation d'état d'un être qui a un effet sur un autre être humain ou non.

Il ne peut pas y avoir d’action s’il ne se passe pas quelque chose dans l’être humain à l’origine de l’action ; pour être plus explicatif, disons simplement que s’il n’a pas l’idée d’agir, il n’agira pas. Ceci pour dire que, dans le cadre de cette théorie, nous n’étudierons pas les causes mathématiques qui incitent un être humain à agir. Par contre, dans le cadre de ce livre nous étudierons, plus loin, les causes

métaphysi-ques13. L’être humain ne peut pas engendrer d’action si lui-même ne change pas d’état. Il est un fait à remarquer que l'état stationnaire chez l'être humain n'existe pas. En effet, à chaque instant quelque chose se transforme en lui. Par exemple, s'il ne pense pas et ne bouge pas, son métabolisme, son cœur, ses poumons,… eux fonctionnent. Donc, l’être humain est constamment en action au sens défini plus haut ; et il nous faudrait distinguer l'action extérieure, soit tout ce qui le fait chan-ger d'état par des actions qui viennent de l'extérieur de lui-même et, l'action inté-rieure, à savoir, tout ce qui change par des actions à l'intérieur de lui-même : Idées, pensées, sentiments, volonté de faire, métabolisme et tant d'autres paramètres. L’action définit un changement d'état, le mot état étant à prendre au sens large (physique, chimique, et autres). Le changement d'état intérieur de l’être humain est permanent ; le changement d'état de sa pensée consciente l’est un peu moins, mais probablement pas de sa pensée inconsciente. Le changement d'état extérieur lié à son action l'est encore moins. C'est donc l'état intérieur, les actions intérieures à l'être humain, qui prédominent, mais c’est l’état extérieur, les actions extérieures d’Amour qui nous intéressent ici, dans le cadre de cette théorie.

Dans le cadre de la physique, le changement d’état sera, par exemple, la modifica-tion de l’onde quantique, de l'espace gravitamodifica-tionnel, de l'interacmodifica-tion entre particu-les ; dans le domaine chimique, le changement d’état sera, par exemple, la modifica-tion quantique de l'électron, une réacmodifica-tion chimique ; dans le domaine biologique, le changement d’état sera toute réaction moléculaire et métabolique. En ce qui concerne l’être humain, ce sera toute modification d'état d'un être humain propre à changer l'état d'un autre être humain ou non humain. Vues sous cet angle, l'idée, la pensée, la prière, la parole doivent être considérées comme actions pour autant que celles-ci agissent sur un autre élément humain ou non humain. Dans le cas où la modification d’état de l'espace n'agit ici sur aucun autre élément, il n'y a alors pas d'action analysable dans le cadre de notre théorie de l’éthique. Car nous rappelons que notre théorie de l’éthique, à ce jour, ne traite pas des modifications d'état à l’origine l'action humaine, c’est-à-dire avant que l’action ne se soit produite. Re-marquons ici que les termes de « modifications d'état » sont très généraux et si nous considérons l'être humain comme un volume dans l'espace, alors la modification d'état à l'intérieur de l'être humain devient, en même temps, une modification d'état de l'espace, inclus dans le volume défini par le corps de l'être humain. Et, par-tant, peut devenir une interrogation non seulement biologique, mais physique, voire cosmologique.

La théorie commence son analyse au moment où l'action humaine engendrée14 par un être a démarré ; nous disons engendrée et non créée15, car l’origine de l’action est une information, une action subie créant une nouvelle idée, une pensée, une idée ; la théorie analyse toutes les conséquences de cette action jusqu'à son extinction to-tale, pour autant que l'action soit limitée dans le temps ; les séquelles d’une action peuvent se perpétrer sur toute une vie et la vie d’autres êtres humains. Et même, sur un nombre indéfini de générations futures.

13 Métaphysique, n. f. Recherche rationnelle de la connaissance des choses en elles-mêmes, au-delà de leur apparence sensible et des connaissances que l’on en a grâce aux sciences ; spécial. Ensemble des spéculations sur les idées, la vérité, Dieu.

