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LA DOGMATIQUE DE KARL BARTH

QUELQUES ASPECTS DE LA DOGMATIQUE CHRÉTIENNE ET NOTRE THÉORIE

10.2 LA DOGMATIQUE DE KARL BARTH

La plupart des chrétiens ne savent pas qu’il n’y a pas qu’une seule dogmatique pro-testante, mais des dogmatiques liées aux différentes Églises protestantes. Ainsi, il n’est pas aisé de définir une dogmatique générale. Nous avons pris ici la dogmatique de Karl Barth qui est assez généralement reconnue également par l’Église catholique. Nous n’en faisons qu’un survol trop rapide.

Il y a deux types de sciences : Les sciences exactes et, par opposition, les sciences non exactes. Une science dite « exacte » est une approche de compréhension, basée sur une approche déductible, elle-même assise sur un fondement mathématique ou

ai-dée par un raisonnement mathématique. Toute réflexion humaine qui n'utilise pas l'outil mathématique ne peut être nommée science exacte, elle est, par définition, une science non exacte. Elle peut être dite animée d'une approche scientifique, mais non pas se nommer science exacte. Dans ce cas, on parlera plus facilement de science expérimentale ou de science pour autant que l’approche soit faite avec une rigueur dite scientifique, qui est elle-même fondée sur une méthode précise et objec-tive. Dans ce contexte, la philosophie, l'éthique (avant cette théorie), la théologie, par exemple, ne sont pas des sciences exactes. Cela ne sous-entend pas que les pen-seurs et les chercheurs, dans un domaine qui n'est pas une science au sens défini ci-dessus, ne soient pas des esprits dits scientifiques, c'est-à-dire des esprits rigoureux et critiques dans leurs analyses et leurs déductions.

Dans ce sens, Karl Barth est un esprit qui cherche à être scientifique, mais souvent il manque de logique déductive. Nous nous sommes souvent référés à la religion ca-tholique romaine ; ici, nous allons nous référer à ce théologien protestant respecté : Karl Barth. Rappelons quelques définitions utilisées par lui, afin de mieux com-prendre son texte : « Exégèse : D'où vient la parole ? Écriture sainte : Tout ce qui est parole de Dieu soit, l’Ancien et le Nouveau Testament. Confession : Témoignage des Pères de l'Église. Ainsi, les confessions n'ont pas d'autorité contraignante, mais nous devons cependant les prendre en sérieuse considération et leur accorder une autorité relative. Honore ton père et ta mère est une confession. Dogme : Il s'agit de façonner toujours mieux la prédication de l’Église. La foi chrétienne : La foi chré-tienne est le don de la rencontre qui rend les hommes libres d'écouter la parole de grâce prononcée par Dieu en Jésus-Christ, de telle manière qu'il s'en tienne aux promesses et au commandement de cette parole, en dépit de tout, une fois pour toutes, exclusivement et totalement ».

« La foi chrétienne, le message de l’Église, constitue le fondement et l'objet de la dogmatique. L'objet de la confession de foi est : Je crois en Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C'est le Credo ». (Avec notre théorie de l’éthique, cette croyance de-vient plus explicite, plus claire). Karl Barth fait un parallèle très intéressant. (Page 16) : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la sauvera ». (Matthieu 16, 25). Ce qu’il interprète aussi comme : « Celui qui voudra sauver et conserver la subjectivité la perdra, mais celui qui l’abandonnera par souci d'objectivité la retrouvera ». Il en est de même de notre théorie de l’éthique, cette théorie oblige à l'objectivité de la pensée chrétienne, mais en même temps conforte dans l'exactitude des concepts de l'Évangile.

Croire c'est avoir confiance. Je crois, signifie j'ai confiance. Ce n'est plus en moi que je dois avoir confiance, mais en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Croire signifie connaître. (La parole, en grec logos, signifie aussi la raison). « Chrétiens et théolo-giens ont toujours été fort mal inspirés lorsque, par enthousiasme ou au nom de leur conception particulière, ils ont cru devoir se ranger dans le camp des adversaires de la raison ». « La prédication chrétienne est liée à la raison, source de la révélation, où l’Homme, avec ses facultés rationnelles, peut ensuite se retrouver ». « Le Credo chrétien (je crois en Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit) repose sur une connais-sance. La foi chrétienne n'est nullement irrationnelle, antirationnelle ou suprara-tionnelle ; bien comprise, elle est, au contraire, rasuprara-tionnelle. Le propre de cet objet, le propre de Dieu le Père, le Fils, le Saint-Esprit, c'est à coup sûr de rester insaisissable à l’Homme livré à ses seuls moyens de connaissances ; pour permettre à l'Homme de l’essayer, il ne faut rien de moins que l'intervention de Dieu, lui-même ». Page 32. « La foi est vraiment une connaissance, elle est liée au logos de Dieu et par conséquent, elle constitue quelque chose de tout à fait logique ». Page 35. « Le