14 Produire, faire naître ; être la cause de.

Par définition, Tmax est le temps maximum pendant lequel s’écoule l'action A et pendant lequel elle déploie tous ces effets, c'est-à-dire toutes les conséquences qui en découlent. Tmax peut s'écouler de quelques secondes jusqu’à la fin de notre univers. Par exemple, l'action de la Création de notre univers s'écoule sur un temps maxi-mum pendant lequel se développe la Création ; il est à ce moment probablement infini, même si la durée de vie de notre univers est finie, car l’expérience récoltée pendant l’existence de notre univers sert à la Création d’autres univers et ceci jus-qu’à la fin des temps.

Analysons le graphique 2 :

Considérons une action « A » spécifique, que nous écrivons A : A =Bp + Mp soit une somme de Bien pur plus du Mal pur. En mathématique, on peut l’exprimer par des surfaces, ce qui facilite grandement la compréhension.

La surface correspondant au Bien pur (en vert) « Bp » est la surface comprise entre l’axe du temps « t » (la droite horizontale du temps) et la courbe du Bien pur Bp (t), elle comprend le Bien pur total de l’action. Bp(t) se lit : La variation du Bien pur au cours du temps t pendant lequel on analyse l’action. En dehors de ce temps, on considère que l’action n’a plus d’effet, même si ce n’est pas totalement exact. On considère alors que le reliquat de l’action est négligeable par rapport à l’action to-tale. Définition des signes suivants : a > b, signifie a est plus grand que b ; a < b, si-gnifie a est plus petit que b.

0 Tmax Bien pur = Bp(t) > 0 Mal pur = Mp(t) < 0 Temps = t = = Mp Bp

Tmax A(t) > 0 Mal pur = Mp(t) < 0 Bien pur = B(t) > 0 0 Temps = t A = Bp + Mp > 0 A(t) < 0 A = Bp + Mp < 0

Fig. 2.1 Somme du bonome et du malome

La surface correspondant au Mal pur Mp (en rouge) est la surface comprise entre l’axe du temps « t » (pendant lequel s’effectue l’action, et la courbe du Mal pur Mp(t) 16, elle, comprend le Mal pur total de l’action.

L’évolution du Mal au cours de l’action est Mp(t), ou t représentant le temps qui s’écoule lors de l’action elle-même. (Ce sont les mathématiciens qui mettent le temps t entre deux parenthèses (t) ; nous demandons à notre ami -lecteur de ne pas s’en formaliser et de faire un petit effort de compréhension). Le Mal total est la somme de tous les Mals (erreur d’orthographe volontaire) faits au cours de l’action. Si, par exemple, on pince quelqu’un pendant une minute, le Mal est présent chaque seconde ; le Mal Mp est la somme de l’ensemble des faits pendant chaque seconde de l’action de pincer. Si vous heurtez quelqu’un en vous excusant, le Mal n’aura du-ré qu’une fraction de seconde. A contrario, les paroles du Christ, de Bouddha, de Mahomet et de Laozi ont des conséquences aujourd’hui encore.

Considérons une action A, qui s’étale sur une période de quelques jours ou de quel-ques mois (fig. 2.1). Au dessus de l'axe du temps, nous avons les parties positives pures vertes (bonomes) de l'action ; en dessous de l'axe du temps, nous avons les parties négatives pures rouges (malomes) de l'action.

Dans notre graphique, les parties positives pures sont rassemblées ainsi que les par-ties négatives pures. En faisant la somme de toutes les parpar-ties positives nous obte-nons la surface totale Bp en vert, et en faisant la somme de toutes les parties négati-ves nous obtenons la surface totale Mp en rouge. Si la surface (positive) Bp est plus grande que la surface (négative) Mp, la somme totale des deux surfaces sera positive (fig. 2.1). Si la surface Bp est plus petite que la surface Mp, la somme totale des deux surfaces sera négative (fig. 2.3). Ainsi, l’action sera positive (non pure, puisqu’il y a du Bien et du Mal) ou négative (non pure) selon que la surface Bp de la partie posi-tive ou bonne de l’action sera plus grande ou plus petite que la surface Mp c’est-à-dire de la partie négative ou mauvaise de l’action.

L’action Aétant la somme des deux surfaces, l’une positive B et l’autre négative M. L’action A(t) est la ligne noire qui limite la surface bleue. La forme de la surface bleue ci-contre est la partie positive B(t) au-dessus de l’axe du temps ; (B(t) est la

ligne verte qui délimite la surface verte (alors que B est sa surface). La ligne rouge M(t) au-dessous de l’axe du temps est négative (alors que M est sa surface), en rouge. La surface bleue A représente la surface verte B moins la surface rouge M en chaque point de l’axe horizontal de l’axe du temps. Car la partie bonne B de l’action est de surface supérieure à la surface M de la partie mauvaise (fig. 2.2).

0 Temps = t Bien pur = Bp(t) > 0 Mal pur = Mp(t) < 0 Tmax Bp(t) > 0 Mp(t) < 0 A(t) =Bp(t)+ Mp(t) > 0 = A > 0 Bp > 0 Mp < 0 Fig. 2.2 Action = B + M > 0

L’action A de la figure 2.3étant la somme des deux surfaces, l’une positive B et l’autre négative M, elle prend la forme de la surface bordeaux ci-dessous, dont la première partie au-dessus de l’axe du temps est positive B(t) et la partie au-dessous de l’axe du temps M(t) est négative. Car la partie bonne B de l’action est de surface inférieure à la surface M de la partie mauvaise. L’action Aest égale à un nombre po-sitif B et un nombre négatif M : A = B + M, A est négatif (<0), c’est-à-dire que dans toute action, il y a une partie de Bien pur plus petite q’une partie de mal pur ; pour tout Mal, il existe un Bienet inversement, pour tous les laps de temps fussent-ils d’un milliardième de seconde.

0 Temps = t Bien pur = Bp(t) > 0 Mal pur = Mp(t) < 0 Tmax Bp(t) > 0 Mp(t) < 0 A(t) = B(t) + M(t) < 0 = A < 0 Mp < 0 Bp > 0 Fig. 2.3 Action A = B + M < 0

Nous définirons, comme nous l’avons déjà dit, la partie de Bien pur, Bp, un bo-nome et la partie de Mal pur, Mp, un malome. Pour simplifier l’écriture nous n’écrirons dorénavant que B ou M. Autrement dit, toute action humaine A com-porte au moins un bonome et au moins un malome. Ceux qui sont plus habitués aux mathématiques remarqueront que dans ce principe de l’action, il n'existe pas de bonome ou malome égal à 0, puisque ce serait alors contraire à la définition même de l’axiome de l’action qui stipule qu’il y a un B et un M – non nuls. Il arrive que la somme d’un bonome et d’un malome puisse être égale à 0 (A = B + M = 0) mais pas un bonome ou un malome seul. C'est la raison pour laquelle on dit que l'action humaine comporte toujours un bonome (qui peut être un ensemble de nombres positifs purs) et un malome (qui peut être un ensemble de nombres négatifs purs), c’est-à-dire une part de Bien pur et une part de Mal pur ou de yang et de yin. Il n'existe donc pas d'action humaine qui ne soit absolument bonne ou de Bien absolu ou pur : Soit A = B (car M serait = 0) ou absolument mauvaise ou de Mal absolu ou pur : A = M (car Bserait = 0 puisque A =B+M). Ce sont des actions que l’esprit humain peut concevoir, mais jamais expériencialiser (faire soi-même l’expérience de).

Ce premier axiome donne à réfléchir, en ce sens que quoi que nous fassions, il y a une part de Mal dans chacune de nos actions. Beaucoup de gens se récrieront d’une telle affirmation. Ce pauvre théoricien voit le Mal partout. Comment ? Je lui offre une tasse de café et je fais du Mal ? Absurde ! Mais cet argent, mon cher (ici, nous sommes un peu français, en ce sens que lorsque nous parlons au masculin, il existe implicitement la lumière ou l’ombre féminine !) ami-lecteur, vous le soustrayez, par exemple, à vous-même ou à votre famille : Par exemple à votre fils qui serait tout content de recevoir deux euros. Cela n’est-il pas du Mal ou un manque de Bien ? Il faut bien comprendre que la notion de Mal est aussi une notion, mathématique, c'est-à-dire qu'elle peut prendre une infinité de valeurs ; ces valeurs peuvent être très grandes et aussi très petites. Donc le Mal existe dans toute action même lorsque l'on