Cre-do affirme que Dieu est la raison d'être et le but de tout ce qui existe. La raison d'être et le but de l’univers, c'est Jésus-Christ ». « Croire c'est confesser sa foi (page 37). La foi chrétienne est une décision. La foi chrétienne est la décision qui donne aux hommes la liberté de répondre publiquement de leur confiance en la parole de Dieu... Croire, connaître, s'engager (N.D.A. Triade de Karl Barth) ; impossible de séparer l'une de l'autre ». « Le monde... considère le christianisme comme une ai-mable magie appartenant au domaine religieux, respectable, certes, et qu'il ne convient pas de toucher, et tout est dit. Dans son analyse du Credo chrétien dans son livre « Esquisse d'une dogmatique », Karl Barth s'exprime, au sujet du Credo, en 50 pages sur Dieu le Père, en 120 pages sur le Christ, en 6 pages sur le Saint-Esprit ; soit 6/176 = 3,4 % de son livre. Le Saint-Saint-Esprit n'inspire visiblement pas Karl Barth et inspire, en général, peu les théologiens, car le concept est peu clair ou plutôt mal défini. Puisque selon notre approche axiomatique, la Sainte Trinité de-vrait se prononcer : Au nom du Saint-Esprit, du Père et du Fils. Nous retiendrons essentiellement de la dogmatique de Karl Barth, pour notre théorie, que tout ce qui concerne Dieu est rationnel.

Le principe d’Amour nous donne un aperçu de la loi universelle d'Amour à l'exem-ple du principe de Newton qui nous donne un aperçu de la loi universelle de gravi-tation. Beaucoup de personnes ne sont pas vraiment conscientes que la notion d'A-mour s'exprime par une loi universelle ; ils ne considèrent l'Ad'A-mour que comme un concept humain, poétique, voire philosophique ou divin (donc mystérieux), mais non comme une loi de l'univers. Dire, comme Karl Barth, que « le Saint-Esprit n'est rien d'autre qu'une certaine relation entre la Parole et l’Homme » (en italique dans le texte original) est une façon abstraite et poétique de définir le Saint-Esprit. Cela ne nous permet pas de comprendre le Saint-Esprit. L’abstraction complexe ou cette allégorie du Saint-Esprit nous amènera à parler de notre univers originel. Nous avons, dans cette première partie, analysé notre théorie de l’éthique en rapport avec l'Église chrétienne dans ses dogmes habituels en fonction des écrits essentiels du Nouveau Testament. Nous avons démontré que le développement de notre théorie mathématique n'est jamais en contradiction avec l'éthique chrétienne ; les réflexions à l'origine de notre théorie n'ont jamais été basées sur une théologie, une dogmatique ou une philosophie chrétienne, mais uniquement sur les deux com-mandements du Christ et notamment sur la conclusion de ces deux commande-ments qui stipulent qu'ils sont LA Loi. Nous avons utilisé une logique universelle appelée logique mathématique qui nous a permis d'échafauder les bases d'une théo-rie mathématique de l'éthique, dont un seul théorème, qui est fondamental, démon-tre qu'il n'y a pas d'actes ayant plus de valeur positive que l'acte d'Amour selon no-tre principe d’Amour.

Lorsque nous disons que la logique mathématique est une logique universelle, nous voulons dire que cette logique peut être comprise par n'importe quelle intelligence dans notre univers. Le langage mathématique est un langage universel. Pour mieux comprendre cette affirmation, il suffit de noter qu'il y a sur la planète Terre plus de 700 langues et plus de 6 000 dialectes, mais un seul langage mathématique qui est compris par tous les individus parlant ces langues et ces dialectes. Il suffit donc d'ex-trapoler au niveau de notre univers pour comprendre que les expressions mathéma-tiques seront les mêmes dans notre univers, sauf que tous les symboles mathémati-ques seront dessinés différemment. Ainsi, lorsque l'on dit que les mathématimathémati-ques sont un langage universel, il s'agit vraiment d'un langage qui peut être compris dans tout notre univers.

CHAPITRE 11

LE PRINCIPE D’AMOUR ET LA CIVILISATION SUR LE PLAN